Notre Jeu de l'Eté

Oui , bravo Dominique !
Cette selle est exposée au palais de las Duenas à Séville, propriété des ducs d’Albe. L’impératrice Eugénie était affiliée à cette famille, et a passé de longs moments dans ce palais, en particulier lors de son exil.
L’endroit est très beau, avec de beaux patios, un peu en périphérie du centre, dans le quartier populaire de la Macarena. On peut y voir des souvenirs de la dernière duchesse d’Albe, décédée récemment, et aussi des souvenirs d’Eugenie, dont son grand portrait d’après Winterhalter.
La selle lui a été offerte par les sevillans. L’a t elle utilisée ? Je ne sais …
Encore bravo !
Ci-dessous, une photo dans les jardins du palais, qui représente l’impératrice dans ce même jardin, accompagnée de sa filleule, la Reine d’ Espagne Victoria-Eugenie, femme d’Alphonse XIII :

Merci Vicq.

Lors du sacre de Louis XVI en 1775, deux faits malheureux furent relevés par l'assistance près du roi et par le public.

Quels sont ces faits qui furent interprétés comme de mauvais signes à une cérémonie aussi symbolique ?

Il me semble que la couronne a failli tomber de sa tête, ou même qu’elle est tombée….

Il y a de ça en effet, mais pas la couronne du roi...
Encore qu'il y a quelque chose du côté de Louis XVI aussi, mais une parole.
Une couronne est tombée oui, pas celle du roi.

Donc deux protagonistes, deux actes...

Louis XVI n’a t il pas dit : « elle est lourde »,ou « elle me gêne »,  quand il a ceint la couronne ?
Pour le reste, n’y a t il pas eu un problème avec Provence?

Louis XVI a dit  "elle me gêne" en effet.

Provence a embrassé son frère avec effusion, bon il a pas offensé la royauté dans son symbole strict cet hypocrite.

Quelqu'un d'autre très proche aussi, vous brûlez...  

Ce grand écervelé d'Artois aurait-il fait des siennes ? ... à moins que ce ne soit le duc de Chartres, futur Egalité ?

Artois, oui, à 17 ans non révolus....

Il y eut en fait plusieurs incidents lors du sacre.

Mercy à Marie-Thérèse. — 23 juin.

Le duc de Chartres et le baron de Besenval… sont parvenus à persuader le comte d’Artois qu’il était de son honneur de rendre la charge des Suisses au duc de Choiseul. Le jeune prince s’est enflammé là-dessus et en a parlé au Roi duquel il ne tira qu’un refus très sec ; étant revenu une seconde fois à la charge, le Roi ne fit point de réponse et tourna le dos avec humeur.



D’après le cérémonial, les évêques à un certain moment devaient demander le consentement du peuple pour l’élection du Roi. On retrancha cette scène.
Ce qui a indigné les patriotes, disent les Mémoires secrets (29 juin), ç’a été la suppression de cette partie du cérémonial. Quelque vaine que soit cette formule, dérisoire aujourd’hui, on trouve très mauvais que le clergé, pour qui semble surtout fait ce pieux spectacle, se soit avisé de retrancher de son chef l’autre partie et de ne conserver que ce qui le concerne spécialement.

M. Turgot était sérieusement peiné de voir un aussi honnête homme qu’était le Roi entraîné pour des formules dictées dans des temps d’ignorance, d’intolérance et de superstition, à prononcer un serment que ce Prince ne voulait pas, ne pouvait pas vouloir tenir, celui d’exterminer les hérétiques   , et que n’avaient prêté ni Henri IV, ni Louis XIII, ni Louis XIV, mais qui « depuis Louis le Débonnaire avait été renouvelé par tous les autres prédécesseurs de Louis le Vertueux » ; c’était l’expression de M. Turgot.

