Théâtre : Royale Légende. Marie-Antoinette et le Chevalier d'Eon

Au THEATRE DU LUCERNAIRE  - mardi au samedi à 20 H et le dimanche à 15 H
et ce jusqu'au 8 juin 2014.... 53, rue Notre Dame des champs - PARIS 6° métro VAVIN.

ROYALE LEGENDE pièce épistolaire entre MARIE ANTOINETTE et le CHEVALIER D'EON
auteurs FREDERIC MANCIER et BERNARD LARRE  - mise en scène par XAVIER BERLIOZ

Un face à face sur une vingtaine d'années, le spectateur est discrètement invité à découvrir les étapes successives
d'une relation qui va évoluer de la bienséance protocolaire à une amitié des plus sincères.

il y a une vidéo you tube présentant quelques extraits de cette pièce et les comédiens sont superbes !!!! en la regardant on a tout de suite l'envie de venir voir le spectacle  - un dimanche après-midi serait parfait pour former un petit groupe !!!!!!


LA REINE............NADINE DE GEA
LE CHEVALIER.....PATRICK BLANDIN

MARIE ANTOINETTE  


Le chevalier a peut-être rencontré la Reine qui s'intéressait aux personnes étranges !!!!!!

Merci, chère Marie-Antoinette !    C'est tentant !!!  :n,,;::::!!!: 

Royale Légende? Une pièce épistolaire entre Marie-Antoinette et le Chevalier d’Éon


Publié le jeudi 15 mai 2014 17:44

Par Florence Gopikian Yérémian - Bscnews.fr/ Et si Marie-Antoinette avait rencontré le Chevalier d’Éon? Quelle correspondance ce tandem des Lumières aurait-il pu échanger? Telle est la fiction habilement mise en scène par Xavier Berlioz au théâtre du Lucernaire.


Royale Légende est l’histoire d’une rencontre, certes, mais c’est surtout la mise en parallèle inédite de deux âmes seules et jalousées de tous: l’une est une reine exilée, une autrichienne catapultée trop jeune sur le trône de France; l’autre est un chevalier en transit, dont le corps épicène a annexé bien des cœurs sans vraiment parvenir à trouver sa juste place.
Malgré leur différences, ces deux grandes figures du XVIIIe siècle s’écoutent et se comprennent car elles sont toutes deux captives de leur destinée. Dans ce face à face improvisé sur vingt années de règne, le spectateur est discrètement invité à découvrir les étapes successives d’une relation qui va évoluer de la bienséance protocolaire à une amitié des plus sincères.

La fonction d’Éon auprès de Marie-Antoinette est initialement celle de précepteur. Par le biais de récits et d’anecdotes, il enseigne à la jeune reine les rudiments du grand monde. Avec tact et courtoisie, il lui parle des colonies françaises, l’élève laborieusement vers Voltaire, et tente même de lui inculquer un soupçon de philosophie kantienne.
Afin de rendre sa souveraine un peu moins prude, il lui colporte aussi les ragots de la cour et n’hésite pas à chanter les satyres du peuple raillant l’impuissance de Louis XVI.
La reine s’épanouit tout en apprenant. Face à la finesse insolente de ce chevalier hermaphrodite, elle retrouve sa naïveté enfantine et ose prendre ses aises: sans aucune hypocrisie, elle lui décrit Trianon, lui confie ses grossesses et lui cache parfois ses onéreuses parties de jeux…

Mais la révolution est là, qui gronde et menace: avec fracas, elle mettra fin à cette si noble entente. Marie-Antoinette sera mise au cachot tandis qu’Éon se verra contraint de conserver ses habits de femme jusqu’à la fin de ses jours. Triste crépuscule pour ces prisonnières du Grand siècle sempiternellement en quête de liberté…


La pièce de Xavier Berlioz est un face à face séduisant tant du point de vue esthétique que littéral. Au cœur de cet échange épistolaire, les lettres s’effeuillent en symbiose avec les costumes des protagonistes: au rythme des conversations entre la reine et Éon, on assiste en effet à un somptueux habillage mutuel suivi d’un effeuillage où les comédiens se dépouillent symboliquement de leurs vêtements jusqu’à une ultime mise à nu.

