Élisabeth-Charlotte d’Orléans, duchesse de Lorraine et de Bar, grand-mère paternelle de Marie-Antoinette

Élisabeth-Charlotte d’Orléans (Mademoiselle de Chartres) est la grand-mère paternelle de Marie-Antoinette ; chez elle aussi l'on voit quelque chose dans le regard qui me fait penser à Marie-Antoinette :

Elisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse de Lorraine
Atelier de Pierre Gobert
Huile sur toile, XVIIIe siècle
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Jean Popovitch

Elle naît le 13 septembre 1676 au château de Saint-Cloud, domaine que sa petite-fille acquerra 108 ans plus tard, au grand mécontentement de tous. Comme Élisabeth-Charlotte est la fille de Monsieur, frère de Louis XIV, et de Madame, Charlotte-Élisabeth de Bavière (plus connue sous le nom de princesse Palatine), sa petite-fille Marie-Antoinette, qui épousera un Bourbon, est déjà en quelque sorte « de la famille » par des liens du sang. Chose pas vraiment inhabituelle dans les cercles royaux de l'époque.

Ses sœurs déjà mariées, l'une devenue reine d'Espagne, l'autre duchesse de Savoie, et Louis XIV n'ayant pas de fille survivante, selon l'étiquette rigoureuse de la cour de Versailles, Elisabeth-Charlotte était nommée « Mademoiselle » tout court.



Consciente de son rang à la cour, une proposition de la dauphine Marie-Anne de Bavière (épouse du Grand-Dauphin) d'épouser un de ses frères cadets lui fit rétorquer : « je ne suis pas faite, madame, pour un cadet ».

Le roi ayant tout un arsenal d'enfants légitimés à marier, essayait d'unir Elisabeth-Charlotte à son fils Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, qu’il a eu avec Mme de Montespan. Il a vite abandonné ce projet de mariage car il devait compter sur la résistance féroce de sa belle-sœur qui avait déjà dû donner son consentement à contrecœur au mariage de son fils le duc de Chartres avec Françoise-Marie de Bourbon, deuxième Mlle de Blois. Elle voulait éviter à tout prix que sa fille, princesse du sang, soit rétrogradée à une princesse de sang légitimé. (Ah, ces préoccupations du sang pur et impur !   )



Finalement, c’était grâce à la paix de Ryswick (qui mettait fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg en 1697) qu’on trouvait un époux pour Elisabeth-Charlotte : Léopold  1er, duc de Lorraine.
Louis XIV, qui a dû rendre les terres de Lorraine et du Barrois qu’il occupait pendant des années en toute illégalité, essayait de garder une emprise sur la Lorraine en favorisant le mariage de Mademoiselle avec l’héritier légitime de la Lorraine. En effet, le roi soleil vieillissant ouvrait largement sa cassette pour le mariage de sa nièce.

A la grande surprise de tous, ce mariage politique se transformait en véritable mariage d’amour, ce qui était rare. En 19 ans, 14 enfants étaient nés, dont seulement 5 atteindront l’âge adulte, dont François III Étienne, né en 1708, qui sera le père de Marie-Antoinette. Voici un portrait où l’on le voit représenté avec sa mère, datant de 1723 :



Exceptionnel aussi pour son époque, Elisabeth-Charlotte tenait à élever elle-même ses enfants, tout comme le fera plus tard sa petite-fille Marie-Antoinette avec ses enfants à elle.

Epouse du duc de Lorraine Léopold, voilà donc Elisabeth-Charlotte devenue duchesse de Lorraine. En arrivant à la cour des ducs de Lorraine installée au château de Lunéville, le délabrement du pays de la Lorraine (alors d’expression française) suite aux nombreuses guerres, choquait Léopold. Il allait mettre tout en œuvre pour faire florir l’économie et les arts et métiers de son pays. Cet effort de rehausser l’image de la Lorraine en Europe le rendait très populaire dans son duché, ainsi que son épouse, qui sera réputée pour sa générosité, son sens inné des affaires et de la politique, ainsi que pour son goût pour les arts, la musique et la littérature (Charles Perrault lui a dédié les Contes de ma mère l'Oie en 1696). Les meilleurs musiciens, architectes et peintres étaient invités à la nouvelle cour établie à Nancy et Lunéville, qui pouvait bientôt rivaliser avec celle de Versailles et de Vienne en prestige et magnificence.



A la mort de Léopold, survenue en 1729, son fils François III Étienne (âgé de 21 ans à ce moment-là et résidant depuis 1723 à la cour des Habsbourg à Vienne) reléguera ses pouvoirs à sa mère. N’y résidant plus depuis des années, il n’avait aucune affinité avec la Lorraine. Ce sentiment était réciproque, car les Lorrains ne le portaient pas dans leur cœur, et regrettaient la mort de son père Léopold.

