Valentin Esterházy
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Valentin Esterházy
Valentin Ladislas, comte d'Esterházy, né en 1740 au Vigan et mort en 1805, est un militaire français d'origine hongroise.
Il est fils du comte Antoine-Joseph Esterházy, petit-fils du comte Antoine Esterházy et cousin de la branche hongroise des Esterházy, qui a soutenu l'insurrection menée par François II Rákóczi contre les Habsbourg au début du XVIIIe siècle.
Proche de Ladislas Ignace de Bercheny, comte Bercsényi, après la mort de son père en 1750, il s'intègre facilement à la cour de Lunéville. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il obtient une promotion dans la Légion Royale (futur 111e régiment d'infanterie de ligne).
Le 6 mai 1764, grâce à Étienne François de Choiseul, il devient colonel d'un régiment de hussards portant son nom, le Hussard-Esterházy (futur 3e régiment de hussards).
Son origine hongroise lui vaut de participer à une action exceptionnelle. En mars 1770, il est chargé par le duc de Choiseul d'aller porter à Vienne à l'archiduchesse d'Autriche Marie-Antoinette le portrait du dauphin, en vue de leur mariage, et c’est ainsi que naît une véritable amitié. Il devient alors un des proches de la Reine qu'il accompagne souvent dans son domaine de Trianon durant les vingt années qui suivent.
Il épouse le 23 mars 1784 la comtesse Ursula de Halwill, qui lui confère un rang plus conforme à la cour. À la cérémonie sont présents le Roi et la Reine ainsi qu'une grande partie de la cour.
Après 1784, Valentin-Stanislas Esterhazy devient commandant en second en Hainaut en 1786, membre du conseil de guerre en 1787.
Le comte Esterházy est l'un des proches de la reine Marie-Antoinette. Proche de Ladislas Ignace de Bercheny, comte Bercsényi, après la mort de son père en 1750, il s'intègre facilement à la cour de Lunéville. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il obtient une promotion dans la Légion Royale (futur 111e régiment d'infanterie de ligne).
Toutefois, Valentin-Ladislas Esterhazy ne séjourne véritablement à la Cour de Versailles qu’après l’avènement de Louis XVI. Dès lors, il devient une pièce importante des coulisses. C’est lui qui est chargé d’accueillir l’empereur Joseph II lors de sa visite en France en 1777. Il est créé brigadier, maréchal de camp le 1er mars 1780, inspecteur de la cavalerie, gouverneur de Rocroi en 1783, chevalier du Saint Esprit en janvier 1784.
Membre du conseil de la guerre, il est gouverneur de Rocroy et maréchal de camp lorsqu'éclate la Révolution française.
Quand éclate la Révolution, le comte Esterhazy et son régiment stationnent à Valenciennes. Cette ville devient un point de passage pour les émigrés, à commencer par le comte d’Artois qui passe en Belgique dès le 18 juillet 1789. En 1790, Esterhazy conduit sa femme en Angleterre pour la mettre à l’abri de la tourmente révolutionnaire. Puis, il rejoint le roi et la reine, leur propose un plan d’évasion, puis, en raison de leurs hésitations, émigre à son tour avec les frères du roi puis se retire en Russie où Catherine II puis Paul Ier lui accorde des terres.
En 1790, Esterhazy est à Aix-la-Chapelle avec une foule d’émigrés. A nouveau, il est chargé de la délicate mission de négocier avec les princes allemands un semblant d’étiquette et des budgets modérés.
Dans la colonie des émigrés, Esterhazy fait partie de ceux qui pensent que le couple royal est désormais perdu. Et d’adapter son comportement en conséquence. En 1791, il cède son régiment au prince de Salm-Kyrbourg et rejoint le comte d’Artois, le futur Charles X, à Aix-la-Chapelle, Bruxelles, Pilnitz et Coblence.
En septembre 1791, il est chargé d’une délicate mission. Le roi de Prusse et l’empereur d’Autriche cherchent à profiter de la Révolution en France pour avancer leurs pions en Europe centrale. Le comte d’Artois veut alerter les puissances européennes sur le danger de propagation des idées révolutionnaires et les charger de rétablir l’ordre en France. Du coup, Esterhazy est envoyé à la cour de Russie. Catherine II lui fait très bon accueil, mais elle est davantage préoccupée par les affaires de Pologne que par la Révolution en France.
