Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
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Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
Je pensais, comme il se doit, poster ce buste dans la section « Enchères », mais notre rubrique « Sculpture » est si...pauvrette ( ) que je le fais ici.
Le 3 avril prochain, l’étude Millon et Associés, proposera à l’occasion d’une vente aux enchères :
Buste de Marie-Antoinette, la tête de profil
Par Adèle d'Affry, duchesse de Castiglione Colonna dite MARCELLO (Fribourg 1836 - Castellammare di Stabia 1879)
Présentation de l’expert :
Buste en terre cuite, reposant sur un socle rond se terminant par une base carrée.
H : 54 - L : 32 cm.
Porte l'inscription "Marie Antoinette à Versailles 1774", signé en bas à droite sur la base et daté 1866.
Expositions
- Son admiration pour la reine Marie-Antoinette, qu’elle partage avec l’impératrice Eugénie, l’a conduite à réaliser les bustes de Marie-Antoinette à Versailles et Marie-Antoinette au Temple, qu’elle présente au Salon à Paris en mai 1866.
- Les deux bustes furent exposés au Salon de 1866 et sont aujourd'hui conservés au Musée d'Art et d'Histoire de Fribourg
- Le Musée d'Orsay conserve deux bustes de Marcello représentant Marie-Antoinette.
- un plâtre du même buste conservé à Bois Seigneur Issac a été volé en décembre 2002
Le 3 avril prochain, l’étude Millon et Associés, proposera à l’occasion d’une vente aux enchères :
Buste de Marie-Antoinette, la tête de profil
Par Adèle d'Affry, duchesse de Castiglione Colonna dite MARCELLO (Fribourg 1836 - Castellammare di Stabia 1879)
Présentation de l’expert :
Buste en terre cuite, reposant sur un socle rond se terminant par une base carrée.
H : 54 - L : 32 cm.
Porte l'inscription "Marie Antoinette à Versailles 1774", signé en bas à droite sur la base et daté 1866.
Expositions
- Son admiration pour la reine Marie-Antoinette, qu’elle partage avec l’impératrice Eugénie, l’a conduite à réaliser les bustes de Marie-Antoinette à Versailles et Marie-Antoinette au Temple, qu’elle présente au Salon à Paris en mai 1866.
- Les deux bustes furent exposés au Salon de 1866 et sont aujourd'hui conservés au Musée d'Art et d'Histoire de Fribourg
- Le Musée d'Orsay conserve deux bustes de Marcello représentant Marie-Antoinette.
- un plâtre du même buste conservé à Bois Seigneur Issac a été volé en décembre 2002
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 19 Fév 2020, 10:08, édité 2 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
Merci!!! :n,,;::::!!!:
Je découvre cet admirable buste ! boudoi30
Bien à vous.
Je découvre cet admirable buste ! boudoi30
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
En revanche, l’artiste imagine la reine ainsi en...1774.
Pour ma part, je lui donne 10 ans de plus. :
Pour ma part, je lui donne 10 ans de plus. :
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
La coiffure pourrait faire 1774...
Mais la stature est assurément plus mature !
Bien à vous.
Mais la stature est assurément plus mature !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
La nuit, la neige a écrit:
Buste de Marie-Antoinette, la tête de profil
Par Adèle d'Affry, duchesse de Castiglione Colonna dite MARCELLO (Fribourg 1836 - Castellammare di Stabia 1879)
Il ne faut pas confondre cette autre dame de Castiglione avec la belle intrigante dont Plume d'Histoire nous entretenait la semaine dernière !
En voici un portrait qui ne manque pas de sel !
La duchesse Colonna.
Un témoignage inédit sur la Cour de Napoléon III
A l'apogée du Second Empire, trois Castiglione brillent à la Cour des Tuileries, mais d'un éclat bien inégal. La première est la fameuse comtesse de Castiglione, sur qui sont dirigés les feux de la scène; la deuxième est la duchesse de Castiglione Colonna, tout animée de sa flamme intérieure; la troisième, la duchesse de Castiglione, veuve du maréchal Augereau, réduite à l'état de lumignon car elle n'est plus qu'un glorieux débris du passé.