Patrick Blandin est extraordinaire en « Chevalière ». De sa bouche couleur vermeil s’évade un phrasé pincé et pointu. Perché sur ses hauts talons, il toise le public avec une assurance impressionnante et cultive à ravir l’androgynie de son personnage. Passant tour à tour du statut d’homme à celui de femme, il manie l’éventail aussi bien que l’épée et se laisse parfois aller à palper sa poitrine fantomatique.
Face à lui, Nadine de Géa incarne à ravir une souveraine en mal de vivre. Le port altier et le minois charmant, elle possède une élocution aussi précise que précieuse et porte avec conviction le très beau texte de Frédéric Mancier et Bernard Larré. Affublée d’une blanche crinoline ou d’un jupon taché de sang, elle passe habilement du rôle de l’enfant joyeuse et innocente à celui de la mère meurtrie face au funèbre spectre de l’échafaud.
Royale Légende? Une rencontre impromptue et raffinée portée par deux excellents comédiens. Ne la ratez pas !



Royale Légende : Marie-Antoinette et le Chevalier d’Éon s’écrivent
Auteurs: Frédéric Mancier et Bernard Larré
Mise en scène : Xavier Berlioz
Avec : Nadine de Géa et Patrick Blandin

Le Lucernaire
53, rue Notre Dame des Champs - Paris 6e

Jusqu’au 8 juin 2014
Du mardi au samedi à 20h
Le dimanche à 15h
Réservations: 0145445734

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 boudoi29  boudoi29  boudoi29  Ca ne m'inspire pas particulièrement.

Royale Légende? Une pièce épistolaire entre Marie-Antoinette et le Chevalier d’Éon

Par Florence Gopikian Yérémian - Et si Marie-Antoinette avait rencontré le Chevalier d’Éon? Quelle correspondance ce tandem des Lumières aurait-il pu échanger? Telle est la fiction habilement mise en scène par Xavier Berlioz au théâtre du Lucernaire.

Royale Légende est l’histoire d’une rencontre, certes, mais c’est surtout la mise en parallèle inédite de deux âmes seules et jalousées de tous: l’une est une reine exilée, une autrichienne catapultée trop jeune sur le trône de France; l’autre est un chevalier en transit, dont le corps épicène a annexé bien des cœurs sans vraiment parvenir à trouver sa juste place. Malgré leur différences, ces deux grandes figures du XVIIIe siècle s’écoutent et se comprennent car elles sont toutes deux captives de leur destinée. Dans ce face à face improvisé sur vingt années de règne, le spectateur est discrètement invité à découvrir les étapes successives d’une relation qui va évoluer de la bienséance protocolaire à une amitié des plus sincères.
La fonction d’Éon auprès de Marie-Antoinette est initialement celle de précepteur. Par le biais de récits et d’anecdotes, il enseigne à la jeune reine les rudiments du grand monde. Avec tact et courtoisie, il lui parle des colonies françaises, l’élève laborieusement vers Voltaire, et tente même de lui inculquer un soupçon de philosophie kantienne. Afin de rendre sa souveraine un peu moins prude, il lui colporte aussi les ragots de la cour et n’hésite pas à chanter les satyres du peuple raillant l’impuissance de Louis XVI. La reine s’épanouit tout en apprenant. Face à la finesse insolente de ce chevalier hermaphrodite, elle retrouve sa naïveté enfantine et ose prendre ses aises: sans aucune hypocrisie, elle lui décrit Trianon, lui confie ses grossesses et lui cache parfois ses onéreuses parties de jeux… Mais la révolution est là, qui gronde et menace: avec fracas, elle mettra fin à cette si noble entente. Marie-Antoinette sera mise au cachot tandis qu’Éon se verra contraint de conserver ses habits de femme jusqu’à la fin de ses jours. Triste crépuscule pour ces prisonnières du Grand siècle sempiternellement en quête de liberté…
La pièce de Xavier Berlioz est un face à face séduisant tant du point de vue esthétique que littéral. Au cœur de cet échange épistolaire, les lettres s’effeuillent en symbiose avec les costumes des protagonistes: au rythme des conversations entre la reine et Éon, on assiste en effet à un somptueux habillage mutuel suivi d’un effeuillage où les comédiens se dépouillent symboliquement de leurs vêtements jusqu’à une ultime mise à nu.
Patrick Blandin est extraordinaire en « Chevalière ». De sa bouche couleur vermeil s’évade un phrasé pincé et pointu. Perché sur ses hauts talons, il toise le public avec une assurance impressionnante et cultive à ravir l’androgynie de son personnage. Passant tour à tour du statut d’homme à celui de femme, il manie l’éventail aussi bien que l’épée et se laisse parfois aller à palper sa poitrine fantomatique. Face à lui, Nadine de Géa incarne à ravir une souveraine en mal de vivre. Le port altier et le minois charmant, elle possède une élocution aussi précise que précieuse et porte avec conviction le très beau texte de Frédéric Mancier et Bernard Larré. Affublée d’une blanche crinoline ou d’un jupon taché de sang, elle passe habilement du rôle de l’enfant joyeuse et innocente à celui de la mère meurtrie face au funèbre spectre de l’échafaud.
Royale Légende? Une rencontre impromptue et raffinée portée par deux excellents comédiens. Ne la ratez pas !

