Mots tendres dans la correspondance de Marie-Antoinette et Fersen - Evelyn Farr
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Mots tendres dans la correspondance de Marie-Antoinette et Fersen - Evelyn Farr
Nous apprenons avec étonnement par le récit de notre chère Eléonore dans le sujet du documentaire d’Evelyne Lever sur les déchiffrages par rayons X de la correspondance de Marie-Antoinette et Axel de Fersen conservée aux Archives Nationales que « Evelyne Lever insiste sur le fait que, jusqu'à présent, nous n’avions connaissance des mot tendres que de la part de Marie-Antoinette à Fersen ». Eléonore note tout justement que ce n’est nullement un scoop pour les lecteurs de Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète d’Evelyn Farr (Editions de l’Archipel, 2016).
Ce n’est pas un scoop non plus pour Mme Lever, qui a été l’invitée d’une émission de France Inter le 15 octobre 2017 intitulée : AMA, Axel aime Marie-Antoinette, dont le titre est une découverte présentée dans le livre d’Evelyn Farr (le cachet secret utilisé par Fersen pour sa correspondance ave la reine). Son livre a fourni le sujet de l’émission, bien que l'auteur et les producteurs n’aient pas cru nécessaire de lui en parler avant de l'adapter. Une historienne reconnue comme Evelyne Lever devrait connaitre donc ce livre d’Evelyn Farr, historienne spécialiste sur la relation d'Axel de Fersen et Marie-Antoinette et qui, en 2016, a publié pour la toute première fois les mots tendres que Fersen adressait à Marie-Antoinette. Elle les avait découverts sous ratures avec l’aide d’une application photographique. Reste à voir si, dans son bouquin annoncé pour le 1er octobre, Mme Lever se souvienne du livre de Mme Farr (qui, par de nombreux documents inédits dans plusieurs archives européennes, retrace toute l’histoire de l’amour de Marie-Antoinette et l’homme de sa vie par leur correspondance et présente une édition critique de l’intégrale de cette correspondance, y compris six lettres inédites).
Mais pour ceux qui s’impatientent et voudraient connaître comment ces amants si discrets et très raffinés exprimaient leurs sentiments amoureux, voici plusieurs inédits de Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète d’Evelyn Farr.
Evelyn Farr
Marie-Antoinette à Fersen – [sans date, probablement le 28 juin 1791]
Parce qu’il existe plusieurs versions de ce fameux billet, il parait nécessaire de reproduire ici la transcription originale du baron de Klinckowström, en signalant en gras les mots qui ont été changés ou omis dans les versions publiées.
………….. je peux vous dire que je vous aime et
je n'ai même le temps que de cela. Je me porte
bien. Ne soyez pas inquiet de moi. Je voudrais
bien vous savoir de même. Ecrivez-moi en
chiffre par la poste; l'adresse à M:de…
Browne; une double enveloppe à Mr
Gougeno. Faites mettre les adresses par votre
valet de chambre. Mandez-moi à qui
je dois adresser celles que je pourrais vous écrire, car je ne peux plus vivre
sans cela. Adieu le plus aimé et le
plus aimant des hommes. Je vous embrasse de tout mon cœur.
Fersen à Marie-Antoinette – 10 et 12 octobre 1791
Au commencement de cette lettre il y a 10 ½ lignes raturées. Grâce à la séparation des mots et connaissant le nombre exact de caractères pour chaque mot, il a été possible de déchiffrer presque tout ce paragraphe. La machine aux rayons X des Archives Nationales vient de confirmer ce déchiffrage de Mme Farr en 2016 (en ajoutant quelques mots qu'elle n'a pas reussi pas à lire, qui ne sont pas réproduits ici).
