Notre Jeu du Printemps !

On les mène de ci, de là, sans qu'ils ne donnent de direction ?

Ils ne se séparent jamais les uns des autres ?  ... ne sortent jamais l'un sans les autres ?

Cette proximité de la famille royale crée un phénomène d'empathie du public ?  

Non, quel changement radical éprouve la famille royale et en particulier Louis XVI dans son occupation extérieure favorite comparativement à Versailles ?

Ben ... euh ... il ne peut plus chasser ?

Il prend du poids à vue d'oeil, sa masse musculaire se transformant en graisse à cause de l'inaction ?

Eléonore est la plus proche dans la résolution de l'énigme.  

Voici donc la source :  

" La Révolution Française racontée par un diplomate étranger : Correspondance du Bailli de Virieu, Ministre plénipotentiaire de Parme, 1788 - 1793 "
du vicomte de Grouchy et Antoine Guillois /
1903.

12 octobre 1789,

" Le Roi lui-même ne peut aller à la chasse, il est très mal logé aux Tuileries. Monsieur, frère de Sa Majesté habite le palais du Luxembourg, où il est mieux que le souverain. "

26 octobre 1789,

" Leurs Majestés ne sont pas sorties de la capitale depuis vingt jours, et on continue à travailler aux Tuileries pour les rendre habitables. Le corps diplomatique y est admis deux fois par semaine pour y faire sa cour. "

2 novembre 1789,

" Il y a plus de vingt cinq jours que le roi n'est pas allé à la chasse, ni même qu'il n'est sorti de la ville. Leurs Majestés ne quittent pas les Tuileries, ou elles sont véritablement emprisonnées. Le Roi, habitué à une vie active, paraît souffrir cruellement du repos dans lequel on le force à demeurer. "

30 Novembre 1789,

" Le roi ne sort qu'à pied. Il a été déjeuner un beau matin au Luxembourg, chez Monsieur, en donnant le bras à M. d' Ormesson. Un autre jour, il a été avec M. de La Fayette voir l'emplacement de la Bastille, en redingote avec un chapeau rabattu. Malgré son gros ventre, le roi marche très vite. "

Ce n'est qu'au printemps 1790, que l'etau se desserre :  

" Le Roi est sorti déja deux fois hors des barrières et il a fait une visite à Bellevue à Mesdames. "

La main revient à Eléonore.

Merci, Domi !
Je cherche donc la prochaine énigme .

Petite devinette !

Qui est Zoé ?

Faisait-elle partie de l’entourage proche du Dauphin ?

n'est-ce pas Mme du Cayla ?

Zoé Talon si je ne m'abuse ?

Ce n'est pas Mme du Cayla.

Vicq d Azir a écrit:Faisait-elle partie de l’entourage proche du Dauphin ?

Oui, cher Févicq, vous brûlez !

J’ai le souvenir que Marie-Antoinette avait parrainé ( même adopté peut-être ?) une petite Zoé, qui deviendra une copine de jeu du Dauphin : s’agit-il de cela, chère Eléonore ?

Vicq d Azir a écrit:J’ai le souvenir que Marie-Antoinette avait parrainé ( même adopté peut-être ?) une petite Zoé, qui deviendra une copine de jeu du Dauphin : s’agit-il de cela, chère Eléonore ?

Mais oui, bravo, cher Févicq.     C'était la plus jeune fille d'un huissier de la chambre de  Louis XVI.   Son père et sa mère, morts à quelques mois de distance,  laissaient trois orphelines.  Marie-Antoinette fit placer les deux aînées au couvent de la Visitation, rue Saint-Jacques, mais la petite Jeanne-Louise-Victoire  ( rebaptisée Zoé )  avait tout juste trois ans comme Louis-Charles dont elle devint la compagne de jeux, aux Tuileries, à partir de 1790.
En juin 91, Zoé rejoignit ses soeurs à la Visitation et y resta même après le retour de Varennes.
Au Temple, Marie-Antoinette s'inquiétait toujours de ses enfants adoptifs.  Elle sut, grâce à un commissaire complaisant, que Zoé et ses soeurs avaient été conduites à Brives-la-Gaillarde dans leur famille paternelle.
Mais elle ne put avoir aucune nouvelle d'Ernestine.

( source : Jallut Huisman )

Merci chère Eléonore de rappeler l’existence de ces petites filles, et, à cette occasion, la générosité de la Reine...
Je connais bien Brive la Gaillarde, j’y ai des attaches familiales. Il serait intéressant d’enquêter sur le devenir de cette petite Zoé là - bas ...
Je vous propose cette nouvelle énigme :
Ce lieu a vu passer Marie-Antoinette à plusieurs reprises.
Où sommes-nous donc ?

Sommes-nous à Versailles ou Paris ? Vienne, peut-être ?

Ça c’est Paris ...

Passage des écuries ou rue des écuries à Paris Xème ?

Près de l'opéra ?

Non point, mais vous n’êtes pas très loin quand vous évoquez le Xe.
Et pas loin du tout de l’Opera non plus ...
Posez peut-être des questions sur la spécificité de ce lieu, bien connu à l’époque... Et pourquoi était - il fréquenté par la Reine ?

Le Tivoli ?

Oui, exactement, Gouverneur, vous avez mis dans le mille !
Ces deux arches, ouvrant sur la rue de Budapest ( angle rue St Lazare, près de la gare du même nom ), c’est tout ce qu’il reste du parc d’attraction de Tivoli, si célèbre au 18ème et 19eme siècle. Pendant la Révolution, il était tenu par le sieur Boutin, et la Reine venait quelquefois s’y distraire avec le Dauphin. On se souvient qu’elle y vint la veille de son départ pour Montmedy...
A vous la main, Gouverneur...

Merci cher Vicq !

Je suis en réunion toute la journée et en voyage demain donc je laisse la main à qui la veut pour ne pas boquer le jeu !

Vicq d Azir a écrit:Oui, exactement, Gouverneur, vous avez mis dans le mille !
Ces deux arches, ouvrant sur la rue de Budapest ( angle rue St Lazare, près de la gare du même nom ), c’est tout ce qu’il reste du parc d’attraction de Tivoli, si célèbre au 18ème et 19eme siècle. Pendant la Révolution, il était tenu par le sieur Boutin, et la Reine venait quelquefois s’y distraire avec le Dauphin. On se souvient qu’elle y vint la veille de son départ pour Montmedy...
A vous la main, Gouverneur...

Etait-ce le même que le jardin Beaujon ?