Habile, l’impératrice de Russie lui offre un domaine en Ukraine, Luka. Esterhazy s’implante en Russie. La Révolution en France, le sort des princes émigrés, la recomposition des frontières européennes sortent de ses préoccupations. Son épouse l’y rejoint en 1793. Quand le comte d’Artois se rend à Saint-Pétersbourg, en mars 1793, Esterhazy lui donne des promesses de fidélité qui ne seront pas tenues. Désormais, Valentin-Stanislas vit à l’heure russe.
A la mort de Catherine II, le nouveau tsar Paul 1er le prive de son domaine de Luka. Mais quelques temps plus tard, il le lui restitue avec le comté de Grodek, en Volhynie. C’est là qu’il termine ses jours, le 23 juillet 1805. Son fils Ladislas meurt en 1876, ne laissant que des filles.
Valentin Ladislas Esterházy est chevalier de Saint-Louis puis chevalier des ordres du roi.
Bien à vous.
Il est fils du comte Antoine-Joseph Esterházy, petit-fils du comte Antoine Esterházy et cousin de la branche hongroise des Esterházy, qui a soutenu l'insurrection menée par François II Rákóczi contre les Habsbourg au début du XVIIIe siècle.
Proche de Ladislas Ignace de Bercheny, comte Bercsényi, après la mort de son père en 1750, il s'intègre facilement à la cour de Lunéville. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il obtient une promotion dans la Légion Royale (futur 111e régiment d'infanterie de ligne).
Le 6 mai 1764, grâce à Étienne François de Choiseul, il devient colonel d'un régiment de hussards portant son nom, le Hussard-Esterházy (futur 3e régiment de hussards).
Son origine hongroise lui vaut de participer à une action exceptionnelle. En mars 1770, il est chargé par le duc de Choiseul d'aller porter à Vienne à l'archiduchesse d'Autriche Marie-Antoinette le portrait du dauphin, en vue de leur mariage, et c’est ainsi que naît une véritable amitié. Il devient alors un des proches de la Reine qu'il accompagne souvent dans son domaine de Trianon durant les vingt années qui suivent.
Il épouse le 23 mars 1784 la comtesse Ursula de Halwill, qui lui confère un rang plus conforme à la cour. À la cérémonie sont présents le Roi et la Reine ainsi qu'une grande partie de la cour.
Après 1784, Valentin-Stanislas Esterhazy devient commandant en second en Hainaut en 1786, membre du conseil de guerre en 1787.
Le comte Esterházy est l'un des proches de la reine Marie-Antoinette. Proche de Ladislas Ignace de Bercheny, comte Bercsényi, après la mort de son père en 1750, il s'intègre facilement à la cour de Lunéville. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il obtient une promotion dans la Légion Royale (futur 111e régiment d'infanterie de ligne).
Toutefois, Valentin-Ladislas Esterhazy ne séjourne véritablement à la Cour de Versailles qu’après l’avènement de Louis XVI. Dès lors, il devient une pièce importante des coulisses. C’est lui qui est chargé d’accueillir l’empereur Joseph II lors de sa visite en France en 1777. Il est créé brigadier, maréchal de camp le 1er mars 1780, inspecteur de la cavalerie, gouverneur de Rocroi en 1783, chevalier du Saint Esprit en janvier 1784.
Membre du conseil de la guerre, il est gouverneur de Rocroy et maréchal de camp lorsqu'éclate la Révolution française.
Quand éclate la Révolution, le comte Esterhazy et son régiment stationnent à Valenciennes. Cette ville devient un point de passage pour les émigrés, à commencer par le comte d’Artois qui passe en Belgique dès le 18 juillet 1789. En 1790, Esterhazy conduit sa femme en Angleterre pour la mettre à l’abri de la tourmente révolutionnaire. Puis, il rejoint le roi et la reine, leur propose un plan d’évasion, puis, en raison de leurs hésitations, émigre à son tour avec les frères du roi puis se retire en Russie où Catherine II puis Paul Ier lui accorde des terres.
