Le château de Champs-sur-Marne
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Comtesse Diane
CLIOXVIII
Gouverneur Morris
La nuit, la neige
Mme de Sabran
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Le château de Champs-sur-Marne
Introduction :
Le château de Champs-sur-Marne est situé en France dans la commune de Champs-sur-Marne, dans le département de Seine-et-Marne (région Île-de-France).
Le domaine de Champs présente la caractéristique rare de rassembler à la fois un jardin et un château encore parfaitement conservés.
Champs fait partie, au premier chef, du patrimoine artistique de la France. Il est par excellence le symbole de l'esprit et de la culture classique français.
Type accompli de la maison de plaisance à la française du début du xviiie siècle, avec son plan en "U" à deux courtes ailes sur la cour d'honneur au sud et sa rotonde sur le jardin au nord, il témoigne de l'évolution de la société vers la recherche de davantage de confort.
Entouré d'un des plus beaux parcs de France, il allie avec bonheur un jardin à la française et à l'anglaise sur 85 hectares. Le jardin est labellisé Jardin remarquable.
Il a été construit près d'une boucle de la Marne entre 1703 et 1706 par les architectes Pierre Bullet et son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour deux financiers de Louis XIV : Charles Renouard de La Touanne puis Paul Poisson de Bourvallais.
Pendant plus de vingt ans, de 1718 à 1739, la Princesse de Conti (1666-1739), fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière, possède le château en usufruit.
À l’été 1757 le duc de La Vallière loue le château à la marquise de Pompadour qui y résidera pendant un an et demi.
En 1895 il est acheté par le banquier Louis Cahen d'Anvers, puissante famille de la haute finance parisienne, et son épouse Louise de Morpurgo; ils font restaurer le domaine et le château par l'architecte Walter-André Destailleur, qui avait déjà édifié pour eux en 1880 l'hôtel au 2, rue de Bassano à Paris, orné de lambris anciens, de tableaux et d'objets d'art des xviie et xviiie siècles.
Le couple remeuble à grands frais la demeure - où naîtra le 26 août 1899 leur fille Lydie Louise Yvonne - et font recréer les jardins par les paysagistes Henri et Achille Duchêne aidés par les nombreux jardiniers recrutés par Louis Cahen d'Anvers, qui en 1904 fut élu maire de la commune (1 200 habitants), avant son fils cadet Charles.
Il meurt en 1922; en 1934 Charles, époux de Suzanne Lévy, donne à l'Etat et la demeure restaurée et son mobilier à condition qu'il reste en place, et que l'emploi et le logement des 63 jardiniers, des 18 domestiques, des 11 garde-chasse et de la cinquantaine d'employés des fermes du domaine soit garanti.
"Dans la période qui a suivi la donation si le comte Charles désirait revenir à Champs, il téléphonait (...). Mes parents étaient heureux de lui préparer et de lui servir un repas et un café ultra fort - arrivant d'Argentine, où la famille possédait de vastes domaines" (Mme Tartier, née Biscaye, fille du maître d'hôtel de Champs, citée par Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Châteaux et châtelains, éditions Anne Carrière, 2005, p. 97).
Le 3 juillet 1954 un grand bal réunissant 1 400 personnes y fut donné pour le 18ème anniversaire de Monica Cahen d'Anvers, suite à un décret ayant remis le domaine à la disposition (pour un mois) de son père, qui dut assurer le château pour deux millions de dollars et son contenu pour deux millions et demi ( même réf. p. 98).
De 1959 à 1969 le Général de Gaulle qui l'affecte aux hôtes de marque de l'Etat, y reçoit de nombreux chefs d'état de l'Afrique noire francophone après la décolonisation.
En 1980, un autre bal pour 800 invités y fut donné pour les 18 ans d'une nièce de Gilbert Cahen d'Anvers (1909-1995).
En 1987 fut créée l'association « Sons d'histoire au château », qui y donna des spectacles historiques ; celui de 1995 était intitulé « Le château d'Alice », en souvenir d'Alice, qui jeune fut peinte par Renoir, comme sa soeur Irène, épouse de 1891 à 1902 du comte Moise de Camondo.
À partir de la fin des années 1980, le rythme des tournages cinématographiques, télévisuels et publicitaires s'y intensifie (près de 80 tournages à ce jour). La richesse du décor intérieur et du mobilier ainsi que les jardins sont en effets très appréciés des cinéastes du monde entier.
C'est aujourd'hui un domaine national géré par le Centre des monuments nationaux qui abrite dans ses communs sud-ouest le Laboratoire de recherche des monuments historiques.
Après des travaux de restauration ayant duré plus de 6 ans, la réouverture payante au public a eu lieu le samedi 29 juin 2013. Le parc a toujours été visitable gratuitement.
