Le peintre François-André Vincent
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Comtesse Diane
La nuit, la neige
Mme de Sabran
7 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Les Arts et l'artisanat au XVIIIe siècle :: Les arts graphiques et la sculpture
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Re: Le peintre François-André Vincent
Mme de Sabran a écrit:
Vous avez encore jusqu'à la fin juin pour courir au musée Cognacq-Jay, les amis !
N'y manquez pas !!! :n,,;::::!!!:
.
C'est mon musée favori à Paris. Merci pour le reportage et un grand merci à Louis XV pour les œuvres que je ne connaissais pas.
Invité- Invité
Re: Le peintre François-André Vincent
Un très joli portrait, présenté à lors de la vente aux enchères que nous annoncions ici :
A Love Affair with France - Collection of Elizabeth Stafford (Christie's N.Y)
...nous donne l'occasion de compléter ce sujet par quelques éléments biographiques et autres oeuvres de l'artiste parmi celles déjà présentées page 1 de ce sujet.
François-André Vincent (Paris 1746-1816)
Portrait of a lady in a pink dress, bust-length
Signed and dated 'Vincent. / 1778' (center right)
oil on canvas, oval (64.8 x 53.3 cm)
Photo : Christie's
Note au catalogue :
François-André Vincent was the son and pupil of the miniature painter François-Élie Vincent and a founding member of the Institut de France.
One of the principal innovators in French art of the 1770s and 1780s, he rivaled Jacques-Louis David in his renown as a draughtsman and history painter.
He was also a distinguished and prolific portrait painter, producing family portraits, among them Mme Justine Boyer-Fonfrède and Her Son (1796; Louvre, Paris) and Jean-Baptistie Boyer-Fonfrède with his Wife and Son (1801; Versailles), as well as affectionate bust-length portraits of prominent intellectuals and artists, such as that of the engraver Charles-Clément Bervic (1813; private collection) and the great scientist Georges Cuvier, who sat to Vincent in 1800.
Photo : Christie's
A Love Affair with France - Collection of Elizabeth Stafford (Christie's N.Y)
...nous donne l'occasion de compléter ce sujet par quelques éléments biographiques et autres oeuvres de l'artiste parmi celles déjà présentées page 1 de ce sujet.
François-André Vincent (Paris 1746-1816)
Portrait of a lady in a pink dress, bust-length
Signed and dated 'Vincent. / 1778' (center right)
oil on canvas, oval (64.8 x 53.3 cm)
Photo : Christie's
Note au catalogue :
François-André Vincent was the son and pupil of the miniature painter François-Élie Vincent and a founding member of the Institut de France.
One of the principal innovators in French art of the 1770s and 1780s, he rivaled Jacques-Louis David in his renown as a draughtsman and history painter.
He was also a distinguished and prolific portrait painter, producing family portraits, among them Mme Justine Boyer-Fonfrède and Her Son (1796; Louvre, Paris) and Jean-Baptistie Boyer-Fonfrède with his Wife and Son (1801; Versailles), as well as affectionate bust-length portraits of prominent intellectuals and artists, such as that of the engraver Charles-Clément Bervic (1813; private collection) and the great scientist Georges Cuvier, who sat to Vincent in 1800.
Photo : Christie's
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le peintre François-André Vincent
François-André Vincent
Né le 30 décembre 1746 à Paris où il est mort le 4 août 1816, est un peintre français.
Portrait du peintre François-André Vincent
Par Adélaïde Guiard, vers 1795
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN Grand Palais - Musée du Louvre / Hervé Lewandowski
Élève de son père, le miniaturiste François-Élie Vincent, professeur à l'Académie de Saint-Luc, puis de Joseph-Marie Vien, François-André Vincent est lauréat du prix de Rome de 1768, et séjourne en Italie de 1771 à 1775.
Il est admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1777 et, à partir de cette date, expose régulièrement au Salon.
Autoportrait à la palette
François-André Vincent
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux
Il est nommé professeur de l'École des beaux-arts de Paris le 7 juillet 1792 et confirmé le 30 novembre 1794, c'est sa première nomination, et succède à Anne-Louis Girodet.
Il devient l'un des premiers membres de l’Académie des beaux-arts de l'Institut de France, qui remplace l'Académie royale en 1795.
En 1799, il épouse Adélaïde Labille-Guiard, qui a été formée par son père à la miniature et par lui-même à l'huile.
De 1809 à 1815, il est professeur de dessin à l'École polytechnique.
