La correspondance secrète de Marie-Antoinette avec Barnave

Une édition complète de la correspondance secrète entre Marie-Antoinette et Barnave a été publiée par Alma Söderhjelm en 1934 :



Un livre indispensable.  

Je l'ai. Elle est des plus intéressantes, en effet .

j'ai fait la copie des lettres originales en SUEDE il y a deux années en suivant scrupuleusement le livre en français !!!!!
comme cela ces documents sont à disposition dans notre pays et point besoin d'aller les chercher en Archives , c'est fait.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

N'hésitez pas à poster des photos de cette correspondance, ma chère MARIE ANTOINETTE.
J'aimerais bien voir les originaux.

Cher Ami, comme je vous l'ai déjà dit il est difficile de prendre les photos de ces lettres qui sont des copies papier et de les poster sur le FORUM -
je vous rappelle mon offre de venir les consulter en ma demeure à votre convenance !!!!!!
cette invitation est bien entendu pour les membres du Forum mais si on vient par le train... JOSEPHINE n'a qu'une place pour accueillir le voyageur.

MARIE ANTOINETTE

MARIE ANTOINETTE a écrit:
je vous rappelle mon offre de venir les consulter en ma demeure à votre convenance !!!!!!

Super ! On trouvera bien l'occasion un de ces jours.

Vicq d Azir a écrit:

Fersen rapporte de sa dernière entrevue avec la Reine, en février 92, un certain nombre de papiers, dont la correspondance Barnave (ci-dessus) fait l'essentiel, mais aussi par exemple la copie de la lettre de Fitz James reproduite plus haut.
Ces documents, jusqu'il y a peu de temps, ont été conservés au chateau de Lofstadt (branche Piper de la famille). Vous n'ignorez pas que leur authenticité a été longtemps contestée, au motif qu'on ne pouvait identifier l'écriture de Barnave, jusqu'à ce qu'un érudit (francais) trouve la clef de l'énigme: Barnave n'écrivait jamais de sa propre main les lettres qu'il adressait à la Reine, mais les dictait à Jarjayes, qui tenait lieu de fidèle secrétaire... L'écriture est en effet bien de lui. Quant aux autres lettres en réponse, elles sont bien de la main de la Reine (meme si elle recopiait peut etre elle meme son propre courrier).
Ce trésor, parvenu intact jusqu'à nous, puisque non altéré ou en partie détruit comme le courrier Marie- Antoinette-Fersen échu à l'autre branche de la famille (les K...), a permis la publication dans les années 30 de l'ouvrage d'Alma S. sur la correspondance Marie-Antoinette-Barnave.
Grace à notre Marie-Antoinette et C.C. vice-présidente de l'AMA, qui sont allées sur place, nous pouvons désormais travailler sur toutes les photocopies de ces archives: qu'elles en soient remerciées, et c'est ce que nous allons faire...

Avec grand plaisir, cher Févicq !!!
Merci à vous, notre Marie-Antoinette et C.C. vice-présidente de l'AMA !
C.C. est Cécile Coutin sans doute ?

Nous sommes tout ouïe ! ...

Ce portrait de Barnave est magnifique !

C'est en 1912 que le monde littéraire étonné découvrait dans la Revue de Paris quelques lettres de Marie-Antoinette à Barnave .
M. de Heidenstam, chambellan de la Cour de Suède, venait de découvrir au château de Löfstad ces documents jusque là ignorés, dans les archives de famille des descendants de Sophie Pipper .

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Oui, en voilà un autre qui a aussi beaucoup compté pour "Elle", suscitant: intéret, espoir, méfiance, dépit peut etre...
A propos, avez vous noté comme notre Reine était plutot attirée par les beaux mecs ?

Vicq d Azir a écrit:
A propos, avez vous noté comme notre Reine était plutôt attirée par les beaux mecs ?

Cela vous étonne ?

Quoique je lui trouve, dans ce buste, la mâchoire un peu chevaline .