En 1790, Esterhazy est à Aix-la-Chapelle avec une foule d’émigrés. A nouveau, il est chargé de la délicate mission de négocier avec les princes allemands un semblant d’étiquette et des budgets modérés.
Dans la colonie des émigrés, Esterhazy fait partie de ceux qui pensent que le couple royal est désormais perdu. Et d’adapter son comportement en conséquence. En 1791, il cède son régiment au prince de Salm-Kyrbourg et rejoint le comte d’Artois, le futur Charles X, à Aix-la-Chapelle, Bruxelles, Pilnitz et Coblence.
En septembre 1791, il est chargé d’une délicate mission. Le roi de Prusse et l’empereur d’Autriche cherchent à profiter de la Révolution en France pour avancer leurs pions en Europe centrale. Le comte d’Artois veut alerter les puissances européennes sur le danger de propagation des idées révolutionnaires et les charger de rétablir l’ordre en France. Du coup, Esterhazy est envoyé à la cour de Russie. Catherine II lui fait très bon accueil, mais elle est davantage préoccupée par les affaires de Pologne que par la Révolution en France.
Habile, l’impératrice de Russie lui offre un domaine en Ukraine, Luka. Esterhazy s’implante en Russie. La Révolution en France, le sort des princes émigrés, la recomposition des frontières européennes sortent de ses préoccupations. Son épouse l’y rejoint en 1793. Quand le comte d’Artois se rend à Saint-Pétersbourg, en mars 1793, Esterhazy lui donne des promesses de fidélité qui ne seront pas tenues. Désormais, Valentin-Stanislas vit à l’heure russe.
A la mort de Catherine II, le nouveau tsar Paul 1er le prive de son domaine de Luka. Mais quelques temps plus tard, il le lui restitue avec le comté de Grodek, en Volhynie. C’est là qu’il termine ses jours, le 23 juillet 1805. Son fils Ladislas meurt en 1876, ne laissant que des filles.
Valentin Ladislas Esterházy est chevalier de Saint-Louis puis chevalier des ordres du roi.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Valentin Esterházy
;
Bonne fête à vous, Comte !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Valentin Esterházy
Marie-Antoinette a de l'estime pour celui qu'Elle considère comme Son compatriote _ Elle l'appelle "frère". Elle lui permet de venir familièrement dans Sa loge au théâtre, ce qui suscite des jalousies.
Il est l'un des quatre proches autorisés à La veiller lors de Sa rougeole avec le baron de Besenval et les ducs de Guines et de Coigny.
Si les Esterházy hongrois ont participé aux soulèvements contre Marie-Thérèse, leur cousin de France se montre très fidèle à sa fille et à son gendre. Le Roi l'aide à solder ses dettes et la Reine intervient pour permettre son mariage avec une riche héritière, la comtesse Ursula de Halwill.
L'impératrice juge excessive la faveur accordée à un homme dont maison "n'est pas illustre" qui est "regardé toujours comme un réfugié" et qu'elle n'hésite pas à qualifier de "freluquet"...
Bien à vous.
Il est l'un des quatre proches autorisés à La veiller lors de Sa rougeole avec le baron de Besenval et les ducs de Guines et de Coigny.
Si les Esterházy hongrois ont participé aux soulèvements contre Marie-Thérèse, leur cousin de France se montre très fidèle à sa fille et à son gendre. Le Roi l'aide à solder ses dettes et la Reine intervient pour permettre son mariage avec une riche héritière, la comtesse Ursula de Halwill.
L'impératrice juge excessive la faveur accordée à un homme dont maison "n'est pas illustre" qui est "regardé toujours comme un réfugié" et qu'elle n'hésite pas à qualifier de "freluquet"...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Valentin Esterházy
Son père Valentin Joseph se soulève contre l'autorité viennoise sous la bannière de François Rákóczi. L’échec du soulèvement du prince pousse le comte à partir pour la Hongrie (1711), puis il passe par l'empire ottoman avant de s'installer en France. Il est d'abord engagé au sein du régiment du comte Bercsényi, capitaine d'un régime de hussard.
Dès 1735 Louis XV le met à la tête d'un nouveau régiment, qui porte son nom.
