Hermine Reuss de Greiz

Gouverneur Morris a écrit:
Nous sommes dans la seconde moitié du XVIIIe cher LeCré !
Frédéric Mitterrand a fait une quasi-célébrité d'Hermine grâce aux Mémoires d'Exil...

Le portrait d'Élisabeth-Christine de Brunswick est d'Antoine Pesne, et put être admiré d'Hermine.

Le piquant du mariage de cette Hermine avec Guillaume II, c'est que son père avait été un ennemi acharné des Hohenzollern et le plus opposé des souverains allemands à l'élévation du roi de Prusse (le futur Guillaume II) au tout nouveau trône impérial allemand ! Le pauvre père survécut trente ans à cette élévation… Tout autant piquant, que ce prince souverain régnait sur l’Etat le plus petit de ce nouvel empire ((316 km2)…. et que Guillaume II, tout autant prince souverain du même empire (mais pas plus… sinon empereur  !), y régnait sur le plus vaste de tous (348800 km2 ) ! Au passage, remarquons que notre département de la Seine en faisait quand même 475...
N’empêche quand même, que je regrette vivement cette époque : l’Allemagne constellée par je ne sais combien de Cours avec chacune au moins un orchestre au complet, avec sans cesse des concerts, des bals… et avec des princesses en veux-tu en voilà, presque toutes très admiratives, sinon amoureuses de leur professeur de piano (certainement à queue), avec évidement des intrigues, des drames et tout le reste !        Et tout ça pour quoi ?! Pour passer son temps, à la génération suivante, à défiler sans fin dans les rues en chemises brunâtres ? Soyons quand même sérieux !

Lecréateur a écrit:
l’Allemagne constellée par je ne sais combien de Cours avec chacune au moins un orchestre au complet, avec sans cesse des concerts, des bals… et avec des princesses en veux-tu en voilà, presque toutes très admiratives, sinon amoureuses de leur professeur de piano (certainement à queue), avec évidement des intrigues, des drames et tout le reste !  

... le piano ou le professeur ?    

Après coup je me suis rendu compte qu’on pourrait évidemment et aimablement me reprocher un manque criant d’attention. Miraculeusement, en furetant dans mes archives, j’ai retrouvé une attestation m’exonérant de toute erreur ou négligence, attestation que voici :


Le Grand Maréchal de la Cour de la Principauté Reuss, branche aînée, atteste par la présente, que tous les pianos présents dans les diverses résidences de Son Altesse Sérénissime le Prince Reuss, ressortissent exclusivement à l’appellation de «piano à queue»
                                 Fait à Greiz le (date illisible)
                                                                                
                                      Bar. Titz de Titzenhofer

                                                                     Ouf !

C'est presque dommage : j'ai cru que vous étiez d'humeur égrillarde .