Expositions et conférences à la Chapelle expiatoire, Paris

Un monde de plis
Du 10 novembre au 16 décembre 2017
Chapelle expiatoire, Square Louis XVI, Paris




Présentation :

Une exposition de Simone Pheulpin, lauréate du Prix le créateur de la Fondation ateliers d’art de France

Pour Simone Pheulpin, artiste textile fondamentalement originale, le pli est un langage, son langage. Ses bandes de coton écru inlassablement empilées, pliées, font naître des sculptures organiques qui racontent le regard, intense, profond, émerveillé qu’elle porte sur la nature et transcrivent avec une infinie poésie sa vision du monde.

L’exposition Un Monde de Plis, retraçant 30 ans de travail de la créatrice, aura lieu à la Chapelle expiatoire, lieu unique, chargé d’histoire.
Elle prendra la forme d’un parcours dans l’ensemble de l’édifi ce dont les éléments architecturaux, sculptures de marbre et bas-reliefs symboliques entreront en résonance avec la précision et la délicatesse des oeuvres contemporaines de Simone Pheulpin.

Infos complémentaires : http://www.chapelle-expiatoire-paris.fr/Actualites/Un-monde-de-plis

Voilà un thème d'exposition bien curieux ... Cela ne fait pas un plis !

J'ai eu l'occasion de voir quelques-unes de ses oeuvres : c'est très impressionnant.
Quel travail !



Je vous recommande la visite de son site internet afin de découvrir quelques-unes de ses oeuvres.
C'est ici : http://spheulpin.free.fr/crbst_1.html


Photo : http://murmurevisible.blogspot.fr/2014/10/simone-pheulpin.html

Hue là ! C'est impressionnant ! Quelle dextérité !

Ne manquez surtout pas la petite vidéo ( trop courte ) sur le travail extraordinaire de cette dame .

Je n'aime pas du tout le charabia prétentieux de la présentation, mais le résultat est plaisant.

Le résultat est prodigieux . C'est de la sculpture de tissu !
Cette dame est une pionnière et sera sans doute imitée . Elle lance un nouvel art .

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A Prague, ce sont les toits qui font des plis !  

Mme de Sabran a écrit:
Cette dame est une pionnière et sera sans doute imitée . Elle lance un nouvel art .  

C'est nettement inspiré du pliage artistique des serviettes de table . François nous avait fait un petit topo quelquepart . Impossible de retrouver où .

...    en fleur, en ananas et autres, oui bien sûr je m'en souviens .  

C'est fou ! Ne jurerait-on pas une meringue à la poche à douille ?!!

Ca fait pas un pli ! 

Dans le cadre du cycle de conférences « Histoires et Mémoires de la Révolution et de la Restauration » à la Chapelle expiatoire, le Centre des monuments nationaux propose une série de conférences intéressantes !  


Jeudi 24 mai à 18h30
Vergennes : la gloire de Louis XVI
Animée par Bernard de Montferrand, ancien ambassadeur



* Voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3230-vergennes-la-gloire-de-louis-xvi-de-bernard-de-montferrand#123730


Jeudi 31 mai, à 18h30
Antonelle, un juré au procès de Marie-Antoinette
Animée par Pierre Serna



* Voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3460-antonelle-aristocrate-et-revolutionnaire-de-pierre-serna#123733


Jeudi 7 juin, à 18h30  
Trois figures méconnues de la Révolution : Le chevalier de Saint-Georges, le général Dumas et Jean Amilcar



Présentation :

L'écrivain et historien Claude Ribbe présente trois figures méconnues de la Révolution : le Chevalier de Saint-Georges, le général Dumas et Jean Amilcar.
Le premier, est connu pour ses talents de violoniste et d'escrimeur. Duelliste hors pair, il fréquente la Cour puis se rallie aux idéaux révolutionnaires et s'engage dans l'armée de la République.
Le deuxième, participe à la plupart des campagnes militaires de la Révolution, ainsi qu'à la campagne d’Égypte au côté de Bonaparte.
Le troisième enfin, arrive à Versailles en août 1787 à l’âge de cinq ans et devient le protégé de Marie-Antoinette.
Tous trois sont noirs et ont connu la condition d'esclave avant de s'en affranchir.