Considéré comme l’un des principaux rivaux de Jacques-Louis David, il est rapidement supplanté par celui-ci.
À la Révolution, ses convictions royalistes l’opposent encore plus à David.
Vers la fin de sa vie, il peint moins à cause de problèmes de santé, mais il continue à recevoir des honneurs officiels. Il était décoré de la Légion d'honneur et membre de plusieurs académies européennes.
François-André Vincent est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (11e Division).
* Crédit texte (extraits) : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source
Article François-André Vincent de Wikipédia en français (Auteurs)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Andr%C3%A9_Vincent
Quelques exemples de quelques portraits peints par l'artiste, que nous n'avions pas encore présentés dans ce sujet...
Portrait of Pierre-Jacques-Onésyme Bergeret de Grancourt
François-André Vincent, 1774
Besançon, Musée des beaux-arts et d'archéologie
Photo : Charles Choffet
Source : http://www.alaintruong.com/archives/2011/10/21/22424316.html
Portrait du comédien Dazincourt
Par François-André Vincent, 1792
Marseille, Musée des Beaux-Arts
Photo : Ville de Marseille, Dist. RMN-Grand Palais / Gérard Bonnet-Magellan
Portrait du sculpteur Roland
Par François-André Vincent, 1797
Photo : J. Paul Getty Museum
Portrait de Marie de Broutin, baronne de Chalvet-Sonville
François-André Vincent, 1793
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda
Portrait de Marie de Broutin, baronne de Chalvet-Sonville
Détail
Photo : Wikipedia / Pyb
Portrait de Marie de Broutin, baronne de Chalvet-Sonville
Détail
Photo : Wikipedia / Pyb
Portrait de l'anatomiste Georges Cuvier
François-André Vincent
Photo : Christie's
François-Guillaume-Jean-Stanislas Andrieux (1759-1833), poète
François-André Vincent
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Portrait de madame Boyer-Fonfrède et de son fils
François-André Vincent, 1796
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Mathieu Rabeau
Portrait d'un jeune homme tenant une chemise
François-André Vincent, 1791
Photo : Kunstopie.nl
Antoine-Vincent Arnault (1766-1834), poète, secrétaire perpétuel de l'Académie française
François-André Vincent, 1801
Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux
Portrait de Mademoiselle Duplant
François-André Vincent, 1793
Lisbonne, musée Calouste-Gulbenkian
Photo : Wikipedia / Yelkrokoyade
Portrait de femme au bonnet de dentelle
François-André Vincent
Photo : Piasa, Paris
Portrait d'un homme, supposé Monsieur Baillon
François-André Vincent, c. 1795
Photo : Rijksmuseum
Source : http://www.rijksmuseum.nl/collectie/SK-A-3931
Portrait d'une jeune fille tricotant
François-André Vincent
Photo : Christie's
François-Bernard Boyer-Fonfrède et sa famille
François-André Vincent, 1801
Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Franck Raux
Né le 30 décembre 1746 à Paris où il est mort le 4 août 1816, est un peintre français.
Portrait du peintre François-André Vincent
Par Adélaïde Guiard, vers 1795
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN Grand Palais - Musée du Louvre / Hervé Lewandowski
Élève de son père, le miniaturiste François-Élie Vincent, professeur à l'Académie de Saint-Luc, puis de Joseph-Marie Vien, François-André Vincent est lauréat du prix de Rome de 1768, et séjourne en Italie de 1771 à 1775.
Il est admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1777 et, à partir de cette date, expose régulièrement au Salon.
Autoportrait à la palette
François-André Vincent
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux
Il est nommé professeur de l'École des beaux-arts de Paris le 7 juillet 1792 et confirmé le 30 novembre 1794, c'est sa première nomination, et succède à Anne-Louis Girodet.
Il devient l'un des premiers membres de l’Académie des beaux-arts de l'Institut de France, qui remplace l'Académie royale en 1795.
En 1799, il épouse Adélaïde Labille-Guiard, qui a été formée par son père à la miniature et par lui-même à l'huile.
De 1809 à 1815, il est professeur de dessin à l'École polytechnique.
Considéré comme l’un des principaux rivaux de Jacques-Louis David, il est rapidement supplanté par celui-ci.
À la Révolution, ses convictions royalistes l’opposent encore plus à David.
Vers la fin de sa vie, il peint moins à cause de problèmes de santé, mais il continue à recevoir des honneurs officiels. Il était décoré de la Légion d'honneur et membre de plusieurs académies européennes.
François-André Vincent est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (11e Division).
