Fersen aimait-il Marie-Antoinette ?

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Vas-y !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!: Bien-sûr que nous te lirons !

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Reinette a écrit:I)

Très bien, regardons les faits objectivement.

Regardons, regardons !  

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Pourquoi est-il si dérangeant que Fersen ait aimé Marie-Antoinette ? boudoi16

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Reinette a écrit:IV)
Je vois mal Marie-Antoinette s’enticher d’un malotru !

Là, nous sommes d'accord .  S'enticher, à la rigueur, mais que cela dure, certes non .
Or, cela a duré.
C'est sans doute que Fersen valait mieux qu'un malotru .

Reinette a écrit:
 En tout cas, une chose est claire, évidente, indéniable : Fersen n’a rien fait de ce que doit faire un homme amoureux pour sauver Marie-Antoinette prisonnière.

Il s’est démené quand elle était reine. Tant qu’elle était sur le trône, il était là, pour elle, prêt à tout.
Détrônée, prisonnière, veuve, malade, condamnée à mort, il n’a pas remué le petit doigt !!!

Très bien, regardons les faits objectivement.

Je suis très très contente de te relire Reinette !  :\\\\\\\\:(Je t'ai surnommé "dame Tartine"  : )

J'avoue que vous m'avez remuée un peu avec tous ces arguments, notamment ceux ci-dessus.

Héloïse ? Juliette ?  Beurk ! Là, je ne me sens pas du tout midinette !

Tu connais mon niveau de connaissances mais là, ya  pas à tortiller ... les récentes découvertes aujourd'hui prouvent que la Reine et Fersen se sont aimés.
Et franchement, qu'est-ce que cela peut faire ? Cela n'a pas changé l'histoire !

Cette Reine avait le sens du devoir et comme vous le dites peut-être bien que Fersen a eu le trouillomètre à zéro quand il aurait pu agir  pour la sauver ... boudoi29
  Yo no saiche, je sèche !   

Merci pour toutes ces explications bien défendues; la conviction est indétrônable ! 

Mme de Sabran a écrit:Pourquoi est-il si dérangeant que Fersen ait aimé Marie-Antoinette ? boudoi16

Ce que démontre justement Reinette c'est qu'il ne L'a pas aimée comme certains le voudraient !


Bien à vous.

Il est très stimulant et salutaire que des opinions différentes soient débattues !
Nous ne sommes pas le forum de la pensée unique . :n,,;::::!!!:

Reinette a écrit:
Pour finir avec le procès, gageons que si les révolutionnaires avaient eu accès à au moins une seule lettre, celle-ci les aurait largement plus aidés à prouver sa trahison envers la France qu’à en déduire son infidélité. Infidélité qui aurait été tout autant une trahison envers la France. C’est loin d’être un aspect secondaire, aux yeux des révolutionnaires, des Français, de la postérité.

Pour ce point , je me suis déjà exprimé, même si ce n'est pas le sujet de nos propos du moment....
Les lettres de Marie-Antoinette auraient peut-être prouvé une trahison envers la révolution, mais pas envers la France à laquelle on L'avait mariée vingt-trois ans auparavant. Marie-Antoinette reste donc fidèle à Sa condition , à Son mari, à Sa France, à Sa famille, à Ses sujets....
Ce sont ces sujets qui ont retourné leur veste....Faut pas confondre !


Bien à vous.

J'ai lu votre tribune Reinette. J'y ai trouvé un fort intérêt soyez en certaine et j'ai ressenti de l'adhésion parfois, de l'agacement, de l'amusement aussi. Je ne sais pas s'il est possible de répondre ou alors il faudrait reprendre tous les paragraphes et les commenter. Je m'inscrirai en faux souvent mais peu importe.
On est tous tenté de parler de cette histoire par le prisme de ses propres sentiments, de l'amoureux(se) que nous sommes.

Juste une chose qui se veut plus générale que le texte de Reinette et qui est une réflexion que je me suis souvent faite en lisant le forum. On accorde à Marie-Antoinette la qualité d'avoir beaucoup changé au fil des ans, par la maturité, la maternité, les épreuves. Cela la rend admirable pour beaucoup tant elle a révélé une dignité épatante pendant la Révolution jusqu'à sa mort. Et on s'étonne que dans les médias l'image de Marie-Antoinette demeure si superficielle comme si elle avait eu 17 ans toute sa vie.
Pour ma part, j'accorde à tous ce droit d'évoluer : à Louis XVI, à Fersen, même à Provence ! Le Fersen de 18 ans qui rencontre Marie-Antoinette n'est pas le même que celui qui revient des États-Unis, ni celui de 1793, ni d'après. Je ne cherche pas à excuser des attitudes contradictoires, des empressements fluctuants mais je les accepte mieux parce que je pense que l'expression des pensées et des sentiments ne se traduisent pas de la même manière au fil du temps et dans des circonstances différentes.

Mince me voilà tenté d'en faire une tartine moi aussi... j'arrête !  

Olivier, un peu beaucoup passionnément...

J'apprécie que la comtesse Diane et toi, mon cher Olivier, vous vous soyez manifestés et exprimés avec autant de sagesse .

Comtesse Diane a écrit:Tu connais mon niveau de connaissances mais là, ya  pas à tortiller ... les récentes découvertes aujourd'hui prouvent que la Reine et Fersen se sont aimés.

Justement, encore ! Ce que prouvent les récentes découvertes, c'est que Marie-Antoinette aimait Fersen.

Pour la réciproque, on nous énumère les faits que Reinette a elle-même rappelés comme des preuves .... mais ce sont des preuves insuffisantes.
Disons aussi qu'en voulant faire de Fersen un amoureux modèle certaines personnes lui font le pire cadeau devant l'Histoire .
Car au lieu de vanter tous ses efforts de chevalier de la Reine (et du Roi) qui sont considérables, on ne peut que voir tout ce qu'il n'a pas fait en tant qu'amoureux...


Bien à vous.

Exactement !

Majesté a écrit:
Car au lieu de vanter tous ses efforts de chevalier de la Reine (et du Roi) qui sont considérables, on ne peut que voir tout ce qu'il n'a pas fait en tant qu'amoureux...

Comment cela pourrait-il être dissociable ?

Mme de Sabran a écrit:

Majesté a écrit:
Car au lieu de vanter tous ses efforts de chevalier de la Reine (et du Roi) qui sont considérables, on ne peut que voir tout ce qu'il n'a pas fait en tant qu'amoureux...

Comment cela pourrait-il être dissociable ?

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Je crois que nous ne parlons pas du même homme ... :

Mme de Sabran a écrit:Je crois que nous ne parlons pas du même homme ... :

Aurons-nous trace de Fersen à Paris en 1793 ? :n,,;::::!!!:

So what ?
Nous savons qu'en octobre, elle sera morte.  Lui pas.
 Il croit encore avoir du temps .
Il a même des moments d'optimisme, alternativement avec les crises de désespoir.
Il entre en relation avec Danton, Hérault . Puisqu'elle n'a pas voulu le suivre ( écoute Mme Aristide dans l'émission d'Elkabach ) , et que toutes les puissances se dégonflent pour le coup de force, il imagine l'échange, non pas de la reine de France mais de Marie-Antoinette en tant que particulière.   Il continue à se démener .  Il envoie Ribbes à Danton .  Mais le tribun n'est déjà plus en odeur de sainteté. Mauvaise pioche.   Toutes les tentatives de Fersen seront vaines .

Reinette a écrit:
Parce qu'il a moins fait que d'autres qui n'étaient pourtant pas amoureux de Marie-Antoinette.

Par ailleurs, qui sont ces autres ?