Jeudi 14 juin, à 18h30
Le survivantisme dans l’histoire
Le survivantisme et Louis XVII : les faux dauphins
Animées par Hélène Becquet et Pierre-Gilles Girault



* Voir notre sujet, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t609p350-louis-xvii-est-il-mort-au-temple#123735


Ainsi que :

Les 1er, 2 et 3 juin 2018, à 15h00
Histoire d'un jardin, mémoire de l'Europe

Dans le cadre de l’événement national « Rendez-vous au jardin », la Chapelle expiatoire accueille le public autour d’une visite commentée sur le thème « Histoire d'un jardin, mémoire de l'Europe ».


Photo : Médiathèque du Patrimoine / Hoël Coulon

Présentation :

La Chapelle expiatoire, élevée en 1816 à la mémoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette, occupe l'emplacement un ancien jardin, devenu cimetière au XVIIIe siècle : le cimetière de la Madeleine.
Lieu d'histoire, lieu de mémoire, il accueille les corps de plusieurs centaines de morts sous la Révolution.
Cet événement français influence l'Europe, et la Convention se flatte de compter dans ses rangs 18 élus étrangers : le couteau de la guillotine ne les épargne pas, et le cimetière de la Madeleine ensevelit Suisses, Allemands, Anglais... Lieu de mystères, il inspire les auteurs nourris du roman gothique anglais puis du romantisme. Il alimente également la légende de Madame Tussaud, fondatrice du célèbre musée de cire de Londres.

Le visiteur est invité à découvrir les différents jardins du monument, leur évolution à travers le temps, depuis le cimetière paroissial de la Madeleine jusqu'au square Louis XVI, jardin urbain qui prend forme pendant les grands travaux du baron Haussmann.

A l'origine, la Chapelle expiatoire est simplement bordée d'ifs et de cyprès. Le cheminement primitif conduisait le visiteur entre deux double haies jusqu'au vestibule sur la façade duquel les motifs végétaux de têtes de pavot et de branche de cyprès, inspirés de l'Antique, rappellent la symbolique du repos éternel.
Au-delà, le jardin intérieur, ou «campo santo» surélevé invite le visiteur au recueillement. Sa forme a évolué : un jardin classique a précédé, jusqu'en 1974, les célèbres rosiers blancs floribonds.


Source et infos complémentaires : http://www.chapelle-expiatoire-paris.fr/Actualites/Histoires-et-memoires-de-la-Revolution-et-de-la-Restauration3

Décidément, l'équipe en charge de l'administration de ce lieu "oublié" est bien active !  
Après le cycle de conférences intéressantes précédemment annoncé (et dans l'attente de celui -exceptionnel- de la rentrée... ) :

Visite commentée : La Chapelle expiatoire et la duchesse d’Angoulême



Les jeudis 19 et 26 juillet 2018 à 15 heures

Durée : entre 45 minutes et une heure
Tarif : 6 euros, gratuit -26 ans

Présentation :

Fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette, Madame Royale est une survivante de la Révolution. Libérée puis exilée en 1795, elle revient en France en 1814 aux côtés de son oncle Louis XVIII qui veut en faire le symbole de la réconciliation des français.
Tandis que Louis XVIII fuit vers l'étranger, elle est la seule de la famille à se dresser face au retour de Napoléon en 1815. Celui-ci dit d'ailleurs d'elle qu'elle est « le seul homme de la famille des Bourbons », à la fois reconnaissance de son courage politique et négation de sa féminité.

Sa présence marque durablement la Chapelle expiatoire car elle en finance partiellement la construction et la décoration. Mariée au duc d'Angoulême, fils de Charles X, elle incarne la continuité dynastique jusqu'en 1830.

Infos complémentaires : http://www.chapelle-expiatoire-paris.fr/Actualites/Visite-commentee-La-Chapelle-expiatoire-et-la-duchesse-d-Angouleme


Visite commentée : « La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. »
La Chapelle expiatoire et les femmes



Les vendredis 20 et 27 juillet 2018 à 15 heures

Durée : entre 45 minutes et une heure
Tarif : 6 euros, gratuit -26 ans

Présentation :

Olympe de Gouges, Charlotte Corday et Manon Roland, trois femmes qui, chacune à leur manière, ont contribué, par leur exemple et par leur engagement, à faire avancer les droits des femmes dans l’Histoire.
Elles ont été guillotinées et inhumées au cimetière de la Madeleine, sur lequel s'élève aujourd'hui la Chapelle expiatoire.

