Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
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CLIOXVIII
La nuit, la neige
Mme de Sabran
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
Les créateurs se déchaînent !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
Mesdames Tantes appelaient les plumes des " ornements de chevaux . "
http://www.coiffure-ducher.fr/louisxvi_femgene.html
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
La furie des plumes :
Un jour, Marie-Antoinette met son approbation au bas d’une pétition ridicule que les jeunes cavaliers de la cour lui adressent pour obtenir de pouvoir paraître aux bals de la reine avec des plumes au chapeau. « C’est avec une plume que nous demandons des plumes à Votre Majesté, et, si Elle daigne exaucer nos vœux, cette même plume nous servira, tant que nos doigts la pourront soutenir, à célébrer la bienveillance de Votre Majesté. »
Ces belles choses, écrites peut-être avec une intention de parodie, sont signées :
La Marck, Coigny l’aîné, Etienne de Durfort, La Fayette, Ségur l’aîné, comte de Provence, Noailles de Poix, Coigny cadet, Dillon, Noailles et comte d’Artois .
On a peine à imaginer la futilité dont de pareilles pièces témoignent ; on voit par là quel était alors l’entourage de Marie-Antoinette, et l’on accuse moins, après les avoir lues, une reine de vingt ans, mal préparée à deviner les périls et à les fuir, que le malheur d’une époque fatale, assez éclairée pour apercevoir les fautes dont elle avait hérité, pour en réclamer le redressement, et en même temps assez aveugle pour tout sacrifier, ce semble, à une incroyable recherche du plaisir.
https://fr.wikisource.org/wiki/Gustave_III_et_la_Cour_de_France/05
Un jour, Marie-Antoinette met son approbation au bas d’une pétition ridicule que les jeunes cavaliers de la cour lui adressent pour obtenir de pouvoir paraître aux bals de la reine avec des plumes au chapeau. « C’est avec une plume que nous demandons des plumes à Votre Majesté, et, si Elle daigne exaucer nos vœux, cette même plume nous servira, tant que nos doigts la pourront soutenir, à célébrer la bienveillance de Votre Majesté. »
Ces belles choses, écrites peut-être avec une intention de parodie, sont signées :
La Marck, Coigny l’aîné, Etienne de Durfort, La Fayette, Ségur l’aîné, comte de Provence, Noailles de Poix, Coigny cadet, Dillon, Noailles et comte d’Artois .
On a peine à imaginer la futilité dont de pareilles pièces témoignent ; on voit par là quel était alors l’entourage de Marie-Antoinette, et l’on accuse moins, après les avoir lues, une reine de vingt ans, mal préparée à deviner les périls et à les fuir, que le malheur d’une époque fatale, assez éclairée pour apercevoir les fautes dont elle avait hérité, pour en réclamer le redressement, et en même temps assez aveugle pour tout sacrifier, ce semble, à une incroyable recherche du plaisir.
https://fr.wikisource.org/wiki/Gustave_III_et_la_Cour_de_France/05
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
« J'enverrai à ma chère maman par le prochain courrier le dessin de mes différentes coiffures ; elle pourra les trouver ridicules, mais ici les yeux sont tellement accoutumés qu'on n'y pense même plus, tout le monde étant coiffé de même.» 10 avril 1776. C'était vrai !
Réponse dubitative de Marie-Thérèse le 30 juin suivant :
« J'avoue, les dessins des parures françaises sont bien extraordinaires ; je n'ai pu croire qu'on les porte ainsi à la cour.»
Galerie des Modes.
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Plumes et Plumassiers au XVIIIe siècle
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
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