Petite chronique Toulousaine.....
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La nuit, la neige
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Nos conseils et découvertes :: Promenades et visites guidées (hors lieux du XVIIIe siècle)
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Re: Petite chronique Toulousaine.....
Quel beau voyage dans cette région. je connais assez peu Toulouse pour y être allé une seule fois. Belle ville rose chantée par le très très regretté Nougaro. En revanche deux bons restos sur la place de l'hôtel de ville :,;:!ùù^^^$: :,;:!ùù^^^$: :,;:!ùù^^^$: :
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Petite chronique Toulousaine.....
J'y ai vécu dix ans et c'est donc toujours un plaisir de s'y promener, même virtuellement.
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Chère Reinette JE NE SAIS PAS où peut bien se trouver le buste de Louis XVI !
J'ai cherché.....Un musée ? ffff il n'y en pas un grand nombre.....Une église ? je ne crois pas......Je vais continuer......
J'ai cherché.....Un musée ? ffff il n'y en pas un grand nombre.....Une église ? je ne crois pas......Je vais continuer......
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Non, ce n'est pas un buste, un biscuit si mes souvenirs sont bons.
Il est aux Augustins, à l'occasion du retour des Parlements au début du règne.
Sinon, à l'église Saint-Jérôme, dans un passage permettant de rejoindre les Galeries La Fayette, il y a une vitrine avec entre autres reliques monarchiques, un portrait inédit de Louis XVI.
Il est aux Augustins, à l'occasion du retour des Parlements au début du règne.
Sinon, à l'église Saint-Jérôme, dans un passage permettant de rejoindre les Galeries La Fayette, il y a une vitrine avec entre autres reliques monarchiques, un portrait inédit de Louis XVI.
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Ah Toulouse ! La magnifique ville rose d'où semble-t-il regorgent quelques talents de chanteurs, comme en effet le grand Nougaro. C'est malheureusement la seule chose que je connaisse d'elle avec la fameuse place du centre ville que l'on ne peut éviter et où on peut déguster de bons plats. J'étais bien plus jeune et j'ai adoré déambuler à travers les petites ruelles. boudoi30
Si vous habitez cette ville Louise-Adelaïde, vous êtes grandement vernie.
Dernier souvenir de cette belle ville, une toulousaine (rencontrée dans l'avion) m'a racontée que l'hiver était assez rigoureux quand on pense aux étés si chauds.
Si vous habitez cette ville Louise-Adelaïde, vous êtes grandement vernie.
Dernier souvenir de cette belle ville, une toulousaine (rencontrée dans l'avion) m'a racontée que l'hiver était assez rigoureux quand on pense aux étés si chauds.
Trianon- Messages : 3301
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Mr de Talaru a écrit:Quel beau voyage dans cette région. je connais assez peu Toulouse pour y être allé une seule fois. Belle ville rose chantée par le très très regretté Nougaro.
Ah ! merveilleux Nougaro ... boudoi30
Tiens ! je sens qu'il votera demain pour Louis XVI ! : : :
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54617
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Je reprends comme promis mes flâneries Toulousaines et avant les sombres mystères ( qui nous touchent de près vous verrez !) voici d'autres lieux dignes d'intérêt......
Car Toulouse, la belle indolente, est célèbre par son Observatoire.......
L'observatoire de Toulouse est un observatoire astronomique français, fondé en 1733 dans la ville de Toulouse par l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse. Il fut déplacé en 1841 à Jolimont, puis encore en 1981 au campus scientifique de Toulouse-Rangueil. Il a depuis rejoint l'observatoire du Pic du Midi, pour devenir l'observatoire Midi-Pyrénées. Le bâtiment principal, créé par l’architecte Toulousain Urbain Vitry, est inscrit au titre des monuments historiques.
" « L'idée de programme de recherches apparaît en astronomie au cours du xviie siècle3 », avance Jean-Marie Homet. En fait de programme ou de plan d'observation, Antoine Darquier invite l'astronome à l'exhaustivité dans ses recherches : « il n'y a pas de jour ou il ne puisse faire quelque chose d'utile, s'il aime véritablement son art4 ».
