Le Jeu de l'Hiver
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Lucius
Mme de Sabran
Comte d'Hézècques
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Re: Le Jeu de l'Hiver
Lucius a écrit:les reliques de la passion ?
Mais non, bien plus gros .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55517
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Re: Le Jeu de l'Hiver
le saint sépulcre ? le calvaire ?
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le Jeu de l'Hiver
Mme de Sabran a écrit:Non, la philosophie .
La fille d'un homme de lettre ?
Je ne vois pas comment me renseigner sur ce point !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le Jeu de l'Hiver
Lucius a écrit:le saint sépulcre ? le calvaire ?
Non, le tombeau !
Lucius a écrit:Mme de Sabran a écrit:Non, la philosophie .
La fille d'un homme de lettre ?
Le père compte pour du beurre .
En revanche, la mère est férue de philosophie .
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Jeu de l'Hiver
... une mère, simple bourgeoise mais férue de philo , plus célèbre que sa fille, titrée marquise et qui enseigne ladite philo à Clotilde et Elisabeth !!! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 55517
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Re: Le Jeu de l'Hiver
Madame Geoffrin, à sa fille Madame de la Ferté-Imbault ?
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Jeu de l'Hiver
OUIIIII !
A toi la main, cher ami !!! :c^ùù!!: :\\\\\\\\:
La mort de madame Geoffrin fut pour la marquise l’occasion du plus grand orage qui ait troublé son existence. Le 29 avril 1776, madame Geoffrin fut frappée d’une attaque, qui la laissa paralysée de la moitié du corps. Toutefois, la tête restait à peu près libre, et la marquise, fidèle à ses principes, en profita pour mander auprès d’elle le curé de la paroisse, qui apporta les sacrements. Le plus intime, le plus fidèle ami de la mourante, d’Alembert, se trouvait alors dans la chambre. On le pria de se retirer un moment. Il obéit, mais, irrité dans son indévotion par le spectacle qui se préparait, il ne se retint pas de proférer, devant la domesticité, des propos peu séants, raillant d’une manière fort acerbe la pieuse marquise et ce qu’il appelait ses « mômeries ». Celle-ci en fut instruite. Sur l’heure, dans son indignation, elle prit sa plume et rédigea d’un trait un billet d’un ton raide, où on lit notamment ces lignes : « Je conseille à votre amour-propre et à votre esprit de ne tenir en public et dans la chambre de ma mère que des propos décents sur les devoirs qu’elle vient de remplir, afin de ne pas me mettre dans la nécessité de vous faire fermer sa porte. »
Ce billet fut suivi d’une vive explication, après laquelle, plus montée que jamais, la marquise résolut de congédier dorénavant d’Alembert tout d’abord, puis ceux qu’elle considérait comme « sa suite, » c’est-à-dire tous les philosophes, tous les familiers du logis. Elle tint parole, et jusqu’à la mort de sa mère, survenue quelques mois plus tard, aucun ne franchit plus le seuil de cet hôtel, où ils avaient longtemps régné.
Immense fut le retentissement de cette proscription générale dans l’Église encyclopédique. Le parti tout entier donna avec ensemble pour venger l’injure faite à ses représentants. Grimm, Diderot, Turgot, d’Alembert, accablèrent d’invectives madame de la Ferté-Imbault. Les Lanturelus ripostèrent pour venger leur reine, et une querelle privée autour du lit d’une moribonde prit les proportions d’une bataille entre l’orthodoxie, d’une part, et la philosophie, de l’autre. Mais cette levée de boucliers ne troubla pas madame de la Ferté-Imbault. Non seulement, elle maintint, avec une rigueur inflexible, l’interdit prononcé, mais elle obtint, quelque temps après, de sa mère qu’elle ne la désavouerait pas. Madame Geoffrin se borna à dire en souriant : « Ma fille est comme Godefroy de Bouillon ; elle a voulu défendre mon tombeau contre les Infidèles. »
( le marquis de Ségur )
A toi la main, cher ami !!! :c^ùù!!: :\\\\\\\\:
La mort de madame Geoffrin fut pour la marquise l’occasion du plus grand orage qui ait troublé son existence. Le 29 avril 1776, madame Geoffrin fut frappée d’une attaque, qui la laissa paralysée de la moitié du corps. Toutefois, la tête restait à peu près libre, et la marquise, fidèle à ses principes, en profita pour mander auprès d’elle le curé de la paroisse, qui apporta les sacrements. Le plus intime, le plus fidèle ami de la mourante, d’Alembert, se trouvait alors dans la chambre. On le pria de se retirer un moment. Il obéit, mais, irrité dans son indévotion par le spectacle qui se préparait, il ne se retint pas de proférer, devant la domesticité, des propos peu séants, raillant d’une manière fort acerbe la pieuse marquise et ce qu’il appelait ses « mômeries ». Celle-ci en fut instruite. Sur l’heure, dans son indignation, elle prit sa plume et rédigea d’un trait un billet d’un ton raide, où on lit notamment ces lignes : « Je conseille à votre amour-propre et à votre esprit de ne tenir en public et dans la chambre de ma mère que des propos décents sur les devoirs qu’elle vient de remplir, afin de ne pas me mettre dans la nécessité de vous faire fermer sa porte. »
Ce billet fut suivi d’une vive explication, après laquelle, plus montée que jamais, la marquise résolut de congédier dorénavant d’Alembert tout d’abord, puis ceux qu’elle considérait comme « sa suite, » c’est-à-dire tous les philosophes, tous les familiers du logis. Elle tint parole, et jusqu’à la mort de sa mère, survenue quelques mois plus tard, aucun ne franchit plus le seuil de cet hôtel, où ils avaient longtemps régné.