Me voilà enfin de retour et / je / puis / vous / dire /
ma / bien / tendre / et / chère / amie / combien / je / vous / ai-
me / c’est /le / seul / plaisir /que / j’ai / depuis / cette horrible /
aventure / je / suis / encore / plus / triste / votre /situation /
doit/ être / terrible / et /p_ _ _ _ _ _ _ / _ _ _ _ / d _ g _ i _ _ / ma /
tendre / amie / _ _ _ _ _ _ _ _ / y / sans/ vous / il / n'est / point / de /
bonheur / pour / moi / _ _ _ _ _ _ _ _ / n’est /rien / sans / vous /
le / Roi / de / Suède / m'a / voulu / donner / la / place / de / Gr-
and / Ecuyer / et / un / Reg: / dhussard / j'ai / tout / refusé /
je / ne / veux/ pas / être/ lié / _ _ _ _ / v_ _ _ _ / _ _ _ _ / _ _ _ _ _ /
_ _/ _ _ _ _/ _ _ _ _ _ _ _ _ / est / tout / ce / que / je / désire// que je vous plains….
On trouve « ma bien tendre et chère amie », et « ma tendre amie » en quatre lignes. Nous verrons très vite que ce sont les mots doux habituels de Fersen quand il écrit à Marie-Antoinette.
adieu / ma / chère / et /
tendre / amie / jamais / je / ne / cesserai / de / vous
adorer.
Fersen à Marie-Antoinette – 13 octobre 1791
Au commencement de cette lettre, on peut discerner sous une double rature les mots: ma tendre amie
Dans le paragraphe suivant il y a:
Calonne / je / n'ai / encore / eu / le / tems / que / de / déchiffrer / le /
commencement / de / votre / lettre / elle / m’a/ touchée / aux / larmes
c'est / la / crainte / de / nous / compromettre / qui m'a toujours empêché de vous écrire.
Klinckowström et d’autres éditeurs ont remplacé nous par vous, ce qui change sensiblement le sens de cette phrase.
Fersen commence à écrire ses adieux, avant d’ajouter cinq lignes.
d’écriture / adieu / vous / que / j’aime / et / qui / j’adorerai / toutte /
ma / vie /
Sous les ratures aux trois dernières lignes apparaît une déclaration d'amour après le mot « Roi ».
Roi / adieu / je / vous / aime / à / la / folie/ mon / amie / _ _ _ / _ _ / et /
_ _ _ / _ _ _ _ _ _ _.
Notons également le mot lâche à la cinquième ligne, bien lisible mais supprimé par Klinckowström et tous ses successeurs (y compris Evelyne Lever dans son édition de la correspondance de Marie-Antoinette de 2005).
autres / cours / que / votre / lâche / cœur / ne/ se / laisse / pas / aller
aux / enragés / ce / sont / des / scélérats / qui / ne / feront / jamais
rien / pour / vous
Fersen à Marie-Antoinette – 25 octobre 1791
Les six premières lignes ont été raturées avec beaucoup de force à deux reprises, pourtant, grâce à la séparation des mots et connaissant les mots habituels employés par Fersen, ainsi que son écriture, il a été possible de déchiffrer quelques phrases. Il reste quelque doute sur les mots soulignés.
Ma / chère / et / bien / tendre / amie / mon / dieu / qu’il / est / cruel
d’être / si / près / et / de / ne / pouvoir / se / voir / et / combien / nous / en /serions
encore / probablement / plus / _ _ t _ _ / _ _ _ _ _ / _ _ _ _ / _ _ _ _ / dire
combien / nous / nous / aimons. / Non / je / ne / vis / et / n’existe / que / pour
vous / aimer / vous / adorer / est / ma / seule / consolation / et / éloi
gné / de / vous / _ _ _ _ _ _ _ / qu’il / n’y / a / pas / _ _ _ _ / que / le / sentiment / et
_ _ _ _ / _ _ _ _ / _ _ _ / _ff _ _ _ _ _ / presses/ toujours
Il y a deux lignes raturées à la seconde page, avec des mots superposés sur le texte et les ratures originales, mais il est possible de déchiffrer quelques mots.
la femme de mon valet de chambre, quelle bonté mais
je devois y être accoutumé. _ _ _/ il / n'y / a / jamais / eu / detre /
plus / parfait / que / vous / _ _ _ _ _ /_ é / _ _ _ / jamais /_ _ _ /t_ _ t
_ _ _é/ _ _ _ / je vous aime.