En 1743 il tombe à la bataille, considéré comme mort, il est abandonné sur le champs de bataille où il est recueilli, mais décède peu après de ses blessures et insolations. Son fils est trop jeune pour reprendre le régiment, et celui-ci passe en d'autres mains.
source : wikipedia hongrois
Dès 1735 Louis XV le met à la tête d'un nouveau régiment, qui porte son nom.
En 1743 il tombe à la bataille, considéré comme mort, il est abandonné sur le champs de bataille où il est recueilli, mais décède peu après de ses blessures et insolations. Son fils est trop jeune pour reprendre le régiment, et celui-ci passe en d'autres mains.
source : wikipedia hongrois
Dernière édition par Lucius le Sam 14 Fév 2015, 14:16, édité 3 fois
Lucius- Messages : 11656
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Age : 33
Re: Valentin Esterházy
Si cette famille s'est quelque fois opposée à la mainmise de la Cour autrichienne sur les magnats de Hongrie, la branche aînée s'est caractérisée par un soutien indéfectible à la dynastie Habsbourg, ce qui lui permit de fonder une fortune colossale et de s'affirmer comme la première maison du royaume apostolique.
Lucius- Messages : 11656
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Age : 33
Re: Valentin Esterházy
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
.
Face à la mainmise de l’Autriche sur la Hongrie, certaines familles hongroises se mettent au service du roi de France. C’est ainsi que Valentin Joseph Esterhazy entre au régiment de Bercheny en 1720. En 1735, il est autorisé à le quitter et à créer un régiment à son nom. Il participe aux opérations en Corse en 1739, puis à celles de Prague en 1741. Promu brigadier de cavalerie, il est fait chevalier de l’ordre de Saint-Louis. En 1743, il est blessé à Dettingen et meurt à Aschaffenbourg en juillet.
Admirons le beau travail de ce sabre de Valentin Esterhazy !
Cartel
Datation : Vers 1720
Auteur :
Matériaux : Acier, argent, Lapis-lazuli, bois, velours, argent
Techniques : Forgé, ciselé, repoussé
Lieu de création : France
Hauteur :
0,935 m
Largeur :
0,145
Poids :
Tiens, il ne pèse rien !
Avec ça, et vas-y donc que je t'embroche l'ennemi !!! :n,,;::::!!!: Qu'il y vienne !
Malgré ses caractères morphologiques et sa lame d'Europe centrale, le décor de cette arme place sa création en France, sous la régence. Le sabre aurait été offert au comte Esterhazy à son entrée au régiment de Bercheny. Munie d'une poignée en lapis-lazuli à calotte d'argent, la garde, ciselée, est frappée des armoiries des Esterhazy. La Lame, d'un type archaïque, est frappée de deux croissants dentelés à côté desquels a été grossièrement gravé le mot FRINVIA. Le fourreau est gainé de velours bleu, la couleur de l'uniforme des hussards en France à cette époque. Les garnitures sont en tôle d'argent repoussé et ciselé de médaillons figuratifs ornés de trophées d'armes et emblèmes ottomans. Les médaillons de l'avers représentent eux, des scènes de la vie militaire ou de combats, notamment un hussard brandissant la tête d'un turc. Il s'agit peut-être d'évocations des combats menés par les membres de la famille Esterhazy, princes du Saint-Empire, au nombre desquels la levée du siège de Vienne en 1683.
http://www.musee-armee.fr/collections/base-de-donnees-des-collections/objet/sabre-du-comte-esterhazy.html
Face à la mainmise de l’Autriche sur la Hongrie, certaines familles hongroises se mettent au service du roi de France. C’est ainsi que Valentin Joseph Esterhazy entre au régiment de Bercheny en 1720. En 1735, il est autorisé à le quitter et à créer un régiment à son nom. Il participe aux opérations en Corse en 1739, puis à celles de Prague en 1741. Promu brigadier de cavalerie, il est fait chevalier de l’ordre de Saint-Louis. En 1743, il est blessé à Dettingen et meurt à Aschaffenbourg en juillet.
Admirons le beau travail de ce sabre de Valentin Esterhazy !