Cette visite est également l’occasion d’évoquer d’autres figures féminines de la Révolution : Marie-Antoinette, la comtesse du Barry et la duchesse d’Angoulême.

Infos complémentaires : http://www.chapelle-expiatoire-paris.fr/Actualites/Visite-commentee-La-Femme-nait-libre-et-demeure-egale-a-l-homme-en-droits


Visite commentée : La Chapelle expiatoire, un monument mémoriel



Mardi, mercredi, jeudi et vendredi du mois de juillet à 11 heures
Samedis du mois de juillet à 15 heures

Durée : entre 45 minutes et une heure
Tarif :6 euros, gratuit -26 ans

Présentation :

La Chapelle expiatoire s’élève à l’emplacement de l’ancien cimetière paroissial de la Madeleine. Situé à proximité de l’actuelle place de la Concorde, il accueille les dépouilles de nombreux guillotinés, jusqu’à sa fermeture en mars 1794.
Brissot, Vergniaud, Olympe de Gouges, Philippe-Egalité, Madame Roland et Madame du Barry y sont notamment inhumés. Le 21 janvier 1793, Louis XVI y est enterré puis, le 16 octobre, Marie-Antoinette.
Louis XVIII fait transférer les dépouilles du couple royal, le 21 janvier 1815, à la basilique de Saint-Denis.

L’édification de la Chapelle expiatoire, à partir de 1816, a une vocation mémorielle. Pour son commanditaire, Louis XVIII, l’édifice doit réaffirmer l’autorité du principe monarchique, et rappeler le péché que constitue la mort de Louis XVI.
L’architecte Pierre François Léonard Fontaine est chargé des travaux. D’inspiration néo-classique, fortement marquée par l’esprit romantique, la Chapelle expiatoire est achevée en 1826.
Souvent menacée de démolition, la Chapelle expiatoire est classée Monument Historique en 1914.

Infos complémentaires : http://www.chapelle-expiatoire-paris.fr/Actualites/Visite-commentee-La-Chapelle-expiatoire-un-monument-memoriel


Visite commentée : La Chapelle expiatoire, un monument à la mémoire de Louis XVI



Le jeudi 23 août à 11 heures et 15 heures

Durée : entre 45 minutes et une heure
Tarif : 6 euros, gratuit -26 ans

Présentation :

« Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens [...] ».
Cette phrase issue du testament politique de Louis XVI, résume à elle seule la complexité du personnage. Son attitude ambiguë pendant la Révolution a certainement contribué à la chute du régime.
Alors que sous la Restauration Louis XVI est vu comme le « nouveau Saint-Louis », l’historiographe du XIXème siècle forge l’image d’un roi faible et sous influence encore fortement ancrée dans la mémoire collective.

A l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Louis XVI, la Chapelle expiatoire propose le jeudi 23 août une visite commentée autour de la figure du roi, afin de tenter de saisir sa personnalité au travers des événements de la Révolution et notamment lors de son procès.

Infos complémentaires : http://www.chapelle-expiatoire-paris.fr/Actualites/Visite-commentee-La-Chapelle-expiatoire-un-monument-a-la-memoire-de-Louis-XVI

... à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi
Tout Louis XVI tient dans ces quelques mots . Pauvre Loulou !

Mme de Sabran a écrit:
Pauvre Loulou !  

Oui c'était un gentil pépère. Il a une personnalité attachante.

Qu'est-ce que vous avez tous contre mon amant ? 

...
Même vous, n'auriez pas réussi à dévoyer Loulou, chère Comtesse !

Conjointement à l'exposition Chauveau-Lagarde avocat de Marie-Antoinette, un défenseur au Tribunal révolutionnaire



Voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t4038-exposition-chauveau-lagarde-a-la-chapelle-expiatoire?highlight=chapelle

Voici le programme, très alléchant, des conférences organisées à la Chapelle expiatoire ces prochaines semaines    :

Le 13 septembre 2018 : 1789, les derniers jours de Versailles. Par Alexandre Maral



A Versailles, centre du pouvoir depuis Louis XIV, la cour semble hermétique et imperturbable aux événements qui bouscule la France en 1789. En à peine quelque mois, le roi perd son pouvoir au profit de l'Assemblée Nationale. Le régime que l'on qualifie soudainement « d'ancien » est abattu. Paris, est désormais au cœur des événements politiques et révolutionnaires.