Il écrivit au Roi pour éveiller sa scrupuleuse conscience… et joignit à cette lettre un nouveau projet de formules.
M. de Malesherbes dit au Roi : « M. Turgot a raison ; mais il a trop d’audace… Il vous sera toujours facile de ne point persécuter. Les vieilles formules n’engagent plus à rien… »

Lorsqu’on posa la couronne sur la tête du Roi, il dit qu’elle le gênait ; lorsqu’il fallut prêter le serment d’exterminer les hérétiques, il crut sortir d’embarras en balbutiant quelques paroles inintelligibles.
https://www.institutcoppet.org/oeuvres-de-turgot-186-le-sacre-du-roi/

Merci Eleonore pour toutes ces informations.

Voici le complément de la réponse :

" Fallait-il voir un clin d'œil du destin lorsque la couronne posée sur sa tête, Louis murmura :" Elle me gène "et quand celle, plus petite, du comte d'Artois, futur Charles X, roula à terre, celui-ci jura " Ah ! diable ! diable ! " ? ".

Source : Louis XVI, de Jean-Christian Petifils, Perrin, page 212.

Tout de même quelle fatalité ! Louis XVI, si peu enthousiaste à régner, et le comte d'Artois, futur roi de France qui sera balayé de son trône en 1830 !!

Vicq peut très bien prendre la main, comme Eleonore.

Je laisse la main à Eléonore, si elle veut bien…

...    avec plaisir, merci !


Où sommes-nous  Quand   ... et que se passe-t-il

Sommes-nous à Paris , à une barrière d’octroi de Ledoux ?
Que se passe-t-il ? Un incendie ?

Vicq d Azir a écrit:Sommes-nous à Paris , à une barrière d’octroi de Ledoux ?
Que se passe-t-il ? Un incendie ?

Oui, oui, c'est bien cela ! Quelle barrière d'octroi ? ... et quel incendie très particulier ?

Je crois qu’il y a eu des émeutes en juillet 89 ( juste avant la Bastille ), au niveau des barrières des Fermiers Généraux, pour des questions de taxes sur les denrées entrant dans Paris. Des barrières et des bâtiments ont été incendiés. Où cela ? au nord, je crois, mais aussi au sud ( barrière St Marcel?)

Vicq d Azir a écrit:Je crois qu’il y a eu des émeutes en juillet 89 ( juste avant la Bastille ), au niveau des barrières des Fermiers Généraux, pour des questions de taxes sur les denrées entrant dans Paris. Des barrières et des bâtiments ont été incendiés. Où cela ? au nord, je crois, mais aussi au sud ( barrière St Marcel?)

Juillet 89 : oui ... mais pas la barrière Saint-Marcel .

La barrière Blanche ? Celle de la Conférence ? Celle de Fontainebleau ?

Vicq d Azir a écrit:
La barrière Blanche ? Celle de la Conférence ? Celle de Fontainebleau ?

Celle de la Conférence, les 12 et 13 juillet 89.
Bravo, cher Févicq, et tu gardes la main !

Merci Eléonore.
Je crois que la barrière de la Conférence était au niveau de l’actuel Arc de Triomphe.

A la recherche des reines déchues …
Celle - ci fut un peu Reine à sa façon… Si vous ne trouvez pas, je vous la présenterai un peu plus, avec d’autres clichés…

Cette dame serait-elle une princesse russe ?

Hélas ni russe, ni princesse…

La Belle Otero, qui a connu empereurs, rois, présidents, ministres, qui a amassé une fortune considérable, et qui a tout claqué au jeu en quelques décennies, finissant sa vie à Nice dans une modeste chambre, à plus de quatre-vingt dix printemps, avec cette flamme espagnole qui ne l'a jamais quitté dans la gloire comme dans la fange...

Et bien oui, la Belle Otero danseuse, chanteuse et courtisane de la Belle Époque, surprise dans la rue d’Angleterre à Nice, où elle habitait, alors qu’elle faisait ses courses. La photo date des années 60.
Une autre photo d’elle, sur son balcon. Et une, du temps de sa splendeur :






Bravo Dominique. A vous la main…

Au XVIIIe siècle, en France, un itinéraire portant dans le public un nom évocateur, évoque la crise de la monarchie.

Quels sont cet itinéraire et son nom péjoratif pour le pouvoir