« Il n'y a jamais eu d'être plus parfait que vous. » Marie-Antoinette appelle Fersen « l'être que j'adore » dans sa lettre du 9 juillet 1791. Le mot « d'être » est donc possible dans ce contexte.
Fersen à Marie-Antoinette – 29 octobre 1791
La fin caviardée de cette lettre contient une déclaration d'amour éclatante de Fersen à Marie-Antoinette. Evelyn Farr l'a mise sur la couverture de son livre.
Adieu / ma / tendre / amie / je / vous / aime / et / vous / aimerai
toutte / ma / vie / à la / folie
Ce paragraphe de la dernière page n’étant pas chiffré, il est très difficile de deviner les mots sous les ratures. Les Archives vient de mettre à jour avec leur machine les mots en italiques. Evelyn Farr a découvert les mots en gras en 2016.
nécessaire que je vous visse Mon Dieu,que j'en serais heureux. J'en mourrais de plaisir cela se pourroit même je partirois d'ici seul avec le même officier qui vous porta ma lettre au mois de juillet le prétexte seroit d'aller voire un gentilhomme du Pais qui a gardé mes chev[aux]: de Selle tout l'été j'arriverois le Soir j'irois chez vous et j'y resterai si cela se peut jusqu'au lendemain au soir et je repartirois alors on ne demande plus de passeports, d'ailleurs j'en ai un de courier j'en porterois la marque comme si je venois dEsp[agne] cela me paroit faisable ce seroit dans le courant de décembre.
Les Archives ont transcrit jirois (j'irais) comme je crois, ce qui est inexact (d'ailleurs Fersen n'exprime jamais aucun doute lorsqu'il arrange ses rendezvous avec Marie-Antoinette!).
Fin de la première partie….
Ce n’est pas un scoop non plus pour Mme Lever, qui a été l’invitée d’une émission de France Inter le 15 octobre 2017 intitulée : AMA, Axel aime Marie-Antoinette, dont le titre est une découverte présentée dans le livre d’Evelyn Farr (le cachet secret utilisé par Fersen pour sa correspondance ave la reine). Son livre a fourni le sujet de l’émission, bien que l'auteur et les producteurs n’aient pas cru nécessaire de lui en parler avant de l'adapter. Une historienne reconnue comme Evelyne Lever devrait connaitre donc ce livre d’Evelyn Farr, historienne spécialiste sur la relation d'Axel de Fersen et Marie-Antoinette et qui, en 2016, a publié pour la toute première fois les mots tendres que Fersen adressait à Marie-Antoinette. Elle les avait découverts sous ratures avec l’aide d’une application photographique. Reste à voir si, dans son bouquin annoncé pour le 1er octobre, Mme Lever se souvienne du livre de Mme Farr (qui, par de nombreux documents inédits dans plusieurs archives européennes, retrace toute l’histoire de l’amour de Marie-Antoinette et l’homme de sa vie par leur correspondance et présente une édition critique de l’intégrale de cette correspondance, y compris six lettres inédites).
Mais pour ceux qui s’impatientent et voudraient connaître comment ces amants si discrets et très raffinés exprimaient leurs sentiments amoureux, voici plusieurs inédits de Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète d’Evelyn Farr.
Evelyn Farr
Marie-Antoinette à Fersen – [sans date, probablement le 28 juin 1791]
Parce qu’il existe plusieurs versions de ce fameux billet, il parait nécessaire de reproduire ici la transcription originale du baron de Klinckowström, en signalant en gras les mots qui ont été changés ou omis dans les versions publiées.