La duchesse de Castiglione Colonna, dont je vais vous parler, détestait la première et ignorait la troisième. Lorsqu'à une réception officielle, l'aboyeur la confondait avec la trop célèbre comtesse, elle lui disait: "Annoncez la laide!".
C'était une affectation de modestie, car elle n'était pas laide, mais sa beauté n'était en rien comparable à celle de l'illustre intrigante. Très grande, un peu trop, avec une belle taille, de superbes épaules qu'elle aimait exhiber, un teint d'une grande fraîcheur, elle était blonde aux yeux bleus, d'un bleu pâle qui fonçait à la moindre contrariété pour se charger d'éclairs.
On la comparait souvent à une de ces statues comme elle en modelait, mais une statue perpétuellement animée par l'enthousiasme, la passion, la fureur, le goût de la contradiction, la curiosité des êtres et des choses.
Au milieu d'une Société marquée par le victorianisme, elle est d'un naturel et d'une vivacité qui étonnent, voire scandalisent, avant de charmer. Ce côté bohème est noté par trop de contemporains pour ne pas être vrai. L'un de ceux-ci écrit en 1868: "Lorsqu'on vous annonce dans un salon, on s'attend à voir entrer une de ces fières beautés aux cheveux noirs, aux yeux étincelants, pâles de cette pâleur des races ardentes, mais pas du tout: entre une belle Suissesse, duchesse ou laitière, on ne devinerait pas...". Et le journaliste ajoute: "Il ne vous suffit pas d'être sculpteur, vous voulez être statue, mais vous ignorez la science du corset et l'art du corsage, et bien des charmes, trop libéralement exposés, errent à l'aventure". : : :
http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/biographies/files/colonna.asp
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
Son arrière-grand-père maternel, lui, le marquis de Maillardoz, avait dirigé la défense des Tuileries le 10 août 1792 avant d'être massacré à l'Abbaye le 2 septembre.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
Mme de Sabran a écrit:Il ne faut pas confondre cette autre dame de Castiglione avec la belle intrigante dont Plume d'Histoire nous entretenait la semaine dernière !
Je ne m'étais pas imaginé Virginia sculptrice , non :
Mme de Sabran a écrit:En voici un portrait qui ne manque pas de sel !
Tu l'as dit ! Certains auteurs d'aujourd'hui devraient en prendre de la graine !
Bien à vous, et merci pour ce moment ! :
Invité- Invité
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
.
Cette dame, entre autres talents, avait aussi la langue bien pendue :
Un jour qu'un invité de Compiègne lui demande : "Quand s'aperçoit-on qu'on aime une femme ?"
Elle lui répond : "Quand elle ne vous aime plus !".
Cette dame, entre autres talents, avait aussi la langue bien pendue :
Un jour qu'un invité de Compiègne lui demande : "Quand s'aperçoit-on qu'on aime une femme ?"
Elle lui répond : "Quand elle ne vous aime plus !".
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
.
... ou encore, une autre fois :
Au jeu des petits papiers, une des plus jolies femmes de la Cour lui pose cette question : "Je ne connais pas d'homme avec lequel je partirais au bout du monde. En connaissez-vous ?" A quoi elle lui réplique : "Si j'en connaissais, je me garderais bien de vous le dire, car ce ne serait plus avec moi qu'il partirait...".
;
... ou encore, une autre fois :
Au jeu des petits papiers, une des plus jolies femmes de la Cour lui pose cette question : "Je ne connais pas d'homme avec lequel je partirais au bout du monde. En connaissez-vous ?" A quoi elle lui réplique : "Si j'en connaissais, je me garderais bien de vous le dire, car ce ne serait plus avec moi qu'il partirait...".
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Adèle Castiglione Colonna, née Adèle d'Affry, dite Mme Marcello
Nous avions déjà présenté la version en terre cuite du buste "Marie-Antoinette à Versailles", réalisée d'après l'oeuvre d'Adèle d'Affry, exposée au Salon de 1866.
