La chasse sous l'Ancien Régime
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Re: La chasse sous l'Ancien Régime
Il advint, en 1755, un accident de chasse particulièrement dramatique puisqu'il incombait à un membre de la famille royale, le propre fils de Louis XV, le Grand Dauphin.
C'est dire si l'émotion fut grande à Versailles !
Samedi 16 août, le dauphin revient en larmes. La chasse terminée, il avait voulu décharger son fusil avant de monter en carrosse et avait appuyé l'arme sur l'épaule d'un page qui lui cachait un écuyer : Yves de Chambors. Louis avait pressé la détente et blessé mortellement le gentilhomme. La douleur du dauphin est indescriptible et il écrit aussitôt à la veuve : « Ma seule consolation, après l'horrible malheur dont je n'ose me retracer l'idée, est .de contribuer, s'il est possible, à la vôtre, et d'adoucir autant qu'il dépendra de moi la douleur que je sens comme vous-même. »
M. de Chambors laissait x x, né six mois après l'accident et le dauphin voulut être le parrain de l'enfant.
— Ce n'est pas d'usage, monseigneur, lui objecta-t-on.
— Il n'est pas non plus d'usage que le dauphin tue un Français, répondit le fils de Louis XV.
Et il obtint du roi, pour le nouveau-né, le titre de comte et une rente de six mille livres en faveur de la pauvre veuve et de ses descendants. Lorsque Mme de Chambors mourut, Louis XVI paya, bien entendu, la dette contractée par son père. Le comte de Chambors reçut ses six mille livres.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La chasse sous l'Ancien Régime
Le plus fort, c'est que lorsque la Révolution se déchaîna, et que l'Assemblée constituante fit des coupes sombres dans les pensions royales, elle décréta que deux de ces pensions seraient exemptées de toute suspension ou réduction : « Celle qui touche les héritiers du chevalier d'Assas, et celle du comte de Chambors, fils d'un écuyer tué par le dauphin, père de Louis XVI. »
On croit rêver . C'est fou, non ?!
Sur ces entrefaites, le comte de Chambors ( fils ) jugea tout de même plus prudent d'émigrer.
Louis XVIII — roi en exil — lui continua la pension, et l'augmenta lorsqu'il revint sur le trône. Charles X suivit cet exemple... et même Louis-Philippe qui, ayant détrôné sans le vouloir ( ) Charles X, estima élégant de verser au vieux comte de Chambors sa pension. Chambors mourut et sa fille, mariée au comte Héracle de Polignac ( pas les Polignac que nous connaissons bien, belle-famille de Yolande de Polastron, mais ces autres Polignac dont nous avons déjà plusieurs fois fait mention dans le Forum ) ), sa fille donc hérita de la rente paternelle.
A son tour, elle eut une fille, la comtesse de Sainte-Aldegonde.
Napoléon III jugea de bon ton de continuer l'oeuvre de son lointain prédécesseur Louis XV... et le fils de cette fille — le comte de Sainte-Aldegonde - reçut donc chaque année le montant de la rente promise à son arrière-grand-père. Il en partagea le montant avec sa soeur, la comtesse de Champagne-Bouzey, qui, lorsque son frère mourut — et se trouvant sans fortune - sollicita du ministre des Finances le payement total de la rente — soit six mille francs-or. Le ministre pensa qu'il avait affaire à une folle et refusa.
Aussi, Mme de Champagne-Bouzey plaida en Conseil d'État qui donna raison à la dernière descendante de l'écuyer du dauphin.
Et Mme de Champagne-Bouzey vécut sous la Troisième République — et jusqu'à sa mort — des générosités du roi Louis XV...
( André Castelot : Au fil de l'Histoire )
Tout ça dans la foulée de ce tragique accident de chasse . C'est remarquable !
On croit rêver . C'est fou, non ?!
Sur ces entrefaites, le comte de Chambors ( fils ) jugea tout de même plus prudent d'émigrer.
