Le portrait interdit, film de Charles de Meaux
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Le portrait interdit, film de Charles de Meaux
Ce mercredi prochain, dans les salles de cinéma...
Le portrait interdit
Réalisé par : Charles de Meaux
Avec : Fan Bingbing, Melvil Poupaud, Shi-Jye Jin, Yue Wu, Huang Jue
Synopsis :
Au milieu du XVIIIème siècle, le jésuite Jean-Denis Attiret est un des peintres officiels de la Cour impériale de Chine. Il se voit confier la tâche honorifique de peindre le portrait de l'impératrice Ulanara.
Cette concubine devenue impératrice à la suite de la mort de la première femme de l'empereur Qian Long aura un destin très particulier.
Sorte de figure romantique avant l'heure, il ne restera d'elle que ce portrait à la sensualité énigmatique de Joconde asiatique.
Le film raconte ce moment fiévreux où l'impératrice chinoise rencontre le peintre jésuite. Un moment où la relation électrique entre un peintre et son modèle est prise en étau entre les contraintes de la cour (et son étiquette rigide) et les différences culturelles les plus extrêmes.
Le portrait interdit
Réalisé par : Charles de Meaux
Avec : Fan Bingbing, Melvil Poupaud, Shi-Jye Jin, Yue Wu, Huang Jue
Synopsis :
Au milieu du XVIIIème siècle, le jésuite Jean-Denis Attiret est un des peintres officiels de la Cour impériale de Chine. Il se voit confier la tâche honorifique de peindre le portrait de l'impératrice Ulanara.
Cette concubine devenue impératrice à la suite de la mort de la première femme de l'empereur Qian Long aura un destin très particulier.
Sorte de figure romantique avant l'heure, il ne restera d'elle que ce portrait à la sensualité énigmatique de Joconde asiatique.
Le film raconte ce moment fiévreux où l'impératrice chinoise rencontre le peintre jésuite. Un moment où la relation électrique entre un peintre et son modèle est prise en étau entre les contraintes de la cour (et son étiquette rigide) et les différences culturelles les plus extrêmes.
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le portrait interdit, film de Charles de Meaux
Qui était Jean-Denis Attiret ?
Jean-Denis Attiret (ayant adopté le nom chinois de Wang Zhi-cheng), né le 31 juillet 1702 à Dole (France) et mort le 8 décembre 1768 à Pékin (Chine), est un frère jésuite français, missionnaire et peintre de renom dans la Chine impériale du XVIIIe siècle.
Premières années et formation
Encore adolescent il passa deux ans à Rome parrainé par le marquis de Broissia, un seigneur de la région de Dole qui, de passage dans l'atelier de son père, avait remarqué le talent du jeune Jean-Denis.
Sa carrière de peintre (surtout de portraits et de thèmes religieux) semblait déjà bien lancée lorsqu'il décida d'entrer dans la Compagnie de Jésus (1735) : il avait 33 ans.
Durant son noviciat à Avignon, il continua son activité d'artiste en peignant les 4 évangélistes dans la chapelle de la maison.
Lorsque les missionnaires jésuites de Chine demandèrent l'aide d'un artiste pour leur travail à la cour impériale, Attiret se porta volontaire.
À la cour impériale de Chine
Il quitta le port de Lorient le 8 janvier 1738 et arriva en Chine le 7 août. et à Pékin l’an suivant.
Le tableau – L’adoration des rois mages – qu'il offrit lors de l’audience de présentation charma tellement l’empereur Qianlong qu’il le nomma sur le champ peintre officiel de la cour.
De ce jour Attiret travailla au palais impérial.
Sous la direction d’un autre fameux peintre jésuite, l’italien Giuseppe Castiglione arrivé en Chine une vingtaine d’années plus tôt, Attiret se familiarisa aux thèmes favoris de la cour, les fleurs, les animaux et les scènes de guerre.
Comme l’empereur insistait sur l’utilisation de méthodes et motifs chinois Attiret s’orienta vers un art de plus en plus sinisé.
Par Jean-Denis Attiret
Malgré les contraintes sévères du protocole impérial, une véritable amitié se développa entre Attiret et l’empereur qui le visitait souvent dans son atelier.
Giuseppe Castiglione, Jean-Denis Attiret and others
Banquet given by Qianlong Emperor in the Wanshuyuan Garden of Chengde Mountain Resort
Voyages et portraits
En 1754 Attiret accompagna l’empereur Qianlong en Asie centrale, où il devait recevoir la soumission de princes tatars. Ce fut l’occasion de plusieurs gravures commémorant les cérémonies, de même que les débuts de Attiret comme portraitiste.
Jean-Denis Attiret
Dawachi in Chinese full dress, the last leader of the Dzungar tribe (1752-1759) ; Chinese Prince of Choros
Plus tard, en 1762, au bon plaisir de l'empereur, Castiglione convia Attiret et deux autres artistes à transposer les peintures d'An Deyi sous la forme de seize esquisses dans le cadre du projet intitulé Les Conquêtes de l'empereur de la Chine.
Giuseppe Castiglione, Jean-Denis Attiret, Ignace Sichelbart and Jean Damascene.
