La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
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Mme de Sabran
La nuit, la neige
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La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
La Gloriette de Buffon
La gloriette est située au sommet du « labyrinthe », un monticule parcouru par un chemin en spirale dans l'ouest du jardin des Plantes, à Paris.
La Gloriette fut construite en 1786-1787, sur l’ordre du Comte de Buffon, d’après des dessins d’Edme Verniquet, architecte de Louis XVI, et réalisé par Claude-Vincent Mille, serrurier du Roi.
Ce kiosque est le plus ancien édifice métallique de Paris et l’un des plus anciens au monde.
Pour le moins avant-gardiste pour l’époque, il précède de 60 ans les œuvres de Victor Baltard et de plus d'un siècle les réalisations de Gustave Eiffel !
Comme dans de nombreux jardins de la capitale, aristocrates et bourgeois parisiens s’y retrouvaient, parfois masqués et costumés, pour de longues soirées de "libertinage intellectuel", débattant des dogmes et idées de l’époque.
Le belvédère dans le Labyrinthe du Jardin des Plantes au XVIIIe siècle
Source : Gallica
Une structure unique
La Gloriette de Buffon est constituée d’une armature en fer et d’un habillage composé de cinq métaux différents : bronze, cuivres jaune et rouge, laiton et or.
S’élevant sur plus de 9 mètres et mesurant environ 4 mètres de diamètre, elle est établie sur un plan de forme circulaire, présentant huit colonnes cannelées et ouvragées, et une sphère armillaire en fonte et cuivre à son sommet.
L’ossature en fer, en grande partie dissimulée sous un habillage formant les éléments de décors, est fixée par rivets, la soudure n’existant pas au XVIIIe siècle.
La fonte utilisée, issue des forges de Buffon à Montbard, est d’une très grande qualité et constitue un témoin remarquable des techniques utilisées à l’époque.
Lors de son inauguration, un gong solaire dominait l'ensemble ; il sonnait chaque jour à midi, actionné par un marteau déclenché par la rupture d’un fil de crin, remplacé quotidiennement après que les rayons l’eurent brûlé à travers une loupe.
Usé, ce mécanisme a rapidement disparu.
Vue du Labyrinthe ou Belvédère du Jardin des Plantes.
Par Jean-Baptiste Chapuy
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Rétif de la Bretonne évoque dans son ouvrage Les Nuits de Paris le libertinage qui avait lieu à la fin du XVIIIe siècle autour de la gloriette après la fermeture du jardin des Plantes : « Je ne décrirai pas leurs amusements ; ils avaient raison de tenir les portes fermées », commente-t-il.
Mais même si le charme, voire l'érotisme pouvaient être présents, il ne faudrait pas croire à des orgies sexuelles car il s'agit en fait de « libertinage intellectuel » : des parisiens de l'aristocratie et de la bourgeoisie s'y rencontraient anonymement, masqués, parfois costumés, pour y prendre cafés, thés et vins, y souper, y discuter, y écouter de la musique, y danser et plus si affinités, dans une liberté d'expression et de mise en doute des dogmes et des idées, que la société de l'époque ne permettait pas habituellement.
Ces soirées confidentielles se tenaient aussi à l'époque dans d'autres jardins des capitales européennes, contribuant au tissage de liens par-delà les classes sociales, et à la diffusion d'idées nouvelles.
Le cèdre du Labyrinthe, par Jean-Baptiste Hilair (1794)
Source : Gallica
Les faits que l'édifice associe cinq métaux : le fer, le cuivre, l'or, le bronze et le plomb, que la devise inscrite sur la corniche de la gloriette (Horas non numero nisi serenas) signifie «je ne compte que les heures heureuses », que le dessin des allées de la butte forme un labyrinthe et que le naturaliste Daubenton qui accompagna la métamorphose du Jardin du roi en Muséum national d'histoire naturelle s'y soit fait inhumer dans une tombe laïque, ont également une portée symbolique.
