Souvenirs d’une femme du peuple (1777-1802). De Marie-Victoire Monnard

Pour une fois que ce n'est pas une femme aristocrate qui écrit ses souvenirs de la Révolution...  
A paraître, ce mois-ci :

Souvenirs d’une femme du peuple (1777-1802)
Marie-Victoire Monnard
Edition de Sandrine Fillipetti
Mercure de France, Le temps retrouvé (Mai 2022)
352 pages



Présentation :

Fille de laboureur née dans un hameau placé dans la dépendance de Creil, à douze lieues de la capitale, débrouillarde et opiniâtre en dépit d’une éducation limitée, Marie-Victoire Monnard (1777-1869) est sur le point d’entrer dans sa treizième année quand elle est envoyée en apprentissage à Paris  : « Je voulais être marchande de bonnets piqués et non pas de porcs ».

Dans ses souvenirs de jeunesse racontés d’une plume spontanée, simple et vivante, elle évoque aussi bien les anecdotes de son enfance paysanne que les événements révolutionnaires dont elle fut le témoin oculaire, des insurrections populaires aux convois de guillotinés, des mouvements de solidarité aux massacres.
Entre franchise et naïveté, sans stratégie narrative ni complaisance, ses observations renseignent sur cette frange du peuple qui a vécu la Révolution sans mener la danse.

La nuit, la neige a écrit: Pour une fois que ce n'est pas une femme aristocrate qui écrit ses souvenirs de la Révolution...  
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Merci, cher la nuit, la neige, pour cette annonce.
Comme tu dis !  Parfois il n'est pas mauvais de retomber les pieds sur terre.    

J'aime bien  la conclusion de cette lecture :
Bon sens vaut mieux que science .



Les mémoires de Marie-Victoire Monnard  sont à découvrir sur Gallica, les amis :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k320084b/f3.item.texteImage

Merci beaucoup pour cette annonce cher LNLN. Je sens que bientôt je ferai à nouveau un petit détour par mon libraire attitré à Bruxelles

Mme de Sabran a écrit:
Les mémoires de Marie-Victoire Monnard  sont à découvrir sur Gallica, les amis :

Merci pour cette info mais, étrangement, la version Gallica compte une centaine de pages alors que le livre publié au Mercure de France en totalise 350 !

Et voilà voilou c'est chaque fois pareil... Je n'avais rien sous le coude en lecture et hop en passant sur le forum une proposition de lecture. Merci pour ce livre, il sera mien... Je le cherche et je le devorai....
Il est bon de quitter les quartiers aisés de l'opéra ou du français et de revenir au bon peuple. Surtout quand celui ci est représenté par une femme.
Par contre pour la date de sa mort deux écoles s'affrontent une plus que centenaire 1869 et une assez jeune 1802. Quelle est la bonne ?

Mme Monnard est décédée en 1869, à l'âge de 92 ans. Ce sont ses Souvenirs qui courent jusqu'en 1802 seulement.

Voilà, j'ai mon exemplaire. Je vous ferai part de mes impressions bientôt

Et voilà le livre reçu et déjà je plonge dans ce 18ème fort différent.  Jeunesse en campagne. Marie Victoire eut 15 frères et surtout sœurs dont elle ne connut jamais plus de 8 vivants....  Quel livre, je le dévore...

Nouvelle découverte pour moi dans ce livre. A cette époque il y avait une troupe de danseurs de rue appelée :
Les chiens habillés.. Dont la vedette était , je cite :
Celui qu'on nommait la comtesse..

Un travesti peut être ? ou une faute de français Marie Victoire. Celui au lieu de celle....

Ah ben oui même sur se sublime livre les filles de l'opéra s'y trouvent. Pour la fête de l'être suprême. Ces danseuses sur des chars étaient vêtues de costumes de déesses représentant soit la fraternité, l'égalité ect... La liberté la plus haute était représenté par melle Maillard avec le bonnet rouge. Pendant se temps certaines chanteuses danseuses, comédiennes comédiens attendaient dans les prisons leur triste sort...

Et voilà déjà terminé. Quelle lecture quel plaisir ce livre. Merci au forum pour se conseil de lecture. Cette Marie Victoire est si attachante. Et la description des années 1793 94 sont glaçantes. A lire vraiment.