5 A. Darquier, Observations astronomiques faites à Toulouse, op. cit., p. ii.
6 A. Darquier, « Observations astronomiques faites à Toulouse dans les années 1791-1798 », in J. Lal (...)
7 A. Darquier, Observations astronomiques faites à Toulouse, op. cit. ; A. Darquier, Observations as (...)
8 A. Darquier, « Observations astronomiques des années 1781, 1782 & partie de 1783 », Histoire et Mé (...)
9 A. Darquier, « Observations astronomiques faites à Toulouse dans les années 1791-1798 », art. cité (...)
6Nous ne disposons pas des registres d'observations de Garipuy, de Vidal ou de Riquet Bonrepos. Ces trois savants ont certes publié une partie de leurs travaux, mais ce corpus est trop sélectif pour donner un aperçu de leur activité quotidienne. Le journal de Darquier a, en revanche, été presque totalement édité, depuis « l'éclipse de Soleil du 25 juillet 17485 », jusqu'au 27 mai 17986. Les deux premiers recueils, publiés par Darquier lui-même7, ont été suivis de plusieurs insertions dans les Mémoires de l'Académie des Sciences de Toulouse8, puis dans l'Histoire céleste de Jérôme Lalande9. Seules manquent les quatre dernières années du journal de Darquier. Cependant l'ensemble des données rassemblées permet de cerner les centres d'intérêt de l'astronome toulousain et ses objets de prédilection.
10 J.-M. Faidit, Les « amateurs de sciences » d'une province et le ciel au xviiie siècle, op. cit, T. (...)
7Au total, on relève 4448 observations effectuées par Darquier sur une période de cinquante ans. La très grande majorité concerne les observations méridiennes de la Lune, des planètes ou du Soleil, puisqu'elles sont au nombre de 3978, soit un peu moins de 90 % de ses recherches. Ce dernier chiffre est extrêmement proche de l'estimation de Jean-Michel Faidit, calculée sur un échantillon de « 4293 observations sérielles10 », dans tout le Languedoc au xviiie siècle, qui fixe la part des observations méridiennes à 87 %. Ce type d'observation, qui peut être renouvelé chaque jour, consiste à repérer l'instant du passage, et la hauteur de l'astre étudié, alors qu'il passe dans le plan méridien.
IN La pratique de l'astronomie à Toulouse au xviiie siècle Jérôme Lamy Presses universitaires de Rennes
Car Toulouse, la belle indolente, est célèbre par son Observatoire.......
L'observatoire de Toulouse est un observatoire astronomique français, fondé en 1733 dans la ville de Toulouse par l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse. Il fut déplacé en 1841 à Jolimont, puis encore en 1981 au campus scientifique de Toulouse-Rangueil. Il a depuis rejoint l'observatoire du Pic du Midi, pour devenir l'observatoire Midi-Pyrénées. Le bâtiment principal, créé par l’architecte Toulousain Urbain Vitry, est inscrit au titre des monuments historiques.
" « L'idée de programme de recherches apparaît en astronomie au cours du xviie siècle3 », avance Jean-Marie Homet. En fait de programme ou de plan d'observation, Antoine Darquier invite l'astronome à l'exhaustivité dans ses recherches : « il n'y a pas de jour ou il ne puisse faire quelque chose d'utile, s'il aime véritablement son art4 ».
