Mio dolce amore - Raoul Mille

Petite pub pour un auteur, niçois d’adoption, que j’aime bien.
Son dernier roman (posthume)...

Mio dolce amore
De Raoul Mille (2014)



Présentation :
Bonaparte a vingt-six ans. Il vient d'être nommé à la tête de l'armée d'Italie.
Une armée en haillons à laquelle il manque des chaussures, du pain, du vin, des munitions.
Il arrive à Nice le 26 mars 1796, trois jours après son mariage avec Joséphine de Beauharnais.
Il ne connaît rien à l'amour, elle en détient les moindres secrets. Il l'aime à la folie, elle... si peu.

La campagne d'Italie va durer deux mois. Deux mois pendant lesquels Bonaparte va de victoire en victoire, bousculant les Autrichiens, écrasant les Piémontais.
En quelques jours, il galvanise son armée et lui rend son honneur. Petit, malingre, le teint cireux, le jeune général corse connaît enfin la gloire. L'homme le plus heureux du monde ?
Non, car Joséphine ne répond pas à ses lettres enflammées. Et c'est elle, «Mio dolce amore», et elle seule qu'il veut conquérir...

Fresque flamboyante de la première campagne d'Italie, le roman de Raoul Mille est le portrait inédit et bouleversant d'un Bonaparte amoureux. Avec une énergie digne de son héros, dont il mêle les lettres d'amour à l'épopée fulgurante, l'auteur du Paradis des Tempêtes raconte l'histoire d'une passion, et nous livre sans doute son roman le plus personnel.

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Joli titre, et joli nom que donnait Napoléon à Joséphine.
Et tout ça pour épouser, quelques années plus tard, le ventre d’une archiduchesse autrichienne...
L’on repense alors à la célèbre phrase du roman Les liaisons Dangereuses :

Où nous conduit pourtant la vanité !
Le sage a bien raison quand il dit qu’elle est l’ennemie du bonheur.  

Cet amour fou rend Bonaparte attachant .
Et pourtant, passionnément aimée par un homme hors du commun, Joséphine en pinçait pour ce piètre Hippolyte Charles .
C'est à n'y rien comprendre .

Mme de Sabran a écrit:
Et pourtant, passionnément aimée par un homme hors du commun, Joséphine en pinçait pour ce piètre Hippolyte Charles .
C'est à n'y rien comprendre .

Bonaparte est jeune, elle a déjà une vie bien remplie derrière elle...
Elle ne l’aime pas ; elle ne pense qu’à vivre et s’amuser.
C’est aussi la période qui veut ça : Paris n’est qu’une succession de fêtes (pour ne pas dire orgies  boudoi32 ).

Aussi, Bonaparte est parti campagne quelques jours après son mariage, et s’il est pourtant déjà le vainqueur de Toulon et le général Vendémiaire, il n’a pas encore la stature exceptionnelle qu’il conquiert justement à partir de la campagne d’Italie.

Elle le met au supplice, pauv’ biquet ( : ) : il lui écrit des lettres brûlantes, désespérées, et elle lui répond à peine.
Ce n’est que lorsqu’elle consent à le rejoindre à Milan (avec son amant dans ses bagages), et qu’elle est accueillie comme une reine, qu’elle se rend compte que oui, tout compte-fait, ce général là mérite un peu d'attention... 

Hippolyte Charles, une passion déraisonnable
De Michel Garcin (2013)



Présentation :

Michel Garcin nous fait partager cette histoire d’amour véritable entre une femme qui marque encore aujourd’hui les esprits et s’inscrit dans la légende napoléonienne, et un jeune et séduisant officier.
Si les dialogues et certains aspects secondaires de la vie de Charles sont issus de son imagination romanesque, toute l’histoire de la passion qui exista entre Joséphine et Hippolyte est vraie et attestée par de nombreux documents et témoignages.

Alors que Bonaparte vient de remporter ses premières victoires en Italie, Joséphine fait la connaissance d’un jeune lieutenant de hussards, Hippolyte Charles, adjoint du général Leclerc, beau-frère de Bonaparte.
Bien qu’il soit plus jeune qu’elle de 9 années, elle ne peut résister à l’uniforme, mais aussi au personnage. Il va devenir son grand amour.

D’après la duchesse d’Abrantes, « Charles ne s’exprimait qu’en calembours et faisait le polichinelle », mais ajoute-t-elle « il était ce qu’on appelle un drôle de garçon, il faisait rire ; il était impossible de trouver un homme plus comique ».

Non seulement elle roucoule avec son amant, mais elle l’implique dans des affaires, et le nouveau capitaine, associé aux bénéfices des affaires douteuses de Joséphine, va pouvoir quitter l’armée. Le 17 mars 1798, les deux amants sont dénoncés à Bonaparte qui entre dans une colère folle. Mais Joséphine va encore faire croire à son mari que toutes les calomnies ne sont pas justifiées.

Le 19 juillet 1798, alors que Bonaparte est en Égypte, il lui est rapporté à nouveau les infidélités de sa femme. Il écrit à son frère Joseph pour préparer le divorce et se jure d’exterminer cette race de freluquets et de blondins ! La lettre de Bonaparte sera interceptée par l’amiral Nelson et la perte de la flotte française empêche toute correspondance.

Apprenant le débarquement de Bonaparte à Fréjus, Joséphine se précipite au-devant de son mari pour essayer, par son charme, de le dissuader dans ses intentions de divorce. Elle doit rompre avec Charles qui se consacre alors à des activités de munitionnaire.

Ayant finalement perdu ceux qui lui ont apporté gloire et amour, Hippolyte Charles décide de se retirer à Génissieux dans la Drôme. Pour assurer le déménagement de son mobilier et de ses orangers en bacs…, il fait venir un convoi de quelques chariots tirés par des bœufs !

... aimer sans être aimé, pauvre Napo !   

J'ignorais tout de cette idylle.

Mme de Sabran a écrit:
...   aimer sans être aimé,   pauvre Napo !

Eh bien, si j’avais su qu’un jour tu plaindrais Bonaparte...: 

Bah ! La roue tourne... 

La nuit, la neige a écrit:
Eh bien, si j’avais su qu’un jour tu plaindrais Bonaparte...: 

Si !  et de tout mon coeur, quand je lis ses suppliques énamourées qui se heurtent à l'indifférence de Joséphine avec un tout petit flop de rien du tout .

La nuit, la neige a écrit:
Bah ! La roue tourne...   

Et l'amour passe ...
La vie est bien faite !   

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L'amour passe ...  :  

Comtesse Diane a écrit:L'amour passe ...  

... ou pas .   


En fait, il se trouve plusieurs bonnes âmes ( hum ... boudoi29  ), à maintes reprises, pour mettre Bonaparte au courant des galipettes extra-conjugales de Joséphine avec Hippolyte Charles . Il est fou de jalousie et prend sa femme entre quatre yeux, exige des explications, l'agonit d'injures . Mais la rouée noie ses protestations d'innocence dans des torrents de larmes qui chavirent Bonaparte assez épris encore pour toujours pardonner ...
J'aime bien Castelot (  :  :  :  ) :
Pauvre et inconsciente Joséphine ! Elle est femme, délicieusement et insupportablement femme ...

Pendant que Bonaparte tente d'oublier, Joséphine court rejoindre Charles, tous les jours . Sinon, elle lui écrit, lui envoyant mille baisers brûlants, comme mon coeur, et aussi amoureux ...
Et Charles ? Aime-t-il Joséphine ? Après tout, elle est nettement plus âgée que lui !  boudoi32 

Hippolyte croit être arrêté. Sa démission ne sera acceptée officiellement que le 30 mars. Durant ces dix jours il est toujours sous la coupe de l'armée, donc du mari . Cependant Bonaparte juge indigne de lui de se venger de la sorte . Charles n'est pas inquiété .

Bravo Bonaparte !  :\\\\\\\\:  Quelle élégance, quel fair-play !

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L'image de mon précédent message disparaît sans arrêt ?
Je me demande si c'est " normal !"  :

Pour moi elle est bien visible et très drôle !

A quelle conquête était destiné ce poème de Napoléon Bonaparte?



                      Poème de Napoléon Bonaparte

Bien à vous.

Majesté a écrit:A quelle conquête était destiné ce poème de Napoléon Bonaparte?
.

C'est Joséphine que Bonaparte appelait Incomparable .   

S'il a gratifié une autre de ce compliment, c'était une redite ...

Eléonore  :  Denuelle, femme de chambre de Joséphine ?
Ou bien Marie Waleska ?

Majesté a écrit:

Ecris-moi des mots tendres, fous, violents, crus…
.

Lui-même envoie des baisers : ... sur ta bouche, sur ton coeur, sur ton sein, et plus bas, bien plus bas ...


  

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Comtesse Diane a écrit:L'amour passe ...  :  

Quel à propos, comtesse !!!   :\\\\\\\\: 

Comtesse Diane a écrit:Eléonore  :  Denuelle

C'est kiki ?    




Louise Catherine Éléonore Denuelle de La Plaigne est la fille de Françoise-Charlotte-Eléonore Couprie (1767-1850) et de Dominique Denuelle v 1748 - 1821. Son père est un bourgeois parisien, titulaire de plusieurs charges royales, qu’il perd lors de la Révolution.

Fille de bonne famille, elle est admise au pensionnat de Madame Campan, où elle fait la connaissance des sœurs de Napoléon.

À 17 ans, le 15 janvier 1805, elle épouse Jean-Honoré-François Revel, capitaine au 15e régiment de dragons. Deux mois plus tard, le jeune mari se révèle n’être qu’un aventurier et un escroc. Arrêté, il est condamné à deux ans de prison.

Éléonore fait alors appel à l’amitié de Caroline Murat, devenue princesse Murat et altesse impériale. Celle-ci la prend à son service comme lectrice. Très vite, Éléonore devient la maîtresse du mari de sa bienfaitrice, puis, sur la recommandation de ce dernier, de l'Empereur en personne1.

Le 13 décembre 1806, sept mois et demi après le prononcé de son divorce, Éléonore met au monde un fils2, Charles Léon. Le père en est Napoléon, qui est informé de l’événement le 30 décembre 1806, à Pułtusk. Éléonore ne reverra pourtant jamais le père de son enfant. Lorsqu’elle se présentera au château de Fontainebleau, l’année suivante, l'Empereur refusera de la recevoir.

La jeune mère est cependant pourvue d’une rente annuelle confortable et d’un mari honorable en la personne d’un jeune lieutenant au 15e régiment d'infanterie de ligne, Pierre-Philippe Augier de la Sauzaye. Le mariage, richement doté, a lieu le 4 février 1808, à la mairie du 10e arrondissement ancien.

Moins de cinq ans plus tard, après la mort de son conjoint, disparu au passage de la Bérézina, Éléonore s’installe à Mannheim. La grand-duchesse de Bade, Stéphanie de Beauharnais, une autre ancienne condisciple du pensionnat de Madame Campan, l’y a invitée.

Éléonore rencontre en Allemagne son troisième époux, le comte Charles-Auguste-Émile-Louis de Luxbourg, avec qui elle s’unit le 23 mai 1814. Malgré les efforts de son premier mari, réapparu à la fin de la même année et qui essaie de faire annuler leur divorce, Éléonore connaîtra cette fois une union durable, qui ne prendra fin que trente-cinq ans plus tard, à la mort du comte, le 1er septembre 1849. Entre temps, le couple aura partagé sa vie entre Paris et Mannheim.

Lorsqu’elle devient veuve pour la seconde fois, il reste encore à Éléonore près de vingt années à vivre. Elle meurt à Paris, dans son appartement du 20 boulevard Malesherbes, le 30 janvier 1868, et se fait enterrer, dans la 41e division du Cimetière du Père-Lachaise3, avec au cou la chaîne et la médaille pieuse que lui avait offertes Napoléon.


Merci, WIKI , merci Comtesse Diane et Majesté .    

Attention, Joséphine, à la concurrence ! :n,,;::::!!!: 
Je remarque encore une fois que toutes les jeunes filles de l'époque passent par le pensionnat de Mme Campan !

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Merci Eléonore !  : ... C'est que j'ai dû chercher beaucoup !