* Crédit texte (extraits) : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source
Article François-André Vincent de Wikipédia en français (Auteurs)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Andr%C3%A9_Vincent
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Quelques exemples de quelques portraits peints par l'artiste, que nous n'avions pas encore présentés dans ce sujet...
Portrait of Pierre-Jacques-Onésyme Bergeret de Grancourt
François-André Vincent, 1774
Besançon, Musée des beaux-arts et d'archéologie
Photo : Charles Choffet
Source : http://www.alaintruong.com/archives/2011/10/21/22424316.html
Portrait du comédien Dazincourt
Par François-André Vincent, 1792
Marseille, Musée des Beaux-Arts
Photo : Ville de Marseille, Dist. RMN-Grand Palais / Gérard Bonnet-Magellan
Portrait du sculpteur Roland
Par François-André Vincent, 1797
Photo : J. Paul Getty Museum
Portrait de Marie de Broutin, baronne de Chalvet-Sonville
François-André Vincent, 1793
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda
Portrait de Marie de Broutin, baronne de Chalvet-Sonville
Détail
Photo : Wikipedia / Pyb
Portrait de Marie de Broutin, baronne de Chalvet-Sonville
Détail
Photo : Wikipedia / Pyb
Portrait de l'anatomiste Georges Cuvier
François-André Vincent
Photo : Christie's
François-Guillaume-Jean-Stanislas Andrieux (1759-1833), poète
François-André Vincent
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Portrait de madame Boyer-Fonfrède et de son fils
François-André Vincent, 1796
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Mathieu Rabeau
Portrait d'un jeune homme tenant une chemise
François-André Vincent, 1791
Photo : Kunstopie.nl
Antoine-Vincent Arnault (1766-1834), poète, secrétaire perpétuel de l'Académie française
François-André Vincent, 1801
Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux
Portrait de Mademoiselle Duplant
François-André Vincent, 1793
Lisbonne, musée Calouste-Gulbenkian
Photo : Wikipedia / Yelkrokoyade
Portrait de femme au bonnet de dentelle
François-André Vincent
Photo : Piasa, Paris
Portrait d'un homme, supposé Monsieur Baillon
François-André Vincent, c. 1795
Photo : Rijksmuseum
Source : http://www.rijksmuseum.nl/collectie/SK-A-3931
Portrait d'une jeune fille tricotant
François-André Vincent
Photo : Christie's
François-Bernard Boyer-Fonfrède et sa famille
François-André Vincent, 1801
Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Franck Raux
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le peintre François-André Vincent
C'est réaliste ! C'est beau ! Je prends tout !
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le peintre François-André Vincent
Dans ma lointaine enfance ( ) je me souviens d'avoir vu ma grand-mère tricoter ainsi, à trois aiguilles ...
Tout se perd, ma pauv'dame, maintenant les chaussettes se trouent et hop ! se jettent .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le peintre François-André Vincent
Comtesse Diane a écrit:C'est réaliste ! C'est beau ! Je prends tout !
A suivre quelques-uns de ses dessins, et sa peinture d'histoire.
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le peintre François-André Vincent
Les silhouettes de Madame de Broutin et de Mlle Duplant sont représentatives des années 1790. Elles évoquent d'assez près les habillements de la reine dans sa prison du Temple.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Le peintre François-André Vincent
Excellent peintre, merci pour cette galerie de photos. Il était assez joli, et a fini dans les bras d'Adélaïde Labille-Guiard. Un très beau couple.
Voici quelques clichés personnels, pris au Louvre :
Autoportrait en costume espagnol, 1770 :
Portrait de François-André Vincent par Adélaïde Labille-Guiard :
Zeuxis choisissant pour modèles les plus belles filles de la ville de Crotone, 1788-1789 (Salons de 1789 et 1791) :
V. ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3685-la-peinture-francaise-du-xviiieme-siecle-au-louvre?highlight=louvre
Voici quelques clichés personnels, pris au Louvre :
Autoportrait en costume espagnol, 1770 :
Portrait de François-André Vincent par Adélaïde Labille-Guiard :
Zeuxis choisissant pour modèles les plus belles filles de la ville de Crotone, 1788-1789 (Salons de 1789 et 1791) :
V. ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3685-la-peinture-francaise-du-xviiieme-siecle-au-louvre?highlight=louvre
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le peintre François-André Vincent
Un joli tableau de l'artiste sera prochainement présenté en vente aux enchères...
Apollo and Vesta
By François-André Vincent (1746-1816)
Oil on canvas. Relined. 98.5 x 136 cm.
