Caserne d'Artois

Une autre vue de la caserne

http://images-01.delcampe-static.net/img_large/auction/000/064/056/678_001.jpg?v=1

En regardant cette dernière photo et surtout le poste de garde je ne peux m'empêcher d'y aller de ma petite seconde de gloire . En 1977 le poste de garde  se trouvait à l’intérieur à gauche en entrant . Dès que je suis arrivé à la caserne j'ai du m'y coller et ce , pendant un mois . Ce mois terminé ( Avril 1977 ) la hiérarchie a jugé que cette permanence était obsolète . Donc je suis le dernier soldat à avoir occupé ce poste à Artois .

Lucius a écrit:Les écuries du comte d'Artois furent construites sous les ordres de l'architecte Chalgrin entre 1773 et 1776 (catalogue des Archives Nationales). Elles se situaient rue Saint Martin, mais il semble que cette rue ne soit plus appelée ainsi aujourd'hui, donc peut être est-ce le même bâtiment.
Des plans de ce bâtiment existent au AN, si vous voulez les consulter.

Cher Lucius pourriez-vous m'aiguiller car je suis bloqué . D'avance Merci .

Grand canal a écrit: je suis le dernier soldat à avoir occupé ce poste à Artois .

Merci Grand canal de ce témoignage rare et fort intéressant; 
je découvre grâce à vous ce lieu dont j'ignorais totalement l'existence.

C'est beau l'histoire de France

Ne restons pas dehors, entrons, entrons ! :n,,;::::!!!:

Rescapée du mobilier des Ecuries du comte d'Artois, voici une suite de trois chaises en bois mouluré et laqué, le dossier et l'assise en fer à cheval ( comme cela se trouve ! ), elles reposent sur des pieds cambrés en console.




Estampillées G. Jacob, marques au feu des écuries du comte d'Artois à Versailles et du garde meuble du comte d'Artois, étiquettes manuscrites. Début de l'époque Louis XVI. H. 94 L. 49 P. 47 cm Georges Jacob reçu maître en 1765.




Provenance: Livrées entre 1780 et 1784 pour le comte d'Artois aux écuries de sa Maison à Versailles (voir H. Lefuel, Georges Jacob, ed. Morancé 1923, p. 343). Passionné par les chevaux, le jeune prince se fit construire des écuries magnifiques dans toutes ses résidences par son architecte Bélanger. Celles de Versailles étaient situées rue Saint-Martin (celles de la Comtesse étaient rue de Satory actuellement le lycée Jules Ferry) et dirigées par le marquis de Polignac, premier écuyer du comte d'Artois.

Les comptes de l'écurie d'Artois de 1773 à 1791 sont conservés dans les papiers du marquis de Polignac aux Archives nationales (A.N. T 23111-30)

http://www.brissonneau.net/html/fiche.jsp?id=2446778&np=10&lng=fr&npp=20&ordre=1&aff=1&r=

Désolé mais je vais encore vous solliciter . Pour consulter les AN y-a-t-il une méthode simplifiée ? Merci

Voici les cotes concernant la construction :
N/IV/Seine-et-Oise/28

La consultation des archives ne peut se faire que dans la salle de lecture desdites archives, en l’occurrence pour celles-là à l'hôtel de Soubise.
Il faut créer un compte sur leur site (gratuit) et commander le document pour un jour précis. S'il y a des restrictions cela sera indiqué avec la côte.

Merci infiniment Lucius .

voici le résultat de mes recherches du jour sur DELCAMPE en cliquant 16 pages de CP VERSAILLES VILLE
trois belles casernes anciennes dans la ville au début du XX° siècle que sont-elles devenues à notre époque ?????

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Caserne Borgnis Desbordes
Construite après 1854 sur l’emplacement de l’ancienne carrière de la Grande Ecurie, limitée à l’Ouest par la Grande Ecurie, à l’Est par l’ex-prison Saint-Pierre et les tribunaux, elle s’étendait entre l’avenue de Saint-Cloud et l’avenue de Paris. Elle a abrité – entre autres – l’artillerie de la Garde sous le Second Empire.

Ce n’était que l’une des nombreuses casernes de la ville, en 1914, la garnison de Versailles ne comptait pas moins d’une dizaine de régiments et services et plus de
55 000 hommes (ce chiffre –officiers non compris- dépasse celui de la population civile !). C’était « la première ville de France pour l’importance des troupes rassemblées en ce lieu« .