Royale Légende : Marie-Antoinette et le Chevalier d’Éon s’écrivent
Auteurs: Frédéric Mancier et Bernard Larré
Mise en scène : Xavier Berlioz
Avec : Nadine de Géa et Patrick Blandin

Le Lucernaire
53, rue Notre Dame des Champs - Paris 6e

Jusqu’au 8 juin 2014
Du mardi au samedi à 20h
Le dimanche à 15h
Réservations: 0145445734

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je vous conseille de vous plonger dans l'émission "L'OMBRE D'UN DOUTE" consacrée au CHEVALIER D'EON que vous trouverez en replay
FR3 - cela confirme que D'EON a bien été reçu la Cour , habillée en femme, au temps du règne de LOUIS XVI .... MARIE ANTOINETTE l'a rencontré et a du s'amuser de sa vêture.

MARIE ANTOINETTE  

Il faudrait que je retrouve ma source, mais la Reine lui fit effectivement confectionner son trousseau, notamment sa robe de présentation, par Rose Bertin. Peut-être lui prêta-t-elle également ses diamants pour l'occasion comme c'était l'usage ?

MARIE ANTOINETTE a écrit:
cela confirme que D'EON a bien été reçu la Cour , habillée en femme, au temps du règne de LOUIS XVI .... MARIE ANTOINETTE l'a rencontré et a du s'amuser de sa vêture.

 

Je ne sais pas si la vêture l'a amusée,mais j'ai déjà lu en revanche, que Marie-Antoinette en avait plutôt été émue.

Gouverneur Morris a écrit:Il faudrait que je retrouve ma source, mais la Reine lui fit effectivement confectionner son trousseau, notamment sa robe de présentation, par Rose Bertin.

Je me souviens avoir lu cela aussi quelque part .   

Gouverneur Morris a écrit:Il faudrait que je retrouve ma source, mais la Reine lui fit effectivement confectionner son trousseau, notamment sa robe de présentation, par Rose Bertin. Peut-être lui prêta-t-elle également ses diamants pour l'occasion comme c'était l'usage ?

Evelyne Lever le mentionne dans son livre consacré au Chevalier...

Merci Osterreich !   Au passage, et à la mémoire de son époux Maurice Lever, rappelons que c'est lui qui commença l'ouvrage...

Sinon on retrouve l'info aussi ici :

http://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/3546-le-chevalier-deon-charles-de-beaumont-1728-1810.html

France-Inter, ce matin, dans le 7/9

L'éphéméride de Frédéric Pommier


par Frédéric Pommier
du lundi au vendredi à 7h55


l'émission du mercredi 21 mai 2014

21 mai 1810 : Mort du Chevalier d'Eon...


(ré)écouter cette émission

disponible jusqu’au 13/02/2017 07h57


La légende raconte que c’est au cours d’un bal masqué que Louis XV fit sa connaissance. Un bal pour lequel Charles-Geneviève-Louis-Auguste-Andrée-Timothée (son prénom de naissance) s’était costumé en jolie demoiselle. Le monarque est séduit, commence à la draguer, mais le chevalier se rebiffe : « Je ne suis pas celle que vous croyez ! » C’est ensuite qu’il sera embauché dans les services secrets du roi. Le chevalier d’Eon sera le plus célèbre des espions travestis…

.