Ici, la version en plâtre :
Nous avions présenté également son "Marie-Antoinette au Temple", qu'elle réalisera la même année, et qui est conservé au Musée d'Orsay :
Récemment, le Musée d'art et d'histoire de Fribourg lui a consacré une exposition rétrospective durant laquelle furent exposés les deux bustes en marbre qui agrémentent sa collection des oeuvres de l'artiste.
Ils présentent des caractéristiques différentes de ceux présentés précédemment, visibles notamment dans le traitement des coiffes :
Marie-Antoinette au Temple
Marcello
Marbre, 1866 (modèle après 1879)
Image : MAHF / Primula Bosshard
Marie-Antoinette, dauphine
Marcello
Marbre, 1866 (modèle après 1879)
Image : MAHF / Primula Bosshard
Des visuels de l'exposition :
Qui est Adèle d'Affry ?
Adèle d’Affry naît à Fribourg en 1836. Après une enfance passée dans le château familial à Givisiez et dans le Midi de la France, elle commence une carrière d’artiste en prenant des leçons chez le sculpteur suisse Heinrich Max lmhof, à Rome.
A 19 ans, elle épouse, à Rome, Carlo Colonna, duc de Castiglione.
Cette union sera de courte durée : quelques mois seulement après le mariage, Carlo Colonna décède à Paris.
Une seconde vie débute alors pour Adèle d’Affry, duchesse Colonna.
A Paris, elle prend le pseudonyme masculin de Marcello (un compositeur du baroque italien) et développe sa carrière d’artiste en pratiquant la sculpture, la peinture et le dessin.
Elle s’inspire des grands maîtres, notamment de Michel-Ange dont la force et l’expression plastique des figures l’ont marquée depuis son séjour romain.
Travaillant le plâtre, la terre glaise ou la cire, elle fait fondre ou transposer ses œuvres en bronze ou en marbre ; il existe souvent plusieurs éditions d’une même sculpture.
Marcello constitue également une intéressante collection privée réunissant en premier lieu des œuvres d’artistes qu’elle connaît personnellement. Car elle côtoie à Paris les artistes de renom de son époque, dont certains, comme le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux ou le peintre Henri Regnault, deviennent ses amis.
Proche de la cour de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, elle ponctue sa vie d’artiste de rencontres mondaines. Son atelier devient un rendez-vous élégant de la société parisienne.
Dès 1863, elle expose régulièrement au Salon, principalement en tant que sculptrice.
De cette époque datent une grande partie des sculptures exposées dans la Galerie Marcello du Musée d’art et d’histoire.
De 1869 à 1870, elle s’installe à Rome et travaille infatigablement à l’un de ses chefs-d’œuvre, « La Pythie », qui orne, aujourd’hui encore, l’Opéra Garnier de Paris.
Atteinte de tuberculose, elle est forcée, dès 1876, de s’installer dans le sud de l’Europe.
Marcello choisit Naples comme lieu de résidence et s’y consacre principalement à la peinture, au dessin et à l’aquarelle. Elle entame également la rédaction de ses mémoires interrompue le 14 juillet 1879 par son décès prématuré à Castellamare.
* Source : http://www.fr.ch/mahf/fr/pub/musee_art_et_histoire/collection/i77625_1.htm
Adèle Castiglione Colonna, Mme Marcello
Adolphe Dallemagne (atelier Nadar)
Photographie, 1900
Image : Bibliothèque Nationale de France
Enfin, si son travail vous intéresse, je vous recommande d'écouter cette conférence intéressante, organisée par la Fondation Singer-Polignac en mai dernier :
Le métier de sculpteur au féminin : le cas de Marcello (1836-1868), par Laure Chabanne
Ici, la version en plâtre :
Nous avions présenté également son "Marie-Antoinette au Temple", qu'elle réalisera la même année, et qui est conservé au Musée d'Orsay :
Récemment, le Musée d'art et d'histoire de Fribourg lui a consacré une exposition rétrospective durant laquelle furent exposés les deux bustes en marbre qui agrémentent sa collection des oeuvres de l'artiste.
