L'épave du Thésée, coulé en 1759, retrouvée
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L'épave du Thésée, coulé en 1759, retrouvée
Le Thésée est un vaisseau de 74 canons français, construit à Brest en 1758.
Il coule en 1759 lors de la bataille des Cardinaux, suite à une manœuvre trop serrée dans la houle menée sabords ouverts.
Son épave est retrouvée en 2009. En 2012, un projet de renflouement de l'épave est à l'étude. L'épave est officiellement identifiée comme celle du Thésée en 2014.
Article du Figaro paru hier ( une fois n'est pas coutume, ce n'est pas un article pro-Boutin/Barjot/"manif pour tous" ) :
Il coule en 1759 lors de la bataille des Cardinaux, suite à une manœuvre trop serrée dans la houle menée sabords ouverts.
Son épave est retrouvée en 2009. En 2012, un projet de renflouement de l'épave est à l'étude. L'épave est officiellement identifiée comme celle du Thésée en 2014.
Article du Figaro paru hier ( une fois n'est pas coutume, ce n'est pas un article pro-Boutin/Barjot/"manif pour tous" ) :
Invité- Invité
Re: L'épave du Thésée, coulé en 1759, retrouvée
Cosmo a écrit:Le Thésée est un vaisseau de 74 canons français, construit à Brest en 1758.
C'était aussi le fils officiel d'Egée et, réel, de Poséidon, l'amour d'Ariane, le vainqueur du Minotaure, l'époux de Phèdre et le père d'Hippolyte .
Mme de Sabran- Messages : 54627
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'épave du Thésée, coulé en 1759, retrouvée
Un autre article paru en 2012 :
L'épave du Thésée bientôt renflouée.
Ce vaisseau de 74 canons, coulé lors de la bataille des Cardinaux en 1759, gît par 20 mètres de fond au large du Croisic.
À vitesse lente, le chasseur de mines de la Marine nationale, Cassiopée, fait un passage au sud-ouest de l'estuaire de la Vilaine, à onze milles nautiques environ du Croisic et six nautiques de l'île d'Hœdic. Puis, le 12 juillet 2012, le navire met à l'eau deux plongeurs-démineurs. L'équipage sait exactement ce qu'il cherche: attester la présence du vaisseau de 74 canons, le Thésée.
Découvert par Jean-Michel Eriau, passionné à l'origine de la localisation de nombreuses épaves de la bataille des Cardinaux, et Jean-Michel Keroulé, président de la Société d'archéologie maritime du Morbihan, il doit reposer par 20 mètres de fond dans le prolongement du plateau de Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique) au sud-ouest de l'île Dumet. Lorsque les deux militaires remontent, leur rapport est sans appel et confirme la présence d'une importante quantité de bois sous les sédiments.
Présence de bois et de fer
Deux mois plus tard, le 14 septembre, c'est au tour de l'André-Malraux, l'un des navires de recherche du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), de quadriller la zone du naufrage et de constater à son tour la présence de bois et de fer. Pour tous les membres - élus locaux, chercheurs, archéologues, chefs d'entreprise et passionnés d'histoire - à l'origine de la future fondation qui sera chargée de la mise en valeur de l'épave, une importante étape vient d'être franchie.
Dans l'eau turbide de l'Atlantique, l'histoire d'une des plus cuisantes défaites de la marine française se dessine. En pleine tempête, le 20 novembre 1759, entre l'île Dumet, les rochers des Cardinaux et le plateau du Four, l'escadre française du maréchal de Conflans vient d'être écrasée par les navires de l'amiral anglais Hawke. La suprématie anglaise est désormais absolue.
Trois ans après le début de la guerre de Sept Ans, la France qui rêvait de débarquer ses troupes en Écosse pour défier à terre le roi d'Angleterre vient de perdre six vaisseaux de haut rang et, avec eux, la tristement célèbre bataille des Cardinaux. C'est un désastre. Dès le matin, leFormidable, 80 canons, a été pris, puis le Héros contraint à amener son pavillon. Forte de 27 navires, l'escadre anglaise ne leur a laissé aucune chance.