De 1729 jusqu’en 1736, Elisabeth-Charlotte était régente des duchés de Lorraine et de Bar, et suivait la ligne tracée par son époux pour ne régner que pour le bien-être de ses habitants. Malheureusement, suite à la guerre de succession de Pologne qui éclatait en 1733, et le mariage de son fils avec la future impératrice d’Autriche Marie-Thérèse, Elisabeth-Charlotte n'était pas en mesure de conserver ses duchés, qui allaient bientôt tomber dans les mains des français, suite à des négociations diplomatiques compliquées, qui attribuaient au roi déchu de Pologne (Stanislas Leszczynski, père de la reine de France) à titre viager les duchés de Lorraine et de Bar en échange du grand-duché de Toscane attribué à François III à la mort de Jean Gaston de Médicis ; décision qui chagrinait beaucoup Elisabeth-Charlotte.

Quand les troupes françaises allaient occuper les duchés, Elisabeth-Charlotte mettait tout en œuvre pour éviter que le sang coule encore dans ces régions tant de fois envahies par des puissances étrangères.

En 1736 le roi Stanislas voulait établir sa cour à Lunéville, la dernière duchesse de Lorraine se voyait donc contrainte de quitter le château. Refusant de suivre son fils en Allemagne et en Italie, elle serait envoyée dans l’ancien fief seigneurial de Commercy :



C'est là où la grand-mère de Marie-Antoinette finira ses jours, pas dans l’aisance, mais aimée des habitants des environs. Fatiguée par la vie, ses nombreuses grossesses, les anciennes infidélités de son défunt mari et puis les chagrins que lui causaient ses enfants, elle s’éteindra à la fin de 1744 à Commercy, regrettée amèrement par ses habitants. Elle qui « était aussi aimée des Lorrains que leurs princes les plus vénérés, ses vertus d'épouse et de mère, la sagesse de son administration en qualité de régente, lui avaient acquis l'affection et assuré l'estime de ses sujets. »

Merci de mieux nous faire connaître cette princesse qui m'a toujours parue sympathique.  


Elisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse de Lorraine
Atelier de Pierre Gobert
Huile sur toile, XVIIe siècle
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin

Grand-mère maternelle, grand-mère paternelle : vous nous gâtez, cher Félix !!!  
 Et vous illustrez magnifiquement les sujets que vous créez !

Un grand merci !!!  

Merci Félix !
C'est vrai que là on illustre bien la généalogie de Marie-Antoinette dont les membres ne sont parfois que des noms plus ou moins souvent rencontrés, mais avec le portrait ça nous les rend plus légitimement reconnus.

Bien à vous.

Comte d'Hézècques a écrit:
Consciente de son rang à la cour, une proposition de la dauphine Marie-Anne de Bavière (épouse du Grand-Dauphin) d'épouser un de ses frères cadets lui fit rétorquer : « je ne suis pas faite, madame, pour un cadet ».

... ça, c'est envoyé !   

Merci, Félix!   
Marie-Antoinette n'aura donc jamais connu sa grand-mère française, morte avant sa naissance en 1744. Je me demande ce que son père a pu lui transmettre de la culture française, lui qui vivait depuis des lustres en Autriche.

De rien chers amis, c'est un plaisir pour moi de plonger (ou plutôt de grimper) dans l'arbre généalogique de Marie-Antoinette et d'y trouver des personnes tout à fait intéressantes, et en qui, parfois, j'entraperçois déjà le caractère et la personnalité de notre reine bien-aimée  

Cosmo a écrit:

Comte d'Hézècques a écrit:
Consciente de son rang à la cour, une proposition de la dauphine Marie-Anne de Bavière (épouse du Grand-Dauphin) d'épouser un de ses frères cadets lui fit rétorquer : « je ne suis pas faite, madame, pour un cadet ».

... ça, c'est envoyé !   

Merci, Félix!   
Marie-Antoinette n'aura donc jamais connu sa grand-mère française, morte avant sa naissance en 1744. Je me demande ce que son père a pu lui transmettre de la culture française, lui qui vivait depuis des lustres en Autriche.

La famille impériale parlait (un mauvais) français dans son intérieur. De plus, Marie-Thérèse abandonnera toute étiquette pour leur vie privée. Mais là ce n'est pas une caractéristique française mais lorraine. L'étiquette reprendra ses droits en réaction contre la Révolution française.
François a mis les pieds quelques fois à la cour de France dans sa jeunesse, ne serait-ce que pour voir sa grand-mère qui adoraient ses petits-enfants lorrains proportionnnellement à la détestation qu'elle portait aux enfants de son fils, "impurs" à cause de leur mère.
Mais en plus de la France, il va voyager aussi en Italie dont il reviendra conquis et acceptera donc de bon cœur par la suite échanger sa Lorraine contre la Toscane. On peut le comprendre... Je n'hésiterais pas pour un voyage entre les deux ! : 
L'italien sera donc également une langue importante à la cour de Vienne et sûrement la mieux maîtrisée par la petite Antonia.