Collection label with coat of arms of the Count de Sellon on the reverse and collection number “133” as well as another label with number “168”.
In elaborate classical gilt frame.
Note au catalogue (extraits) :
A document by the commissioner, the Comte d’Angiviller reveals that Jacques-Louis David (1748 – 1825) and Vincent created replicas of the large history paintings for collectors.
An aspect of French nationalism has also found its way into the painting : the colour composition is clearly dominated by the French tricolour flag.
Today Vincent is regarded as one of the most important protagonists of French Neoclassicism, although less known than the famous painters Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) or Jacques-Louis David (1748-1825).
In 1768 he was awarded the Prix de Rome, whereupon he was able to continue his further training at the workshop of Charles-Joseph Natoire (1700 – 1777).
In 1775, while living in Italy, he was accepted into the French Academy in Rome until he eventually became the court painter of Louis XVI in 1790 and was appointed as professor at the Académie Royale.
In 1787 he created history paintings for Louis XVI in collaboration with Jacques-Louis David. The paintings were commissioned by the Comte d’Angiviller.
These two works, David’s painting The Lictors Bring to Brutus the Bodies of his Sons and Vincent’s Zeuxis Choosing Models from the Beautiful Women of Croton are today held at the Louvre in Paris. (...)
* Source et infos complémentaires : Hampel Fine Arts Auction, Munich - Vente du 27 juin 2019
Les deux oeuvres évoquées dans le descriptif, commandées par le comte d'Angiviller, directeur général des Bâtiments du roi Louis XVI, sont :
Le bien connu (passons sur la qualité de l'image mise en ligne sur le site du musée du Louvre ), daté de 1784 :
Le serment des Horaces
Jacques-Louis David
Huile sur toile, 1784
Salon de 1785
Collection Louis XVI
Image : 2009 Musée du Louvre / Erich Lessing
Et donc celle peinte par François-André Vincent, en 1789, déjà présentée dans ce sujet (et toujours avec la même qualité d'image sur le site internet du musée ) :
Zeuxis choisissant pour modèles les plus belles filles de Crotone
François-André Vincent
Huile sur toile, 1789
Salons de 1789 et 1791
Collection Louis XVI
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda
Apollo and Vesta
By François-André Vincent (1746-1816)
Oil on canvas. Relined. 98.5 x 136 cm.
Collection label with coat of arms of the Count de Sellon on the reverse and collection number “133” as well as another label with number “168”.
In elaborate classical gilt frame.
Note au catalogue (extraits) :
A document by the commissioner, the Comte d’Angiviller reveals that Jacques-Louis David (1748 – 1825) and Vincent created replicas of the large history paintings for collectors.
An aspect of French nationalism has also found its way into the painting : the colour composition is clearly dominated by the French tricolour flag.
Today Vincent is regarded as one of the most important protagonists of French Neoclassicism, although less known than the famous painters Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) or Jacques-Louis David (1748-1825).
In 1768 he was awarded the Prix de Rome, whereupon he was able to continue his further training at the workshop of Charles-Joseph Natoire (1700 – 1777).
In 1775, while living in Italy, he was accepted into the French Academy in Rome until he eventually became the court painter of Louis XVI in 1790 and was appointed as professor at the Académie Royale.
In 1787 he created history paintings for Louis XVI in collaboration with Jacques-Louis David. The paintings were commissioned by the Comte d’Angiviller.
These two works, David’s painting The Lictors Bring to Brutus the Bodies of his Sons and Vincent’s Zeuxis Choosing Models from the Beautiful Women of Croton are today held at the Louvre in Paris. (...)
* Source et infos complémentaires : Hampel Fine Arts Auction, Munich - Vente du 27 juin 2019
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Les deux oeuvres évoquées dans le descriptif, commandées par le comte d'Angiviller, directeur général des Bâtiments du roi Louis XVI, sont :
Le bien connu (passons sur la qualité de l'image mise en ligne sur le site du musée du Louvre ), daté de 1784 :
Le serment des Horaces
Jacques-Louis David
Huile sur toile, 1784
Salon de 1785
Collection Louis XVI
Image : 2009 Musée du Louvre / Erich Lessing
Et donc celle peinte par François-André Vincent, en 1789, déjà présentée dans ce sujet (et toujours avec la même qualité d'image sur le site internet du musée ) :
Zeuxis choisissant pour modèles les plus belles filles de Crotone
François-André Vincent
Huile sur toile, 1789
Salons de 1789 et 1791
Collection Louis XVI
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le peintre François-André Vincent
Ce portrait du peintre, dessiné par Marie-Gabrielle Capet, est aujourd'hui même présenté en vente aux enchères.
