Journal intime de Nicolas II

NICOLAS II et la FAMILLE IMPERIALE disparait il y aura bientôt 100 ans et les éditions PERRIN ont décidé de faire paraitre à nouveau le journal intime de NICOLAS mais uniquement le second tome, le premier évoquant la guerre !!!!
le second raconte la fin de l'empire et s'arrête quelques jours avant l'assassinat de l'empereur;;;; Il est intéressant de lire les pages d'un homme que l'on compare parfois à LOUIS XVI.

MARIE ANTOINETTE  

Quelques photos de Nicolas, Alexandra, de leur fils Alexis en captivité à Tobolsk. Sans doute les dernières photos connues d’eux.
Bientôt 100ans après leur massacre dans une cave d’Ekaterinbourg, juste histoire de se souvenir...

Est-ce moi ou est-ce que je ne vois pas vos photos cher Févicq ?

J’étais en train de les envoyer, ma chère Eléonore.
Je suis parfois un peu lent...

Merci cher Févicq
Félix, l'impatient

C'est fou que le tsarévitch soit déjà aussi grand, car je me souviens qu'à la villa Ipatiev ( fausse pause pour une séance de photographie, en réalité exécution de toute la famille ), j'ai lu qu'il était dans les bras de son père .

Il allait avoir 14 ans.
S’il était dans les bras de son père pour descendre de l’etage à la cave de la maison Ipatiev, la fameuse nuit du 16-7-18, c’est qu’il n’etait pas encore remis d’une mauvaise chute dont il était coutumier. Comme hémophile, il souffrait de fréquentes hémorragies internes, en particulier au niveau des genoux, quand il tombait. Ces hémorragies étaient extrêmement douloureuses, jusqu’à ce qu’elles se résorbent.

Du moins tous sont-ils restés ensemble et soudés, jusqu'à la fin .
Nous avons été bien plus abjectes avec les Bourbons .

Kerensky, lui, avait dit: « je ne serai pas le Marat de la révolution russe... » il deporta, certes, la famille à Tobolsk en Sibérie, où elle s’installa dans la maison du gouverneur, mais ce fut sans doute pour les éloigner de Petrograd. En revanche, il laissa très certainement faire une tentative d’exfiltration par la Suède, au cours du trajet en train. Celle-ci échoua en partie à cause du refus du gouvernement britannique d’accueillir les Romanof (le grand remords de George V...)
La destination finale vers l’Oural fut imposée par les cheminots et le soviet local, mais on sait aujourd’hui que Lénine laissa faire, les télégrammes conservés ne laissent aucun doute. Quant à l’ordre d’exécution, alors que les Rouges reperdent du terrain, il émane bien de Lénine. Trotsky, lui, souhaitait un procès public du Tsar à Moscou (qu’il aurait fait radiodiffuser...)
Voici un bout de film pris en 1915 environ, où l’on voit Nicolas II
qui vient de passer ses troupes en revue. Derrière lui: ses deux sœurs, Olga (en infirmière de La Croix Rouge), et Xenia.