Histoire du château :
Champs est mentionné entre 1079 et 1096 dans une charte de franchise signée par Adam de Champs. La seigneurie reste dans sa famille jusqu'en 1399, date à laquelle Jeanne II de Champs la vend à la famille d'Orgemont, originaire de Lagny-sur-Marne.
Jusqu'à la fin du xviie siècle, elle passe entre plusieurs mains avant d'être acquise vers 1698 par Charles Renouard de La Touanne, trésorier général de l'Extraordinaire des guerres et de la Cavalerie légère. En 1699, il fait appel aux architectes Pierre Bullet et à son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour lui construire une nouvelle demeure, mais il fait banqueroute en mai 1701 et décède le 4 juin 1701. Il allait être conduit à la Bastille.
Les travaux sont alors arrêtés. On n'a toutefois aucune information sur le degré d'avancement de ces travaux au moment de leur arrêt.
Le domaine est confisqué en 1701 et revendu en 1703 à un autre financier Paul Poisson de Bourvallais, secrétaire du Conseil royal des finances qui est le modèle de la comédie : Turcaret ou le Financier d' Alain-René Lesage. Il fait achever les travaux, toujours sous la direction de Bullet de Chamblain. La construction est terminée en 1707. Les jardins à La Française sont créés vers 1710, sans doute par Claude Desgots, petit-neveu et élève de Le Nôtre.
Deux ans après l'opération du visa, Poisson de Bourvallais est accusé de malversations et, en 1716, est condamné à des restitutions par la chambre de justice. Il doit abandonner le château de Champs-sur-Marne ; selon les Mémoires du duc de Saint-Simon, à l'avènement du Régent Philippe d'Orléans, « Bourvallais, un des plus riches traitants et des plus maltraités par la chambre de justice, fut dépouillé d'une superbe maison de campagne à Champs qu'il avait rendue charmante et que d'une maison de bouteille, il avait fait chef-lieu d'une grande et belle terre à force d'acquisitions. »
Le château confisqué par la Couronne est vendu en 1718 à la princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Celle-ci en cède aussitôt la nue-propriété à son cousin, Charles François de La Baume Le Blanc, marquis puis duc de La Vallière. Le fils de celui-ci, Louis-César de La Baume Le Blanc de La Vallière (1708-1780) en hérite en 1739. Il y reçoit des hommes de lettres dont Voltaire, Diderot, d'Alembert, Moncrif.
Mais, après la construction de son magnifique château de Montrouge vers 1750, il délaisse le château de Champs et cherche à vendre le domaine. Faute de trouver un acquéreur, il le loue entre juillet 1757 et janvier 1759 à la marquise de Pompadour, dont il est l'ami, pour 12 000 livres par an. En novembre 1757, celle-ci y reçoit le prince de Soubise au retour de la défaite de Rossbach.
En 1763 le duc de La Vallière parvient à vendre le domaine à l'armateur nantais Gabriel Michel (1702-1765), directeur de la Compagnie des Indes. À sa mort le château passe à sa fille, Henriette Françoise, épouse depuis 1757 de Jacques Auger, marquis de Marbeuf (†1789).
Dès 1763, cependant, les époux sont séparés « d'habitation et de biens ». Riche de 8 millions de livres, la marquise a aussi un hôtel particulier à Paris rue du Faubourg-Saint-Honoré à l'emplacement de l'actuel no 31 et possède également la Folie Marbeuf sur les Champs-Élysées, au niveau des actuelles rues Lincoln et Marbeuf. Durant la Révolution, elle est condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécutée le 5 février 1794, « comme convaincue d'avoir désiré l'arrivée des Prussiens ».
Le domaine est saisi comme bien national et vendu par adjudication en 1801 au neveu de la marquise de Marbeuf, Pierre-Marc-Gaston de Lévis (1764-1830), fils de Gabrielle Augustine Michel (1744-1794), qui y reçoit notamment Chateaubriand.
En 1831 son fils revend le château à Jacques Maurice Grosjean, qui en 1858 devient la propriété de l'agent de change parisien Ernest Santerre, dont le fils Sébastien revend la demeure en 1895 au comte Louis Cahen d'Anvers; les Cahen d'Anvers y mènent grand train et organisent de nombreuses fêtes; ils y reçoivent, entre 1895 et 1922, Marcel Proust, Isadora Duncan, Alphonse XIII d'Espagne, Paul Bourget.
Charles en donnant son don du château à l'État émit le souhait qu'il devienne une résidence présidentielle ou serve de « résidence de week-end » au président du Conseil - actuel Premier ministre.