Cartel
Datation : Vers 1720
Auteur :
Matériaux : Acier, argent, Lapis-lazuli, bois, velours, argent
Techniques : Forgé, ciselé, repoussé
Lieu de création : France
Hauteur :
0,935 m
Largeur :
0,145
Poids :
Tiens, il ne pèse rien !
Avec ça, et vas-y donc que je t'embroche l'ennemi !!! :n,,;::::!!!: Qu'il y vienne !
Malgré ses caractères morphologiques et sa lame d'Europe centrale, le décor de cette arme place sa création en France, sous la régence. Le sabre aurait été offert au comte Esterhazy à son entrée au régiment de Bercheny. Munie d'une poignée en lapis-lazuli à calotte d'argent, la garde, ciselée, est frappée des armoiries des Esterhazy. La Lame, d'un type archaïque, est frappée de deux croissants dentelés à côté desquels a été grossièrement gravé le mot FRINVIA. Le fourreau est gainé de velours bleu, la couleur de l'uniforme des hussards en France à cette époque. Les garnitures sont en tôle d'argent repoussé et ciselé de médaillons figuratifs ornés de trophées d'armes et emblèmes ottomans. Les médaillons de l'avers représentent eux, des scènes de la vie militaire ou de combats, notamment un hussard brandissant la tête d'un turc. Il s'agit peut-être d'évocations des combats menés par les membres de la famille Esterhazy, princes du Saint-Empire, au nombre desquels la levée du siège de Vienne en 1683.
http://www.musee-armee.fr/collections/base-de-donnees-des-collections/objet/sabre-du-comte-esterhazy.html
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
.
Le comte Esterhazy, très proche ami de Marie-Antoinette, obtient un logement au château, en décembre 1783, comme nous pouvons le lire sur ce document .
Le Roy ayant bien voulu donner au Comte Esterhazy un logement au château de Versailles occupé ci-devant par M. le Bailly de Crussolz, près de la Salle des Cent Suisses, il prie M. le comte d'Angivilliers de vouloir bien donner des ordres pour qu'il soit visité et qu'il y soit fait quelques petites réparations urgentes.
Il a l'honneur de lui faire ses compliments.
Versailles, le 27 décembre 1783
Faut-il comprendre que Alexandre-Charles-Emmanuel, bailli de Crussol,
garde du corps de monseigneur le comte d'Artois, est invité à trouver à se loger ailleurs ?
Le comte Esterhazy, très proche ami de Marie-Antoinette, obtient un logement au château, en décembre 1783, comme nous pouvons le lire sur ce document .
Le Roy ayant bien voulu donner au Comte Esterhazy un logement au château de Versailles occupé ci-devant par M. le Bailly de Crussolz, près de la Salle des Cent Suisses, il prie M. le comte d'Angivilliers de vouloir bien donner des ordres pour qu'il soit visité et qu'il y soit fait quelques petites réparations urgentes.
Il a l'honneur de lui faire ses compliments.
Versailles, le 27 décembre 1783
Faut-il comprendre que Alexandre-Charles-Emmanuel, bailli de Crussol,
garde du corps de monseigneur le comte d'Artois, est invité à trouver à se loger ailleurs ?
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
Est-ce que quelqu'un connaît cette biographie ?
Le Comte Valentin Esterhazy: seigneur de La Celle-Saint-Cyr, confident de Marie-Antoinette
par Edmond Franjou
Nous nous souvenons que Bombelles note dans son journal que Marie-Antoinette, aux premiers soubresauts de la Révolution, dit à Mme de Polignac :
"Je ne me connais que deux véritables amis dans le monde : vous et le comte d'Esterhazy."
Le Comte Valentin Esterhazy: seigneur de La Celle-Saint-Cyr, confident de Marie-Antoinette
par Edmond Franjou
Nous nous souvenons que Bombelles note dans son journal que Marie-Antoinette, aux premiers soubresauts de la Révolution, dit à Mme de Polignac :
"Je ne me connais que deux véritables amis dans le monde : vous et le comte d'Esterhazy."
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Valentin Esterházy
C'est que, Josiane ( ) , Marie-Antoinette s'adresse à son amie intime et confidente, Yolande, laquelle sait faire la différence entre Esterhazy et Fersen .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
Mme de Sabran a écrit: Yolande (...) sait faire la différence entre Esterhazy et Fersen .
