Marie-Antoinette, le film de Sofia Coppola, avec Kirsten Dunst dans le rôle de la reine

Majesté a écrit:Marie-Antoinette pleurerait sûrement de voir ce à quoi Elle est réduite par ce film ... :roll: 


Bien à vous.

Je n'ai  même pas pensé au film, car je suis d'accord avec la plupart d'entre vous.
Je crois qu'elle s'en ficherait (du film) et se dirait : "Continuez, cela m'amuse beaucoup". boudoi29
Mais, cela ne tient qu'à moi.

En tous cas, c'est une initiative intéressante;
Passeront-ils d'autres films ou seulement le Coppola ?

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... raccourci hardi : àè-è\': ( sans mauvais jeu de mot )

: Chère Eléonore, je vous trouve bien "négative" à l'égard de ce charmant dessin........Ma foi, c'est un résumé assez juste du film; je l'ai regardé sagement de bout en bout, en ( c'est vrai) appréciant les costumes; ensuite..... boudoi29
Mais je n'avais pas de macarons à croquer ! ceci étant, je trouve la réputation de Ladurée assez surfaite; ma petite boulangère fabrique des macarons délicieux ! et beaucoup plus volumineux ( :;\':;\':; )

Mes préférés sont ceux du pâtissier Lac, à Nice, au beurre salé !

Madame de Sabran a écrit: au beurre salé !

Dire que j'en vis si éloignée....... ( de Nice, pas du beurre salé !)

"La Polignac et Lamballe qui s’appellent "ma chérie" et "se tapent la bise". Je vais passer pour une inculte mais elles ne s'entendaient pas ou c'est juste la bise qui est risible?

"Polignac qui se fait un rail de coke" il y a vraiment cette scène ? NOooooooooooooon

Yolande de Polignac a supplanté Marie-Thérèse de Lamballe dans le cœur de Marie-Antoinette. Les deux étaient donc rivales...

Et si, entre deux coupes de champ' la Polignac de Coppola se sniffe un rail de coke...


Bien à vous.

Majesté a écrit:Et si, entre deux coupes de champ' la Polignac de Coppola se sniffe un rail de coke...

franchement .....

Merci de vos réponses rapides à mes différentes questions

Bonne soirée à vous

Au XVIIIe siècle, le tabac était consommé de façons diverses : on le chiquait, on le fumait avec une pipe (rarement), mais le plus souvent on le prisait : c'est à dire que l'on aspirait une poudre par le nez.

Sofia Coppola reprend donc cet usage, et le détourne pour faire penser qu'il s'agit plutôt de cocaïne . Son film (qui n'est pas un documentaire) jouant justement sur les comparaisons avec le mode de vie contemporain d'une jeunesse dorée mais désœuvrée, qu'elle a souvent dépeint dans sa filmographie.

Entre les 2 : fumer du tabac dans une pipe ou le priser, le tabac est MAUVAIS pour la santé. Ça c'est pour les vilains qui fument et qui devraient arrêter....
Et oui, que jeunesse passe.... éternel recommencement de cette période d'insouciance que nous avons tous connue et vécue plus ou moins.
Croyez-vous que la cocaïne était déjà connue à cette période en Europe ? Je suis peut-être naïve. Je me rappelle très bien de cette scène dans le film de S. Coppola où Mme de Polignac sniffe (en toussotant) une herbe, mais je n'ai pas pensé à la cocaïne. D'ailleurs, cette scène ne m'a même pas choquée, je l'ai regardée avec un regard du XXIème siècle.

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Ils se droguaient à l'époque ? :O comment? avec quoi? ^^

Ça a toujours existé Fabien ! De tout temps !
Maintenant je me méfie surtout  de Coppola dans ce contexte précis boudoi32

Je me doute, je parlais surtout de la drogue à la cour.

Fabien a écrit:Je me doute, je parlais surtout de la drogue à la cour.

Oui, bien sûr; à mon humble avis, c'est niet, en tout cas pour les personnes visées par Coppola;

L'interview donnée en mai 2006 par Evelyne Lever, consultante historique de Sofia Coppola lors du tournage :

http://www.linternaute.com/savoir/interview/evelyne-lever/chat-evelyne-lever.shtml

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Il y a eu de nombreux films sur Marie-Antoinette, quel est votre préféré ?

Les films américains d'avant-guerre sont loin de la réalité historique. Le film de Jean Delannoy de 1955 interprété par Michèle Morgan en était plus proche. Il nous semble aujourd'hui conventionnel comme un livre d'images. Il est, je crois, toujours plus difficile de mettre en scène une biographie qu'une fiction. Cependant la vie de la reine constitue un magnifique scénario.