[justifyê[/justify]Certes, c'est un jeune ambitieux, prêt à croquer la vie: est-ce cela qui a séduit la Reine?
Et Fersen n'était-il pas lui aussi un jeune Rastignac, prêt à dévorer Versailles et Paris, lors de son arrivée en France?
Je lance ce débat, car du coup, la Reine, plutôt que séductrice serait alors... la victime (dans une certaine mesure) de tous ces beaux jeunes messieurs arrivistes et prêts à se servir d'elle...Qu'en pensez-vous?

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Eh ! eh ! Qui se servait de qui ? boudoi16 Voilà une problématique bien intéressante .
Voulez-vous développer ?

Hou la la ! Dans quoi me suis-je embarqué? Mais assumons...
Qui veut manger qui dans une histoire amoureuse, ou dans une simple histoire de séduction?
Concernant notre Reine, la question est à creuser, et je n'ai pas la réponse, chère Eléonore. Par qui Marie-Antoinette a-t-elle été attirée, au cours de sa courte vie ?
Par quelques hommes, assurément, dont on a retenu:
 _ Fersen: charmant, sans aucun doute, mais aux dents longues, tenant d'un modèle politique aristocratique qu' on peut définir comme "despotisme éclairé". Par ailleurs, jouisseur, détaché, sachant se faire désirer...

 _ Barnave: autre beau mec (ce n'est pas sans importance...) le diable, un jacobin de la première heure, un bourgeois du Tiers, actif dès les premières heures de la révolution. Rencontré dans ce corbillard de la monarchie, sous ce soleil de plomb; chaud, passionné, prévenant, doux avec les enfants royaux, ambitieux lui aussi, convaincu à son arrivée à Paris qu'il pourrait construire avec ELLE une monarchie constitutionnelle...
Alors... Lors de ces deux rencontres, qui voulait manger qui ???

Pour Barnave, il est probable que Marie-Antoinette a eu conscience de l'effet qu'Elle produisait sur Son geôlier mobile ... et qu'Elle lui ait laissé entendre qu'il pourrait espérer se faire entendre d'Elle...
En retour, cette situation n'était pas pour déplaire à Antoine Barnave qui n'était pas sans ressembler au Rastignac de Balzac.
Je dirais donc qu'il y avait de la réciprocité dans cette liaison politique ...

Mais pour Axel de Fersen...
C'est assurément le charme du suédois qui éveille l'attrait de la Dauphine ... qui se confirme lorsque Marie-Antoinette devient Reine. Rien , a priori, ne semble déjouer la pureté des sentiments qu'Elle lui porte...
L'aide qu'il Lui procure n'est inspiré que par leur Amitiour ... :
Peut-on constater autant de désintérêt pour cette royale conquête de la part de Fersen?
Etant donné le prestige de ce qui fera sa réputation dans les cours étrangères jusque le Premier Empire, on est en droit d'en douter.

Bien à vous.

Vicq d Azir a écrit:Hou la la !

Comme vous dites !

Ah ! le double-jeu avec le preux Barnave me chiffonne bien davantage que l'éventuelle consommation or not avec Fersen .
Marie-Antoinette aimait Fersen et se servait de Barnave .
Fersen crevait de jalousie . Il a eu des mots incroyablement durs quand Barnave a été exécuté . Je ne les ai plus en tête . Quelque chose qui ressemblait vaguement à : " Enfin !!!  Bon débarras ! "

Quand Marie-Antoinette lui confie l'enveloppe A mon ami qui contient sa correspondance avec le conventionnel, c'est aussi pour lui prouver que cette liaison n'était que politique .

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Nous employons le même terme de liaison politique avec Barnave :

Bien à vous.