Ils présentent des caractéristiques différentes de ceux présentés précédemment, visibles notamment dans le traitement des coiffes :
Marie-Antoinette au Temple
Marcello
Marbre, 1866 (modèle après 1879)
Image : MAHF / Primula Bosshard
Marie-Antoinette, dauphine
Marcello
Marbre, 1866 (modèle après 1879)
Image : MAHF / Primula Bosshard
Des visuels de l'exposition :
Qui est Adèle d'Affry ?
Adèle d’Affry naît à Fribourg en 1836. Après une enfance passée dans le château familial à Givisiez et dans le Midi de la France, elle commence une carrière d’artiste en prenant des leçons chez le sculpteur suisse Heinrich Max lmhof, à Rome.
A 19 ans, elle épouse, à Rome, Carlo Colonna, duc de Castiglione.
Cette union sera de courte durée : quelques mois seulement après le mariage, Carlo Colonna décède à Paris.
Une seconde vie débute alors pour Adèle d’Affry, duchesse Colonna.
A Paris, elle prend le pseudonyme masculin de Marcello (un compositeur du baroque italien) et développe sa carrière d’artiste en pratiquant la sculpture, la peinture et le dessin.
Elle s’inspire des grands maîtres, notamment de Michel-Ange dont la force et l’expression plastique des figures l’ont marquée depuis son séjour romain.
Travaillant le plâtre, la terre glaise ou la cire, elle fait fondre ou transposer ses œuvres en bronze ou en marbre ; il existe souvent plusieurs éditions d’une même sculpture.
Marcello constitue également une intéressante collection privée réunissant en premier lieu des œuvres d’artistes qu’elle connaît personnellement. Car elle côtoie à Paris les artistes de renom de son époque, dont certains, comme le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux ou le peintre Henri Regnault, deviennent ses amis.
Proche de la cour de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, elle ponctue sa vie d’artiste de rencontres mondaines. Son atelier devient un rendez-vous élégant de la société parisienne.
Dès 1863, elle expose régulièrement au Salon, principalement en tant que sculptrice.
De cette époque datent une grande partie des sculptures exposées dans la Galerie Marcello du Musée d’art et d’histoire.
De 1869 à 1870, elle s’installe à Rome et travaille infatigablement à l’un de ses chefs-d’œuvre, « La Pythie », qui orne, aujourd’hui encore, l’Opéra Garnier de Paris.
Atteinte de tuberculose, elle est forcée, dès 1876, de s’installer dans le sud de l’Europe.
Marcello choisit Naples comme lieu de résidence et s’y consacre principalement à la peinture, au dessin et à l’aquarelle. Elle entame également la rédaction de ses mémoires interrompue le 14 juillet 1879 par son décès prématuré à Castellamare.
* Source : http://www.fr.ch/mahf/fr/pub/musee_art_et_histoire/collection/i77625_1.htm
Adèle Castiglione Colonna, Mme Marcello
Adolphe Dallemagne (atelier Nadar)
Photographie, 1900
Image : Bibliothèque Nationale de France
Enfin, si son travail vous intéresse, je vous recommande d'écouter cette conférence intéressante, organisée par la Fondation Singer-Polignac en mai dernier :
Le métier de sculpteur au féminin : le cas de Marcello (1836-1868), par Laure Chabanne
Dernière édition par La nuit, la neige le Ven 21 Avr 2023, 17:51, édité 2 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
La nuit, la neige a écrit:
Enfin, si son travail vous intéresse, je vous recommande d'écouter cette conférence intéressante, organisée par la Fondation Singer-Polignac en mai dernier :
Merci, merci !
Je n'y manquerai pas, mais demain ... un caractère particulièrement intéressant !!!
Merci, cher ami, pour ce portrait de Marcello ( oserai-je t'avouer que pour moi il n'y a qu'un Marcello, c'est Mastroiani . : : : )
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
Je ne connaissais pas du tout. Merci pour cette découverte.