Louis XVIII — roi en exil — lui continua la pension, et l'augmenta lorsqu'il revint sur le trône. Charles X suivit cet exemple... et même Louis-Philippe qui, ayant détrôné sans le vouloir ( ) Charles X, estima élégant de verser au vieux comte de Chambors sa pension. Chambors mourut et sa fille, mariée au comte Héracle de Polignac ( pas les Polignac que nous connaissons bien, belle-famille de Yolande de Polastron, mais ces autres Polignac dont nous avons déjà plusieurs fois fait mention dans le Forum ) ), sa fille donc hérita de la rente paternelle.
A son tour, elle eut une fille, la comtesse de Sainte-Aldegonde.
Napoléon III jugea de bon ton de continuer l'oeuvre de son lointain prédécesseur Louis XV... et le fils de cette fille — le comte de Sainte-Aldegonde - reçut donc chaque année le montant de la rente promise à son arrière-grand-père. Il en partagea le montant avec sa soeur, la comtesse de Champagne-Bouzey, qui, lorsque son frère mourut — et se trouvant sans fortune - sollicita du ministre des Finances le payement total de la rente — soit six mille francs-or. Le ministre pensa qu'il avait affaire à une folle et refusa.
Aussi, Mme de Champagne-Bouzey plaida en Conseil d'État qui donna raison à la dernière descendante de l'écuyer du dauphin.
Et Mme de Champagne-Bouzey vécut sous la Troisième République — et jusqu'à sa mort — des générosités du roi Louis XV...
( André Castelot : Au fil de l'Histoire )
Tout ça dans la foulée de ce tragique accident de chasse . C'est remarquable !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La chasse sous l'Ancien Régime
L’habit de chasse était gros-bleu, galonné en or, nous dit le comte d'Hézècques ; et la disposition du galon indiquait le genre d’animal que l’on devait chasser. L’habit vert uni était pour la chasse au fusil, et tout ce qui accompagnait le roi était vêtu comme lui.
Quand le roi allait à la chasse au tirer, les pages quittaient leurs habits pour prendre de petites vestes de coutil bleu et des guêtres de peau, et se tenaient, chacun avec un fusil, derrière le prince, qui, ayant tiré, prenait une autre arme, tandis que la première, passant de main en main, arrivait à l’arquebusier qui la rechargeait. Pendant ce temps, le premier page faisait ramasser le gibier et en tenait un compte exact sur de petites tablettes ; et, aussitôt la chasse finie, il se rendait dans le cabinet du roi qui lui en ordonnait la distribution. Ce qui restait était pour lui. On pense bien que cette place était très-agréable ; car, outre l’avantage qu’elle offrait de se livrer à un travail particulier avec le roi, comme l’aurait fait un petit ministre, Louis XVI tuant à chaque chasse quatre ou cinq cents pièces , il en restait beaucoup au premier page. On nous distribuait aussi, en ces occasions, douze bouteilles de vin de Champagne.
( Le comte d'Hézècques , Souvenirs d’un page de la cour de Louis XVI )
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La chasse sous l'Ancien Régime
Je poursuis l'illustration de ce sujet avec ce tableau prochainement présenté en vente aux enchères et son intéressante présentation :
JACQUES BERTAUX (ARCIS-SUR-AUBE VERS 1745-1818 ?)
La chasse du duc Louis-Philippe d'Orléans ou le Rapport
signé et daté 'Bertaux. 1773.' (en bas, vers le centre)
huile sur toile, dans son cadre d'origine
130,8 x 196 cm. (51 1/2 x 77 1/8 in.)
