L'Affaire de l'Escaut
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L'Affaire de l'Escaut
Triste moment dans la vie de Marie-Antoinette qui n'a pas su malheureusement à ce moment oublier qu'elle était la soeur de l'empereur mais bien la femme du roi de France et surtout la mère du Dauphin.
J'apprends par la Correspondance secrète que cette histoire commence dès le début de 1781. Joseph II voulait ouvrir les bouches de l'Escaut pour favoriser le commerce de ses territoires belges, au détriment des Néerlandais qui avaient obtenu cette fermeture, si ma mémoire est bonne, au traité d'Utrecht de 1713.
Pour l'instant (février 1781), Marie-Antoinette ne s'en mêle pas encore car l'affaire n'a pas encore atteint son paroxysme et elle ne subit donc pas de pressions.
Néanmoins, non seulement la France subit une guerre inter-continentale qui la pousse à ménager ses voisins européens (et l'Angleterre de même), notamment obtenir la neutralité si ce n'est le soutien actif des Hollandais habituellement proches des Anglais, mais en plus, le contexte de cour de ce moment donne à penser que Choiseul pourrait revenir aux affaires, par les nombreuses nominations d'anciens de ses partisans à des postes-clés.
Mais les choiseulites (et Joseph II) vont vite déchanter car Louis XVI apparemment a retrouvé avec plaisir les maximes anti-Autriche du maréchal de Belle-Isle du règne précédent et ce que je découvre aurait eu de l'admiration pour Frédéric II :
Si l'essentiel me paraît juste car nous connaissons la suite et effectivement Louis XVI n'a pas laissé son beau-frère faire ce qu'il voulait, pour Frédéric II, un devoir du jeune dauphin montre qu'au contraire il le méprisait de toutes ses forces. :
J'apprends par la Correspondance secrète que cette histoire commence dès le début de 1781. Joseph II voulait ouvrir les bouches de l'Escaut pour favoriser le commerce de ses territoires belges, au détriment des Néerlandais qui avaient obtenu cette fermeture, si ma mémoire est bonne, au traité d'Utrecht de 1713.
Pour l'instant (février 1781), Marie-Antoinette ne s'en mêle pas encore car l'affaire n'a pas encore atteint son paroxysme et elle ne subit donc pas de pressions.
Néanmoins, non seulement la France subit une guerre inter-continentale qui la pousse à ménager ses voisins européens (et l'Angleterre de même), notamment obtenir la neutralité si ce n'est le soutien actif des Hollandais habituellement proches des Anglais, mais en plus, le contexte de cour de ce moment donne à penser que Choiseul pourrait revenir aux affaires, par les nombreuses nominations d'anciens de ses partisans à des postes-clés.
Mais les choiseulites (et Joseph II) vont vite déchanter car Louis XVI apparemment a retrouvé avec plaisir les maximes anti-Autriche du maréchal de Belle-Isle du règne précédent et ce que je découvre aurait eu de l'admiration pour Frédéric II :
Si l'essentiel me paraît juste car nous connaissons la suite et effectivement Louis XVI n'a pas laissé son beau-frère faire ce qu'il voulait, pour Frédéric II, un devoir du jeune dauphin montre qu'au contraire il le méprisait de toutes ses forces. :
Invité- Invité
Re: L'Affaire de l'Escaut
2 mars 1785 :
J'ignorais que Starhemberg fut alors en France. La situation, que je ne détaille pas ici, est encore plus tendue que nous le laisse penser habituellement les biographies sur Marie-Antoinette.
J'ignorais que Starhemberg fut alors en France. La situation, que je ne détaille pas ici, est encore plus tendue que nous le laisse penser habituellement les biographies sur Marie-Antoinette.
Invité- Invité
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