Marie-Gabrielle Capet était devenue, en 1781, l'élève d’Adélaïde Labille-Guiard, de qui elle était très proche, puisqu'elle logera aussi chez elle et prit soin d'elle jusqu'à sa mort, en 1803.
Rappelons qu'Adélaïde Labille-Guiard avait épousé, en secondes noces, François-André Vincent dont il est question dans ce sujet.
Marie-Gabrielle Capet le connaissait donc très bien et l'appréciait au point qu'elle le nomme " père " dans un extrait de son testament où elle évoque le portrait que voici :
Portrait du peintre François-André Vincent
Marie-Gabrielle Capet (1761-1818)
Pierre noire, sanguine et craie blanche sur papier, marouflé sur son montage
1811
Signé et daté, en bas à gauche : M Gabrielle Capet 1811
20.2 x 16.1 cm. (feuille) 27.1 x 21.7 cm. (montage)
Provenance :
Conservé par l'artiste jusqu'à sa mort, en 1818.
Légué par l'artiste, dans son testament en date du 20 octobre 1818, à Mademoiselle Victoire Perrier : « je donne et lègue à Madlle. Perrier dont j'ai cidessus parlé ma sœur d'amitié [...] le portrait de mon père Vincent en dessin de profil ».
Puis, par héritage, jusqu'à nos jours.
Annoté, au dos du montage :
François André Vincent Peintre/Membre de L'institut et de la légion d'honneur;/Professeur aux Ecoles Spéciales de Peinture, Sculpture et Architecture de Paris. Instituteur de dessin à l'Ecole Impériale Polytechnique, membre de plusieurs sociétés savantes Etc: né à Paris le 30 décembre 1746. Dessiné par Mlle Marie Gabrielle Capet à Paris l'an 1811.
Annoté, au dos du carton d'encadrement :
A la mémoire/De françois, andré, Vincent,/Peintre d'histoire/Membre de l'institut et de la légion D'honneur/né à Paris le 30 Xbre 1747 [sic]/Decedé à Paris le 3 août 1816 [sic] a 69 ans./Placé par les leurs/au premier rang des membres de la peinture/Dont il a été un des restaurateurs,/il l'a honoré/par la loyauté de son âme et la loyauté de/son caractère,/il l'a fait aimer/par les grâces [...] de son esprit;/il l'a servie/par l'ardeur de son zèle pour l'art et les artistes/par l'autorité de sa raison eloquente et courage./Tel est la juste image/que rendent à sa mémoire/ses nombreux élèves/Dont il a été l'ami, le [...], le père, et en toute choses,/Le modèle./
par Mr. Lucas.
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie & Associés - Vente du 10 février 2021
Marie-Gabrielle Capet a peint un célèbre tableau, celui de " L'atelier de Madame Vincent (ou Labille Guiard) " sur lequel elle se représente à côté de son amie et professeur, au chevalet. L'artiste peint le portrait de Joseph-Marie Vien, accompagné de membres de sa famille.
François-André Vincent est debout, derrière son épouse. Il est accompagné de ses élèves.
L'Atelier de Madame Vincent
Marie-Gabrielle Capet
Huile sur toile, 1808
Salon de 1808
Image : Neue Pinakothek, Munich / Wikipedia
Le portrait de groupe représente la professeur et amie de l'artiste, Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803), épouse du peintre François André Vincent (1746-1816) dans son atelier, aux alentours de 1800, réalisant le portrait du peintre et sénateur Joseph-Marie Vien (1716-1809), en présence de membres de la famille Vien, d'élèves ainsi que de son mari et d'élèves de celui-ci.
L'artiste s'est représentée elle-même, assise à coté de son amie, chargeant la palette.
Détail : Marie-Gabrielle Capet, Adélaïde Labille-Guiard, François-André Vincent...
Marie-Gabrielle Capet était devenue, en 1781, l'élève d’Adélaïde Labille-Guiard, de qui elle était très proche, puisqu'elle logera aussi chez elle et prit soin d'elle jusqu'à sa mort, en 1803.
Rappelons qu'Adélaïde Labille-Guiard avait épousé, en secondes noces, François-André Vincent dont il est question dans ce sujet.