Au cours d'une manœuvre destinée à soutenir l'arrière-garde française, deux vaisseaux de 74 canons, le Superbe et le Théséedisparaissent dans une mer de plus en plus forte. Forcé à virer précipitamment, les sabords de sa batterie basse restés ouverts, le Thésée coule avec 630 de ses hommes, dont Guy-François Kersaint, comte de Coëtnempren, son capitaine et deux de ses fils, Jacques Guy-François et Guy-François.
Le soir du combat, le Soleil-Royal, le navire amiral de 80 canons, s'échoue devant Le Croisic, suivi du Hérosqui sera brûlé. Désemparé, le Juste, 70 canons, coule à l'embouchure de la Loire. Les Anglais n'auront perdu que deux navires: l'Essex et la Resolution, fracassés sur les récifs du plateau du Four.
Plus de 250 ans après son tragique naufrage, le Thésée pourrait refaire surface. Depuis le 30 septembre et l'étude conduite par les spécialistes de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) à bord de la vedette l'Haliotis, les archéologues disposent en effet d'une vision plus détaillée de la masse magnétique de l'épave et de l'épaisseur des sédiments qui recouvrent ses structures.
«Nous avons désormais une idée plus nette de son état de conservation, assure l'amiral Olivier Lajous, passionné par la découverte du Thésée. Et il y a tout lieu de croire que le navire est pratiquement intact. Sa fouille, dès que les autorisations administratives seront confirmées, devrait permettre de mettre au jour une véritable photographie de la vie à bord d'un vaisseau de 74 canons à l'époque de Louis XV. Protégée par la vase, la coque du Théséepourrait, si son état le permet, être remontée et exposée dans un musée, à l'image du i, le navire suédois renfloué en 1961 et exposé à Stockholm.»
Un enjeu archéologique sans précédent pour la future fondation et un projet majeur pour la région Bretagne et l'histoire de la marine française. Reste à trouver les maîtres d'œuvre et le financement.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/10/16/01008-20121016ARTFIG00624-l-epave-du-thesee-bientot-renflouee.php
L'épave du Thésée bientôt renflouée.
Ce vaisseau de 74 canons, coulé lors de la bataille des Cardinaux en 1759, gît par 20 mètres de fond au large du Croisic.
À vitesse lente, le chasseur de mines de la Marine nationale, Cassiopée, fait un passage au sud-ouest de l'estuaire de la Vilaine, à onze milles nautiques environ du Croisic et six nautiques de l'île d'Hœdic. Puis, le 12 juillet 2012, le navire met à l'eau deux plongeurs-démineurs. L'équipage sait exactement ce qu'il cherche: attester la présence du vaisseau de 74 canons, le Thésée.
Découvert par Jean-Michel Eriau, passionné à l'origine de la localisation de nombreuses épaves de la bataille des Cardinaux, et Jean-Michel Keroulé, président de la Société d'archéologie maritime du Morbihan, il doit reposer par 20 mètres de fond dans le prolongement du plateau de Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique) au sud-ouest de l'île Dumet. Lorsque les deux militaires remontent, leur rapport est sans appel et confirme la présence d'une importante quantité de bois sous les sédiments.
Présence de bois et de fer
Deux mois plus tard, le 14 septembre, c'est au tour de l'André-Malraux, l'un des navires de recherche du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), de quadriller la zone du naufrage et de constater à son tour la présence de bois et de fer. Pour tous les membres - élus locaux, chercheurs, archéologues, chefs d'entreprise et passionnés d'histoire - à l'origine de la future fondation qui sera chargée de la mise en valeur de l'épave, une importante étape vient d'être franchie.
Dans l'eau turbide de l'Atlantique, l'histoire d'une des plus cuisantes défaites de la marine française se dessine. En pleine tempête, le 20 novembre 1759, entre l'île Dumet, les rochers des Cardinaux et le plateau du Four, l'escadre française du maréchal de Conflans vient d'être écrasée par les navires de l'amiral anglais Hawke. La suprématie anglaise est désormais absolue.