... contrairement à d'autres !
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Valentin Esterházy
Voilà !
Esterhazy et Yolande sont des amis de Marie-Antoinette, comme qui dirait sur le même plan .
Fersen est autre chose .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
Ah bien, les amis, me voici d'humeur militaire !
Non, je blague ...
Le Carnet de la Sabretache, revue militaire rétrospective, donne le portrait du colonel comte Esterhazy, fondateur et propriétaire du régiment de hussards français de son nom, devenu 3 ème de hussards.
L'armée royale a compté deux régiments de hussards Esterhazy :
Valentin-Joseph, propriétaire de ce premier régiment, fut couvert de blessures à Dettingen et en mourut, en Alsace, cette même année 1743. Après lui, son régiment prit les noms de ses colonels successifs : David, Turpin, Chamborant ...
Le nouveau colonel était né au Vigan, le 20 octobre 1740, où son père, alors colonel du premier régiment, avait séjourné pendant son voyage à travers la France et où il s'était marié . Le billet de logement a souvent aidé au bon croisement des races !
Hussard Esterhazy . Anonyme
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115359v/f508.image
Non, je blague ...
Le Carnet de la Sabretache, revue militaire rétrospective, donne le portrait du colonel comte Esterhazy, fondateur et propriétaire du régiment de hussards français de son nom, devenu 3 ème de hussards.
L'armée royale a compté deux régiments de hussards Esterhazy :
Valentin-Joseph, propriétaire de ce premier régiment, fut couvert de blessures à Dettingen et en mourut, en Alsace, cette même année 1743. Après lui, son régiment prit les noms de ses colonels successifs : David, Turpin, Chamborant ...
Le nouveau colonel était né au Vigan, le 20 octobre 1740, où son père, alors colonel du premier régiment, avait séjourné pendant son voyage à travers la France et où il s'était marié . Le billet de logement a souvent aidé au bon croisement des races !
Hussard Esterhazy . Anonyme
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115359v/f508.image
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Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
Le comte de Fleury qui a recueilli et publié pour nous la correspondance entre le marquis de Bombelles et son épouse, ne semble vraiment pas porter dans son coeur le comte Valentin Esterhazy, ce grand ami de Marie-Antoinette, de Fersen, du prince de Ligne, des Polignac, des Bombelles ... enfin quelqu'un d'estimable et attachant à croire tous ses contemporains ...
Fleury s'étonne grandement de cet engouement général auquel n'échappe pas Madame Elisabeth qui veut même donner au hussard hongrois une place dans sa Maison !
Angélique de Bombelles s'est trouvée jouer un petit rôle dans une négociation de cour. Avant de donner la place de premier écuyer de Madame Élisabeth à M. d'Adhémar, ami des Polignac, Mme de Guéménée avait été chargée de la proposer au comte de Clermont. Le duc d'Orléans ayant empêché celui-ci d'accepter, la princesse, d'accord avec Madame Élisabeth, pensa au comte d'Esterhazy.
Mme de Bombelles est chargée par Madame Élisabeth de pressentir le brillant colonel de hussards; elle « le prie de venir le voir pour une communication urgente. Il arrive avant souper, la marquise lui dit qu'elle est chargée de se jeter à ses pieds, de le supplier afin d'obtenir quelque chose de lui, que c'est de la part de Madame Élisabeth qui le prévient qu'on lui proposerait la place de premier écuyer et qu'elle ne lui pardonnerait de refuser.» Ici Madame Élisabeth confirme le dire de son amie, en ajoutant en marge de la lettre: « Angélique n'a jamais rien écrit au monde de plus vrai, cela aurait fait le bonheur de ma vie. »
Comment cet Esterhazy dont Marie-Thérèse avait vu avec peine la toujours croissante faveur et qu'elle décorait du surnom de « freluquet » pouvait-il être à ce point nécessaire à la famille royale, que Madame Élisabeth, partageant l'engouement de sa belle-sœur et de toute la cour pour le spirituel Hongrois, le déclarait utile à son bonheur !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
Lucius a écrit:Mme de Sabran a écrit:
C'est kiki, ce Nicolaus Esterhazy qui fait du rentre-dedans à Marie-Thérèse ? ... le père de Valentin ?