Le Labyrinthe - Jardin du Roi - Jardin des Plantes, Estampe (1850)
Bibliothèque Centrale - MNHN
Cette fabrique fut restaurée il y a peu, grâce à un appel au mécénat public.
Voir la présentation du projet, et ainsi de cette charmante gloriette, ici :
Sources et infos complémentaires :
http://www.jardindesplantes.net/fr/participez/faire-don/sauvez-gloriette-buffon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gloriette_de_Buffon
http://www.nicolaslefloch.fr/Lieux/JardinRoi.
La gloriette est située au sommet du « labyrinthe », un monticule parcouru par un chemin en spirale dans l'ouest du jardin des Plantes, à Paris.
La Gloriette fut construite en 1786-1787, sur l’ordre du Comte de Buffon, d’après des dessins d’Edme Verniquet, architecte de Louis XVI, et réalisé par Claude-Vincent Mille, serrurier du Roi.
Ce kiosque est le plus ancien édifice métallique de Paris et l’un des plus anciens au monde.
Pour le moins avant-gardiste pour l’époque, il précède de 60 ans les œuvres de Victor Baltard et de plus d'un siècle les réalisations de Gustave Eiffel !
Comme dans de nombreux jardins de la capitale, aristocrates et bourgeois parisiens s’y retrouvaient, parfois masqués et costumés, pour de longues soirées de "libertinage intellectuel", débattant des dogmes et idées de l’époque.
Le belvédère dans le Labyrinthe du Jardin des Plantes au XVIIIe siècle
Source : Gallica
Une structure unique
La Gloriette de Buffon est constituée d’une armature en fer et d’un habillage composé de cinq métaux différents : bronze, cuivres jaune et rouge, laiton et or.
S’élevant sur plus de 9 mètres et mesurant environ 4 mètres de diamètre, elle est établie sur un plan de forme circulaire, présentant huit colonnes cannelées et ouvragées, et une sphère armillaire en fonte et cuivre à son sommet.
L’ossature en fer, en grande partie dissimulée sous un habillage formant les éléments de décors, est fixée par rivets, la soudure n’existant pas au XVIIIe siècle.
La fonte utilisée, issue des forges de Buffon à Montbard, est d’une très grande qualité et constitue un témoin remarquable des techniques utilisées à l’époque.
Lors de son inauguration, un gong solaire dominait l'ensemble ; il sonnait chaque jour à midi, actionné par un marteau déclenché par la rupture d’un fil de crin, remplacé quotidiennement après que les rayons l’eurent brûlé à travers une loupe.
Usé, ce mécanisme a rapidement disparu.
Vue du Labyrinthe ou Belvédère du Jardin des Plantes.
Par Jean-Baptiste Chapuy
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Rétif de la Bretonne évoque dans son ouvrage Les Nuits de Paris le libertinage qui avait lieu à la fin du XVIIIe siècle autour de la gloriette après la fermeture du jardin des Plantes : « Je ne décrirai pas leurs amusements ; ils avaient raison de tenir les portes fermées », commente-t-il.
Mais même si le charme, voire l'érotisme pouvaient être présents, il ne faudrait pas croire à des orgies sexuelles car il s'agit en fait de « libertinage intellectuel » : des parisiens de l'aristocratie et de la bourgeoisie s'y rencontraient anonymement, masqués, parfois costumés, pour y prendre cafés, thés et vins, y souper, y discuter, y écouter de la musique, y danser et plus si affinités, dans une liberté d'expression et de mise en doute des dogmes et des idées, que la société de l'époque ne permettait pas habituellement.
Ces soirées confidentielles se tenaient aussi à l'époque dans d'autres jardins des capitales européennes, contribuant au tissage de liens par-delà les classes sociales, et à la diffusion d'idées nouvelles.
Le cèdre du Labyrinthe, par Jean-Baptiste Hilair (1794)
Source : Gallica
Les faits que l'édifice associe cinq métaux : le fer, le cuivre, l'or, le bronze et le plomb, que la devise inscrite sur la corniche de la gloriette (Horas non numero nisi serenas) signifie «je ne compte que les heures heureuses », que le dessin des allées de la butte forme un labyrinthe et que le naturaliste Daubenton qui accompagna la métamorphose du Jardin du roi en Muséum national d'histoire naturelle s'y soit fait inhumer dans une tombe laïque, ont également une portée symbolique.