Grand canal a écrit:Caserne Borgnis Desbordes
Construite après 1854 sur l’emplacement de l’ancienne carrière de la Grande Ecurie, limitée à l’Ouest par la Grande Ecurie, à l’Est par l’ex-prison Saint-Pierre et les tribunaux, elle s’étendait entre l’avenue de Saint-Cloud et l’avenue de Paris. Elle a abrité – entre autres – l’artillerie de la Garde sous le Second Empire.
.

Oui ! Fichtre, quel morceau !

" Écuyer cavalcadour " ( j'adore cette expression . Je la trouve animée, gracieuse ...    )
Itou !

- (Histoire) Qualifiait les écuyers qui avaient la surveillance des chevaux et de tous les équipages de l’écurie dans la maison du roi et des princes.

   Les jours étaient proches des charges recouvrées à la Cour, et des sinécures bien rentées, des chambellans, des maîtres de cérémonies, des veneurs, des écuyers cavalcadours. (G. Augustin-Thierry, Conspirateurs et Gens de police : La Mystérieuse Affaire Donnadieu (1802), A. Colin, 1909, p. 7)

- Qualifie une expression recherchée, maniérée, précieuse.

J'espère ne pas me tromper de sujet, mais il me semble que nous évoquons ici les Ecuries du comte d'Artois.
Les amis spécialistes de Versailles le confirmeront ou pas... :

Annoncée à l'occasion d'une vente aux enchères, organisée par la maison Christie's, à Paris, le 13 avril 2017

CONSOLE ROYALE D'EPOQUE LOUIS XVI PROVENANT DES ECURIES DE VERSAILLES
ESTAMPILLE DE GEORGES JACOB, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE

En chêne laqué vert, le dessus de marbre brun restauré, sur des pieds cannelés rudentés, estampillée G IACOB sur le montant arrière droit, deux marques au feu AT / G.M. sur les montants arrière et avant gauche, de deux marques au feu d'un E / W couronné sur les montants arrière et avant droit, et estampillé I.B. cinq fois dessous (rien que ça  : )
H. : 82 cm. (32 ¼ in.) ; L. : 130 cm. (51 ¼ in.) : P. : 47 cm. (18 ½ in.)

Provenance : Collection du comte d'Artois, Ecuries de Versailles


Photo : Christie's 2017

Note de l'expert :

Le comte d’Artois voit multipliées ses résidences vers 1776-1777.
Louis XVI donne Saint-Germain-en-Laye à son jeune frère, qui achète également le château de Maisons et Bagatelle ainsi que le Temple.
Toutes ces propriétés imposent la nécessité d’un Garde-Meuble avec une gestion. L’apparat dont s’entoure le prince est la marque de sa représentation politique.

C’est un des quatre premiers valets de chambre, Pierre Jubault, qui a la charge de concierge du Garde-Meuble et qui dispose d’un appartement au palais du Temple.
Il y a également des maisons louées pour cet usage à Versailles, Fontainebleau et Compiègne. Après 1781, Jubault fait modifier les marques du Garde-Meuble.

Le chiffre du prince est maintenant AT sous une couronne ouverte en lettres anglaises. On trouve aussi en lettre d’imprimerie G.M. pour Garde-Meuble. Seule la lettre change et permet de définir la résidence.
C’est le B pour Bagatelle, M pour Maisons, T pour le Temple, E et P pour les Ecuries de Paris et enfin E et W pour les Ecuries de Versailles, marquage de notre console (Ouvrage collectif, La Folie d'Artois, 1988, pp. 95-103).


Le comte d'Artois en uniforme (1757-1836), un valet tenant son cheval
Par Jean- Démosthène Dugourc (1745-1829)
Photo : Christie's

Les marques I.B. sont probablement celles du sculpteur, nous retrouvons ces marques sur un mobilier de salon de Georges Jacob à décor de fleurs de pavot, en suite avec un mobilier conservé au Metropolitan Museum de New York qui est est également marqué. (Une Exceptionnelle collection mise en scène par Emilio Terry, vente Christie's, Paris, 15 septembre 2016, lot 141.)

* Source : http://www.christies.com/SaleLanding/index.aspx?intsaleid=26758&lid=1&saletitle=



Nous présentions justement ces marques au fer dans l'un de nos précédents messages, au sujet de trois chaises livrés pour les Ecuries du comte d'Artois :

Mme de Sabran a écrit:

Rescapée du mobilier des Ecuries du comte d'Artois, voici une suite de trois chaises en bois mouluré et laqué, le dossier et l'assise en fer à cheval ( comme cela se trouve !    ), elles reposent sur des pieds cambrés en console.