Marie-Gabrielle Capet le connaissait donc très bien et l'appréciait au point qu'elle le nomme " père " dans un extrait de son testament où elle évoque le portrait que voici :
Portrait du peintre François-André Vincent
Marie-Gabrielle Capet (1761-1818)
Pierre noire, sanguine et craie blanche sur papier, marouflé sur son montage
1811
Signé et daté, en bas à gauche : M Gabrielle Capet 1811
20.2 x 16.1 cm. (feuille) 27.1 x 21.7 cm. (montage)
Provenance :
Conservé par l'artiste jusqu'à sa mort, en 1818.
Légué par l'artiste, dans son testament en date du 20 octobre 1818, à Mademoiselle Victoire Perrier : « je donne et lègue à Madlle. Perrier dont j'ai cidessus parlé ma sœur d'amitié [...] le portrait de mon père Vincent en dessin de profil ».
Puis, par héritage, jusqu'à nos jours.
Annoté, au dos du montage :
François André Vincent Peintre/Membre de L'institut et de la légion d'honneur;/Professeur aux Ecoles Spéciales de Peinture, Sculpture et Architecture de Paris. Instituteur de dessin à l'Ecole Impériale Polytechnique, membre de plusieurs sociétés savantes Etc: né à Paris le 30 décembre 1746. Dessiné par Mlle Marie Gabrielle Capet à Paris l'an 1811.
Annoté, au dos du carton d'encadrement :
A la mémoire/De françois, andré, Vincent,/Peintre d'histoire/Membre de l'institut et de la légion D'honneur/né à Paris le 30 Xbre 1747 [sic]/Decedé à Paris le 3 août 1816 [sic] a 69 ans./Placé par les leurs/au premier rang des membres de la peinture/Dont il a été un des restaurateurs,/il l'a honoré/par la loyauté de son âme et la loyauté de/son caractère,/il l'a fait aimer/par les grâces [...] de son esprit;/il l'a servie/par l'ardeur de son zèle pour l'art et les artistes/par l'autorité de sa raison eloquente et courage./Tel est la juste image/que rendent à sa mémoire/ses nombreux élèves/Dont il a été l'ami, le [...], le père, et en toute choses,/Le modèle./
par Mr. Lucas.
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie & Associés - Vente du 10 février 2021
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Marie-Gabrielle Capet a peint un célèbre tableau, celui de " L'atelier de Madame Vincent (ou Labille Guiard) " sur lequel elle se représente à côté de son amie et professeur, au chevalet. L'artiste peint le portrait de Joseph-Marie Vien, accompagné de membres de sa famille.
François-André Vincent est debout, derrière son épouse. Il est accompagné de ses élèves.
L'Atelier de Madame Vincent
Marie-Gabrielle Capet
Huile sur toile, 1808
Salon de 1808
Image : Neue Pinakothek, Munich / Wikipedia
Le portrait de groupe représente la professeur et amie de l'artiste, Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803), épouse du peintre François André Vincent (1746-1816) dans son atelier, aux alentours de 1800, réalisant le portrait du peintre et sénateur Joseph-Marie Vien (1716-1809), en présence de membres de la famille Vien, d'élèves ainsi que de son mari et d'élèves de celui-ci.
L'artiste s'est représentée elle-même, assise à coté de son amie, chargeant la palette.
Détail : Marie-Gabrielle Capet, Adélaïde Labille-Guiard, François-André Vincent...
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le peintre François-André Vincent
Beau portrait
Je découvre ce peintre et sa femme.
Evidemment j'avais déjà vu passer des tableaux de la main de François-André, sans savoir que c'était lui
Je découvre ce peintre et sa femme.
Evidemment j'avais déjà vu passer des tableaux de la main de François-André, sans savoir que c'était lui
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Le peintre François-André Vincent
Comte d'Hézècques a écrit:
Je découvre ce peintre et sa femme.
Oh si ! Bien sûr que tu connais son épouse, mais elle a longtemps gardé le nom de son premier mari, car le public la connaissait essentiellement sous ce nom là.
Adélaïde Labille Guiard, peintre de Mesdames
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Re: Le peintre François-André Vincent
Mais oui, je la connais, j'adore ses portaits !
Mais j'ignorais qu'elle s'était embarquée dans le vaisseau de l'amour avec François-André
Mais j'ignorais qu'elle s'était embarquée dans le vaisseau de l'amour avec François-André
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Le peintre François-André Vincent
Un bien joli portrait, avec ses couleurs contrastées, sera prochainement présenté en vente aux enchères...