Faut arrêter de regarder Guitry, Pommier... boudoi29 

               

D'Eon Mata Hari même combat !

... sauf que Mata Hari ne se faisait pas passer pour un homme !   

Oui mais pourtant de mauvaises langues disaient le contraire.

Mata Hari se travestissait aussi ?!!  boudoi16 

Oui, certains pensaient que c'était un homme, à l'époque évidemment.

Ah, je ne savais pas !   

Nous avions trois envoyées spéciaux hier soir au LUCERNAIRE....
Mesdames CECILE COUTIN, DOMINIQUE SABOURDIN PERRIN et ANNIE DUPRAT une belle brochette de dames de qualité.

Elles ont apprécié le spectacle, le texte, les deux personnages, les costumes, en un mot l'ensemble !!!!!!
Pas de décor, mais un assemblage de costumes de qualité pour finir avec un effet d'une robe ensanglantée .... une lumière qui ne permet de voir que le corps et point la tête !!!!!!

La série se termine le dimanche 8 juin à 15 H 00 -   1 H 20 de représentation
et l'administration du LUCERNAIRE propose un prix de 15 euros à tout membre du FORUM se présentant en qualité de membre de l'ASSOCIATION MARIE ANTOINETTE.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':


Merci de m'indiquer si des personnes voudraient être présentes le dimanche 8 juin à 15 H 00 afin de constituer un groupe amical.

Marie-Antoinette et le Chevalier Éon dans une pièce à voir jusqu'au 30 juillet au Théâtre du Petit Louvre
Critiques Avignon Off - Festival d'Avignon - Royale Légende


Depuis un certain temps, les historiographes ont tendance à réhabiliter le personnage de la reine Marie-Antoinette ; elle inspire le cinéma, la littérature, le théâtre, devenant parfois une sorte de martyr après avoir été un tyran .
Royale légende n'échappe pas à cette règle. La pièce met en scène Marie-Antoinette et le Chevalier d’Éon, espion du roi Louis XV, dans une correspondance imaginaire, depuis l'arrivée de la jeune archiduchesse d'Autriche jusqu'à sa mort.

Le texte intelligent manie l'ironie sur l'identité sexuelle du chevalier d’Éon et offre à Marie-Antoinette, la possibilité de s'exprimer sur sa vie hors de la Cour officielle. Elle apparaît comme spectatrice puis actrice de l'Histoire. L'ambivalence, le mystère, l'admiration puis la haine vécut par ces deux êtres auraient effectivement pu les rapprocher. Mais le destin ne l'a pas voulu.

Patrick Blandin et Nadine de Géa forment un duo à la fois épris de liberté et pris dans les rouages de la machine infernale de la politique. Ils donnent le ton à une charmante extravagance poétique sur une période de l'Histoire trouble et décisive.

Notre avis : on aime bien.

Pratique : Royale Légende jusqu' au 30 juillet à 11h au Théâtre du Petit Louvre, 23, rue Saint Agricol. Tarifs : 8€, 11€ et 16€. Infos et réservations au 04 32 76 02 79.



Jean-Noël Grando


Bien à vous.

Ah ? Je n'avais jamais vu ce sujet depuis que nous l'avions posté...

Je trouve que l'idée de cette pièce est intéressante.

Marie-Antoinette l'a croisé, à la cour, lorsqu'il est autorisé à revenir en France, contraint et forcé par Louis XVI de le faire exclusivement en tenue de femme.
On a dit que la reine lui avait envoyé Mlle Bertin pour l'habiller ; et il aurait pu lui écrire, lui qui a sollicité tant de monde, en vain, pour qu'on l'autorise à reprendre sa tenue militaire.

Que ne s'est il adressé à Mme de Polignac pour intercéder et plaider sa cause !

Le chevalier écrit :
" Après le Ciel, le Roi et ses ministres, Mlle Bertin aura le plus de mérite à ma conversion miraculeuse . "