Estampillées G. Jacob, marques au feu des écuries du comte d'Artois à Versailles et du garde meuble du comte d'Artois, étiquettes manuscrites. Début de l'époque Louis XVI. H. 94 L. 49 P. 47 cm Georges Jacob reçu maître en 1765.




Provenance: Livrées entre 1780 et 1784 pour le comte d'Artois aux écuries de sa Maison à Versailles (voir H. Lefuel, Georges Jacob, ed. Morancé 1923, p. 343). Passionné par les chevaux, le jeune prince se fit construire des écuries magnifiques dans toutes ses résidences par son architecte Bélanger. Celles de Versailles étaient situées rue Saint-Martin (celles de la Comtesse étaient rue de Satory actuellement le lycée Jules Ferry) et dirigées par le marquis de Polignac, premier écuyer du comte d'Artois.

Les comptes de l'écurie d'Artois de 1773 à 1791 sont conservés dans les papiers du marquis de Polignac aux Archives nationales (A.N. T 23111-30)

http://www.brissonneau.net/html/fiche.jsp?id=2446778&np=10&lng=fr&npp=20&ordre=1&aff=1&r=

Demain j'y emmene ma derniere fille pour sa journée d'appel . J'aimerais tellement y faire une incursion après 40 ans .

la nostalgie de l'uniforme ?
Nous avons le même age ou presque Grand canal et franchement je ne regrette pas cette période, même si je trouve qu'elle était nécessaire pour les garçons. En cela que l'on apprenait le sens de la hiérarchie qui dériverait plus tard sur celle de l'entreprise et pour certain le fait de sortir des jupes de leur maman était plutôt positif.

Mr de Talaru a écrit:la nostalgie de l'uniforme ?
Nous avons le même age ou presque Grand canal et franchement je ne regrette pas cette période, même si je trouve qu'elle était nécessaire pour les garçons. En cela que l'on apprenait le sens de la hiérarchie qui dériverait plus tard sur celle de l'entreprise et pour certain le fait de sortir des jupes de leur maman était plutôt positif.

L'uniforme ? Oh non . L'endroit etait particulier ; plus de civils que de militaires . Plus de femmes que d'hommes ; plus d'officiers superieurs que du reste ..etc.. et en plus des horaire de fonctionnaires . En gros j'etais un planqué . C'est bien après quand j'ai eu cet interet pour Marie Antoinette que je me suis rendu compte de la chance que j'ai eu pendant 10 mois . Imaginez une seconde aller faire un footing tous les matins dans le parc à 9h00 et faire le tour du canal avec comme seule compagnie vos 4 camarades troufions et les carpes du canal ( une corvée à l'epoque ) . Tous les soirs après ma journée ( vers 17h) traîner dans le Parc , seule distraction à part le café .
Quant à la caserne d'Artois outre le BSN qui ne sert que pour les journées d'appel , autrement dit à pas grand chose ; à la place du SMIDOM ( bâtiment de droite ex outre mer ) ils ont fait des apparts et au fond de la cour une creche à la place de l'imprimerie des armées . Vous voyez pour moi le service militaire n'a pas été désagréable bien au contraire et en plus passé dans un batiment historique , les écuries du Comte d'Artois .

Grand canal a écrit:Demain j'y emmene ma derniere fille pour sa journée d'appel .

Pardon mais, qu'est-ce que c'est que la journée d'appel pour une jeune-fille ?

Toutes les filles nées à partir de 1981 ont une journée d'appel, comme les garçons à partir de 1980. Seuls les garçons nés en 1979 ont échappé au service militaire et à cette journée.

Ma fille a fait cette journée.

Ah bon ?!!

Mais oui ! Et Edmond également !
Ils n'en ont rien retenu d'ailleurs; 

Et voila la reponse . Donc utile
À l'issue de la journée, un certificat individuel de participation est remis. Il doit être présenté pour pouvoir s'inscrire aux épreuves de baccalauréats, de permis de conduire et aux concours de la fonction publique. Si la personne est convoquée à une date ultérieure des examens, l'attestation de recensement suffit

C'est fou ! Je n'en ai aucun souvenir ( pour mes filles s'entend ) !