C'est vrai qu'il est je pense encore plus rare de trouver des femmes sculpteurs que des femmes peintres.
C'est vrai qu'il est je pense encore plus rare de trouver des femmes sculpteurs que des femmes peintres.
Invité- Invité
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
Mme de Sabran a écrit:
( oserai-je t'avouer que pour moi il n'y a qu'un Marcello, c'est Mastroiani . : : : )
Idem pour moi.
Pour moi, c'est un homme, comment dirais-je ? Waouh !!! :c^ùù!!:
Invité- Invité
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
Ah, tais-toi !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
L'exposition "Marcello, femme artiste entre cour et Bohème", en cours actuellement au Musée de Compiègne, s'achèvera dans une quinzaine de jours.
La plaquette de présentation de l'exposition est consultable ici : http://palaisdecompiegne.fr/sites/palaisdecompiegne.fr/files/dp_marcello_exposition_compiegne.pdf
Sont notamment présentées une intéressante biographie de l'artiste ainsi que quelques-unes de ses oeuvres, mais je n'y ai pas retrouvé les portraits en buste de la reine que nous avions présentés en début de sujet.
La plaquette de présentation de l'exposition est consultable ici : http://palaisdecompiegne.fr/sites/palaisdecompiegne.fr/files/dp_marcello_exposition_compiegne.pdf
Sont notamment présentées une intéressante biographie de l'artiste ainsi que quelques-unes de ses oeuvres, mais je n'y ai pas retrouvé les portraits en buste de la reine que nous avions présentés en début de sujet.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
La nuit, la neige a écrit:L'exposition "Marcello, femme artiste entre cour et Bohème", en cours actuellement au Musée de Compiègne, s'achèvera dans une quinzaine de jours.
La plaquette de présentation de l'exposition est consultable ici : http://palaisdecompiegne.fr/sites/palaisdecompiegne.fr/files/dp_marcello_exposition_compiegne.pdf
Oui, oui, il faut ouvrir le lien et aller découvrir la plaquette ! :n,,;::::!!!: Merci !!!
Marcello, un “nom d’art et de guerre”
Pour faire ses débuts de sculptrice au salon de 1863, Adèle adopta le pseudonyme masculin de Marcello en référence à benedetto Marcello, compositeur italien du XVIIIe siècle.
la peur d’échouer et de faire honte au nom des Colonna motiva sa décision, ainsi que l’espoir d’obtenir des critiques un commentaire objectif et dénué de flagornerie. Toutefois, sa véritable identité fut très rapidement dévoilée par la presse.
:\\\\\\\\:
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bustes de Marie-Antoinette par la duchesse Castiglione-Colonna, Adèle d’Affry, dite Marcello
Présenté par l'étude Beaussant Lefèvre, à l'occasion d'une prochaine vente aux enchères, organisée le 14 décembre 2018 à Drouot Paris :
Attribué à Adèle d’AFFRY, duchesse de Castiglione, dite MARCELLO
(1836-1879)
Buste en terre cuite de Marie-Antoinette coiffée d’un plumet.
Piédouche en plâtre.
Marqué « Versailles 1785 ».
Hauteur : 85 cm
Désolé, la photo prise par l'étude n'est pas géniale...
Comme le faisait Vigée Le Brun, cette chère Marcello (si c'est encore elle ici), se plaisait à ajouter deux ou trois vertèbres au cou de Marie-Antoinette.
C'est qu'il en faut beaucoup pour soutenir ce genre de coiffe...
Attribué à Adèle d’AFFRY, duchesse de Castiglione, dite MARCELLO
(1836-1879)
Buste en terre cuite de Marie-Antoinette coiffée d’un plumet.
Piédouche en plâtre.
Marqué « Versailles 1785 ».
Hauteur : 85 cm
Désolé, la photo prise par l'étude n'est pas géniale...
Comme le faisait Vigée Le Brun, cette chère Marcello (si c'est encore elle ici), se plaisait à ajouter deux ou trois vertèbres au cou de Marie-Antoinette.
C'est qu'il en faut beaucoup pour soutenir ce genre de coiffe...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
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