Si vous aviez dû imaginer le film vous-même, auriez vous fait quelque chose de très différent ?

J'aurais essayé de montrer l'évolution du personnage en 19 ans. Car la Marie-Antoinette du film est la même de 15 à 33 ans. Il est normal dans un film de prendre des libertés avec l'Histoire, aussi aurais-je orienté mon film sur cette longue relation avec Fersen, au cours de laquelle les deux protagonistes se sont posés de multiples questions. J'aurais montré par l'image l'évolution de leurs sentiments. J'aurais sondé à ma manière les intermittences du cœur de la reine.

Merci, merci, Momo !  

Hâte de voir le dernier film de Coppola qui sort aujourd'hui !!!

Alors ! c'était bien ?

J'ai vu Les Proies...
Très bonne interprétation, très belles images, de beaux costumes... je me suis donc régalé... mais le scénario n'est pas exceptionnel...


Bien à vous.

C'est toujours un plaisir de revoir ce film, on trouve toujours un nouveau gag à chaque visionnage… Un peu comme dans Y a-t-il un pilote dans l'avion ? où on découvre un gag qu'on avait raté la première fois (en plus, comme là, on est en droit de se demander "Y a-t-il un réalisateur dans ce film...").

Par exemple, la soirée d'anniversaire de la reine qui se termine au bord d'un bassin du parc, par une aube radieuse, ensoleillée et lumineuse, on entend même le coassement d'une grenouille. Charmant. Sauf que Marie-Antoinette est née début novembre… Donc là, pour l'aube radieuse et ensoleillée, c'est un peu foiré (ou alors il a fait exceptionnellement beau ce jour de novembre, le réchauffement climatique, déjà).

La scène d'annonce de la prise de la Bastille, très sympa aussi. Vergennes qui accourt prévenir le roi et qui a bien du mérite étant donné qu'il est mort en 1787... Pas grave, on le voit déjà plus tôt écrire sous la dictée de Louis XV mourant, alors... (Sofia Coppola a dû confondre le ministre avec le comte de Saint-Germain je pense). On appréciera aussi dans cette scène d'annonce les superbes meubles de jardin où le roi et la reine prennent le thé, de style Foutraque néo-1780 très réussi.

Une autre ? Mais oui, demandez ! Rappelez-vous notre Yolande qui débarque dans la loge royale pour raconter qu'elle était à Saint-Pétersbourg avec le beau Dimitri. Hé bien, lors du dîner nocturne à l'extérieur, à Trianon, notre Yolande demande à Fersen combien il a mis de temps pour venir de Suède.
- 10 jours.
- 10 jours ! Holà, moi je n'aurais jamais le courage de faire de si longs voyages !
Pourtant, si on suit le film, elle s'est quand-même tapé le voyage jusqu'à Saint-Pétersbourg pour le beau Dimitri (qu'elle s'est tapé aussi). Niveau raccord, on a vu mieux.

Enfin, bon.
Ce film est quand-même bon dans son début, Kirsten Dunst incarne bien la jeune dauphine un peu fragile, naïve et gamine qui débarque dans un Versailles figé et sclérosé. Et au niveau métaphorique, les scènes du bal à l'opéra ou de l'anniversaire montrent bien le vent de folie, de jeunesse, apporté par la reine, l'insouciance et le fameux "tourbillon des plaisirs". Mais dès l'avènement, même au niveau de la métaphore, c'est plus crédible, même pour rire. Sans parler de l'absence d'évolution physique de la reine qui, à 30 ans et mère de quatre enfants, ressemble toujours à une gamine de 15 ans.

Je déteste adorer ce film décidément.

... une appréciation géniale à graver dans le marbre !
Tu me fais mourir de rire, mon cher Calonne !!!

La vision une peu spéciale du personnage voire orientée et même à côté de la plaque du personnage ( trop moderne et je n'ai rien contre les modernisations, ça peut marcher dès fois ) , ça fait juste que j'avais moyennement adhérer au film. et je parle de la tonne d'anachronismes volontaires : on a peine à se dire qu'on est au XVIIIe

Calonne a écrit:
Pourtant, si on suit le film, elle s'est quand-même tapé le voyage jusqu'à Saint-Pétersbourg pour le beau Dimitri (qu'elle s'est tapé aussi). Niveau raccord, on a vu mieux.

     

La plus grosse perle c'est quand Marie-Antoinette est informée de l'accouchement imminent de la comtesse de Provence.