De son Grand Tour, François ramènera un goût certain pour les sciences et les arts. Il éduquera ses enfants en fonction. Tous l'ont aidé dans les aménagements intérieurs, tous seront doués pour les arts, chacun avec sa spécialité.  

Un truc auquel je pense maintenant !   

Marie-Antoinette a sûrement vu d'un bon œil à son arrivée en France les Orléans, ses plus proches cousins français. D'où au début du règne, un début d'amitié avec le duc de Chartres...
De plus, nous avions quelque part dans le CDB, une lettre officielle de la population de Saint-Cloud qui exprime sa joie de voir leur château repris par une descendante de Monsieur.
Aussi, outre à Versailles, le duc de Normandie (j'en suis à peu près certaine) et peut-être madame Sophie ont été inscrits au registre de baptêmes de Saint-Cloud, marquant la continuité Orléans et la descendance de Marie-Antoinette.

Reinette a écrit:Un truc auquel je pense maintenant !   

Marie-Antoinette a sûrement vu d'un bon œil à son arrivée en France les Orléans, ses plus proches cousins français. D'où au début du règne, un début d'amitié avec le duc de Chartres...
De plus, nous avions quelque part dans le CDB, une lettre officielle de la population de Saint-Cloud qui exprime sa joie de voir leur château repris par une descendante de Monsieur.
Aussi, outre à Versailles, le duc de Normandie (j'en suis à peu près certaine) et peut-être madame Sophie ont été inscrits au registre de baptêmes de Saint-Cloud, marquant la continuité Orléans et la descendance de Marie-Antoinette.

Merci pour ces infos Reinette   
J'ignorais qu'il y avait quand même des gens qui étaient contents de la prise de possession du château par la reine    Il est vrai que finalement le domaine restait "en famille"...

Je me suis trompée !  
A l'occasion de la naissance de Louis-Joseph et non de Louis-Charles, le curé de Saint-Cloud a enregistré la naissance du dauphin, comme descendant de Monsieur, frère de Louis XIV :


Or nous sommes plusieurs années avant l'achat du domaine et je ne crois pas que ce fut même déjà envisagé. Peut-être Marie-Antoinette a-t-elle été touchée par ce geste et la motiva du coup pour acquérir cette merveille de la main de son ancêtre.  Tellement plus dans son esprit que le Versailles de Louis XIV ! boudoi29

Reinette a écrit:Je me suis trompée !  
A l'occasion de la naissance de Louis-Joseph et non de Louis-Charles, le curé de Saint-Cloud a enregistré la naissance du dauphin, comme descendant de Monsieur, frère de Louis XIV :

Magnifique, merci !
Le curé décrit par le menu l'arbre généalogique de Marie Antoinette par la voie des Orléans  

Mme de Sabran a écrit:


Grand-mère maternelle, grand-mère paternelle : vous nous gâtez, cher Félix !!!  
 Et vous illustrez magnifiquement les sujets que vous créez !

Un grand merci !!!  

Je ne peux que seconder les mots d'Eléonore - un très grand merci pour toutes ces informations et les illustrations!    

Comme vous, je vois beaucoup de Marie-Antoinette dans le portrait de sa grand-mère au commencement de votre message.

Toutes ces informations sont très intéressantes par rapport à la filiation "Orléans" de Marie-Antoinette. J'en suis très heureuse, même si j'en avais déjà entendu parlé, mais pas d'une manière aussi approfondie. :;\':;\':; 

Elisabeth-Charlotte d'Orléans, Mademoiselle de Chartres
Nicolas de Largillierre
Huile sur toile, vers 1680
Collection des ducs de Lorraine et de Bar, Louvre avant 1728, déposé au château de Compiègne en 1828 ; envoyé au château de Versailles en 1833
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot

Mademoiselle était donc la petite-fille d'Anne d'Autriche, une femme avec beaucoup de caractère, à qui elle ressemble un peu... surtout le regard.

J'aime beaucoup Anne d'Autriche et je suis ravie qu'elle soit une des ancêtres de Marie-Antoinette.   

Reinette a écrit:J'aime beaucoup Anne d'Autriche et je suis ravie qu'elle soit une des ancêtres de Marie-Antoinette.   

Je l'aime et je l'admire beaucoup - quelle femme! Indomptable, courageuse, subtile, intelligente et capable de tout faire pour sauvegarder son fils et le royaume.

Reinette a écrit:J'aime beaucoup Anne d'Autriche et je suis ravie qu'elle soit une des ancêtres de Marie-Antoinette.   