Le Labyrinthe - Jardin du Roi - Jardin des Plantes, Estampe (1850)
Bibliothèque Centrale - MNHN
Cette fabrique fut restaurée il y a peu, grâce à un appel au mécénat public.
Voir la présentation du projet, et ainsi de cette charmante gloriette, ici :
Sources et infos complémentaires :
http://www.jardindesplantes.net/fr/participez/faire-don/sauvez-gloriette-buffon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gloriette_de_Buffon
http://www.nicolaslefloch.fr/Lieux/JardinRoi.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
Fabuleuse, cette petite fabrique !!! ( pas si petite que ça ! ) Elle est jolie comme tout .
Voici le pourquoi de la " prouesse " . Sa fabrication était bien un tour de force .
Et merci pour ce bel exposé, si bien illustré !
Je vais regarder la vidéo à présent ...
Voici le pourquoi de la " prouesse " . Sa fabrication était bien un tour de force .
Et merci pour ce bel exposé, si bien illustré !
Je vais regarder la vidéo à présent ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
oui, très intéressant !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
Merci pour ces images.
Peut-être la Reine et ses enfants ont-ils vu cette gloriette pendant leur dernière visite au Jardin à la fin de 1791.
Leos
Peut-être la Reine et ses enfants ont-ils vu cette gloriette pendant leur dernière visite au Jardin à la fin de 1791.
Leos
Leos- Messages : 793
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
C'est fort possible, cher Léos...
On ne peut s'empêcher de penser à la si jolie devise inscrite sur ce kiosque "Je ne compte que les heures heureuses".
Mais, pour Marie-Antoinette et ses enfants, elles ne l'étaient déjà plus, à cette époque-là.
On ne peut s'empêcher de penser à la si jolie devise inscrite sur ce kiosque "Je ne compte que les heures heureuses".
Mais, pour Marie-Antoinette et ses enfants, elles ne l'étaient déjà plus, à cette époque-là.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
La nuit, la neige a écrit:C'est fort possible, cher Léos...
On ne peut s'empêcher de penser à la si jolie devise inscrite sur ce kiosque "Je ne compte que les heures heureuses".
Mais, pour Marie-Antoinette et ses enfants, elles ne l'étaient déjà plus, à cette époque-là.
C'est comme le petit canon du Palais Royal !
Au cœur des jardins du Palais Royal à Paris, un insolite et charmant petit canon porte cette épithaphe : « Je ne compte que les heures heureuses« .
Installé à la fin de l’Ancien régime, en 1786, ce canon en bronze installé sur la ligne méridienne de Paris tonnait à midi, grâce à une loupe qui provoquait la mise à feu de la mèche les jours de soleil.
Considéré comme le meilleur de Paris, le petit canon attirait un public nombreux qui venait y régler sa montre.
Il dut se taire en application de la loi de 1911 qui imposa à la France l’heure de Greenwich.
Il fut plus tard victime d’un vol en 1998.
Une réplique fut réinstallée dans le Jardin à sa place d’origine en 2002.
Aller à sa recherche est une amusante façon de (re)traverser ce lieu merveilleux crée au cœur de Paris en 1628 par le cardinal Richelieu (1585-1642) et d’y passer assurément une heure heureuse.
http://franchementbien.fr/2015/05/au-palais-royal-je-ne-compte-que-les-heures-heureuses/
La confirmation de WIKI :
Ce petit canon de bronze fut inventé en 1785 par le sieur Rousseau, ingénieur en instruments de mathématiques et horloger ayant boutique dans la galerie de Beaujolais. En 1786, il est installé sur ordre du duc d’Orléans face à la boutique de Rousseau, sur le méridien de Paris.