Le château est classé parmi les monuments historiques le 24 juillet 1935 et un conservateur du domaine est nommé, le château étant ouvert à la visite.
Toutefois, sitôt après la donation, des hôtes d'honneur de la Présidence de la République y sont reçus, comme le sultan du Maroc Mohamed V et sa famille en juin 1939, séjours qui obligent à chaque fois à fermer le château au public.
Source : Wikipédia.
Le château de Champs-sur-Marne est situé en France dans la commune de Champs-sur-Marne, dans le département de Seine-et-Marne (région Île-de-France).
Le domaine de Champs présente la caractéristique rare de rassembler à la fois un jardin et un château encore parfaitement conservés.
Champs fait partie, au premier chef, du patrimoine artistique de la France. Il est par excellence le symbole de l'esprit et de la culture classique français.
Type accompli de la maison de plaisance à la française du début du xviiie siècle, avec son plan en "U" à deux courtes ailes sur la cour d'honneur au sud et sa rotonde sur le jardin au nord, il témoigne de l'évolution de la société vers la recherche de davantage de confort.
Entouré d'un des plus beaux parcs de France, il allie avec bonheur un jardin à la française et à l'anglaise sur 85 hectares. Le jardin est labellisé Jardin remarquable.
Il a été construit près d'une boucle de la Marne entre 1703 et 1706 par les architectes Pierre Bullet et son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour deux financiers de Louis XIV : Charles Renouard de La Touanne puis Paul Poisson de Bourvallais.
Pendant plus de vingt ans, de 1718 à 1739, la Princesse de Conti (1666-1739), fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière, possède le château en usufruit.
À l’été 1757 le duc de La Vallière loue le château à la marquise de Pompadour qui y résidera pendant un an et demi.
En 1895 il est acheté par le banquier Louis Cahen d'Anvers, puissante famille de la haute finance parisienne, et son épouse Louise de Morpurgo; ils font restaurer le domaine et le château par l'architecte Walter-André Destailleur, qui avait déjà édifié pour eux en 1880 l'hôtel au 2, rue de Bassano à Paris, orné de lambris anciens, de tableaux et d'objets d'art des xviie et xviiie siècles.
Le couple remeuble à grands frais la demeure - où naîtra le 26 août 1899 leur fille Lydie Louise Yvonne - et font recréer les jardins par les paysagistes Henri et Achille Duchêne aidés par les nombreux jardiniers recrutés par Louis Cahen d'Anvers, qui en 1904 fut élu maire de la commune (1 200 habitants), avant son fils cadet Charles.
Il meurt en 1922; en 1934 Charles, époux de Suzanne Lévy, donne à l'Etat et la demeure restaurée et son mobilier à condition qu'il reste en place, et que l'emploi et le logement des 63 jardiniers, des 18 domestiques, des 11 garde-chasse et de la cinquantaine d'employés des fermes du domaine soit garanti.
"Dans la période qui a suivi la donation si le comte Charles désirait revenir à Champs, il téléphonait (...). Mes parents étaient heureux de lui préparer et de lui servir un repas et un café ultra fort - arrivant d'Argentine, où la famille possédait de vastes domaines" (Mme Tartier, née Biscaye, fille du maître d'hôtel de Champs, citée par Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Châteaux et châtelains, éditions Anne Carrière, 2005, p. 97).
Le 3 juillet 1954 un grand bal réunissant 1 400 personnes y fut donné pour le 18ème anniversaire de Monica Cahen d'Anvers, suite à un décret ayant remis le domaine à la disposition (pour un mois) de son père, qui dut assurer le château pour deux millions de dollars et son contenu pour deux millions et demi ( même réf. p. 98).
De 1959 à 1969 le Général de Gaulle qui l'affecte aux hôtes de marque de l'Etat, y reçoit de nombreux chefs d'état de l'Afrique noire francophone après la décolonisation.
En 1980, un autre bal pour 800 invités y fut donné pour les 18 ans d'une nièce de Gilbert Cahen d'Anvers (1909-1995).
En 1987 fut créée l'association « Sons d'histoire au château », qui y donna des spectacles historiques ; celui de 1995 était intitulé « Le château d'Alice », en souvenir d'Alice, qui jeune fut peinte par Renoir, comme sa soeur Irène, épouse de 1891 à 1902 du comte Moise de Camondo.
À partir de la fin des années 1980, le rythme des tournages cinématographiques, télévisuels et publicitaires s'y intensifie (près de 80 tournages à ce jour). La richesse du décor intérieur et du mobilier ainsi que les jardins sont en effets très appréciés des cinéastes du monde entier.
C'est aujourd'hui un domaine national géré par le Centre des monuments nationaux qui abrite dans ses communs sud-ouest le Laboratoire de recherche des monuments historiques.