N'est-ce pas.... Vous me précédez dans la pensée.  :\\\\\\\\: 

evelynfarr a écrit:

Reinette a écrit:J'aime beaucoup Anne d'Autriche et je suis ravie qu'elle soit une des ancêtres de Marie-Antoinette.   

Je l'aime et je l'admire beaucoup - quelle femme! Indomptable, courageuse, subtile, intelligente et capable de tout faire pour sauvegarder son fils et le royaume.

Oh que oui!!!!! Je me rappelle vaguement de sa biographie et tous ces termes la caractérisent bien.    

Comte d'Hézècques a écrit:

Finalement, c’était grâce à la paix de Ryswick (qui mettait fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg en 1697) qu’on trouvait un époux pour Elisabeth-Charlotte : Léopold  1er, duc de Lorraine.
Louis XIV, qui a dû rendre les terres de Lorraine et du Barrois qu’il occupait pendant des années en toute illégalité, essayait de garder une emprise sur la Lorraine en favorisant le mariage de Mademoiselle avec l’héritier légitime de la Lorraine. En effet, le roi soleil vieillissant ouvrait largement sa cassette pour le mariage de sa nièce.

Tant d’honneurs excitèrent la jalousie des autres membres de la famille royale : prenant pour prétexte la mort en bas âge d’un enfant du duc du Maine, certaines princesses prétendirent assister aux cérémonies du mariage par procuration en habit de deuil.    De même, les duchesses s’émurent en apprenant que, pour honorer le futur époux, les princesses de la maison de Lorraine demeurant à la cour (les descendants des Guise) danseraient avant elles.

Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?
Le même incident de préséance arrivera au mariage de sa petite-fille, Marie-Antoinette, avec le dauphin de France .
Ce n'est plus Louis XIV mais Louis XV qui imposera  " son bon plaisir " .

Comte d'Hézècques a écrit:
A la grande surprise de tous, ce mariage politique se transformait en véritable mariage d’amour, ce qui était rare.

Eh oui, cela arrivait  !  

Quelle horreur !      La condition féminine est sans pitié :

En 1711,  nous dit WIKI,  la variole s'étend sur l'Europe emportant le jeune empereur Joseph Ier et le Grand Dauphin mais aussi en quelques jours de mai trois enfants de la duchesse dont le prince héritier Louis. La duchesse enceinte pour la onzième fois est anéantie : sur les dix enfants qu'elle a mis au monde, il ne lui en reste que deux. Elle donnera encore le jour à quatre enfants dont trois parviendront à l'âge adulte.

Ajoutons que le frère de François-Etienne ( dont le mariage avec Marie-Thérèse d'Autriche brisa la vie de sa mère ) , ce frère donc, Charles Alexandre Emmanuel, épousera Marie-Anne d'Autriche, la jeune soeur de Marie-Thérèse .

Pour Elisabeth-Charlotte, ce dut être très difficile à supporter ...

Présenté à l'occasion d'une prochaine vente aux enchère, je cite :

Portrait d'Élisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse consort de Lorraine (1676-1744)
Ecole française du XVIIIe siècle, d'après Pierre Gobert
Huile sur toile, conservée dans un encadrement ancien en bois sculpté et doré.
Ce tableau fut à l'origine mal attribué comme l'on peut s'en apercevoir par l'inscription en haut à gauche.
Légères usures du temps, restauration, accidents au cadre, mais bon état général. À vue : H. : 79,5 cm - L. : 64,5 cm ; Cadre : H. : 103 cm - L. : 89 cm




* Source et infos complémentaires : Coutau-Bégarie & Associés - Vente Noblesse et royauté (7 mai 2021)

Merci LNLN !

Elle semble bien jeune sur ce portrait, peut-être même a-t-il été peint avant son mariage, puisque les fleurs de lys de son manteau ne se mêlent pas encore à des croix de Lorraine comme sur la plupart de ses portraits officiels.

Elle est fine et charmante vraiment !  
 Les accroche-coeurs sur le front font très XVIIème,   et un curieux effet avec la poudre déjà XVIIIème .
Oui, merci, cher la nuit, la neige, pour cette image !

comte d'Hézècques a écrit:la Lorraine (alors d’expression française)

Il semble que cela valait pour certains cantons du Barrois mouvant. Quoi qu'il en soit, il est constant et avéré que lorsque l'Etat lorrain passa pour de bon au royaume de France à la suite de longues et tortueuses manoeuvres diplomatiques, ce fut la désolation dans les deux duchés (Lorraine et Barrois) et que les populations y manifestèrent clairement leur attachement à leur dynastie et que cela y laissa des traces jusqu'à l'extrême fin du xviii siècle... ainsi qu'à cour de Vienne où Marie-Antoinette dut en attendre parler dans sa jeunesse; mais là on s'engagerait peu à peu dans l'histoire romancée !