Grâce à une loupe, les rayons du soleil enflammaient une mèche qui faisait partir la charge, les jours ensoleillés de mai à octobre à midi pile. Il servait à régler les pendules parisiennes. Une devise latine était gravée sur son socle : Horas non numero nisi serenas, signifiant : « Je ne compte que les heures heureuses ». En 1799, est déplacé au milieu du parterre le plus au sud (du côté des colonnes de Buren) où il se trouve toujours de nos jours. En 1891, l’heure indiquée par le canon du Palais-Royal est étendue à toute la France. En 1911, son usage est interdit à la suite de l'adoption par la France du temps moyen de Greenwich (GMT)3.
En 1990, il est restauré et recommence à tonner à midi. Mais il doit cesser à cause du plan Vigipirate. En 1998, il est volé et une réplique est installée. En 2011, le ministère de la Culture décide de lui rendre sa fonction première mais en abandonnant l'allumage solaire. Désormais, chaque mercredi à midi pile c'est un artificier qui a la charge de déclencher le tir.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_du_Palais-Royal
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
Merci !
L'ingénieux mécanisme (comme celui de la gloriette), et cette charmante devise...
Voici des images anciennes, du temps où l'original était encore en place dans les jardins du Palais Royal :
Je ne l'ai jamais entendu, mais surtout je n'ai même jamais remarqué ce petit canon.
Tu aurais dû garder tout ceci sous le coude, pour une énigme du jeu de l'été...
J'aime !Mme de Sabran a écrit:
Grâce à une loupe, les rayons du soleil enflammaient une mèche qui faisait partir la charge, les jours ensoleillés de mai à octobre à midi pile. Il servait à régler les pendules parisiennes. Une devise latine était gravée sur son socle : Horas non numero nisi serenas, signifiant : « Je ne compte que les heures heureuses ».
L'ingénieux mécanisme (comme celui de la gloriette), et cette charmante devise...
Voici des images anciennes, du temps où l'original était encore en place dans les jardins du Palais Royal :
Ce que ces maudits terroristes nous auront emmerdé, alors ! Y compris dans notre quotidien le plus anodin !Mme de Sabran a écrit: En 1990, il est restauré et recommence à tonner à midi. Mais il doit cesser à cause du plan Vigipirate.
Eh bien, ça par exemple !Mme de Sabran a écrit: En 1998, il est volé et une réplique est installée. En 2011, le ministère de la Culture décide de lui rendre sa fonction première mais en abandonnant l'allumage solaire. Désormais, chaque mercredi à midi pile c'est un artificier qui a la charge de déclencher le tir.
Je ne l'ai jamais entendu, mais surtout je n'ai même jamais remarqué ce petit canon.
Tu aurais dû garder tout ceci sous le coude, pour une énigme du jeu de l'été...
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
La nuit, la neige a écrit:Mme de Sabran a écrit:
Horas non numero nisi serenas, signifiant : « Je ne compte que les heures heureuses ».
J'aime !
Moi aussi ! Ne comptons que les heures heureuses ...
La nuit, la neige a écrit:
Voici des images anciennes, du temps où l'original était encore en place dans les jardins du Palais Royal :
Merveilleux : nous y sommes !
La nuit, la neige a écrit:Ce que ces maudits terroristes nous auront emmerdé, alors ! Y compris dans notre quotidien le plus anodin !Mme de Sabran a écrit: En 1990, il est restauré et recommence à tonner à midi. Mais il doit cesser à cause du plan Vigipirate.
Oui, hélas ! Vous autres Parisiens surtout ...
La nuit, la neige a écrit:Je ne l'ai jamais entendu, mais surtout je n'ai même jamais remarqué ce petit canon.
... moi non plus !
Je le chercherai la prochaine fois que j'irai me promener dans les jardins du Palais Royal . En revanche, ce que j'y ai admiré ( le lendemain de notre pique-nique ) ce sont les grands stores rayés façon transats de plage dont nous papotons ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2025-le-palais-royal?highlight=palais
La nuit, la neige a écrit:Tu aurais dû garder tout ceci sous le coude, pour une énigme du jeu de l'été...
