Notre Jeu de l'Eté !

Serait-ce au moment du Carnaval ?
... un rapport avec l'écriture sous pseudonyme masculin ?

Dominique Poulin a écrit:....  quand le forum sommeille, cela me stresse, j'ai mauvaise conscience, alors je continue à faire tourner notre Jeu... .  

Vous me faites plaisir !  

Vous avez trouvé le premier mon cher Vicq !  

Elisabeth 1ere Petrovna, ( pourtant plus coquette qu'elle tu meurs !    )  adorait se travestir en homme pour de bonnes raisons et aussi par jeu.

Voici ce que nous dit Francine-Dominique Liechtenhan dans son " Elisabeth 1ere de Russie, l'autre impératrice " pages 220-221 :

" Rompue au bon goût français, l'impératrice raffolait des bals masqués. Elle avait hérité de son père le goût pour le déguisement ; elle adorait porter des vêtements masculins parce que cela lui permettait d'exhiber le galbe parfait de ses jambes et d'eclipser ses rivales. Trois mois après son intronisation, elle avait eu le temps de revêtir le costume de tous les peuples de son empire.
Deux fois par semaine, il y avait mascarade à la cour ; elle s'y montrait en mousquetaire français, en hetman des cosaques ou en matelot hollandais. Les métamorphoses ou les hommes s'habillaient en femmes et les femmes en hommes, représentaient une torture pour les deux sexes. Les dames ne savaient pas comment se comporter dans ces habits serrés ; elles étaient souvent gênées de montrer leur embonpoint ou des jambes peu flatteuses. Quant aux hommes, ils transpiraient dans ces robes qu'ils ne savaient pas maîtriser. Certains menuets tournaient à la catastrophe quand les danseurs se prenaient dans leurs jupons et faisaient chuter leur partenaire. Elisabeth pouvait en rire aux éclats.
Les nombreuses fêtes données par l'impératrice, notamment ces mascarades, illustrent un double jeu du pouvoir. Ces soirées de travestissement s'inspiraient des processions parodiques inventées par son père.
... Elisabeth révit ces fêtes à sa manière : elle n'y associa ni christianisme, ni paganisme, mais confondit avec attention les sexes, abolissant ainsi la répartition des rôles. Elle faisait fi de la tradition italienne qui imposait le port du loup ou du domino, permettant un jeu de devinette et de séduction dont les suites, il est vrai, faisaient souvent déchanter. Elle exigeait que ses invités se montrent à visage découvert et qu'ils soient bien reconnaissables dans leur déguisement. L'inversion des vêtements, des gestes et des pas de danse revêtait des significations multiples, allant d'une première émancipation à une confusion voulue des rôles dont la monarque restait la principale bénéficiaire. Elle relève à la fois de l'ambiguïté des mœurs de la souveraine et de celle de ses tâches - une femme exerçant une fonction traditionnellement réservée aux hommes. Elisabeth se voulait séduisante, et elle le restait en uniforme, mais elle cherchait aussi à prendre une apparence masculine en s'elevant au dessus de son sexe - un dédoublement de la personne qui ne paraît pas fortuit. "

Certes, certes, mais quel enfer cela devait être pour les danseurs. Comment faisaient les hommes avec poitrine et bras velus et de quelles grâces surfaites usaient ils    ? Pas très amusant, sauf bien sûr pour Sa Majesté !  
Elisabeth 1ere, malgré ses revendications des mœurs et des goûts de l'Occident, reste le dernier souverain russe à mon avis à perpétuer les derniers vestiges d'une Russie encore jugée barbare dans les années 1740-1750. Souvenons nous que Louis XIV avait refusé de rencontrer son père en visite en France. Il fallut un deuxième séjour pour qu'enfin la France reconnaisse officiellement Pierre le Grand par le Régent et le petit Louis XV.  

La main vous revient Vicq !

Merci !
Voici la nouvelle énigme:
En vue de l’ouverture des États Généraux à Versailles, en 1789,une grande salle est construite en bois dans la cour des Menus Plaisirs. Un événement, qui aurait pu avoir des conséquences sérieuses, se produit début avril au cours de sa construction. De quel événement s’agit-il ?

Je pense savoir, mais pas envie de le dévoiler tout de suite...
Vicq, ces quelques mots épars vous disent quelque chose de ma pensée ? : échelle, vide, ouvrier, récompense....

... un accident du travail ?

Oui, vous brûlez, incontestablement...
Qui me dira le premier quel personnage était impliqué, et ce qu’il lui était arrivé ?

... impliqué ?
Il y avait donc négligence, faute professionnelle ?

Non, inconscience peut-être...

Dites, Domi, puisque vous savez !

Vous pouvez peut-être déjà mettre un nom sur le personnage au centre de cette histoire : vous le connaissez bien , il occupe une place majeure ...

Je pense que la réponse se trouve sur le forum avec le sujet que j'avais créé le 23 août 2017 :
" Printemps 1789, Louis XVI frôle la mort " rubrique " Sa famille française : Louis XVI ".

L'ambassadeur d'Espagne en France, le comte de Fernan Nunez donne les détails dans sa dépêche diplomatique pour Madrid.

Oui, bravo Dominique !
Louis XVI, lors d’une de ses visites au chantier de construction de la salle des menus plaisirs, monte sur un échafaudage, et, sous son poids, une planche casse. Il se blesse à la poitrine, mais parvient à s’accrocher à une poutre pour éviter une chute qui aurait pu être fatale. C’est un ouvrier qui parvient à le sortir de cette fâcheuse position...
Je n’avais pas retrouvé votre sujet de 2017, mais j’ai trouvé cette anecdote dans le livre d’ Alexandre Maral «les derniers jours de Versailles » (p.75).
A vous la main...

Quelle régence aurions-nous eu alors ? La Reine, impopulaire, et Provence, faussement libéral, se seraient sans doute entredéchirés pendant que le peuple aurait continué de gronder... et le dauphin qui serait tout de même mort en juin...

Quelle étrange page d’Histoire cela aurait pu être.

Oui, comme vous, j’ai pensé à une régence confiée à Marie-Antoinette.... Cela pourrait faire l’objet d’un beau roman d’histoire - fiction...

Quel point commun peut-on établir entre Louis, Prince héritier de Parme, roi d'Etrurie, 1773 - 1802 et l'empereur d'Autriche François-Joseph 1830 - 1916, vis à vis de leurs femmes respectives Marie-Louise d'Espagne 1782 - 1824 et Elisabeth de Bavière 1837 - 1898

L'annorexie ?

Les cheveux très longs ?
Le goût des voyages ? de la séduction ? de la poésie ?

L'une et l'autre fournirent une maîtresse à son époux afin d'alléger ce qu'elles ressentaient comme la corvée conjugale ?

L'une et l'autre soutinrent leur fils contre son père ?

Alors...  

- il ne s'agit pas de spécificités physiques ou psychologiques de ces deux femmes, ni de maladies.

- vie conjugale : non pas directement, mais de loin oui !

- action politique : non

C'est un état de fait de leurs époux très flatteur vis à vis de leurs femmes.

Leurs maris avaient eu le coup de foudre pour elles ?

Leurs maris respectifs avaient rompu de précédentes fiançailles pour elles ? ... avec leurs soeurs ?

Oui, c'est tout à fait cela Eléonore !    

Les détails ce soir !

Merci Domi, et à ce soir !  
Voici la nouvelle énigme :


" A PLUS " ... les amis, ça vous dit quelque chose ?!