Après des travaux de restauration ayant duré plus de 6 ans, la réouverture payante au public a eu lieu le samedi 29 juin 2013. Le parc a toujours été visitable gratuitement.
Histoire du château :
Champs est mentionné entre 1079 et 1096 dans une charte de franchise signée par Adam de Champs. La seigneurie reste dans sa famille jusqu'en 1399, date à laquelle Jeanne II de Champs la vend à la famille d'Orgemont, originaire de Lagny-sur-Marne.
Jusqu'à la fin du xviie siècle, elle passe entre plusieurs mains avant d'être acquise vers 1698 par Charles Renouard de La Touanne, trésorier général de l'Extraordinaire des guerres et de la Cavalerie légère. En 1699, il fait appel aux architectes Pierre Bullet et à son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour lui construire une nouvelle demeure, mais il fait banqueroute en mai 1701 et décède le 4 juin 1701. Il allait être conduit à la Bastille.
Les travaux sont alors arrêtés. On n'a toutefois aucune information sur le degré d'avancement de ces travaux au moment de leur arrêt.
Le domaine est confisqué en 1701 et revendu en 1703 à un autre financier Paul Poisson de Bourvallais, secrétaire du Conseil royal des finances qui est le modèle de la comédie : Turcaret ou le Financier d' Alain-René Lesage. Il fait achever les travaux, toujours sous la direction de Bullet de Chamblain. La construction est terminée en 1707. Les jardins à La Française sont créés vers 1710, sans doute par Claude Desgots, petit-neveu et élève de Le Nôtre.
Deux ans après l'opération du visa, Poisson de Bourvallais est accusé de malversations et, en 1716, est condamné à des restitutions par la chambre de justice. Il doit abandonner le château de Champs-sur-Marne ; selon les Mémoires du duc de Saint-Simon, à l'avènement du Régent Philippe d'Orléans, « Bourvallais, un des plus riches traitants et des plus maltraités par la chambre de justice, fut dépouillé d'une superbe maison de campagne à Champs qu'il avait rendue charmante et que d'une maison de bouteille, il avait fait chef-lieu d'une grande et belle terre à force d'acquisitions. »
Le château confisqué par la Couronne est vendu en 1718 à la princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Celle-ci en cède aussitôt la nue-propriété à son cousin, Charles François de La Baume Le Blanc, marquis puis duc de La Vallière. Le fils de celui-ci, Louis-César de La Baume Le Blanc de La Vallière (1708-1780) en hérite en 1739. Il y reçoit des hommes de lettres dont Voltaire, Diderot, d'Alembert, Moncrif.
Mais, après la construction de son magnifique château de Montrouge vers 1750, il délaisse le château de Champs et cherche à vendre le domaine. Faute de trouver un acquéreur, il le loue entre juillet 1757 et janvier 1759 à la marquise de Pompadour, dont il est l'ami, pour 12 000 livres par an. En novembre 1757, celle-ci y reçoit le prince de Soubise au retour de la défaite de Rossbach.
En 1763 le duc de La Vallière parvient à vendre le domaine à l'armateur nantais Gabriel Michel (1702-1765), directeur de la Compagnie des Indes. À sa mort le château passe à sa fille, Henriette Françoise, épouse depuis 1757 de Jacques Auger, marquis de Marbeuf (†1789).
Dès 1763, cependant, les époux sont séparés « d'habitation et de biens ». Riche de 8 millions de livres, la marquise a aussi un hôtel particulier à Paris rue du Faubourg-Saint-Honoré à l'emplacement de l'actuel no 31 et possède également la Folie Marbeuf sur les Champs-Élysées, au niveau des actuelles rues Lincoln et Marbeuf. Durant la Révolution, elle est condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécutée le 5 février 1794, « comme convaincue d'avoir désiré l'arrivée des Prussiens ».
Le domaine est saisi comme bien national et vendu par adjudication en 1801 au neveu de la marquise de Marbeuf, Pierre-Marc-Gaston de Lévis (1764-1830), fils de Gabrielle Augustine Michel (1744-1794), qui y reçoit notamment Chateaubriand.
En 1831 son fils revend le château à Jacques Maurice Grosjean, qui en 1858 devient la propriété de l'agent de change parisien Ernest Santerre, dont le fils Sébastien revend la demeure en 1895 au comte Louis Cahen d'Anvers; les Cahen d'Anvers y mènent grand train et organisent de nombreuses fêtes; ils y reçoivent, entre 1895 et 1922, Marcel Proust, Isadora Duncan, Alphonse XIII d'Espagne, Paul Bourget.