Trois ans après le début de la guerre de Sept Ans, la France qui rêvait de débarquer ses troupes en Écosse pour défier à terre le roi d'Angleterre vient de perdre six vaisseaux de haut rang et, avec eux, la tristement célèbre bataille des Cardinaux. C'est un désastre. Dès le matin, leFormidable, 80 canons, a été pris, puis le Héros contraint à amener son pavillon. Forte de 27 navires, l'escadre anglaise ne leur a laissé aucune chance.
Au cours d'une manœuvre destinée à soutenir l'arrière-garde française, deux vaisseaux de 74 canons, le Superbe et le Théséedisparaissent dans une mer de plus en plus forte. Forcé à virer précipitamment, les sabords de sa batterie basse restés ouverts, le Thésée coule avec 630 de ses hommes, dont Guy-François Kersaint, comte de Coëtnempren, son capitaine et deux de ses fils, Jacques Guy-François et Guy-François.
Le soir du combat, le Soleil-Royal, le navire amiral de 80 canons, s'échoue devant Le Croisic, suivi du Hérosqui sera brûlé. Désemparé, le Juste, 70 canons, coule à l'embouchure de la Loire. Les Anglais n'auront perdu que deux navires: l'Essex et la Resolution, fracassés sur les récifs du plateau du Four.
Plus de 250 ans après son tragique naufrage, le Thésée pourrait refaire surface. Depuis le 30 septembre et l'étude conduite par les spécialistes de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) à bord de la vedette l'Haliotis, les archéologues disposent en effet d'une vision plus détaillée de la masse magnétique de l'épave et de l'épaisseur des sédiments qui recouvrent ses structures.
«Nous avons désormais une idée plus nette de son état de conservation, assure l'amiral Olivier Lajous, passionné par la découverte du Thésée. Et il y a tout lieu de croire que le navire est pratiquement intact. Sa fouille, dès que les autorisations administratives seront confirmées, devrait permettre de mettre au jour une véritable photographie de la vie à bord d'un vaisseau de 74 canons à l'époque de Louis XV. Protégée par la vase, la coque du Théséepourrait, si son état le permet, être remontée et exposée dans un musée, à l'image du i, le navire suédois renfloué en 1961 et exposé à Stockholm.»
Un enjeu archéologique sans précédent pour la future fondation et un projet majeur pour la région Bretagne et l'histoire de la marine française. Reste à trouver les maîtres d'œuvre et le financement.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/10/16/01008-20121016ARTFIG00624-l-epave-du-thesee-bientot-renflouee.php
Invité- Invité
Re: L'épave du Thésée, coulé en 1759, retrouvée
Mme de Sabran a écrit:Cosmo a écrit:Le Thésée est un vaisseau de 74 canons français, construit à Brest en 1758.
C'était aussi le fils officiel d'Egée et, réel, de Poséidon, l'amour d'Ariane, le vainqueur du Minotaure, l'époux de Phèdre et le père d'Hippolyte .
Bah oui, tout le monde sait ça !!
Sérieusement, je me demande comment tu fais pour t'y retrouver ! :\\\\\\\\:
Invité- Invité
Re: L'épave du Thésée, coulé en 1759, retrouvée
Je n'ignorais que le fait que Poséidon est don vrai père, sinon, Racine oblige, la généalogie (du moins proche : ) de Thésée m'était en tête
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: L'épave du Thésée, coulé en 1759, retrouvée
Mme de Sabran a écrit:Cosmo a écrit:Le Thésée est un vaisseau de 74 canons français, construit à Brest en 1758.
C'était aussi le fils officiel d'Egée et, réel, de Poséidon, l'amour d'Ariane, le vainqueur du Minotaure, l'époux de Phèdre et le père d'Hippolyte .
Ca fait sérieux, je trouve, pour sa généalogie ... !!!
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: L'épave du Thésée, coulé en 1759, retrouvée
... et, accessoirement, ( oups ! ), le roi d'Athènes ! : : :
Mme de Sabran- Messages : 54627
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: L'épave du Thésée, coulé en 1759, retrouvée
... c'est ce qui s'appelle enfoncer des portes ouvertes ! :
Invité- Invité
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