Une relation politique? Oui et non, Majesté: à l'issue de la lamentable équipée de Varennes, on a pu dire que Barnave était revenu royaliste à Paris; je rajouterai: sous le charme de la Reine... Elle, saisira d'ailleurs très vite les avantages qu'elle pourra exploiter de cette situation. En poursuivant ce chapitre, je voudrais montrer, en suivant les correspondances parallèles de la Reine avec Fersen et Barnave, tout au cours des mois qui vont suivre, que le double jeu de la Reine n'a été qu'apparent, et qu'il s'agissait plutot de "fidélités successives". Il n'empêche que Barnave paiera de sa vie cet  engagement (je donne ci-dessus un échantillon de robe de la Reine que Barnave portait sur lui lors de sa mort; Carnavalet).
Tout ceci est en fait une histoire de berline...
Avez vous pris conscience que la famille royale part le 21 juin de Paris AVEC Fersen (jusqu'à Bondy), et qu'elle en revient le 25:: AVEC Barnave: un chevalier à l'aller, un autre (fort différent...) au retour...
Entre temps: l'arrestation; pour le Roi,c'est l'effondrement d'un monde; pour la Reine, c'est le grand projet d'évasion échafaudé par Fersen et Bouillé qui a échoué :C'en est fini, sans doute ne le reverra-t-elle plus jamais...Barnave apparaît alors comme une planche de salut pour elle. Elle déploiera ,dans la berline, lors du retour, toutes ses forces de séduction et son lyrisme pour convaincre le député sa bonne foi, face au Roi qui se tait.
Il ne fait alors aucun doute que Barnave est ébranlé et séduit par la simplicité de cette famille, flatté même de recevoir les considérations politiques de la Reine, qui lui paraissent somme toute modérées. Le charme de la Reine fera le reste...

que pensez-vous de ce petit morceau de robe, acheté pour un prix moindre, une tradition indiquait que c'était un morceau de robe de la Reine ???? j'avoue que je suis surprise de sa ressemblance avec le morceau de CARNAVALET !!!!!!!!

MARIE ANTOINETTE

A propos de la rencontre initiale entre Barnave et la reine, l'historien  anglais  Munro Price souligne l'intérêt de la lecture de la relation qu'en donne l'archevêque de Toulouse, François Gabriel de Fontanges ( Voir Wikipédia pour sa bio) dans son ouvrage intitulé  La Fuite du Roi ( 20 juin 1791), relation du voyage de Varennes publié à Londres grâce à Bombelles qui l'avait obtenue de l'archevêque dont il connaissait la proximité d'avec la reine. En effet, l'archevêque aurait confié à Bombelles en la lui remettant: " Mon but n'est pas de vous donner une histoire précise et complete, mais simplement de mette sur le papier de manière fiable et impartiale chaque détail qui s'est gravé dans ma mémoire à la suite de mes conversations avec la reine elle-même sur cette question ( traduction libre)." Ce texte contient peu de choses nouvelles sur la fuite du roi et son arrestation. Toutefois sa description des dernières étapes du retour avec les commissaires est remarquablement vivante et détaillée. L'archevêque évoque le début de la relation avec Barnave qui commenca mal ainsi:

" Il commenca avec ... une impertinence. Il jeta un regard sur l'un des gardes du corps sur le siège extérieur, et puis sur la reine avec un sourire avec un rapide sourire entendu et sournois. Depuis que la rumeur circulait que le comte de Fersen avait été l'un des 3 hommes arrêtés avec le roi, et la reine connaissait les calomnies que l'on faisait courir sur ses relations avec le gentilhomme suèdois, elle devinait ce que Barnave avait dans sa tête. Elle le désabusa rapidement... en donnant l'identité des 3 hommes placés sur le siège (traduction libre)".

Munro Price considère que cette anecdote est remarquable car c'est un des rares témoignages montrant que les potins se rapportant à l'amitié de la reine avec Fersen circulaient à cette époque et que la reine en avait connaissance.