Provenance :
Commandé par Louis-Philippe Ier d'Orléans (1725-1785), probablement pour le château de Saint-Cloud ; puis par descendance à son fils, Louis-Philippe II d'Orléans (1747-1793), 'Philippe Égalité' ; puis par descendance à son fils, Louis-Philippe III d'Orléans (1773-1850), roi des Français ; puis par descendance à son fils, Antoine-Marie-Philippe d'Orléans (1824-1890), duc de Montpensier, Infant d'Espagne ; puis par descendance dans une collection particulière, France, jusque 1981. (...)
Présentation :
En 1733, Jean-Baptiste Oudry se voit confier le projet le plus ambitieux de sa carrière : la création des cartons préparatoires au tissage des tapisseries des Chasses Royales commandées par le roi Louis XV.
Les neufs cartons peints sur toile composant cet ensemble reprennent les différents épisodes de la chasse à courre royale pendant laquelle Oudry est d’ailleurs autorisé à suivre le roi. Louis XV et les principaux acteurs de la vènerie royale – le grand veneur ou le premier écuyer – sont représentés dans des lieux topographiquement exacts des forêts royales de Saint-Germain, Fontainebleau ou Compiègne.
Ce sont d’ailleurs les châteaux de Fontainebleau et de Compiègne qui conservent aujourd’hui, respectivement, les cartons et les tapisseries, provenant de cette commande.
Rendez-vous au carrefour du Puits du Roi, forêt de Compiègne ou Le Botté du Roi
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1735
Dimensions : 3,57 x 6,50 m
Image : Château de Fontainebleau
Chasse de Louis XV devant Compiègne
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1737
Dimensions : 3,57 x 9,91 m
Image : Château de Fontainebleau
Cerf aux abois dans les rochers de Franchard, forêt de Fontainebleau
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1738
Dimensions : 3,67 x 6,61 m
Image : Château de Fontainebleau
Louis XV tenant le limier, allant au bois au carrefour du Puits solitaire
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1739
Dimensions : 3,57 x 2,72 m
Image : Château de Fontainebleau
On découple la vieille meute au Carrefour de la Petite Patte d'Oie
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1741
Dimensions : 3,57 x 2,72 m
Image : Château de Fontainebleau
Meute de chiens courants qui vont au rendez-vous, au carrefour de l'Embrassade
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1743
Dimensions : 3,57 x 2,72 m
Image : Château de Fontainebleau
Près d’un demi-siècle plus tard, le duc Louis-Philippe d’Orléans s’inscrit dans la continuité de cette commande royale en confiant à Jacques Bertaux la réalisation de quatre tableaux représentant les différentes étapes d’une chasse : le Rapport, le Bien aller, l’Hallali et la Curée.
L’ensemble a probablement été commandé pour le château de Saint-Cloud, propriété des Orléans depuis son rachat par Monsieur, Philippe d’Orléans, en 1658. Le château est d’ailleurs reconnaissable à l’arrière-plan de la Curée, tableau conservé au Domaine départemental de Sceaux.
Partie de chasse du duc d'Orléans au château de Saint-Cloud ou La Curée
Jacques Bertaux
Huile sur toile, 18e siècle
H. cm : 130,3 ; L. cm : 163,5
Image : Pascal Lemaître / Musée du Domaine départemental de Sceaux
Chronologiquement, le Bien aller, l’Hallali et la Curée prennent placent à la suite du Rapport qui ouvre le cycle cynégétique du duc d’Orléans : l’atmosphère du sous-bois, restituée dans une gamme de verts et de bleus proches de la palette d’Oudry, est celle d’un début de journée. Piqueux, veneurs, maîtres-chiens et écuyers, dont les traits sont relativement stéréotypés, se retrouvent autour des protagonistes de la scène auxquels le peintre a accordé un certain souci du rendu des détails et de la justesse d’expression, permettant de les identifier en partie.
