Notre Jeu du Printemps !

Ce monsieur est-il français ?

Un député de la Constituante ?

Un écrivain, philosophe, scientifique ?

Il est français en effet, et député de la constituante

Sa mine n'est pas déplaisante, mais hélas, la lame du Dr Guillotin a vu abréger ses jours.

membre de la Cour ?

Son visage un peu émacié me dit quelque chose ...

Lucius a écrit:membre de la Cour ?

Son visage un peu émacié me dit quelque chose ...

Non, il avait la Cour en horreur, même s'il était un noble lui-même.

Comte d'Hézècques a écrit:Sa mine n'est pas déplaisante, mais hélas, la lame du Dr Guillotin a vu abréger ses jours.

Ce qui nous laisse une quantité folle de postulants ...

Je pense à celui-là :



















[th]Biographie[/th][th]Date de naissance[/th][th]Lieu de naissance[/th][th]Date de décès[/th][th]Lieu de décès[/th][th]Conjoint[/th]

[size=18][b]Emmanuel Marie Michel Philippe Fréteau de Saint-Just[/b][/size]

Fréteau de Saint-Just

28 mars 1745

Vaux-le-Pénil

14 juin 1794 (à 49 ans)

Paris

Marie Josèphe Perrine Moreau de Plancy

[size=10]modifier [/size]

Emmanuel-Marie-Michel-Philippe Fréteau de Saint-Just, né à Vaux-le-Pénil le 28 mars 1745 et mort guillotiné à Paris le 14 juin 1794, 

Seigneur de Vaux-le-Pénil et Saint-Liesne, il fut élu par son ordre, le 20 mars 1789, député de la noblesse des bailliages de Melun et Moret-sur-Loing aux États généraux de 1789.
Il était déjà un personnage célèbre. Conseiller au parlement de Paris, il s'illustra en soutenant la résistance des parlements aux édits de Loménie de Brienne, ce qui lui valut d'être incarcéré à Doullens en 1788. C'est pourquoi la noblesse libérale de la région de Melun, hostile à la Cour, porta sur lui ses suffrages au printemps 1789.
À Versailles, il rejoignit vite ceux parmi les nobles libéraux qui souhaitaient contester l'absolutisme et réunir les trois ordres en une Assemblée nationale. Dans les débats, il intervint beaucoup : Mirabeau le surnomma « la commère Fréteau ». Il fut élu par deux fois président de l'Assemblée. Partisan convaincu de la Monarchie constitutionnelle, il proposa de donner au roi le titre de « roi des Français ».
Après le 10 août 1792, en désaccord avec la nouvelle orientation prise par la Révolution, il se retira sur sa terre de Vaux-le-Pénil, acquise par son grand-père Héracle Fréteau de Saint-Just en 1728, et sur laquelle son père fit ériger le château qui existe de nos jours.
Il continua de participer activement à la vie de sa commune. Suspect, il fut arrêté pendant la Terreur. Acquitté une première fois, en partie grâce aux témoignages favorables de ses concitoyens, il fut malgré tout gardé prisonnier à la Conciergerie puis accusé de complot contre la sûreté de l'État. Tout droit de défense lui ayant été refusé, il fut guillotiné à la barrière du Trône le 26 prairial an II (14 juin 1794).

Petite recherche google-image comtesse ?

Voici la source de ma précédente question relative à l'hospitalité donnée par le comte de Saint-Priest à la comtesse d'Artois en voyage pour l'exil en septembre 1789 :

- Mémoires du comte de Saint-Priest, Mercure de France, 2006 :

"... Il s'en fallut de peu que le château de Saint-Priest n'éprouvât le même sort. Il fut sauvé par une lettre d'un habitant à l'Assemblée Nationale où il attestait le civisme de mon frère, qui en était alors le propriétaire. Je ne fis pas moins usage de sa maison pour y recevoir Mme la comtesse d'Artois qui allait hors de France rejoindre son mari et ses enfants et poursuivit sa route par Lyon pour se rendre à la cour de Sardaigne. Il y avait eu beaucoup de désordres dans cette ville, et la princesse étant effrayée de devoir s'y arrêter, je lui offris de coucher à Saint-Priest qui se trouvait sur sa route, ce qu'elle accepta avec empressement. Elle voulut y séjourner. Je reçus d'elle une lettre de remerciements pleine de bienveillance, qui m'annoncait son arrivée à Turin. "

Il serait souhaitable également de transmuter cette information dans le sujet Comtesse d'Artois. Merci d'avance.

Merci Dominique, les mémoires du comte de Saint-Priest sont vraiment très intéressantes ; je peux en recommander la lecture à tous

Eh oui comtesse, c'est bien Fréteau de Saint-Just, péri à la Barrière du Trône peu de temps avant la chute de Robespierre.

A vous donc la main, madame

Mea culpa ! Je l'ai joué gogole ! 

... Mais j'ai encore appris quelque chose !

Je laisse donc la main.

Ah non, comtesse !
La main est et restera à vous

Vous avez voulu gagner, maintenant, vous assumez

Dans l'attente de la comtesse pour une nouvelle énigme ...

Voici la nouvelle énigme !
Qu'est-ce donc que ce papier ?

Il semble que ce soit le détail d’un tableau, qui représente semble t il un don en assignat à «  une mère de 5 enfants dont le mari... »S’agirait il de deviner l’identité du généreux (se) donateur (trice)?
Ou plutôt, si on s’en tient à votre question, chère Eléonore :  « qu’est ce que ce papier? »
Je proposerais: un don par Louis XVI (comme il en avait l’habirude) à une mère dans le besoin, pendant la période révolutionnaire de monarchie constitutionnelle...il s’agit d’assignats

Oui, oui !

Alors ? ( j’ai complété ma réponse...)

Oups, pardon, je n'avais pas vu votre rajout .
Et je vous réponds : non .

Vous êtes froid comme le compartiment freezer de votre réfrigérateur !

... même s'il s'agit bien d'un assignat et d'un don à une brave mère de famille dans le besoin .

Oui, oui...non, non, je ne plus comprendre...
Vous voulez dire peut être : oui, trouver le donateur, mais non: pas Louis 16 ?
Alors, un généreux révolutionnaire ? Ce bon Robespierre, par exemple ?

C'est cela même !
J'ajoute que vous avez vu ce papier ( peut-être sans le regarder vraiment ) trente-six fois, dans son tableau très célèbre .
Il vient d'être griffonné .