………….. je peux vous dire que je vous aime et
je n'ai même le temps que de cela. Je me porte
bien. Ne soyez pas inquiet de moi. Je voudrais
bien vous savoir de même. Ecrivez-moi en
chiffre par la poste; l'adresse à M:de…
Browne; une double enveloppe à Mr
Gougeno. Faites mettre les adresses par votre
valet de chambre. Mandez-moi à qui
je dois adresser celles que je pourrais vous écrire, car je ne peux plus vivre
sans cela. Adieu le plus aimé et le
plus aimant des hommes. Je vous embrasse de tout mon cœur.
Fersen à Marie-Antoinette – 10 et 12 octobre 1791
Au commencement de cette lettre il y a 10 ½ lignes raturées. Grâce à la séparation des mots et connaissant le nombre exact de caractères pour chaque mot, il a été possible de déchiffrer presque tout ce paragraphe. La machine aux rayons X des Archives Nationales vient de confirmer ce déchiffrage de Mme Farr en 2016 (en ajoutant quelques mots qu'elle n'a pas reussi pas à lire, qui ne sont pas réproduits ici).
Me voilà enfin de retour et / je / puis / vous / dire /
ma / bien / tendre / et / chère / amie / combien / je / vous / ai-
me / c’est /le / seul / plaisir /que / j’ai / depuis / cette horrible /
aventure / je / suis / encore / plus / triste / votre /situation /
doit/ être / terrible / et /p_ _ _ _ _ _ _ / _ _ _ _ / d _ g _ i _ _ / ma /
tendre / amie / _ _ _ _ _ _ _ _ / y / sans/ vous / il / n'est / point / de /
bonheur / pour / moi / _ _ _ _ _ _ _ _ / n’est /rien / sans / vous /
le / Roi / de / Suède / m'a / voulu / donner / la / place / de / Gr-
and / Ecuyer / et / un / Reg: / dhussard / j'ai / tout / refusé /
je / ne / veux/ pas / être/ lié / _ _ _ _ / v_ _ _ _ / _ _ _ _ / _ _ _ _ _ /
_ _/ _ _ _ _/ _ _ _ _ _ _ _ _ / est / tout / ce / que / je / désire// que je vous plains….
On trouve « ma bien tendre et chère amie », et « ma tendre amie » en quatre lignes. Nous verrons très vite que ce sont les mots doux habituels de Fersen quand il écrit à Marie-Antoinette.
adieu / ma / chère / et /
tendre / amie / jamais / je / ne / cesserai / de / vous
adorer.
Fersen à Marie-Antoinette – 13 octobre 1791
Au commencement de cette lettre, on peut discerner sous une double rature les mots: ma tendre amie
Dans le paragraphe suivant il y a:
Calonne / je / n'ai / encore / eu / le / tems / que / de / déchiffrer / le /
commencement / de / votre / lettre / elle / m’a/ touchée / aux / larmes
c'est / la / crainte / de / nous / compromettre / qui m'a toujours empêché de vous écrire.
Klinckowström et d’autres éditeurs ont remplacé nous par vous, ce qui change sensiblement le sens de cette phrase.
Fersen commence à écrire ses adieux, avant d’ajouter cinq lignes.
d’écriture / adieu / vous / que / j’aime / et / qui / j’adorerai / toutte /
ma / vie /
Sous les ratures aux trois dernières lignes apparaît une déclaration d'amour après le mot « Roi ».
Roi / adieu / je / vous / aime / à / la / folie/ mon / amie / _ _ _ / _ _ / et /
_ _ _ / _ _ _ _ _ _ _.
Notons également le mot lâche à la cinquième ligne, bien lisible mais supprimé par Klinckowström et tous ses successeurs (y compris Evelyne Lever dans son édition de la correspondance de Marie-Antoinette de 2005).
autres / cours / que / votre / lâche / cœur / ne/ se / laisse / pas / aller
aux / enragés / ce / sont / des / scélérats / qui / ne / feront / jamais
rien / pour / vous
Fersen à Marie-Antoinette – 25 octobre 1791
Les six premières lignes ont été raturées avec beaucoup de force à deux reprises, pourtant, grâce à la séparation des mots et connaissant les mots habituels employés par Fersen, ainsi que son écriture, il a été possible de déchiffrer quelques phrases. Il reste quelque doute sur les mots soulignés.