Charles en donnant son don du château à l'État émit le souhait qu'il devienne une résidence présidentielle ou serve de « résidence de week-end » au président du Conseil - actuel Premier ministre.
Le château est classé parmi les monuments historiques le 24 juillet 1935 et un conservateur du domaine est nommé, le château étant ouvert à la visite.
Toutefois, sitôt après la donation, des hôtes d'honneur de la Présidence de la République y sont reçus, comme le sultan du Maroc Mohamed V et sa famille en juin 1939, séjours qui obligent à chaque fois à fermer le château au public.
Source : Wikipédia.
Invité- Invité
Re: Le château de Champs-sur-Marne
:n,,;::::!!!: Sitôt dit, sitôt fait !!! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Champs-sur-Marne
Ah ! Merci.
La suite, la suite...
Il faut tout rapatrier !! Le salon chinois !! :\\\\\\\\:
Et c’est quoi la dernière photo ?
La suite, la suite...
Il faut tout rapatrier !! Le salon chinois !! :\\\\\\\\:
Et c’est quoi la dernière photo ?
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Champs-sur-Marne
Cosmo a écrit:Exactement, faut pas que ça traîne ! "A tidy home is a happy home" !
C'est divin !
Je me souviens que ce château avait été suggéré comme but d'une de nos sorties !
... une idée à suivre ! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Champs-sur-Marne
... moi aussi, de beaucoup !
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11708
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Champs-sur-Marne
Cosmo a écrit:J'ai failli dire une gauloiserie
Mon " moi aussi " n'en était pas une ! :
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Champs-sur-Marne
Ce parc est superbe, il évoque un jardin anglais.
Quant au château, j'adore ce que j'en connais, mais je rêverais de le connaître de visu !!!
Bien à vous.
Quant au château, j'adore ce que j'en connais, mais je rêverais de le connaître de visu !!!
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le château de Champs-sur-Marne
Je me permets d'ajouter au récit et superbes clichés de Cosmo ces intéressantes informations sur la famille Cahen d'Anvers, reproduites depuis Wikipedia :
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Louis de Cahen dit Louis Cahen d'Anvers, né le 24 mai 1837 à Anvers et mort le 20 décembre 1922 à Paris XVIe, est un banquier. Il était le fils du comte Joseph-Mayer Cahen, dit d'Anvers (Bonn,1804 - Nainville-Les-Roches,1881), lui même fils de Joseph Lambert Cahen et de Sophie Scheuer, courtier de la maison Bischoffsheim.
Son père, Joseph-Meyer, fondateur de Paribas avec les Bischoffsheim, il avait reçu le titre de comte du roi Charles Albert d'Italie qu'il avait financé en 1848, ce qui fit de lui un des deux seuls comtes français de la couronne d'Italie avec Camondo. « Il n'avait transféré sa maison de banque à Paris qu'en 1848, juste avant de se faire naturaliser. Il ajouta d'autorité « d'Anvers » à son patronyme sans y être autorisé (...) pour se rapprocher d'une sorte d'élite en faisant illusion sur une probable particule. Il n'en avait pas le droit car un décret de 1808 interdisait aux juifs qui fixaient leur nom, d'adopter celui d'une ville. Son ascension fut très rapide. Dans les bons jours, il n'hésitait pas à se prétendre descendant du Roi David. » À ses obsèques, en 1881, le grand rabbin prononça un discours dont il fait distribuer le texte qui s'adressait à feu « Monsieur le Comte Meyer Joseph Cahen (d'Anvers)», la particule étant mise entre parenthèses. Les antisémites racontaient que du temps de son ascension, Joseph avait pris l'habitude de signer sa correspondance « C. d'Anvers » ce qui cessa lorsque le financier Oppenheim de Cologne lui adressa à son tour une lettre signée « O. de Cologne. » Les mauvaises langues prétendaient aussi que le titre des Cahen était romain, ce qui était une appellation méprisante, et il restait suspect car il venait d'Italie. Après ses obsèques, la chronique mondaine avait surnommé son fils Édouard le « comte courant », Raphaël était « comte à dormir debout », et Louis « comte à l'envers. » Le quatrième frère, Albert, avait échappé aux surnoms, il était musicien, ami des peintres et des écrivains.
Par la suite, les descendants qui se firent appeler de Cahen (Henry Coston, 1975) cet état de fait étant entériné par un décret du 21 août 1923.
Louis et Raphaël tenaient en mains les affaires de la famille. Ils étaient présentés comme des arbitragistes internationaux enrichis au delà du raisonnable.