Même si je n'ai pas regardé la série, j'en doute fort. Les Estherhazy sont une famille des plus importantes dans l'empire Habsbourg, mais il s'agit très probablement d'un membre de la branche aînée, or Valentin est issu de branche cadette de cadette de cadette. Pour ainsi dire, quantité négligeable.
C'est aussi l'avis de Marie-Thérèse ( que ne partageait pas du tout Marie-Antoinette ) .
Selon le comte de Fleury, l'impératrice appelait Valentin " le freluquet " .
Fleury poursuit :
Mme de Bombelles ne manque pas d'appuyer les pressantes instances de Madame Élisabeth et insiste sur « les fortes raisons » qui lui faisaient désirer le consentement du comte. Esterhazy pourtant ne se laissa pas séduire; il répondit: « qu'il était très flatté des bontés de Madame, qu'elles étaient bien faites pour le faire passer sur toutes considérations », mais qu'il priait Mme de Bombelles de représenter à la princesse que, « n'ayant jamais demandé ni désiré de place, il lui était impossible d'en accepter une qui n'était pas la première dans sa maison, surtout la première étant destinée à une personne qui n'était pas faite pour passer avant lui , qu'il donnerait pour raison à la Reine et à Mme de Guéménée l'amour qu'il avait pour sa liberté, qu'il aurait cependant sacrifié au désir que Madame a bien voulu lui en marquer si la place avait pu lui convenir ».
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
Et crac ! le comte de Fleury chique encore les mollets de Valentin :
En d'autres termes "aut prior, aut nihil". Voyez le beau désintéressement ! On ne comptera donc pas Esterhazy parmi ces étrangers qu'on reprochera tant à Marie-Antoinette de favoriser outre mesure et dont elle prendra la défense en disant: « Au moins ceux-là ne demandent rien. » Dans le cas présent le favori de la Reine trouve que la situation offerte ne payait pas suffisamment ses mérites et, s'il reste sous sa tente, n'en doutons pas, c'est qu'il espère mieux. N'était-ce pas assez qu'il fût colonel d'un régiment de hussards, qu'il eût—malgré le comte de Saint-Germain et sur l'ordre exprès de Marie-Antoinette—obtenu la garnison de Rocroi qu'il désirait, qu'il fût pensionné et logé par le Roi, ses dettes une fois payées, surtout qu'on tolérât sa présence presque continuelle à Versailles, qu'il fût le confident et l'ami de la Reine . On conçoit que quitter ce ministère officieux des grâces pour une situation plus assujettissante qu'agréable ne devait guère lui convenir; on comprend même mal que la Reine, qui se servait de lui, en remplacement de Bezenval, pour les missions délicates, et n'avait nullement l'intention de l'éloigner de sa personne, eût permis qu'on le lui proposât.
Nul doute : Marie-Antoinette avait ses têtes .
Celle d'Esterhazy lui revenait tout à fait !
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Re: Valentin Esterházy
Le comte de Fleury poursuit :
On insista pourtant, à plusieurs reprises. Le lendemain à la revue, à la fin du dîner servi sous la tente, le comte Valentin dit tout bas à Mme de Bombelles que Mme de Guéménée l'avait fait chercher le matin, lui avait de nouveau proposé la place, que lui, l'avait refusée en donnant pour raison sa liberté. Il l'avait ensuite répété à la Reine qui s'en était entretenue avec lui; puis, Mme de Guéménée ayant annoncé à Madame Élisabeth qu'il ne pouvait avoir l'honneur de lui être attaché, cette princesse lui avait exprimé ses regrets avec tant de grâce qu'il en était enchanté et chargeait bien Mme de Bombelles « de lui dire combien il était affligé de ne pas lui appartenir ». Ajoutant l'outrecuidance, à ses refus dédaigneux, Esterhazy ne craignait pas, après s'être dit pour la vie le plus zélé des serviteurs de la princesse, d'insinuer que, « si jamais il lui arrivait d'avoir quelques discussions avec la Reine, il lui demandait la permission de plaider sa cause, enfin d'être son agent toutes les fois qu'il pourrait être assez heureux pour lui être utile. » Enfin après le dîner il renouvelait ses regrets à la princesse et lui offrait un petit livre où étaient inscrits les noms des officiers du régiment du roi.
