Notre Jeu du Printemps .

Gouverneur Morris a écrit:L’ambassadeur électrique ? Foudroyant ?

L’ambassadeur électrique, exactement mon cher Momo .
Et, pour la peine, je te rends la main !

L' Americain Savant ?

Oh désolé, je retire.

Marie-Antoinette avait-elle bien dit "L’ambassadeur électrique" ?! Ne voulait-elle pas signifier "L'ambassadeur éclectique" ?! Au vu de l'allure du Davy Crockett débarquant en France, cette version pourrait très bien convenir ! D'ailleurs ce dernier est bien né dans l'Etat américain de Franklin !

...

Merci Éléonore mais je passe la main au Cré, c’est lui qui a fait tout le boulot !

Mais cher Gouverneur, c'est vous qui êtes un des meilleurs pro du vrai bon boulot, je ne suis qu'un amateur qui tente de faire bonne figure ! J'accepte cependant votre offre généreuse.... car je suis assuré que je serai ainsi un mesure de vous rendre la main dans un délai vraiment court, presque du tac au tac ! Voici donc cette énigme dont vous ne ferez qu'une bouchée.... L'élection de l'archiduc Joseph d'Autriche comme Roi des Romains en 1764, à Francfort, donna lieu à un prodigieux déploiement de luxe dont de très nombreux contemporains, présents sur les lieux mêmes, ont tous rappelé le souvenir, tellement ils en furent impressionnés. Parmi eux figurent deux personnages archi-connus.... De qui s'agit-il?

Mozart ?

Hélas pour vous : ni le père ni le fils !

Casanova ?

L'archiduc Leopold, l'archiduchesse Marie-Antoinette ?

Casanova ne semble pas s'être montré à Francfort lors du couronnement de 1764. L'archiduc Léopold avait alors 17 ans, l'archiduchesse Marie-Antoinette 9 ans. Etaient-ils invités au banquet solennel qui eut lieu à cette occasion ? Je ne suis pas du tout un spécialiste des usages de la cour de Vienne; j'ai fait quelques petits coup de sonde dans la documentation sur la question : aucun résultat ! J'ai examiné à la loupe une reproduction du tableau de Martin II Meytens (peintre de la cour de Vienne) qui a accouché comme d'une reproduction photographique du banquet en question. Peut-être ans un des jeunes convives (auquel on pourrait attribuer l'âge de 17 ans) pourrait être l'archiduc, mais ce n'est qu'une possibilité. Quant à "notre" archiduchesse, aucune trace dans la foule présente !

Casanova ne semble pas s'être montré à Francfort lors du couronnement de 1764. L'archiduc Léopold avait alors 17 ans, l'archiduchesse Marie-Antoinette 9 ans. Etaient-ils invités au banquet solennel qui eut lieu à cette occasion ? Je ne suis pas du tout un spécialiste des usages de la cour de Vienne; j'ai fait quelques petits coup de sonde dans la documentation sur la question : aucun résultat ! J'ai examiné à la loupe une reproduction du tableau de Martin II Meytens (peintre de la cour de Vienne) qui a accouché comme d'une reproduction photographique du banquet en question. Peut-être ans un des jeunes convives (auquel on pourrait attribuer l'âge de 17 ans) pourrait être l'archiduc, mais ce n'est qu'une possibilité. Quant à "notre" archiduchesse, aucune trace dans les foules présentes ! Il faurait que l'un d'entre nous aillent à Vienne faire le tour des tableaux de Martin II Meytens proches par le sujet représenté et par l'époque pour tenter une synthèse sur : "qui est qui ?!

A t-on affaire à :
- un homme et une femme
- deux femmes
- deux hommes
- deux autrichiens ou allemands ?
- deux personnes non germaniques ?
- des parents de Joseph II ?
- des dignitaires ?

Goethe pour l'un ?

A l'intention de Dominique : nous avons affaire à deux hommes dont l'un est allemand

Cet allemand était-il un invité ou un spectateur ?
Était-il de la Cour, de la noblesse, du clergé, de la bourgeoise ?
Est-ce un artiste, un homme de lettres, un juriste, un médecin.... etc ?