Placé au centre de la composition, le duc d’Orléans porte la tenue de l’équipage du cerf. Autour de lui se tiennent probablement Guillaume-Marin du Rouïl de Boismassot, ‘gentilhomme de la vénerie du duc d’Orléans’, Monsieur de Brossard, ‘écuyer commandant de l’écurie de Monsieur le duc’ et le marquis de Barbançon, ‘premier veneur de Monsieur le duc d’Orléans’ dont le musée Condé de Chantilly conserve des dessins de Louis Carrogis de Carmontelle (nos. inv. Car44, Car51 et Car40).
L’influence de l’œuvre de Carmontelle, peintre, dessinateur et graveur rentré au service du duc d’Orléans en 1763, est perceptible dans la représentation droite, juste et observatrice, mais également intime que Bertaux confère aux personnages centraux, non sans rappeler Les gentilshommes du duc d’Orléans dans l’habit de Saint-Cloud conservé en dans une collection particulière française.
Les gentilshommes du duc d’Orléans dans l’habit de Saint-Cloud
Louis Carrogis, dit Carmontelle
Sanguine, pierre noire, aquarelle et gouache avec rehauts de blanc 18e siècle
Image : Sotheby's
Reste à identifier le membre d’équipage assis en bas à gauche de la composition et dont le regard se porte vers le spectateur. Pourrait-on y reconnaître Philippe II d’Orléans, futur Philippe Égalité ?
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente du 22 novembre 2022
JACQUES BERTAUX (ARCIS-SUR-AUBE VERS 1745-1818 ?)
La chasse du duc Louis-Philippe d'Orléans ou le Rapport
signé et daté 'Bertaux. 1773.' (en bas, vers le centre)
huile sur toile, dans son cadre d'origine
130,8 x 196 cm. (51 1/2 x 77 1/8 in.)
Provenance :
Commandé par Louis-Philippe Ier d'Orléans (1725-1785), probablement pour le château de Saint-Cloud ; puis par descendance à son fils, Louis-Philippe II d'Orléans (1747-1793), 'Philippe Égalité' ; puis par descendance à son fils, Louis-Philippe III d'Orléans (1773-1850), roi des Français ; puis par descendance à son fils, Antoine-Marie-Philippe d'Orléans (1824-1890), duc de Montpensier, Infant d'Espagne ; puis par descendance dans une collection particulière, France, jusque 1981. (...)
Présentation :
En 1733, Jean-Baptiste Oudry se voit confier le projet le plus ambitieux de sa carrière : la création des cartons préparatoires au tissage des tapisseries des Chasses Royales commandées par le roi Louis XV.
Les neufs cartons peints sur toile composant cet ensemble reprennent les différents épisodes de la chasse à courre royale pendant laquelle Oudry est d’ailleurs autorisé à suivre le roi. Louis XV et les principaux acteurs de la vènerie royale – le grand veneur ou le premier écuyer – sont représentés dans des lieux topographiquement exacts des forêts royales de Saint-Germain, Fontainebleau ou Compiègne.
Ce sont d’ailleurs les châteaux de Fontainebleau et de Compiègne qui conservent aujourd’hui, respectivement, les cartons et les tapisseries, provenant de cette commande.
Rendez-vous au carrefour du Puits du Roi, forêt de Compiègne ou Le Botté du Roi
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1735
Dimensions : 3,57 x 6,50 m
Image : Château de Fontainebleau
Chasse de Louis XV devant Compiègne
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1737
Dimensions : 3,57 x 9,91 m
Image : Château de Fontainebleau
Cerf aux abois dans les rochers de Franchard, forêt de Fontainebleau
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1738
Dimensions : 3,67 x 6,61 m
Image : Château de Fontainebleau
Louis XV tenant le limier, allant au bois au carrefour du Puits solitaire
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1739
Dimensions : 3,57 x 2,72 m
Image : Château de Fontainebleau
On découple la vieille meute au Carrefour de la Petite Patte d'Oie
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1741
Dimensions : 3,57 x 2,72 m
Image : Château de Fontainebleau
Meute de chiens courants qui vont au rendez-vous, au carrefour de l'Embrassade
Jean-Baptiste Oudry
Huile sur toile, 1743
Dimensions : 3,57 x 2,72 m
Image : Château de Fontainebleau
Près d’un demi-siècle plus tard, le duc Louis-Philippe d’Orléans s’inscrit dans la continuité de cette commande royale en confiant à Jacques Bertaux la réalisation de quatre tableaux représentant les différentes étapes d’une chasse : le Rapport, le Bien aller, l’Hallali et la Curée.