Louis Cahen d'Anvers faisait partie des grands investisseurs à la Bourse de Paris à la fin des années 1870, avec la Famille Lebaudy, Herman Hoskier et le Comte Camondo. Avec les Rothschild, il souscrit en 1881 un paquet de 4.000 actions sur les 10.000 actions émises pour la création de la Société minière et métallurgique de Peñarroya, dont il est le président. Lors de la faillite de l'Union Générale de 1882, il fait partie du petit groupe de grands financiers, avec Moïse de Camondo, Rothschild et la Banque de Paris, qui organisent le sauvetage des banques prises dans la crise, en montant un fonds spécial de 20 millions de francs. Sa première femme, Louise de Morpurgo, était originaire d'une famille importante de Trieste, ville où l'Union Générale avait installé une filiale importante. Avec Émile d'Erlanger, le baron Königswarter, et les Rothschild, il figure parmi les hommes les plus fortunés de son temps.
Louis, le comte à l'envers, épousa Louise de Morpurgo (1845-1926), « issue d'une riche et prestigieuse famille séfarade qui avait fait de Trieste la capitale des assurances dans l'Europe centrale (...) seule grande ville maritime de l'empire des Habsbourg ».
Amie de Marcel Proust et de Paul Bourget, elle était dotée d'une grande beauté et d'un fort caractère. Elle eut de nombreux amants, dont Charles Ephrussi mais ne fut certainement pas la maîtresse en 1902, comme on l'a écrit, du roi Alphonse XIII d'Espagne, âgé alors de seize ans. Charles Baudelaire compta parmi ses admirateurs.
Le couple eut cinq enfants :
- Robert Cahen d'Anvers (1871-1931), époux de Sonia Warshawsky, banquier comme son père; une de ses filles épousa le chef de la branche anglaise des Rothschild;
- Irène Cahen d'Anvers (1872-1963), épouse en 1891 du comte Moïse de Camondo – séparés en 1896 et divorcés en 1902 – puis du comte Charles Sampieri dont elle divorcera également; elle est la mère du dédicataire du musée Nissim-de-Camondo;
- Élisabeth Cahen d'Anvers (1874-1944), épouse du comte Jean de Forceville puis de Louis Denfert-Rochereau, fut, malgré une conversion de 50 ans au catholicisme, arrêtée en raison de ses origines juives et disparut quelque part entre Drancy et Auschwitz;
- Aline Cahen d'Anvers (1876-1965), épouse du général britannique sir Charles Vere Ferrers Townshend, puis lord Townsend of Kut ;
- Charles Cahen d'Anvers (1879-1957), époux de Suzanne Lévy, également banquier; en 1935 il fit don à l'Etat du château de Champs-sur-Marne et lui vendit le riche mobilier que ses parents y avaient réuni à partir de 1895.
La famille réside d'abord 66, avenue Montaigne à Paris, puis dans l'hôtel particulier au 2, rue de Bassano, que les Cahen d'Anvers firent construire dans le style Louis XIV en 1880 par Gabriel-Hippolyte Destailleur, à l'angle de la place des États-Unis. « C'est là qu'ils vivaient avec leurs cinq enfants, une domesticité nombreuse, une collection de vases de Chine bleus, des lambris provenant de l'ancien hôtel de Mayenne, des objets d'art des XVIIe et XVIIIe siècles, et des tableaux. »
L'hôtel du 2, rue de Bassano, hier et aujourd'hui
Les peintres Bonnat et Carolus-Duran furent commissionnés pour réaliser des portraits du comte et de la comtesse (musée Bonnat, Bayonne).
Renoir fut chargé d'exécuter les portraits des deux filles . D'abord, Élisabeth et Alice, titré Rose et bleue, puis le portrait Mademoiselle Irène Cahen d'Anvers, huile sur toile 64 × 54 cm encore appelé La Petite fille au ruban bleu, considéré de nos jours comme un pur chef d'œuvre fut mésestimé tout comme les autres tableaux de Renoir par la famille Cahen. L'œuvre fut dissimulée dans un placard et les cahens se firent prier pour remettre à Renoir les 1 500 francs qui lui était dûs pour l'ensemble de son travail.
Le portrait d'Irène fut exposé deux ans après à la galerie Durand-Ruel, volé en 1941 au château de Chambord par les nazis, confisqué par Goering à titre d'échange, puis négocié par le marchand Walter Feuz pour le compte d'Emil Burhle, industriel et collectionneur d'origine allemande naturalisé suisse en 1937, à la tête de la société Oerlikon, fournisseur de la Wehrmacht (fondation Burhle, Zurich), qui acquit une douzaine d'autres œuvres ainsi confisquées. Reconnue en 1946 par son modèle, seule héritière de sa fille Béatrice Reinach, née de Camondo morte en déportation avec les siens - dans une exposition parisienne d'œuvres volées, l'oeuvre lui fut restituée, et elle la vendit enfin à un galeriste parisien qui le céda à Emil Georg Bührle, un collectionneur d'art et marchand d'armes suisse d'origine allemande.