L'autre personnage est-il français ?

A l'intention de Mme de Sabran.... Félicitations ! L'Allemand est bien Goethe ! Dans son Wilhelm Meister il relate avec précision le déroulement des grandioses cérémonies de Francfort, qui devaient contribuer à la réconciliation générale après les hostilités entre les différents électeurs du Saint-Empire, qui s'étaient entre-tués pendant la meurtrière guerre de Sept Ans.
Il reste à dévoiler qui fut l'autre observateur attentif, qui n'avait rien d'un poète, ce qui ne l'empêchait pas de très bien manier la plume !

Voilà qu'entretemps Dominique s'est manifesté ! Oui, l'autre personnage est français, cher Dominique, comme si vous l'aviez déjà (presque !) débuché... Alors, qui est-ce donc ?

Ce français est-il noble ou roturier ?
Connu de nous ?
Vivait-il de son travail ?
Mort avant ou après la Révolution ?
... Au hasard, le duc de Richelieu, mort en 1788...

François Fejto. Joseph II.  free sur z-library
a lire absolument pour voir bien les choses fin XVIII (merci beaucoup Lecreateur)

"L’empereur et sa suite attendaient près de Francfort, dans le château de
Heusenstamm des comtes de Schönborn, le résultat de l’élection. Pendant
ce temps, à Francfort, un jeune patricien – le futur « empereur de la
littérature allemande » (c’est Heine qui l’appelle ainsi) – tenait, sur l’ordre
de son père, la chronique des événements de ces « grandes journées ». Dans
les chapitres de Poésie et vérité que Goethe rédigea en utilisant les notes de
son journal de jeunesse, les acteurs de ce magnifique spectacle prennent vie
à nouveau et les événements se déroulent devant nos yeux comme dans un
film.
"
ne vois pas l'autre.

PS: 2 citations de F. Fejto qui piquent:
« Si des Turcs et des païens venaient pour peupler mon Etat, disait Frédéric, je leur éléverai des mosquées et des
temples. »
Plus tard, Napoléon se prononcera dans le même sens : « On dira que je suis papiste. Je ne suis rien. J’ai été mahométan
en Egypte : je serai catholique ici, pour le bien du peuple. Je ne crois pas aux religions… »


ps2.  Richelieu  il fut nommé ambassadeur à Vienne (1725-1729) puis à Dresde, (wiki)

Avec Goethe, je propose le prince de Ligne ? ... à moins que vous ne préfériez Kaunitz ?

Le "Français" est noble, et même de la plus haute noblesse . Il est connu de nous, très bien connu même ! Il est mort peu avant la révolution. Il n'est pas le duc de Richelieu,
Le prince de Ligne ne fut pas présent à Francfort en 1764, ce dont on peut quand même s'étonner puisqu'il était un des piliers de la cour de Vienne, d'autant plus qu'il connaissait bien Goethe, avec lequel il correspondait et qui fut donc, lui, bien présent au couronnement. Désolé pour Kaunitz, je n'ai rien contre lui, il n'y fut pas non plus, apparemment son nom ne figurait pas dans les cartons d'invitation !
Pour revenir un instant sur le Français, qui après la cérémonie de 1764 a assisté au sacre de Louis XVI en 1775 à Reims, il établit une comparaison intéressante entre ces deux événements : il reconnait la grande solennité du sacre à Reims, mais il donne la prééminence absolue au repas du couronnement de Francfort et notamment au festin qui consacra l’élection du roi des Romains; il le juge plus majestueux et plus fastueux.
Je vais quand même livrer une manière d’indice ! Ce mystérieux Français était presque voisin du prince de Ligne. Ce faisant, c’est comme si je vous menais jusqu’au seuil du palais du prince rose !

Je pensais bien que Kaunitz n'était pas assez
" archi-connu "...

Mais quand même, Kaunitz n'est pas non plus un inconnu... Et puis, il faut aussi faire la part de l'exagération coutumière des journalistes avides de sensationalisme. Quand vous découvrirez qui est ce voisin de Ligne, vous ne pourrez que m'absoudre.... !

Nous est-il sympathique ?
Avons-nous un sujet qui lui soit consacré ?