The Chinese defeat the Khoja at Arcul after they had retreated following the battle of Qos-Qulaq, 1759
Toujours plus en faveur Attiret préféra décliner la proposition de l’empereur qui souhaitait le faire mandarin.
Il vécut ainsi 31 ans au palais impérial le décorant et réalisant au moins 200 portraits des membres de la cour et autres dignitaires.
Attribué au Français Jean- Denis Attiret
Portrait en buste d’une concubine
Photo : Musée des Beaux-Arts de Dole
De cette époque datent également quelques œuvres religieuses, des scènes de la vie du Christ et des saints, telle que l’ange qui montre le ciel à un enfant.
La majeure partie de son œuvre a cependant disparu, détruite par les troupes franco-anglaises lors du "sac du Palais d'Été" en 1860.
* Source (extraits) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Denis_Attiret
Nous évoquions justement la récente parution de ce livre consacré à Jean-Denis Attiret,
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3623-d-un-soleil-a-l-autre-de-violette-fris-larrouy
Jean-Denis Attiret (ayant adopté le nom chinois de Wang Zhi-cheng), né le 31 juillet 1702 à Dole (France) et mort le 8 décembre 1768 à Pékin (Chine), est un frère jésuite français, missionnaire et peintre de renom dans la Chine impériale du XVIIIe siècle.
Premières années et formation
Encore adolescent il passa deux ans à Rome parrainé par le marquis de Broissia, un seigneur de la région de Dole qui, de passage dans l'atelier de son père, avait remarqué le talent du jeune Jean-Denis.
Sa carrière de peintre (surtout de portraits et de thèmes religieux) semblait déjà bien lancée lorsqu'il décida d'entrer dans la Compagnie de Jésus (1735) : il avait 33 ans.
Durant son noviciat à Avignon, il continua son activité d'artiste en peignant les 4 évangélistes dans la chapelle de la maison.
Lorsque les missionnaires jésuites de Chine demandèrent l'aide d'un artiste pour leur travail à la cour impériale, Attiret se porta volontaire.
À la cour impériale de Chine
Il quitta le port de Lorient le 8 janvier 1738 et arriva en Chine le 7 août. et à Pékin l’an suivant.
Le tableau – L’adoration des rois mages – qu'il offrit lors de l’audience de présentation charma tellement l’empereur Qianlong qu’il le nomma sur le champ peintre officiel de la cour.
De ce jour Attiret travailla au palais impérial.
Sous la direction d’un autre fameux peintre jésuite, l’italien Giuseppe Castiglione arrivé en Chine une vingtaine d’années plus tôt, Attiret se familiarisa aux thèmes favoris de la cour, les fleurs, les animaux et les scènes de guerre.
Comme l’empereur insistait sur l’utilisation de méthodes et motifs chinois Attiret s’orienta vers un art de plus en plus sinisé.
Par Jean-Denis Attiret
Malgré les contraintes sévères du protocole impérial, une véritable amitié se développa entre Attiret et l’empereur qui le visitait souvent dans son atelier.
Giuseppe Castiglione, Jean-Denis Attiret and others
Banquet given by Qianlong Emperor in the Wanshuyuan Garden of Chengde Mountain Resort
Voyages et portraits
En 1754 Attiret accompagna l’empereur Qianlong en Asie centrale, où il devait recevoir la soumission de princes tatars. Ce fut l’occasion de plusieurs gravures commémorant les cérémonies, de même que les débuts de Attiret comme portraitiste.
Jean-Denis Attiret
Dawachi in Chinese full dress, the last leader of the Dzungar tribe (1752-1759) ; Chinese Prince of Choros
Plus tard, en 1762, au bon plaisir de l'empereur, Castiglione convia Attiret et deux autres artistes à transposer les peintures d'An Deyi sous la forme de seize esquisses dans le cadre du projet intitulé Les Conquêtes de l'empereur de la Chine.
Giuseppe Castiglione, Jean-Denis Attiret, Ignace Sichelbart and Jean Damascene.
The Chinese defeat the Khoja at Arcul after they had retreated following the battle of Qos-Qulaq, 1759
Toujours plus en faveur Attiret préféra décliner la proposition de l’empereur qui souhaitait le faire mandarin.
Il vécut ainsi 31 ans au palais impérial le décorant et réalisant au moins 200 portraits des membres de la cour et autres dignitaires.
Attribué au Français Jean- Denis Attiret
Portrait en buste d’une concubine
Photo : Musée des Beaux-Arts de Dole
De cette époque datent également quelques œuvres religieuses, des scènes de la vie du Christ et des saints, telle que l’ange qui montre le ciel à un enfant.
La majeure partie de son œuvre a cependant disparu, détruite par les troupes franco-anglaises lors du "sac du Palais d'Été" en 1860.
* Source (extraits) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Denis_Attiret
Nous évoquions justement la récente parution de ce livre consacré à Jean-Denis Attiret,
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3623-d-un-soleil-a-l-autre-de-violette-fris-larrouy
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le portrait interdit, film de Charles de Meaux
la bande annonce assume son objet - elle est tentante, mais le film ne passera pas dans ma petite ville de province - j'attendrais donc sa projection sur la TV.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
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