L’ensemble a probablement été commandé pour le château de Saint-Cloud, propriété des Orléans depuis son rachat par Monsieur, Philippe d’Orléans, en 1658. Le château est d’ailleurs reconnaissable à l’arrière-plan de la Curée, tableau conservé au Domaine départemental de Sceaux.
Partie de chasse du duc d'Orléans au château de Saint-Cloud ou La Curée
Jacques Bertaux
Huile sur toile, 18e siècle
H. cm : 130,3 ; L. cm : 163,5
Image : Pascal Lemaître / Musée du Domaine départemental de Sceaux
Chronologiquement, le Bien aller, l’Hallali et la Curée prennent placent à la suite du Rapport qui ouvre le cycle cynégétique du duc d’Orléans : l’atmosphère du sous-bois, restituée dans une gamme de verts et de bleus proches de la palette d’Oudry, est celle d’un début de journée. Piqueux, veneurs, maîtres-chiens et écuyers, dont les traits sont relativement stéréotypés, se retrouvent autour des protagonistes de la scène auxquels le peintre a accordé un certain souci du rendu des détails et de la justesse d’expression, permettant de les identifier en partie.
Placé au centre de la composition, le duc d’Orléans porte la tenue de l’équipage du cerf. Autour de lui se tiennent probablement Guillaume-Marin du Rouïl de Boismassot, ‘gentilhomme de la vénerie du duc d’Orléans’, Monsieur de Brossard, ‘écuyer commandant de l’écurie de Monsieur le duc’ et le marquis de Barbançon, ‘premier veneur de Monsieur le duc d’Orléans’ dont le musée Condé de Chantilly conserve des dessins de Louis Carrogis de Carmontelle (nos. inv. Car44, Car51 et Car40).
L’influence de l’œuvre de Carmontelle, peintre, dessinateur et graveur rentré au service du duc d’Orléans en 1763, est perceptible dans la représentation droite, juste et observatrice, mais également intime que Bertaux confère aux personnages centraux, non sans rappeler Les gentilshommes du duc d’Orléans dans l’habit de Saint-Cloud conservé en dans une collection particulière française.
Les gentilshommes du duc d’Orléans dans l’habit de Saint-Cloud
Louis Carrogis, dit Carmontelle
Sanguine, pierre noire, aquarelle et gouache avec rehauts de blanc 18e siècle
Image : Sotheby's
Reste à identifier le membre d’équipage assis en bas à gauche de la composition et dont le regard se porte vers le spectateur. Pourrait-on y reconnaître Philippe II d’Orléans, futur Philippe Égalité ?
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente du 22 novembre 2022
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La chasse sous l'Ancien Régime
Tiens ! tu me donnes l'idée de poster ici le récit de l'accident de chasse le plus bête de tout le XVIIIème siècle .
A la rigueur se tue-t-on en nettoyant son arme, classique, mais M. de Matignon fit mieux : il accrochait son fusil à un arbre pour passer un fossé quand le coup est parti tout seul l'étendant raide mort.
Ainsi le baron de Breteuil fut-il privé de son gendre et son unique fille, Angélique, de son jeune époux, nous conte Creutz catastrophé.
Par anticipation, le sentimental Creutz fait mourir tout le monde de chagrin à la suite du décès de M. de Matignon ... mais nous savons bien comment Angélique se consolera dans les bras Monseigneur d'Agoûlt, évêque de Pamiers.
Ma source :
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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