Voici l'adresse de ce livre sur Gallica:

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102221d/f3.image.r=bpt6k102221d.langFR

Bien à vous. Roi-cavalerie

Roi-cavalerie a écrit: L'archevêque évoque le début de la relation avec Barnave qui commença mal ainsi:

" Il commença avec ... une impertinence. Il jeta un regard sur l'un des gardes du corps sur le siège extérieur, et puis sur la reine avec un sourire avec un rapide sourire entendu et sournois. Depuis que la rumeur circulait que le comte de Fersen avait été l'un des 3 hommes arrêtés avec le roi, et la reine connaissait les calomnies que l'on faisait courir sur ses relations avec le gentilhomme suèdois, elle devinait ce que Barnave avait dans sa tête. Elle le désabusa rapidement... en donnant l'identité des 3 hommes placés sur le siège (traduction libre)".

Munro Price considère que cette anecdote est remarquable car c'est un des rares témoignages montrant que les potins se rapportant à l'amitié de la reine avec Fersen circulaient à cette époque et que la reine en avait connaissance.

Voici l'adresse de ce livre sur Gallica:

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102221d/f3.image.r=bpt6k102221d.langFR

Bien à vous. Roi-cavalerie

C'est tout à fait intéressant, cher Roi-cavalerie, aussi vais-je vous citer dans le sujet de Fersen !

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Je poursuis le propos de Munro Price ( traduction libre, que les puristes se montrent indulgent!) dans The road from Versailles sur les premiers instants de la liaison qui s'établit entre la Reine et Barnave:

"Après cette entrée en matière, les choses pouvaient seulement s'améliorer. Louis XVI brisa la glace en engageant la conversation avec Barnave sur les différents aspects de la Révolution et de la constitution. Une discussion amicale s'en suivit, au cours de laquelle Barnave défendit son point de vue avec déférence et politesse. Après l'incident à propos de Fersen, la reine avait descendu sa voilette sur son visage et avait décidé  de ne plus prononcer un mot pour le reste du voyage. Maintenant, toutefois, elle jugea qu'il serait mieux après tout de discuter avec Barnave. Le récit de l'archevêque de Toulouse  montre la façon dont elle s'y prit pour le conquérir grâce à l'effet de son charme célèbre:

- Peu à peu, elle se joignit à la conversation, y ajoutant cette grâce, ce charme, cette présence d'esprit et les manières simples que, mieux que tout autre, elle pouvait associer avec la fierté majestueuse qui lui venait de sa naissance et de son rang -.

Il en résultat que Barnave en conçut une admiration chevaleresque pour Marie Antoinette, admiration qui fut renforcée par la pitié que sa situation lui inspirait. Savoir si ses sentiments allèrent plus loin, cela reste mystérieux. A l'instar de Fersen, son souhait de devenir le chevalier servant de la reine avait probablement une composante sexuelle bien qu'on peut estimer qu'elle ne fut jamais réalisée. Marie-Antoinette, pour sa part, n'était pas immunisée face au charme de Barnave; il était jeune, bien de sa personne et suprêmement éloquent.  L'amitié particulière entre ces deux personnages complètement différents est résumée ainsi par l'archevêque de Toulouse:

-  C'est à partir de ce moment que l'on peut dater l'espèce de confiance que la reine a toujours eu dans Barnave, qui non seulement effaça la mauvaise impression que son extremisme au commencement de la révolution avait fait sur Sa Majesté, mais qui, plus tard la conduisit à rechercher son avis dans des circonstances difficiles. La sorte d'attraction qu'elle ressentit pour Barnave ne s'étendit jamais à ses amis tels que Lameth ou Duport, même lorsque les évènements la forcèrent à traiter avec eux... - "

Voilà bien ce que l'on pourrait appeler le coefficient personnel de Barnave ou plutôt disons, c'est moins barbare, son pouvoir de séduction.. n'est ce pas.
Ainsi, l'introduction de toute cette histoire a été avancée  grâce à l'archevêque de Toulouse, à Bombelles mais aussi à M Price et nous pouvons attendre avec impatience la fin de cette histoire que notre cher Vicq d'Azir va avoir l'amabilité de nous conter!  

Amicalement à vous. Roi-cavalerie

Roi-cavalerie a écrit:Barnave défendit son point de vue avec déférence et politesse.

