Notre jeu de l'été

Une demi-mondaine (au sens du XVIIIe) ? Une courtisane ?

Lucius a écrit:Une demi-mondaine (au sens du XVIIIe) ? Une courtisane ?

...  moins encore que demi-mondaine, mais il y a de l'idée .

Est elle la patronne d'une maison close ?

Une actrice ?

Elle fait du théâtre ?

Morte sous Louis XVI, Révolution, Empire...?

Une femme d'esprit ? Une espionne ? Une intrigante ?

Oh ! Une grande horizontale ?! Que nous faites vous deviner !

Lucius a écrit:Oh ! Une grande horizontale ?! Que nous faites vous deviner !

Non, non, occasionnelle aussi . Sans doute une bonne petite.

Une danseuse ?

Son nom est-il d'emprunt ?

Dominique Poulin a écrit:Une danseuse ?

Son nom est-il d'emprunt ?

Je dirais, oui, un nom d'emprunt .
Elle en a deux autres : le vrai, celui de l'état-civil, et puis encore un " pseudonyme".
Ils nous sont très très connus.

J'ai posé quelques questions en amont qui n'ont pas bénéficié de réponses. 

Est-ce une aventurière ? À t-elle été impliquée dans des intrigues, affaires ou missions politiques ?

Sa carrière est ascendante sous Louis XV, Louis XVI, après...?

Une demi-mondaine, au sens XVIIIe, est une grande horizontale. C'est plus tard que cette appellation est devenue moins péjorative ....

Dominique Poulin a écrit:  
J'ai posé quelques questions en amont qui n'ont pas bénéficié de réponses.  


Est elle la patronne d'une maison close ?

Une actrice ?

Elle fait du théâtre ?

Morte sous Louis XVI, Révolution, Empire...?

Une femme d'esprit ? Une espionne ? Une intrigante ?

Oups, pardon Domi ...  

Elle meurt aux balbutiements de la Révolution, à 28ans .

Dominique Poulin a écrit:

Est-ce une aventurière ? À t-elle été impliquée dans des intrigues, affaires ou missions politiques ?

Sa carrière est ascendante sous Louis XV, Louis XVI, après...?

Elle a été impliquée dans une affaire .

Lucius a écrit:Une demi-mondaine, au sens XVIIIe, est une grande horizontale. C'est plus tard que cette appellation est devenue moins péjorative ....

Elle est juste une petite poule sans envergure, ni méchanceté.

Une affaire politique, judiciaire, financière, domestique, immobilière, de mœurs, de cœur....?

Cette affaire se déroule sous Louis XV ou Louis XVI ?

Dominique Poulin a écrit:Une affaire politique, judiciaire, financière, domestique, immobilière, de mœurs, de cœur....?

... crapuleuse, Domi, devenue hautement politique .

L'affaire du Collier ? Nicole d:Oliva ?

Dominique Poulin a écrit:L'affaire du Collier ? Nicole d:Oliva ?

Ouiiiiiiii !!! Bravo, mon cher Dominique !
A vous la main !

Votre réponse nous est confirmée  
par Funck-Brentano  ( entre autres ) , L'affaire du Collier

Dans le monde de la jeunesse dorée, Nicole Leguay n'était connue que sous un nom de guerre, Mme de Signy, car, bonne fille, trop bonne fille sans doute, elle ne savait rien refuser, mais absolument rien, à ceux — et ils étaient nombreux — que ses charmes remplissaient d’admiration. Elle demeurait au Petit hôtel de Lambesc, rue du Jour ...

J'avoue que les appellations " crapuleuse " et " hautement politique " ont titillé fortement mon intuition.

A demain pour notre plaisir.  

Voila la nouvelle énigme : 

Au XIXe siècle, naquit un personnage fictif fameux inspiré par un créateur hors norme.
Ce personnage fictif portait un nom d'emprunt qui sentait bon sa noblesse.
Cependant, cette famille noble a réellement existé et a même bénéficié de charges à la cour au XVIIIe siècle. Malgré tout, il n'y a qu'un caractère d'homonymie entre le personnage inventé et la famille. 

Qui sont donc ce personnage fictif, son créateur et cette famille 

comte de Saint-Germain ?
La Tour d'Auvergne ?

Le personnage fictif apparaît il dans un roman, une pièce de théâtre ?

Ce créateur était-il français ?

Aucun des deux noms cités.

Le personnage fictif est un personnage de roman, certes oui, et son créateur est français. 

Je connais un tout à fait véridique Morand de Maison-Rouge, contemporain de la Révolution, dont Alexandre Dumas a emprunté le nom ( entre-temps éteint ) pour son fameux chevalier de Maison-Rouge . Est-ce lui ?

Non, ce n'est pas lui.

Je suis persuadé que vous connaissez et le personnage, et  l'inspirateur de ce personnage. La famille à laquelle le héros se rattache (pour une part, il y a droit, mais sur le plan juridique non). La famille en tant que telle est peu connue sur le plan historique bien que bénéficiaire des honneurs de la Cour, mais le héros qui en a porté le nom en a fait un nom de légende pour les connaisseurs de la littérature du XIXe siècle.

La famille de Rubempré et Balzac ?

Le nom et les armes des De Rubempré, famille éteinte avec Philippe De Rubempré (1650-1707), dernier du nom en ligne masculine, prince de Rubempré et d'Everberghe, comte de Vert, Vertain et Vertigneul, seigneur de Winnezeele et autres lieux, grand veneur et maître d’hôtel du roi, chevalier de la Toison d'or etc., ont été repris par son beau-fils Philippe-François de Mérode-Montfort (1669-1742), marié avec Louise de Rubempré en 1704, qui transmit ces titre et armes à sa descendance. (Jacques Dulphy)

Lucien Chardon, dont la mère était née de Rubempré mais avait épousé un apothicaire roturier dans la période trouble de la Révolution, est le héros malheureux et écrivain raté des Illusions Perdues.

Il obtiendra par l’entremise de Vautrin devenu l’abbé Herrera, confident de trois rois, l’usage de son nom maternel par la grâce de Louis XVIII dans Splendeurs et Misères des Courtisanes et mourra tragiquement au moment d’obtenir la réversion du titre de marquis de son grand-père.

Dieu que cet anti-Rastignac au destin tragique a pu m’émouvoir adolescent ‍🩹 les plus belles pages de Balzac que j’ai pu lire