En 1895 les Cahen d'Anvers avaient acquis le château de Champs-sur-Marne alors en fort mauvais état, qu'ils firent restaurer et remeubler par Walter-André Destailleur, pour les bâtiments et Achille Duchêne, pour les jardins, redessinés « à La Française ». Le parc est orné de nombreuses copies de statues XVIIIe et agrémenté d'une orangerie, où ils reçurent de nombreuses personnalités dont Marcel Proust, Isadora Duncan, Paul Bourget, le roi Alphonse XIII d'Espagne.
Le couple posséda également le château de « La Jonchère » à Bougival, où naquit en 1872 leur fille Irène.
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Louis de Cahen dit Louis Cahen d'Anvers, né le 24 mai 1837 à Anvers et mort le 20 décembre 1922 à Paris XVIe, est un banquier. Il était le fils du comte Joseph-Mayer Cahen, dit d'Anvers (Bonn,1804 - Nainville-Les-Roches,1881), lui même fils de Joseph Lambert Cahen et de Sophie Scheuer, courtier de la maison Bischoffsheim.
Son père, Joseph-Meyer, fondateur de Paribas avec les Bischoffsheim, il avait reçu le titre de comte du roi Charles Albert d'Italie qu'il avait financé en 1848, ce qui fit de lui un des deux seuls comtes français de la couronne d'Italie avec Camondo. « Il n'avait transféré sa maison de banque à Paris qu'en 1848, juste avant de se faire naturaliser. Il ajouta d'autorité « d'Anvers » à son patronyme sans y être autorisé (...) pour se rapprocher d'une sorte d'élite en faisant illusion sur une probable particule. Il n'en avait pas le droit car un décret de 1808 interdisait aux juifs qui fixaient leur nom, d'adopter celui d'une ville. Son ascension fut très rapide. Dans les bons jours, il n'hésitait pas à se prétendre descendant du Roi David. » À ses obsèques, en 1881, le grand rabbin prononça un discours dont il fait distribuer le texte qui s'adressait à feu « Monsieur le Comte Meyer Joseph Cahen (d'Anvers)», la particule étant mise entre parenthèses. Les antisémites racontaient que du temps de son ascension, Joseph avait pris l'habitude de signer sa correspondance « C. d'Anvers » ce qui cessa lorsque le financier Oppenheim de Cologne lui adressa à son tour une lettre signée « O. de Cologne. » Les mauvaises langues prétendaient aussi que le titre des Cahen était romain, ce qui était une appellation méprisante, et il restait suspect car il venait d'Italie. Après ses obsèques, la chronique mondaine avait surnommé son fils Édouard le « comte courant », Raphaël était « comte à dormir debout », et Louis « comte à l'envers. » Le quatrième frère, Albert, avait échappé aux surnoms, il était musicien, ami des peintres et des écrivains.
Par la suite, les descendants qui se firent appeler de Cahen (Henry Coston, 1975) cet état de fait étant entériné par un décret du 21 août 1923.
Louis et Raphaël tenaient en mains les affaires de la famille. Ils étaient présentés comme des arbitragistes internationaux enrichis au delà du raisonnable.
Louis Cahen d'Anvers faisait partie des grands investisseurs à la Bourse de Paris à la fin des années 1870, avec la Famille Lebaudy, Herman Hoskier et le Comte Camondo. Avec les Rothschild, il souscrit en 1881 un paquet de 4.000 actions sur les 10.000 actions émises pour la création de la Société minière et métallurgique de Peñarroya, dont il est le président. Lors de la faillite de l'Union Générale de 1882, il fait partie du petit groupe de grands financiers, avec Moïse de Camondo, Rothschild et la Banque de Paris, qui organisent le sauvetage des banques prises dans la crise, en montant un fonds spécial de 20 millions de francs. Sa première femme, Louise de Morpurgo, était originaire d'une famille importante de Trieste, ville où l'Union Générale avait installé une filiale importante. Avec Émile d'Erlanger, le baron Königswarter, et les Rothschild, il figure parmi les hommes les plus fortunés de son temps.
Louis, le comte à l'envers, épousa Louise de Morpurgo (1845-1926), « issue d'une riche et prestigieuse famille séfarade qui avait fait de Trieste la capitale des assurances dans l'Europe centrale (...) seule grande ville maritime de l'empire des Habsbourg ».