Tous les portraits de Barnave nous le montrent séduisant, en effet. Il respire très certainement la franchise et l'honnêteté .
Nous savons qu'il est courageux ( il prendra la défense du couple royal ) et éloquent. Nous constatons qu'il a les manières d'un homme bien élevé ( il ne lèche sans doute pas la lame de son couteau : ), mais je crois qu'il encore un petit peu plus que tout cela : il est attendrissant .

Pourquoi ? Parce qu'il aborde sa mission de ramener le roi et la reine à Paris avec un chouïa de la morgue du vainqueur : Il commença avec ... une impertinence. Il jeta un regard sur l'un des gardes du corps sur le siège extérieur, et puis sur la reine avec un sourire avec un rapide sourire entendu et sournois ..... et puis voilà-t-y pas que cette enjoleuse de Marie-Antoinette, sans doute sensible à son charme et bien sûre du sien, l'apprivoise et le fait fondre, comme un petit bleu !
A l'époque, on disait : l'enchaîne à son char ( ce qui ne manque pas de piquant pour une histoire de berline )

En quelques kilomètres, schpounk ! Marie-Antoinette le rallie à sa cause.
Est pris qui croyait prendre !

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Vicq d Azir a écrit:Hou la la ! Dans quoi me suis-je embarqué? Mais assumons...
Qui veut manger qui dans une histoire amoureuse, ou dans une simple histoire de séduction?
Concernant notre Reine, la question est à creuser, et je n'ai pas la réponse, chère Eléonore. Par qui Marie-Antoinette a-t-elle été attirée, au cours de sa courte vie ?
Par quelques hommes, assurément, dont on a retenu:
 _ Fersen: charmant, sans aucun doute, mais aux dents longues, tenant d'un modèle politique aristocratique qu' on peut définir comme "despotisme éclairé". Par ailleurs, jouisseur, détaché, sachant se faire désirer...

 _ Barnave: autre beau mec (ce n'est pas sans importance...) le diable, un jacobin de la première heure, un bourgeois du Tiers, actif dès les premières heures de la révolution. Rencontré dans ce corbillard de la monarchie, sous ce soleil de plomb; chaud, passionné, prévenant, doux avec les enfants royaux, ambitieux lui aussi, convaincu à son arrivée à Paris qu'il pourrait construire avec ELLE une monarchie constitutionnelle...
Alors... Lors de ces deux rencontres, qui voulait manger qui ???

A cette liste, nous pouvons y ajouter Lauzun pour qui elle a eu un petit émoi vite assagi. Et qui était certainement un des plus grands séducteurs de sa cour.
Il y aussi Coigny, mais là à part les rumeurs et en effet sa place éminente parmi ses proches, il n'y a pas d'anecdotes à son sujet qui montrerait un quelconque battement de coeur à son égard. Et quant à juger de la beauté de ce gentilhomme, je n'ai pas souvenir de portraits, ni visuels, ni écrits.
Dans la liste de ses amants supposés (que nous avons de la main du prince de Ligne et donc ceux qu'on peut traduire par hommes qui reçurent d'elle un intérêt un peu plus marqué que pour d'autres), il y a aussi le duc de Dorset qui était véritablement canon.

Je regrette aussi que Marie-Antoinette n'ait pas été plus franche avec Barnave, qu'elle se soit jouée de lui. Il me semble que le "tous ces gueux" lui est principalement destiné...àè-è\':
Et malheureusement nous pouvons trouver comme principal responsable de cet échec, un seul et même nom, Fersen. Il réitérera avec le manifeste de Brunswick dans ses choix politiques catastrophiques. Certes, dans l'intention louable de la sauver mais les résultats n'en furent vraiment pas heureux.

J'attends avec impatience d'autres détails sur cette relation. Purement politique mais quand même avec une mutuelles séduction et attirance.


Antoine-Pierre-Joseph-Marie Barnave
Anonyme
Pastel, c. 1791
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot