La peinture d'Etienne Aubry (1745 - 1781)
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Gouverneur Morris
La nuit, la neige
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La peinture d'Etienne Aubry (1745 - 1781)
Nous avions présenté ce beau tableau en avant-première, dans notre sujet biographique dédié à la célèbre courtisane :
Mademoiselle Rosalie Duthé
Le voici présenté en vente aux enchères (chez Christie's New York, le 30 octobre 2018).
Ce qui nous donne l'occasion d'ouvrir un sujet consacré à ce peintre peu connu, mais talentueux.
Étienne Aubry (Versailles 1745-1781 Paris)
La Turque
Presumed portrait of Mademoiselle Duthé (1748-1830), mistress of the Comte d'Artois, full-length, reclining on an 'ottomane'.
Indistinctly signed and dated 'E. aubry 1779' (center right, above the pillow)
Oil on canvas (64.3 x 81.3 cm)
Étienne Aubry’s delightful representation of a European woman dressed à la turque and reclining on an ‘ottomane’ sofa, follows directly in this line. Signed by Aubry and dated 1779, the painting is traditionally said to depict Catherine Rosalie Gérard Duthé (1748-1830), known as Rosalie Duthé, the celebrated dancer and courtesan.
Photo : Christie's
Photo : Christie's
Note au catalogue (extraits) :
La Turque’ is an exceptional work for Étienne Aubry, who is best known as a painter of sentimental genre scenes in the manner of Greuze, but who was accepted into the Académie Royale in 1771 as a portraitist ; the reception pieces he presented four years later were three-quarter lengths of fellow artists Louis-Claude Vassé and Noël Hallé (Versailles) that display his considerable gifts in rendering a vivid likeness.
He exhibited four portraits at his first Salon in 1771 and sent a final portrait to the annual exhibition in 1775 ; apart from the Stafford ‘Turque’, almost all of his other known portraits seem to date from this brief, four-year period.
After that, he turned his attention, seemingly full-time, to painting genre scenes, before ending his short career in a failed attempt to become a history painter.
* Source et infos complémentaires : Christie's Auction Sale "Old Masters"
Biographie de l'artiste, à suivre...
Mademoiselle Rosalie Duthé
Le voici présenté en vente aux enchères (chez Christie's New York, le 30 octobre 2018).
Ce qui nous donne l'occasion d'ouvrir un sujet consacré à ce peintre peu connu, mais talentueux.
Étienne Aubry (Versailles 1745-1781 Paris)
La Turque
Presumed portrait of Mademoiselle Duthé (1748-1830), mistress of the Comte d'Artois, full-length, reclining on an 'ottomane'.
Indistinctly signed and dated 'E. aubry 1779' (center right, above the pillow)
Oil on canvas (64.3 x 81.3 cm)
Étienne Aubry’s delightful representation of a European woman dressed à la turque and reclining on an ‘ottomane’ sofa, follows directly in this line. Signed by Aubry and dated 1779, the painting is traditionally said to depict Catherine Rosalie Gérard Duthé (1748-1830), known as Rosalie Duthé, the celebrated dancer and courtesan.
Photo : Christie's
Photo : Christie's
Note au catalogue (extraits) :
La Turque’ is an exceptional work for Étienne Aubry, who is best known as a painter of sentimental genre scenes in the manner of Greuze, but who was accepted into the Académie Royale in 1771 as a portraitist ; the reception pieces he presented four years later were three-quarter lengths of fellow artists Louis-Claude Vassé and Noël Hallé (Versailles) that display his considerable gifts in rendering a vivid likeness.
He exhibited four portraits at his first Salon in 1771 and sent a final portrait to the annual exhibition in 1775 ; apart from the Stafford ‘Turque’, almost all of his other known portraits seem to date from this brief, four-year period.
After that, he turned his attention, seemingly full-time, to painting genre scenes, before ending his short career in a failed attempt to become a history painter.
* Source et infos complémentaires : Christie's Auction Sale "Old Masters"
Biographie de l'artiste, à suivre...
Dernière édition par La nuit, la neige le Mar 13 Juil 2021, 11:59, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11675
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La peinture d'Etienne Aubry (1745 - 1781)
La nuit, la neige a écrit:
Biographie de l'artiste, à suivre...
Ah chic alors ! Ce ne sera pas du superflu .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La peinture d'Etienne Aubry (1745 - 1781)
Biographie d'Etienne Aubry (Wikipedia) et quelques oeuvres illustrées...
Étienne Aubry, né le 10 janvier 1745 à Versailles et mort dans la même ville le 25 juillet 1781, est un peintre français.
D’une famille peu aisée, Étienne Aubry montra tôt des dispositions pour le dessin.
Il commença sa formation artistique avec Jacques Augustin de Silvestre (1719-1809), « maitre à dessiner des enfants de France », avant d’entrer dans l’atelier du peintre néoclassique Joseph-Marie Vien (1716-1809), futur directeur de l'Académie de France à Rome et Premier peintre du roi.
Dans les premières années de sa carrière, Aubry travailla presque exclusivement comme portraitiste, et c’est en tant que tel qu’il fut agréé à l’Académie Royale en 1771.
Il fit ses débuts au Salon de la même année, exposant quatre portraits.
Portrait of Etienne Jeaurat
Etienne Aubry
Photo : Sotheby's
Note au catalogue (extraits)
This is a reduced version of Aubry’s Portrait of Étienne Jeaurat painted circa 177, and currently on loan to the California Palace of the Legion of Honour from the Roscoe and Margaret Oakes Collection.
Jeaurat himself was an artist, fellow academician and friend of Aubry’s and he is portrayed as such in a silk damask banyan and linen cap, a mode of dress popular among eighteenth-century artists and men of letters.
Il connait ses premiers succès dans ce genre, portraiturant certains de ses plus célèbres contemporains : Christoph Willibald Gluck, Étienne Jeaurat (vers 1771), Madame Victoire jouant de la harpe (1773), etc.
Portrait de Christoph W. Glück, compositeur
Etienne Aubry
Paris, musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda
Le 30 septembre 1775, il est reçu à l’Académie royale comme portraitiste avec les portraits de Noël Hallé et de Louis-Claude Vassé comme morceaux de réception.
Portrait de Noël Hallé (1711-1781)
Etienne Aubry
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Portrait de Louis-Claude Vassé
Etienne Aubry
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
À partir de ce moment, voulant donner plus d’essor à son talent, il se mit à peindre, à la façon de Jean-Baptiste Greuze, dans le genre plus considéré dans la hiérarchie des genres, des scènes de genre pathétiques et morales, tirées de la vie domestique.
Une mère et ses enfants (Dessin)
Etienne Aubry
Photo : The Clark Art Institute
Les Adieux à la nourrice (Dessin)
Etienne Aubry
Photo : Christie's
Les Adieux à la nourrice
Etienne Aubry, 1776-77
Huile sur toile
Photo : The Clark Art Institute
Jeune fille et son chat
Etienne Aubry
Photo : Christie's
En fait, après n’avoir exposé que des portraits aux Salons de 1771 et 1773, n’avoir présenté qu’un seul portrait, avec un certain nombre de scènes de genre, en 1775, comme l’Amour paternel, il n’exposa aucun portrait en 1777, où sa présentation du Mariage rompu au salon de 1777 eut un grand succès.
L'amour paternel
Etienne Aubry
Huile sur toile
Photo : The Barber Institute of Fine Arts. University of Birmingham
L'amour paternel (Estampe)
Aubry Etienne, peintre
Levasseur Jean-Charles, graveur
Abbeville, musée Boucher de Perthes
Photo : RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier
Le mariage rompu
Etienne Aubry
Huile sur toile - 89,5 cm - 116,8 cm
Photo : Christie's
Bien décidé à devenir peintre du « grand genre » d’histoire, il se rendit, avec la protection du surintendant des bâtiments de France, comte d'Angiviller, son mécène le plus important, à Rome, à l’automne 1777, afin de se former à la peinture d’histoire.
Portrait de Charles-Claude de Flahaut de la Billarderie, comte d'Angiviller (1730-1809)
Etienne Aubry
Entre 1768 et 1778
Huile sur toile - Hauteu r: 81,50 cm x Largeur : 65 cm
Photo : Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Ses images d’histoire ne rencontrèrent cependant pas le succès escompté, il peint très peu et, en 1780, il retourna, malade de fièvres, en France où il mourut l’année suivante.
Il avait néanmoins pu réaliser Les Adieux de Coriolan à sa femme (1781), sa dernière tentative dans la grande manière, exposé à titre posthume au Salon à l’automne 1781, qui remporta un grand succès.
Les Adieux de Coriolan à sa femme
Etienne Aubry, 1781
Cholet, musée d'Art et d'Histoire
Photo : RMN Grand Palais / Gérard Blot
Selon Bachaumont, « l’on trouve une couleur vraie, une composition sage, un effet net, et surtout un excellent gout de l’antique ».
Pour la Gazette des beaux-arts, il « fut certainement un des meilleurs, bien que son œuvre peu abondante ».
Aubry était très apprécié de ses contemporains. Diderot a écrit à son sujet : « M. Aubry marche à grands pas dans sa carrière ; ses portraits sont des garants des succès qu’il peut se promettre de jour en jour. M. Jeaurat est vivant ; et beaucoup d’autres ne lui cèdent point en force, en couleur et en ressemblance. C’est un agréé qui vaut plus d’un agréant.
».
Portrait d'un gentilhomme
Etienne Aubry
Photo : The Ashmolean Museum of Art and Archaeology
Portrait de femme au bonnet blanc
Etienne Aubry
Photo : Artcurial
Son œuvre a été gravé par Delaunay, Saint-Aubin, ou encore Le Vasseur...
Il était le frère de Philippe-Charles Aubry (1744-1812), à qui l’on doit la première traduction française des Passions du jeune Werther.
Il avait épousé la fille de son collègue Louis-René Boquet, Marie-Madeleine Boquet, dont il eut un fils, Marie-Augustin, né à Paris vers 1774 (...).
Marie-Louise-Thérèse-Victoire de France, dite Madame Victoire, jouant de la harpe
Etienne Aubry, 1773
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Photo : Christophe Fouin
Description (extraits)
Ce grand tableau exposé au Salon de 1773 correspond probablement à une commande privée de Madame Victoire (1733–1799), alors âgée de quarante ans.
(...)
Assise sur un riche fauteuil de bois doré, la princesse fait face au buste de son père Louis XV, posé sur un guéridon néo-classique.
(...)
Dotée d’un physique généreux et d’une bonhommie naturelle, Madame Victoire se prêtait sans doute moins facilement que ses soeurs à être représentée en fille de France. Si la critique du Salon de 1773 a reproché au portrait son manque de ressemblance, force est de reconnaître à la technique du peintre une capacité certaine à traduire les carnations de façon illusionniste.
L’artiste a travaillé en présence du modèle pour le visage seulement, qui, peint sur une toile ovale, a ensuite été incrusté dans la grande composition réalisée en atelier.
* Source texte : Alexandre Maral, pour le site internet du château de Versailles
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Photo : Christophe Fouin
* Crédit texte biographique (extraits) : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Étienne Aubry de Wikipédia en français https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Aubry
Étienne Aubry, né le 10 janvier 1745 à Versailles et mort dans la même ville le 25 juillet 1781, est un peintre français.
D’une famille peu aisée, Étienne Aubry montra tôt des dispositions pour le dessin.
Il commença sa formation artistique avec Jacques Augustin de Silvestre (1719-1809), « maitre à dessiner des enfants de France », avant d’entrer dans l’atelier du peintre néoclassique Joseph-Marie Vien (1716-1809), futur directeur de l'Académie de France à Rome et Premier peintre du roi.
Dans les premières années de sa carrière, Aubry travailla presque exclusivement comme portraitiste, et c’est en tant que tel qu’il fut agréé à l’Académie Royale en 1771.
Il fit ses débuts au Salon de la même année, exposant quatre portraits.
Portrait of Etienne Jeaurat
Etienne Aubry
Photo : Sotheby's
Note au catalogue (extraits)
This is a reduced version of Aubry’s Portrait of Étienne Jeaurat painted circa 177, and currently on loan to the California Palace of the Legion of Honour from the Roscoe and Margaret Oakes Collection.
Jeaurat himself was an artist, fellow academician and friend of Aubry’s and he is portrayed as such in a silk damask banyan and linen cap, a mode of dress popular among eighteenth-century artists and men of letters.
Il connait ses premiers succès dans ce genre, portraiturant certains de ses plus célèbres contemporains : Christoph Willibald Gluck, Étienne Jeaurat (vers 1771), Madame Victoire jouant de la harpe (1773), etc.
Portrait de Christoph W. Glück, compositeur
Etienne Aubry
Paris, musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda
Le 30 septembre 1775, il est reçu à l’Académie royale comme portraitiste avec les portraits de Noël Hallé et de Louis-Claude Vassé comme morceaux de réception.
Portrait de Noël Hallé (1711-1781)
Etienne Aubry
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Portrait de Louis-Claude Vassé
Etienne Aubry
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
À partir de ce moment, voulant donner plus d’essor à son talent, il se mit à peindre, à la façon de Jean-Baptiste Greuze, dans le genre plus considéré dans la hiérarchie des genres, des scènes de genre pathétiques et morales, tirées de la vie domestique.
Une mère et ses enfants (Dessin)
Etienne Aubry
Photo : The Clark Art Institute
Les Adieux à la nourrice (Dessin)
Etienne Aubry
Photo : Christie's
Les Adieux à la nourrice
Etienne Aubry, 1776-77
Huile sur toile
Photo : The Clark Art Institute
Jeune fille et son chat
Etienne Aubry
Photo : Christie's
En fait, après n’avoir exposé que des portraits aux Salons de 1771 et 1773, n’avoir présenté qu’un seul portrait, avec un certain nombre de scènes de genre, en 1775, comme l’Amour paternel, il n’exposa aucun portrait en 1777, où sa présentation du Mariage rompu au salon de 1777 eut un grand succès.
L'amour paternel
Etienne Aubry
Huile sur toile
Photo : The Barber Institute of Fine Arts. University of Birmingham
L'amour paternel (Estampe)
Aubry Etienne, peintre
Levasseur Jean-Charles, graveur
Abbeville, musée Boucher de Perthes
Photo : RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier
Le mariage rompu
Etienne Aubry
Huile sur toile - 89,5 cm - 116,8 cm
Photo : Christie's
Bien décidé à devenir peintre du « grand genre » d’histoire, il se rendit, avec la protection du surintendant des bâtiments de France, comte d'Angiviller, son mécène le plus important, à Rome, à l’automne 1777, afin de se former à la peinture d’histoire.
Portrait de Charles-Claude de Flahaut de la Billarderie, comte d'Angiviller (1730-1809)
Etienne Aubry
Entre 1768 et 1778
Huile sur toile - Hauteu r: 81,50 cm x Largeur : 65 cm
Photo : Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Ses images d’histoire ne rencontrèrent cependant pas le succès escompté, il peint très peu et, en 1780, il retourna, malade de fièvres, en France où il mourut l’année suivante.
Il avait néanmoins pu réaliser Les Adieux de Coriolan à sa femme (1781), sa dernière tentative dans la grande manière, exposé à titre posthume au Salon à l’automne 1781, qui remporta un grand succès.
Les Adieux de Coriolan à sa femme
Etienne Aubry, 1781
Cholet, musée d'Art et d'Histoire
Photo : RMN Grand Palais / Gérard Blot
Selon Bachaumont, « l’on trouve une couleur vraie, une composition sage, un effet net, et surtout un excellent gout de l’antique ».
Pour la Gazette des beaux-arts, il « fut certainement un des meilleurs, bien que son œuvre peu abondante ».
Aubry était très apprécié de ses contemporains. Diderot a écrit à son sujet : « M. Aubry marche à grands pas dans sa carrière ; ses portraits sont des garants des succès qu’il peut se promettre de jour en jour. M. Jeaurat est vivant ; et beaucoup d’autres ne lui cèdent point en force, en couleur et en ressemblance. C’est un agréé qui vaut plus d’un agréant.
».
Portrait d'un gentilhomme
Etienne Aubry
Photo : The Ashmolean Museum of Art and Archaeology
Portrait de femme au bonnet blanc
Etienne Aubry
Photo : Artcurial
Son œuvre a été gravé par Delaunay, Saint-Aubin, ou encore Le Vasseur...
Il était le frère de Philippe-Charles Aubry (1744-1812), à qui l’on doit la première traduction française des Passions du jeune Werther.
Il avait épousé la fille de son collègue Louis-René Boquet, Marie-Madeleine Boquet, dont il eut un fils, Marie-Augustin, né à Paris vers 1774 (...).
Marie-Louise-Thérèse-Victoire de France, dite Madame Victoire, jouant de la harpe
Etienne Aubry, 1773
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Photo : Christophe Fouin
Description (extraits)
Ce grand tableau exposé au Salon de 1773 correspond probablement à une commande privée de Madame Victoire (1733–1799), alors âgée de quarante ans.
(...)
Assise sur un riche fauteuil de bois doré, la princesse fait face au buste de son père Louis XV, posé sur un guéridon néo-classique.
(...)
Dotée d’un physique généreux et d’une bonhommie naturelle, Madame Victoire se prêtait sans doute moins facilement que ses soeurs à être représentée en fille de France. Si la critique du Salon de 1773 a reproché au portrait son manque de ressemblance, force est de reconnaître à la technique du peintre une capacité certaine à traduire les carnations de façon illusionniste.
L’artiste a travaillé en présence du modèle pour le visage seulement, qui, peint sur une toile ovale, a ensuite été incrusté dans la grande composition réalisée en atelier.
* Source texte : Alexandre Maral, pour le site internet du château de Versailles
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Photo : Christophe Fouin
* Crédit texte biographique (extraits) : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Étienne Aubry de Wikipédia en français https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Aubry
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La peinture d'Etienne Aubry (1745 - 1781)
là, pour le coup c'est "hyperréaliste "!
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3205
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: La peinture d'Etienne Aubry (1745 - 1781)
Vu à l'exposition Cent portraits pour un siècle (Nice, Palais Lascaris), le très beau portrait de...
Suzanne Necker, née Curchod (1737 - 1794)
Etienne Aubry (1745 - 1781)
Huile sur toile
Suzanne Necker, née Curchod (1737 - 1794)
Etienne Aubry (1745 - 1781)
Huile sur toile
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La peinture d'Etienne Aubry (1745 - 1781)
Beau portrait très expressif, en effet !
Oserais-je dire que la coiffure me rappelle notre délire ... ( )
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2789-amusement-creation-d-une-perruque-a-la-mode-du-xviiie-siecle
... et que je trouve à cette dame l'oreille droite bien tarabiscotée ?
Oserais-je dire que la coiffure me rappelle notre délire ... ( )
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2789-amusement-creation-d-une-perruque-a-la-mode-du-xviiie-siecle
... et que je trouve à cette dame l'oreille droite bien tarabiscotée ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La peinture d'Etienne Aubry (1745 - 1781)
Mme de Sabran a écrit:... et que je trouve à cette dame l'oreille droite bien tarabiscotée ?
... et vous ne dites rien de la ligne d'implantation des cheveux, presqu'aussi "intéressante" que celle de la comtesse de Provence...
_________________
" Ai-je vu dans sa société quelque chose qui ne fût pas marqué au coin de la grâce, de la bonté et du goût? "
(Prince de Ligne, au sujet de "la charmante reine")
Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
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