Notre Jeu du Printemps !

Mme de Sabran a écrit:

Gouverneur Morris a écrit:L’orgue serait en effet l’une des deux armes utilisées

Il s'agirait de musique sacrée ?
Début, milieu, fin XVIIIème ?

Profane et sacrée

Premier tiers du XVIIIe siècle

Lucius a écrit:itaiens d'origine mais émigrés ?
XVIe ? XVIIe ?

L'un est d'origine allemande vous l'avez dit sans le dire

L'autre est d'origine italienne, oui

Et tous deux ont atteint le sommet de leurs carrières dans des pays différents de celui de leur naissance

Mozart Salvini.

Après si vous le souhaitez quand celle ci sera découverte J'en ai une excellente....

Ou alors Beethoven contre.. Ah mince je l'ai sur le bout de la langue.

premier tiers du XVIIIe

Haendel et Scarlatti ?

Mince 1er tiers du XVIII. J'ai pas bon.

Lucius a écrit:premier tiers du XVIIIe

Haendel et Scarlatti ?

Oui

Ce duel - peut-être légendaire seulement - se serait tenu à Rome. Scarlatti aurait été déclaré vainqueur au clavecin, et Haendel vainqueur à l’orgue !

Il fut mis en images dans ce film anglais :



À vous la main !

Puisque Mr Ventier en a une, qu'il l'expose !

Haendel et Scarlatti se rencontrent à Venise, au tout début du XVIIIe siècle. Ils ont exactement le même âge, et partagent une même ambition et une même passion dévorante pour la musique. Les voilà bien servis, puisque Venise est une foisonnante capitale culturelle, sur laquelle règne Antonio Vivaldi.

Les deux amis se retrouvent ensuite à Rome, où l’on rapporte qu’ils se livrent à d’impressionnantes compétitions musicales. Le plus célèbre de leurs duels reste celui organisé par le cardinal Ottoboni, à l’issue duquel Haendel semble s’être démarqué à l’orgue, tandis que Scarlatti aurait davantage brillé au clavecin.

Source : https://www.francemusique.fr/musique-baroque/domenico-scarlatti-10-petites-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-le-compositeur-des-555-sonates-62118

Rappelons au passage pour compléter l’énigme que Scarlatti, italien de naissance, se fit espagnol d’adoption et que Haendel, né en Allemagne, mourut citoyen britannique.

Lucius a écrit:Puisque Mr Ventier en a une, qu'il l'expose !

J’en ai une aussi, comme tous les membres masculins du forum, mais il ne me viendrait jamais à l’idée de l’exposer ici

Ah, Messieurs, cela se sent c'est le Printemps !  

Je vous fais cela demain matin......

Mademoiselle Clairon de la comédie française pendant son séjour à Ansbach chez son amant Karl Alexander prince consort dit de Margrave de Bayreuth et d'ansbach, ne laissa pas un grand souvenir théâtral malgré ses éfforts.
Par contre un caprice de la comédienne fit la fortune de sa chambrière. Et la joie de la plupart des habitants d'Ansbach.
Devinette:
Que fut donc se caprice qui fit la joie des habitants et la fortune de sa chambrière Denise ?

...   un rapport avec le Château Blanc du margrave ?

Le caprice ce fut ce petit pain   fabriqué par le boulanger amoureux de Denise, la chambrière .  

Oui bravo mais pourquoi ce caprice de Mlle Clairon ?

Oui bravo mais pourquoi ce caprice de Mlle Clairon ?

Parce qu'elle ne supportait pas la cuisine allemande ! 

Mme de Sabran a écrit:Ah, Messieurs, cela se sent c'est le Printemps !  

Bravo Mme De Sabran. L'histoire complète. Mlle Clairon détestait le pain noir allemand pour son petit déjeuner. Cela lui donnait mauvaise humeur, elle faisait des caprices de star. Elle essaya de faire améliorer la qualité du pain auprès des boulangers du pays. Mais rien n'y fit. Le prince de Margrave fit partir un coursier à l'adresse du boulanger parisien afin de ramener les petits pains blancs fendus qu'adorait la comédienne.
Entre temps, Denise sa chambrière tomba amoureuse d'un petit apprenti boulanger, Christian. Il assura qu'il pourrait fabriquer ces petits pains blancs. Et il réussit. A la cour de Ansbach ce fut un immense succès.
Puis le bon peuple aussi fut fou de ces pains blancs fendus.
 D'ailleurs au début on les nomma :
Les Claironswecklis puis plus tard les klarungs-weckli.
Christian et Denise firent fortune grâce à Mme Clairon.
Pensez à Mlle Clairon si vous allez manger les petits pains à Ansbach.
Pour le reste notre comédienne ne put développer le théâtre à Ansbach, car à part un tout petit cercle à la cour personne ne parlait français. Le peuple ne parlant que l'allemand local restait froid aux essais de Clairon. Le prince, quant à lui, avait de sacrés problèmes financiers ne permettant pas de construire le théâtre dont rêvait sa maîtresse. Et Paris manquait à Mme Clairon.

Voilà voilà, j'espère que vous vous êtes bien amusés. Même si cette devinette fut courte très courte.
A vous, Mme de Sabran.

Une oeuvre française ?