Amie de Marcel Proust et de Paul Bourget, elle était dotée d'une grande beauté et d'un fort caractère. Elle eut de nombreux amants, dont Charles Ephrussi mais ne fut certainement pas la maîtresse en 1902, comme on l'a écrit, du roi Alphonse XIII d'Espagne, âgé alors de seize ans. Charles Baudelaire compta parmi ses admirateurs.
Le couple eut cinq enfants :
- Robert Cahen d'Anvers (1871-1931), époux de Sonia Warshawsky, banquier comme son père; une de ses filles épousa le chef de la branche anglaise des Rothschild;
- Irène Cahen d'Anvers (1872-1963), épouse en 1891 du comte Moïse de Camondo – séparés en 1896 et divorcés en 1902 – puis du comte Charles Sampieri dont elle divorcera également; elle est la mère du dédicataire du musée Nissim-de-Camondo;
- Élisabeth Cahen d'Anvers (1874-1944), épouse du comte Jean de Forceville puis de Louis Denfert-Rochereau, fut, malgré une conversion de 50 ans au catholicisme, arrêtée en raison de ses origines juives et disparut quelque part entre Drancy et Auschwitz;
- Aline Cahen d'Anvers (1876-1965), épouse du général britannique sir Charles Vere Ferrers Townshend, puis lord Townsend of Kut ;
- Charles Cahen d'Anvers (1879-1957), époux de Suzanne Lévy, également banquier; en 1935 il fit don à l'Etat du château de Champs-sur-Marne et lui vendit le riche mobilier que ses parents y avaient réuni à partir de 1895.
La famille réside d'abord 66, avenue Montaigne à Paris, puis dans l'hôtel particulier au 2, rue de Bassano, que les Cahen d'Anvers firent construire dans le style Louis XIV en 1880 par Gabriel-Hippolyte Destailleur, à l'angle de la place des États-Unis. « C'est là qu'ils vivaient avec leurs cinq enfants, une domesticité nombreuse, une collection de vases de Chine bleus, des lambris provenant de l'ancien hôtel de Mayenne, des objets d'art des XVIIe et XVIIIe siècles, et des tableaux. »
L'hôtel du 2, rue de Bassano, hier et aujourd'hui
Les peintres Bonnat et Carolus-Duran furent commissionnés pour réaliser des portraits du comte et de la comtesse (musée Bonnat, Bayonne).
Renoir fut chargé d'exécuter les portraits des deux filles . D'abord, Élisabeth et Alice, titré Rose et bleue, puis le portrait Mademoiselle Irène Cahen d'Anvers, huile sur toile 64 × 54 cm encore appelé La Petite fille au ruban bleu, considéré de nos jours comme un pur chef d'œuvre fut mésestimé tout comme les autres tableaux de Renoir par la famille Cahen. L'œuvre fut dissimulée dans un placard et les cahens se firent prier pour remettre à Renoir les 1 500 francs qui lui était dûs pour l'ensemble de son travail.
Le portrait d'Irène fut exposé deux ans après à la galerie Durand-Ruel, volé en 1941 au château de Chambord par les nazis, confisqué par Goering à titre d'échange, puis négocié par le marchand Walter Feuz pour le compte d'Emil Burhle, industriel et collectionneur d'origine allemande naturalisé suisse en 1937, à la tête de la société Oerlikon, fournisseur de la Wehrmacht (fondation Burhle, Zurich), qui acquit une douzaine d'autres œuvres ainsi confisquées. Reconnue en 1946 par son modèle, seule héritière de sa fille Béatrice Reinach, née de Camondo morte en déportation avec les siens - dans une exposition parisienne d'œuvres volées, l'oeuvre lui fut restituée, et elle la vendit enfin à un galeriste parisien qui le céda à Emil Georg Bührle, un collectionneur d'art et marchand d'armes suisse d'origine allemande.
En 1895 les Cahen d'Anvers avaient acquis le château de Champs-sur-Marne alors en fort mauvais état, qu'ils firent restaurer et remeubler par Walter-André Destailleur, pour les bâtiments et Achille Duchêne, pour les jardins, redessinés « à La Française ». Le parc est orné de nombreuses copies de statues XVIIIe et agrémenté d'une orangerie, où ils reçurent de nombreuses personnalités dont Marcel Proust, Isadora Duncan, Paul Bourget, le roi Alphonse XIII d'Espagne.
Le couple posséda également le château de « La Jonchère » à Bougival, où naquit en 1872 leur fille Irène.
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Gouverneur Morris- Messages : 11708
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Champs-sur-Marne
le comte axel a écrit:Je reprends le reportage fait l'année dernière lors de la réouverture du château
Ah, chic alors !!! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Champs-sur-Marne
Cette pièce, chers amis qui ne connaissez pas encore le château, a de quoi vous faire tomber par terre !
Invité- Invité
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