Quelle perception en ont eu les contemporains ? Comment les habitants du lieu, (courtisans, citadins, personnels du château, députés...) ont-ils vu et vécu ces bouleversements ?
Alexandre Maral tente de répondre à cette question en interrogeant les archives, la presse de l'époque, les témoignages personnels...

Le jeudi 13 septembre 2018 à 18h30
Durée : une heure
Réservation obligatoire
Tarif : 6 euros, gratuit -26 ans


Le 20 septembre 2018 : Chateaubriand, politique. Par Jean-Paul Clément



Ecrivain à l’œuvre immense et grand voyageur, Chateaubriand, on l’oublie souvent, a aussi une carrière politique.

Exilé en 1792 il rejoint Coblence et s’engage dans l’armée des émigrés. Blessé au siège de Thionville, il se réfugie à Londres. Rentré en 1814, il prend immédiatement fait et cause pour les Bourbons.
Pendant les « Cent Jours » il suit Louis XVIII à Gand et devient membre de son Cabinet. Nommé Ministre d’Etat et Pair de France, Chateaubriand tombe en disgrâce pour avoir prit position contre la dissolution de la Chambre « introuvable ».
C’est alors qu’il se rapproche du parti des « Ultras » dont il devient l’un des chefs de file. Dans les années 1820 il entame une carrière de diplomate puis se retire de la vie politique après la révolution de 1830.

Le jeudi 20 septembre 2018 à 18h30
Durée : une heure
Réservation obligatoire
Tarif : 6 euros, gratuit -26 ans


Le 27 septembre 2018 : Madame de Polignac, intime de Marie-Antoinette. Par Nathalie Colas des Francs



C’est lors d’un bal à Versailles en 1775 que Gabrielle de Polignac, issue d’une vielle famille aristocratique désargentée, est remarquée par Marie Antoinette. Devenue, favorite de la Reine, elle est comblée de nombreuses faveurs royales qui provoquent jalousies et inimitiés au sein de la Cour. Son influence auprès de la souveraine est également de nature politique.  
A la veille de la Révolution, elle incarne « le partie de la Reine » hostile à toutes tentatives de réformes. Elle serait aussi à l’origine du renvoi de Necker.
Libelles et pamphlets se déchaînent alors sur les prétendues relations entre Marie-Antoinette et son amie intime. Madame de Polignac quitte Versailles le 16 juillet 1789 et meut en exil en 1793.

Le jeudi 27 septembre 2018 à 18h30  
Durée : une heure
Réservation obligatoire
Tarif : 6 euros, gratuit -26 ans


Le 4 octobre 2018 : La terreur, vérités et légendes. Par Jean-Clément Martin



Si les historiens s’entendent généralement pour en fixer sa fin au 10 thermidor, son commencement est toujours sujet à débat. Le 5 septembre 1793, la Terreur est « mise à l’ordre du jour », mais à l’ordre du jour de quoi ?
Si la violence d’Etat préexiste, la Révolution lui donne une dimension politique inédite.
Cependant la légende noire, forgée après coup, par les ennemis de Robespierre pour légitimer leur coup de force, a tôt fait de jeter le discrédit sur toute l’œuvre révolutionnaire.

Avec un éclairage nouveau, Jean-Clément Martin tente de démêler les mythes et la réalité qui entourent cette période de notre histoire.

Le jeudi 4 octobre 2018 à 18h30
Durée : une heure
Réservation obligatoire
Tarif : 6 euros, gratuit -26 ans

Bah...Tu as moins de 26 ans, n'est-ce pas ?

Gouverneur Morris a écrit:

L'auteure s'emmerde pas dis-moi

Qu'est-ce que tu crois, mon cher Momo ? Les auteurs qui viennent faire leur petit topo ne touchent pas .
... sauf, je suppose, à être des vedettes au box-office .

C'est une chapelle, je suggère donc de préparer un petit panier en prévision d'une quête pour l'auteure en fin de conférence