Ma / chère / et / bien / tendre / amie / mon / dieu / qu’il / est / cruel
d’être / si / près / et / de / ne / pouvoir / se / voir / et / combien / nous / en /serions
encore / probablement / plus / _ _ t _ _ / _ _ _ _ _ / _ _ _ _ / _ _ _ _ / dire
combien / nous / nous / aimons. / Non / je / ne / vis / et / n’existe / que / pour
vous / aimer / vous / adorer / est / ma / seule / consolation / et / éloi
gné / de / vous / _ _ _ _ _ _ _ / qu’il / n’y / a / pas / _ _ _ _ / que / le / sentiment / et
_ _ _ _ / _ _ _ _ / _ _ _ / _ff _ _ _ _ _ / presses/ toujours
Il y a deux lignes raturées à la seconde page, avec des mots superposés sur le texte et les ratures originales, mais il est possible de déchiffrer quelques mots.
la femme de mon valet de chambre, quelle bonté mais
je devois y être accoutumé. _ _ _/ il / n'y / a / jamais / eu / detre /
plus / parfait / que / vous / _ _ _ _ _ /_ é / _ _ _ / jamais /_ _ _ /t_ _ t
_ _ _é/ _ _ _ / je vous aime.
« Il n'y a jamais eu d'être plus parfait que vous. » Marie-Antoinette appelle Fersen « l'être que j'adore » dans sa lettre du 9 juillet 1791. Le mot « d'être » est donc possible dans ce contexte.
Fersen à Marie-Antoinette – 29 octobre 1791
La fin caviardée de cette lettre contient une déclaration d'amour éclatante de Fersen à Marie-Antoinette. Evelyn Farr l'a mise sur la couverture de son livre.
Adieu / ma / tendre / amie / je / vous / aime / et / vous / aimerai
toutte / ma / vie / à la / folie
Ce paragraphe de la dernière page n’étant pas chiffré, il est très difficile de deviner les mots sous les ratures. Les Archives vient de mettre à jour avec leur machine les mots en italiques. Evelyn Farr a découvert les mots en gras en 2016.
nécessaire que je vous visse Mon Dieu,que j'en serais heureux. J'en mourrais de plaisir cela se pourroit même je partirois d'ici seul avec le même officier qui vous porta ma lettre au mois de juillet le prétexte seroit d'aller voire un gentilhomme du Pais qui a gardé mes chev[aux]: de Selle tout l'été j'arriverois le Soir j'irois chez vous et j'y resterai si cela se peut jusqu'au lendemain au soir et je repartirois alors on ne demande plus de passeports, d'ailleurs j'en ai un de courier j'en porterois la marque comme si je venois dEsp[agne] cela me paroit faisable ce seroit dans le courant de décembre.
Les Archives ont transcrit jirois (j'irais) comme je crois, ce qui est inexact (d'ailleurs Fersen n'exprime jamais aucun doute lorsqu'il arrange ses rendezvous avec Marie-Antoinette!).
Fin de la première partie….
Lady Bess- Messages : 101
Date d'inscription : 14/01/2018
Re: Mots tendres dans la correspondance de Marie-Antoinette et Fersen - Evelyn Farr
Eh bien oui, ces mots tendres de Fersen à Marie-Antoinette nous étaient connus pour avoir été déjà lus sous caviardage et publiés.
J'ai cru devoir le préciser.
Merci, Lady Bess, pour ce petit récapitulatif .
Je trouve sidérante ( ) l'omission du mot " lâche " dans toutes les publications, excepté celle de Mme Farr. Il a un goût si âcre de rancoeur que la phrase en est transformée. Pour le coup, ce n'est pas un mot tendre ! Fersen veut piquer au vif Marie-Antoinette.
Ce mot nous rappelle aussi la devise royaliste " Lâche qui les abandonne " figurant sur la bague que Marie-Antoinette confie à Esterhazy pour la remettre à Fersen.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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