Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur. De Alain Minc
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Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur. De Alain Minc
Un livre, dont la publication annoncée pour le mois de février, fait écho à quelques-uns de nos échanges récents.
Et si...
Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur
De Alain Minc
Chez Grasset (Février 17)
Présentation :
Pourquoi se risquer, aujourd’hui, dans un éloge vibrant de Mirabeau ? Et pourquoi célébrer, à l’heure des déferlantes populistes, un tribun réputé pour son tempérament, sa petite vérole et son jeu plus ou moins trouble entre une monarchie agonisante et une Assemblée Constituante découvrant les vertus du parlementarisme ?
Sans doute parce que Mirabeau fut, en son temps, le seul homme politique qui aurait pu « arrêter la révolution » (l’expression est de François Furet) ; qui aurait pu, par son talent de démiurge et sa position d’aristocrate rallié aux principes nouveaux, prévenir la Terreur et réconcilier l’Ancien Régime avec la Révolution.
Sa mort prématurée (en avril 1791) coïncida avec le basculement de la France dans une tourmente – qui fut, en même temps, la matrice du pire et le creuset de notre modernité politique.
C’est cet homme-là qu’Alain Minc fait ici revivre : de sa folle jeunesse à sa passion interdite pour Marie-Antoinette, des vaines réformes de Necker à celles de Calonne, de ses dettes ruineuses à l’invention de la Monarchie Constitutionnelle, de sa prétendue « corruption » à son amour de la vie, de ses séjours en prison à son rôle majestueux lors de la réunion des Etats Généraux.
Au fil de cette évocation, se dessine, en filigrane, un idéal politique : que se serait-il passé si cet homme avait pu poursuivre son œuvre ? La France serait-elle devenue une sorte d’Angleterre ?
Et les Français auraient-ils alors pris goût à ce « réformisme » auquel ils semblent, hélas, allergiques ?
Et si...
Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur
De Alain Minc
Chez Grasset (Février 17)
Présentation :
Pourquoi se risquer, aujourd’hui, dans un éloge vibrant de Mirabeau ? Et pourquoi célébrer, à l’heure des déferlantes populistes, un tribun réputé pour son tempérament, sa petite vérole et son jeu plus ou moins trouble entre une monarchie agonisante et une Assemblée Constituante découvrant les vertus du parlementarisme ?
Sans doute parce que Mirabeau fut, en son temps, le seul homme politique qui aurait pu « arrêter la révolution » (l’expression est de François Furet) ; qui aurait pu, par son talent de démiurge et sa position d’aristocrate rallié aux principes nouveaux, prévenir la Terreur et réconcilier l’Ancien Régime avec la Révolution.
Sa mort prématurée (en avril 1791) coïncida avec le basculement de la France dans une tourmente – qui fut, en même temps, la matrice du pire et le creuset de notre modernité politique.
C’est cet homme-là qu’Alain Minc fait ici revivre : de sa folle jeunesse à sa passion interdite pour Marie-Antoinette, des vaines réformes de Necker à celles de Calonne, de ses dettes ruineuses à l’invention de la Monarchie Constitutionnelle, de sa prétendue « corruption » à son amour de la vie, de ses séjours en prison à son rôle majestueux lors de la réunion des Etats Généraux.
Au fil de cette évocation, se dessine, en filigrane, un idéal politique : que se serait-il passé si cet homme avait pu poursuivre son œuvre ? La France serait-elle devenue une sorte d’Angleterre ?
Et les Français auraient-ils alors pris goût à ce « réformisme » auquel ils semblent, hélas, allergiques ?
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur. De Alain Minc
Espérons qu'Alain Minc est meilleur quand il s'agit d'analyser le passé que d'anticiper l'avenir :
Espérons aussi pour Grasset que cette maison se soit bien gardée de lui proposer un siège dans son conseil d'administration ! boudoi26
Espérons aussi pour Grasset que cette maison se soit bien gardée de lui proposer un siège dans son conseil d'administration ! boudoi26
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur. De Alain Minc
La nuit, la neige a écrit:
Présentation :
Pourquoi se risquer, aujourd’hui, dans un éloge vibrant de Mirabeau ? Et pourquoi célébrer, à l’heure des déferlantes populistes, un tribun réputé pour son tempérament, sa petite vérole et son jeu plus ou moins trouble entre une monarchie agonisante et une Assemblée Constituante découvrant les vertus du parlementarisme ?