Diable ! C'est vrai !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
L'on me demandait par email les sources et la référence d'une image que j'ai insérée dans mon message ci-dessus...
Les voici :
Modèles de serrurerie choisis parmi ce que Paris offre de plus remarquable sous le rapport de la forme, de la décoration et de la sûreté
Auteur : Jean-Baptiste Marie Bury et Hoyau
Éditeur : Bance aîné, 1826
Planche 37 :
Parmi les ouvrages remarquables de cette espèce, le belvédère du Jardin des Plantes occupe le premier rang. Ce joli pavillon se compose de huit colonnes posées sur d’élégans piédestaux, qui supportent un entablement circulaire, au-dessus duquel est un petit toit en treillis à jour. Une jolie lanterne, surmontée d’une sphère céleste et d’une girouette, couronne ce monument, qui mérite la réputation dont il jouit par son ajustement, son exécution et l’effet merveilleux qu’il produit du lieu élevé où il est placé. Il entre beaucoup de cuivre dans sa structure ; la plupart des accessoires sont de ce métal. Parmi les détails que nous donnons sur une plus grande échelle, on remarquera sans doute la forme particulière donnée aux oves, et la manière dont sont construits les barreaux formant treillis. Ces derniers sont revêtus à leur pied d’une feuille de tôle qui sert à garantir le dessus de la corniche. À l’aide de ces détails, on verra aussi que les profils des ordres et les ornemens ne manquent ni d’élégance, ni d’une certaine pureté. Le toit du petit lanternon est plein et couvert d’espèces d’écaillés. Entre les piédestaux sont des bancs avec une grille d’appui. Par l’inspection du plan gravé au-dessous de l’élévation, on peut se faire une juste idée de sa disposition générale et de la forme de l’escalier qui y conduit.
Sources : Commons Wikimedia et / ou Gallica BNF
Les voici :
Modèles de serrurerie choisis parmi ce que Paris offre de plus remarquable sous le rapport de la forme, de la décoration et de la sûreté
Auteur : Jean-Baptiste Marie Bury et Hoyau
Éditeur : Bance aîné, 1826
Planche 37 :
Parmi les ouvrages remarquables de cette espèce, le belvédère du Jardin des Plantes occupe le premier rang. Ce joli pavillon se compose de huit colonnes posées sur d’élégans piédestaux, qui supportent un entablement circulaire, au-dessus duquel est un petit toit en treillis à jour. Une jolie lanterne, surmontée d’une sphère céleste et d’une girouette, couronne ce monument, qui mérite la réputation dont il jouit par son ajustement, son exécution et l’effet merveilleux qu’il produit du lieu élevé où il est placé. Il entre beaucoup de cuivre dans sa structure ; la plupart des accessoires sont de ce métal. Parmi les détails que nous donnons sur une plus grande échelle, on remarquera sans doute la forme particulière donnée aux oves, et la manière dont sont construits les barreaux formant treillis. Ces derniers sont revêtus à leur pied d’une feuille de tôle qui sert à garantir le dessus de la corniche. À l’aide de ces détails, on verra aussi que les profils des ordres et les ornemens ne manquent ni d’élégance, ni d’une certaine pureté. Le toit du petit lanternon est plein et couvert d’espèces d’écaillés. Entre les piédestaux sont des bancs avec une grille d’appui. Par l’inspection du plan gravé au-dessous de l’élévation, on peut se faire une juste idée de sa disposition générale et de la forme de l’escalier qui y conduit.
Sources : Commons Wikimedia et / ou Gallica BNF
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11705
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
Mais à quoi cela servait il svp ? Je vous prie de considérer ma question d'ignorant comme une soif de savoir..
Mr ventier- Messages : 1126
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
Tout simplement de Belvédère cher ami, la vue y est en effet magnifique
Gouverneur Morris- Messages : 11705
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La Gloriette de Buffon, au Jardin des Plantes de Paris
Juste pour le plaisir alors.... C'est tout le 18ème siècle.
Mr ventier- Messages : 1126
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
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