( ... en voilà une drôle d'idée ! )
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
Moi aussi je possède un petit livre avec les noms des officiers du roi, que j'ai acheté l'année dernière . Figure-toi que l'on y trouve le nom de Fersen !
Je pense que si Esterhazy a refusé la place que lui proposait Mme Elisabeth c'est essentiellement pour rester au service exclusif de Marie-Antoinette, qui comme l'indique le comte de Fleury se servait de lui pour des "missions délicates". Au nombre desdites missions, on sait qu'il servait notamment de courroie de transmission pour la correspondance secrète entre la reine et Fersen, que Esterhazy surnommait "le Chou"...
Je pense que si Esterhazy a refusé la place que lui proposait Mme Elisabeth c'est essentiellement pour rester au service exclusif de Marie-Antoinette, qui comme l'indique le comte de Fleury se servait de lui pour des "missions délicates". Au nombre desdites missions, on sait qu'il servait notamment de courroie de transmission pour la correspondance secrète entre la reine et Fersen, que Esterhazy surnommait "le Chou"...
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Valentin Esterházy
Merci, Notre Grâce !
Et Fleury, décontenancé, de conclure :
Il est difficile de souligner davantage la faveur incroyable dont jouissait le présomptueux Hongrois sur l'esprit de la Reine; que penser, de plus, du ton protecteur avec lequel il offre son intervention à Madame Élisabeth. Une femme seule, et encore en situation exceptionnelle comme la princesse de Guéménée, eût eu le droit de parler sur ce diapason à une Fille de France. Personne ne s'en froissa, pas plus la petite princesse qui «répond toutes sortes d'honnêtetés» aux belles phrases d'Esterhazy, que Mme de Bombelles qui n'y vit pas malice. Au contraire, elle termine son récit par ces mots: « Ne parlez de cela à personne, c'est un grand secret..., mais, comme vous aimez beaucoup le comte d'Esterhazy, j'ai imaginé que vous seriez bien aise de savoir cette petite anecdote. » Elle a raison, puisque le marquis la remerciera de la lui avoir contée, s'intéressant à tout ce qui touche Esterhazy, regrettant que son ami n'ait pas pu profiter de la situation offerte.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: Valentin Esterházy
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Je pense que si Esterhazy a refusé la place que lui proposait Mme Elisabeth c'est essentiellement pour rester au service exclusif de Marie-Antoinette, qui comme l'indique le comte de Fleury se servait de lui pour des "missions délicates". Au nombre desdites missions, on sait qu'il servait notamment de courroie de transmission pour la correspondance secrète entre la reine et Fersen, que Esterhazy surnommait "le Chou"...
Oui, oui !
Nous nous souvenons aussi qu'en avril 1779, quand Marie-Antoinette est atteinte de la rougeole, le roi, obligé de se séparer d'elle, autorise quatre gentilshommes — le duc de Guines, le duc de Coigny, le baron de Besenval et le comte Esterhazy — à s'enfermer avec la reine pour la distraire. Ils passeraient même la nuit à son chevet si Mercy ne faisait pas les gros yeux et n'exigeait au nom des convenances, qu'ils se retirent à onze heures du soir. Cette singulière fantaisie fournit un élément à la malignité publique, défraye la chronique des Cours, et ne manque pas d'attirer à Marie-Antoinette les foudres de sa mère.
A Versailles on se gausse ; et l'on chuchote derrière les éventails que si le roi venait à être malade lui aussi, il faudrait donc désigner quatre dames pour veiller sur lui !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Valentin Esterházy
Mais ces quatre messieurs étaient-ils immunisés ?
Car, sauf erreur de ma part, la rougeole est une maladie contagieuse et à l'époque, on ne devait pas la prendre à la rigolade.
Courageux quand-même les messieurs...
Car, sauf erreur de ma part, la rougeole est une maladie contagieuse et à l'époque, on ne devait pas la prendre à la rigolade.
Courageux quand-même les messieurs...
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1123
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