Eh bien oui, ça compte ! Mirabeau est peut-être la figure la plus fascinante de la Révolution. Il est vénal c'est sûr, mais intelligent, sincère quand il drive la Révolution, sincère aussi quand il veut la freiner .
La nuit, la neige a écrit:
Présentation :
... sa passion interdite pour Marie-Antoinette
Alors là, c'est peut-être un brin exagéré, non ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55304
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur. De Alain Minc
Dans mes bibliothèques je n'ai rien sur MIRABEAU - si cette étude est sérieuse elle peut être intéressante pour connaitre le personnage, sa rencontre avec la Reine, les finances versées par le Roi pour son soutien et son aide.
A voir en fonction du prix de l'ouvrage.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
A voir en fonction du prix de l'ouvrage.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur. De Alain Minc
Le prix sera de 19,00 €, me semble-t-il...
Pour ma part, sauf grande recommandation des éventuels lecteurs de notre forum, je pense que je ne l'achèterai pas : je n'aime pas du tout la quatrième de couverture. :
J'avais lu ce livre, de Jean-Paul Desprat, et publié en 2008.
Je pense l'avoir déjà cité ici ou là dans nos discussions...
Présentation :
Mirabeau, c'est un révolutionnaire qui travaille à réconcilier le roi et la Révolution ; il publie des dizaines de livres censés contribuer au bonheur des Français et se soucie d'abord de sa gloire ; il pétrifie l'auditoire de sa voix et arrache des applaudissements même à ses ennemis, mais il suscite aussi la haine de ceux dont il défend les droits ; " laid comme Satan ", il séduit tous les parterres, en particulier par sa plume, souvent tenue par des nègres.
Après plusieurs années de recherche - notamment dans les correspondances échangées par Mirabeau -, Jean-Paul Desprat suit les pérégrinations de celui-ci en Angleterre, en Prusse et en Hollande. Il montre comment se façonne la grande tête politique de 1789 et combien ces bouleversements sont le fait d'une société corsetée, ici incarnée par un père qui le prive d'argent avant de le faire expédier à Vincennes.
En dissipant toutes les ambiguïtés, encore accrues par la mort qui, en avril 1791, le fauche en pleine gloire, Jean-Paul Desprat brosse avec chaleur et talent la biographie d'un homme qui tînt à la fois de Tom Jones, pour son obsession de la liberté, et d'Hercule, par l'ampleur et la variété de son action.
Pour ma part, sauf grande recommandation des éventuels lecteurs de notre forum, je pense que je ne l'achèterai pas : je n'aime pas du tout la quatrième de couverture. :
J'avais lu ce livre, de Jean-Paul Desprat, et publié en 2008.
Je pense l'avoir déjà cité ici ou là dans nos discussions...
Présentation :
Mirabeau, c'est un révolutionnaire qui travaille à réconcilier le roi et la Révolution ; il publie des dizaines de livres censés contribuer au bonheur des Français et se soucie d'abord de sa gloire ; il pétrifie l'auditoire de sa voix et arrache des applaudissements même à ses ennemis, mais il suscite aussi la haine de ceux dont il défend les droits ; " laid comme Satan ", il séduit tous les parterres, en particulier par sa plume, souvent tenue par des nègres.
Après plusieurs années de recherche - notamment dans les correspondances échangées par Mirabeau -, Jean-Paul Desprat suit les pérégrinations de celui-ci en Angleterre, en Prusse et en Hollande. Il montre comment se façonne la grande tête politique de 1789 et combien ces bouleversements sont le fait d'une société corsetée, ici incarnée par un père qui le prive d'argent avant de le faire expédier à Vincennes.
En dissipant toutes les ambiguïtés, encore accrues par la mort qui, en avril 1791, le fauche en pleine gloire, Jean-Paul Desprat brosse avec chaleur et talent la biographie d'un homme qui tînt à la fois de Tom Jones, pour son obsession de la liberté, et d'Hercule, par l'ampleur et la variété de son action.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur. De Alain Minc
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur. De Alain Minc
Je lui trouve quelque chose ... pas physiquement, mais c'était un homme !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55304
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Mirabeau criait si fort que Versailles eut peur. De Alain Minc
Vous n'avez pas tort, comtesse... : :\\\\\\\\:
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
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