La jeune Napolitaine
François-André Vincent
signed and dated lower right: [Vinc]ent f. Naple 1774
Exhibited Paris, Salon, 1777, no. 192
oil on canvas
canvas: 81.5 by 50.0 cm ; framed 101 by 69.9 cm
Catalogue Note
This elegant depiction of a Neapolitan woman was painted by François-André Vincent during his brief sojourn in Naples, from April 15 to June 14, 1774. At the young age of twenty two, Vincent won the prestigious Prix de Rome, granting him the opportunity to study in Rome at the French Academy in the Palazzo Mancini, where he spent four years (1771-1775). Beyond the exceptional execution and dazzling pictorial effects, this painting serves as a precious document of the relationship between Vincent, Jean-Honoré Fragonard, and his Parisian patron Bergeret de Grancourt, who crossed paths during the young artist’s time in Italy.
During his two-month stay in Naples, Vincent witnessed the feast days of the city’s patron saint, Janarius, and the King of Naples, a time when local costumes were at their most extravagant. Here Vincent captures the splendor of the woman’s elaborate festival costume with brilliant exactness and execution. By illuminating the model against a dark background, Vincent exploits the various fabrics and textures of her clothing. With a meticulous technique, he lavishes in the details of her poppy red skirt, gold embroidery, and rich display of jewelry–a synthesis of Spanish, Italian, and Islamic influences.
The woman, perhaps a professional model, has a round face and gentle smile, described with the naturalism and close attention of a portrait. Each element of her costume is excessively detailed, attesting to the artist’s concern for documentary precision, then unheard of in French painting. As seen here, the diligent representation of picturesque costumes would become a constant of Vincent’s work.
While in Rome in 1774, Vincent was introduced to Bergeret de Grancourt, one of the wealthiest collectors in France, who commissioned his portrait from the artist.(1) Accompanied by Fragonard and Bergeret and perhaps at their invitation, Vincent journeyed to Naples from mid-April to mid-June of that year, during which time he painted this sumptuous work. At the same moment, the woman depicted here also posed for Fragonard, who drew her on at least two occasions: a full-face wash drawing in the Morgan Library, New York (fig. 1) and a full-length seated portrait in the Städelsches Kunstinstitut, Frankfurt (fig. 2).
In both drawings, Fragonard's inscriptions identify the woman as “femme de Ste. Lucie”, possibly a street vendor or pedestrian of the famous Passeggiata di Santa Lucia in Naples. Two additional drawings (both locations unknown), variously attributed by scholars to either Fragonard or Vincent, also depict this model in a similar pose, but the relationship between the drawings and the finished painting remains unclear. (2)
Following his return to France, Vincent exhibited the present painting at the Salon of 1777. Its inclusion in the salon, nearly three years after its execution, is proof of the importance that the artist attributed to this picture. The composition was sketched there by Gabriel de Saint-Aubin in the margins of the exhibition catalogue, or livret, where it is recorded as “Une figure en pied: costume Napolitain,” (fig. 3). (3) Though there is no mention of the painting’s owner in the livret, it is probable that Bergeret de Grancourt already owned it by that time. Vincent’s painting was received with praise, described by one viewer as “worthy of the great masters.”(4)
Indeed, the picture hung in Grancourt’s collection as a pendant to Gerbrand van den Eeckhout’s Man with a Large Hat (location unknown).(5) Though at first glance a seemingly unusual pairing, the richness and dramatic light of the present work would have been, according to eighteenth-century taste, “Rembrandtean” in quality.
Notes
(1) François-André Vincent, Portrait de Pierre-Jacques-Onésyme Bergeret. Besançon, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, inv. no. D.843.1.27.
(2) See J.P. Cuzin 2013, p. 383, cat. nos. 179D and 180D; the first was formerly in the Charles Gasc collection circa 1857 and last documented with Galerie Pardo, Paris in 1963 (as by Fragonard); the second is known only from a nineteenth-century sale catalogue illustration (Hotel Drouot, 16-17 May 1898, lot 121).
(3) See G. de Saint Aubin 1777, Bibliothèque nationale de France.
(4) La prêtresse ou nouvelle manière de Prédire, Paris 1777, p. 20.