Immense fut le retentissement de cette proscription générale dans l’Église encyclopédique. Le parti tout entier donna avec ensemble pour venger l’injure faite à ses représentants. Grimm, Diderot, Turgot, d’Alembert, accablèrent d’invectives madame de la Ferté-Imbault. Les Lanturelus ripostèrent pour venger leur reine, et une querelle privée autour du lit d’une moribonde prit les proportions d’une bataille entre l’orthodoxie, d’une part, et la philosophie, de l’autre. Mais cette levée de boucliers ne troubla pas madame de la Ferté-Imbault. Non seulement, elle maintint, avec une rigueur inflexible, l’interdit prononcé, mais elle obtint, quelque temps après, de sa mère qu’elle ne la désavouerait pas. Madame Geoffrin se borna à dire en souriant : « Ma fille est comme Godefroy de Bouillon ; elle a voulu défendre mon tombeau contre les Infidèles. »
( le marquis de Ségur )
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Jeu de l'Hiver
Amusante remarque de la mère, que je ne connaissais pas. :
Merci.
Rappelons que toutes deux ne supportaient guère...
Mais c'est l'ami Lucius qui a fait, seul, toute la course ! :\\\\\\\\: Il mérite de prendre la main s'il a une énigme sous le coude
Merci.
Rappelons que toutes deux ne supportaient guère...
Mais c'est l'ami Lucius qui a fait, seul, toute la course ! :\\\\\\\\: Il mérite de prendre la main s'il a une énigme sous le coude
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Jeu de l'Hiver
L'un ou l'autre de vous deux me fera un égal plaisir ! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Jeu de l'Hiver
Est-ce que le loto se joue avec une roue ? ( je pense au loto à cause de Venise, Casanova ... )
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Jeu de l'Hiver
... roue, eat, sleep, bois, copeaux, rabots, menuisiers, Prince, Venise, masques, loups, dominos ...
La personne que nous cherchons est-elle un prince ?
La personne que nous cherchons est-elle un prince ?
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Jeu de l'Hiver
Mme de Sabran a écrit:Est-ce que le loto se joue avec une roue ? ( je pense au loto à cause de Venise, Casanova ... )
Je ne pense pas.
Mais tu pars toujours loin, loiiiiiiin, loiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin...
Fais simple : tout ou presque est dans mon message.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Jeu de l'Hiver
Non, non, j'ai bien écrit d'ignorer les propositions de "bonne fortune" de l'image animée.Mme de Sabran a écrit:... roue, eat, sleep,
Mme de Sabran a écrit:bois, copeaux, rabots, menuisiers, Prince, Venise,masques, loups, dominos...
Mme de Sabran a écrit:La personne que nous cherchons est-elle un prince ?
Eh bien voilà... :\\\\\\\\:
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Jeu de l'Hiver
Ah oui ! C'est le principe de notre jeu, je ne fais pas dans le contemporain.
Fin XVIIIe / début XIXe
Auparavant, il suffisait très généralement de bien naître : peu de roue de bonne fortune, n'est-ce pas ? boudoi32
Fin XVIIIe / début XIXe
Auparavant, il suffisait très généralement de bien naître : peu de roue de bonne fortune, n'est-ce pas ? boudoi32
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Jeu de l'Hiver
Je pensais aussi à Casanova qui est à l'origine de la roue de la fortune de la Française des Jeux....
mais il n'était pas prince.... il aurait pu être prince charmant.... :
Bien à vous.
mais il n'était pas prince.... il aurait pu être prince charmant.... :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le Jeu de l'Hiver
Casanova n'est pas prince, mais Ligne l'est, lui qui aimait tant Venise et que la mère du Doge guettait, planquée dans son alcôve ?!
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Jeu de l'Hiver
La nuit, la neige a écrit:
Fin XVIIIe / début XIXe
Auparavant, il suffisait très généralement de bien naître : peu de roue de bonne fortune, n'est-ce pas ? boudoi32
Notre homme ne naît pas prince, mais il est fait prince ? ... comme Jules junior de Polignac ... ce que tu appelles " bonne fortune " ?
Avons-nous affaire à un prince pontifical ?
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Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Jeu de l'Hiver
Majesté a écrit:Je pensais aussi à Casanova qui est à l'origine de la roue de la fortune de la Française des Jeux....
mais il n'était pas prince.... il aurait pu être prince charmant.... :
Mme de Sabran a écrit:Casanova n'est pas prince, mais Ligne l'est, lui qui aimait tant Venise et que la mère du Doge guettait, planquée dans son alcôve ?!
Ni Casanova, ni Ligne.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Jeu de l'Hiver
Voilà, notamment !Mme de Sabran a écrit:
Notre homme ne naît pas prince, mais il est fait prince ? ... comme Jules junior de Polignac ... ce que tu appelles " bonne fortune " ?
Mais, ce n'est pas le petit Jules.
Du tout.Mme de Sabran a écrit:Avons-nous affaire à un prince pontifical ?
Je le répète : fais simple !
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 55517
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Localisation : l'Ouest sauvage
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