(5) According to the description of the present work in the 1786 sale catalogue of Grancourt’s collection.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's - New York, vente du 1er février 2024
La jeune Napolitaine
François-André Vincent
signed and dated lower right: [Vinc]ent f. Naple 1774
Exhibited Paris, Salon, 1777, no. 192
oil on canvas
canvas: 81.5 by 50.0 cm ; framed 101 by 69.9 cm
Catalogue Note
This elegant depiction of a Neapolitan woman was painted by François-André Vincent during his brief sojourn in Naples, from April 15 to June 14, 1774. At the young age of twenty two, Vincent won the prestigious Prix de Rome, granting him the opportunity to study in Rome at the French Academy in the Palazzo Mancini, where he spent four years (1771-1775). Beyond the exceptional execution and dazzling pictorial effects, this painting serves as a precious document of the relationship between Vincent, Jean-Honoré Fragonard, and his Parisian patron Bergeret de Grancourt, who crossed paths during the young artist’s time in Italy.
During his two-month stay in Naples, Vincent witnessed the feast days of the city’s patron saint, Janarius, and the King of Naples, a time when local costumes were at their most extravagant. Here Vincent captures the splendor of the woman’s elaborate festival costume with brilliant exactness and execution. By illuminating the model against a dark background, Vincent exploits the various fabrics and textures of her clothing. With a meticulous technique, he lavishes in the details of her poppy red skirt, gold embroidery, and rich display of jewelry–a synthesis of Spanish, Italian, and Islamic influences.
The woman, perhaps a professional model, has a round face and gentle smile, described with the naturalism and close attention of a portrait. Each element of her costume is excessively detailed, attesting to the artist’s concern for documentary precision, then unheard of in French painting. As seen here, the diligent representation of picturesque costumes would become a constant of Vincent’s work.
While in Rome in 1774, Vincent was introduced to Bergeret de Grancourt, one of the wealthiest collectors in France, who commissioned his portrait from the artist.(1) Accompanied by Fragonard and Bergeret and perhaps at their invitation, Vincent journeyed to Naples from mid-April to mid-June of that year, during which time he painted this sumptuous work. At the same moment, the woman depicted here also posed for Fragonard, who drew her on at least two occasions: a full-face wash drawing in the Morgan Library, New York (fig. 1) and a full-length seated portrait in the Städelsches Kunstinstitut, Frankfurt (fig. 2).
In both drawings, Fragonard's inscriptions identify the woman as “femme de Ste. Lucie”, possibly a street vendor or pedestrian of the famous Passeggiata di Santa Lucia in Naples. Two additional drawings (both locations unknown), variously attributed by scholars to either Fragonard or Vincent, also depict this model in a similar pose, but the relationship between the drawings and the finished painting remains unclear. (2)
Following his return to France, Vincent exhibited the present painting at the Salon of 1777. Its inclusion in the salon, nearly three years after its execution, is proof of the importance that the artist attributed to this picture. The composition was sketched there by Gabriel de Saint-Aubin in the margins of the exhibition catalogue, or livret, where it is recorded as “Une figure en pied: costume Napolitain,” (fig. 3). (3) Though there is no mention of the painting’s owner in the livret, it is probable that Bergeret de Grancourt already owned it by that time. Vincent’s painting was received with praise, described by one viewer as “worthy of the great masters.”(4)
Indeed, the picture hung in Grancourt’s collection as a pendant to Gerbrand van den Eeckhout’s Man with a Large Hat (location unknown).(5) Though at first glance a seemingly unusual pairing, the richness and dramatic light of the present work would have been, according to eighteenth-century taste, “Rembrandtean” in quality.
Notes
(1) François-André Vincent, Portrait de Pierre-Jacques-Onésyme Bergeret. Besançon, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, inv. no. D.843.1.27.
(2) See J.P. Cuzin 2013, p. 383, cat. nos. 179D and 180D; the first was formerly in the Charles Gasc collection circa 1857 and last documented with Galerie Pardo, Paris in 1963 (as by Fragonard); the second is known only from a nineteenth-century sale catalogue illustration (Hotel Drouot, 16-17 May 1898, lot 121).
(3) See G. de Saint Aubin 1777, Bibliothèque nationale de France.
(4) La prêtresse ou nouvelle manière de Prédire, Paris 1777, p. 20.
(5) According to the description of the present work in the 1786 sale catalogue of Grancourt’s collection.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's - New York, vente du 1er février 2024
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Re: Le peintre François-André Vincent
Merci à vous deux, les amis, ces portraits sont tellement vivants !
... moi itou-également, Félix, pour mon plus grand plaisir !La nuit, la neige a écrit:Comte d'Hézècques a écrit:
Je découvre ce peintre et sa femme.
Oh si ! Bien sûr que tu connais son épouse, mais elle a longtemps gardé le nom de son premier mari, car le public la connaissait essentiellement sous ce nom là.
Adélaïde Labille Guiard, peintre de Mesdames
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... demain est un autre jour .
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