5 A. Darquier, Observations astronomiques faites à Toulouse, op. cit., p. ii.
6 A. Darquier, « Observations astronomiques faites à Toulouse dans les années 1791-1798 », in J. Lal (...)
7 A. Darquier, Observations astronomiques faites à Toulouse, op. cit. ; A. Darquier, Observations as (...)
8 A. Darquier, « Observations astronomiques des années 1781, 1782 & partie de 1783 », Histoire et Mé (...)
9 A. Darquier, « Observations astronomiques faites à Toulouse dans les années 1791-1798 », art. cité (...)
6Nous ne disposons pas des registres d'observations de Garipuy, de Vidal ou de Riquet Bonrepos. Ces trois savants ont certes publié une partie de leurs travaux, mais ce corpus est trop sélectif pour donner un aperçu de leur activité quotidienne. Le journal de Darquier a, en revanche, été presque totalement édité, depuis « l'éclipse de Soleil du 25 juillet 17485 », jusqu'au 27 mai 17986. Les deux premiers recueils, publiés par Darquier lui-même7, ont été suivis de plusieurs insertions dans les Mémoires de l'Académie des Sciences de Toulouse8, puis dans l'Histoire céleste de Jérôme Lalande9. Seules manquent les quatre dernières années du journal de Darquier. Cependant l'ensemble des données rassemblées permet de cerner les centres d'intérêt de l'astronome toulousain et ses objets de prédilection.
10 J.-M. Faidit, Les « amateurs de sciences » d'une province et le ciel au xviiie siècle, op. cit, T. (...)
7Au total, on relève 4448 observations effectuées par Darquier sur une période de cinquante ans. La très grande majorité concerne les observations méridiennes de la Lune, des planètes ou du Soleil, puisqu'elles sont au nombre de 3978, soit un peu moins de 90 % de ses recherches. Ce dernier chiffre est extrêmement proche de l'estimation de Jean-Michel Faidit, calculée sur un échantillon de « 4293 observations sérielles10 », dans tout le Languedoc au xviiie siècle, qui fixe la part des observations méridiennes à 87 %. Ce type d'observation, qui peut être renouvelé chaque jour, consiste à repérer l'instant du passage, et la hauteur de l'astre étudié, alors qu'il passe dans le plan méridien.
IN La pratique de l'astronomie à Toulouse au xviiie siècle Jérôme Lamy Presses universitaires de Rennes
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Merci pour cette promenade oculaire , ma chère
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Louise-Adélaïde a écrit: avant les sombres mystères ( qui nous touchent de près vous verrez !)
Tu barry combien que nous devinons à mi-mot ... : : :
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54617
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Voyons ? voyons ? Eléonore ??
( pour l'instant je vérifie ( j'essaie au moins) de vérifier mes sources; c'est assez curieux.....)
( pour l'instant je vérifie ( j'essaie au moins) de vérifier mes sources; c'est assez curieux.....)
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Louise-Adélaïde a écrit:
L'observatoire de Toulouse est un observatoire astronomique français, fondé en 1733 dans la ville de Toulouse par l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse.
Peut-être, sûrement même, a-t-il reçu la visite de Sylvain Billy, lui-même mathématicien mais astronome passionné avant tout ! Il fait construire un observatoire sur le toit du Louvre à Paris. Ses observations astronomiques lui valent son élection à l’Académie des sciences en 1763.
Il écrit une Histoire de l’Astronomie ancienne, œuvre littéraire et scientifique qui lui ouvre les portes de l’Académie française.
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Mme de Sabran- Messages : 54617
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Merci ! j'adore les étoiles mais ne suis pas très renseignée ( hormis les plus connues) il faut que je regarde si c'est le "Bailly" du dico grec, non, ça m'étonnerait;
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
... premier maire de la ville de Paris, scientifique de renom, pré-massacré avant d'être guillotiné, une horreur .
A Bailly aussi s'applique le mot que Jean-Baptiste Coffinhal eut au sujet de Lavoisier :
« La République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ... »
A Bailly aussi s'applique le mot que Jean-Baptiste Coffinhal eut au sujet de Lavoisier :
« La République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ... »
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Mme de Sabran- Messages : 54617
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Pauvre homme......" le mien" n'est qu'Anatole Bailly, dictionnaire de grec -français ( 1894); apparenté ? je n'ai pas cherché, c'est un nom répandu;
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
... Jean-Baptiste Coffinhal, d'ailleurs un parfait inconnu, qui finira lui-aussi à la guillotine !
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Mme de Sabran- Messages : 54617
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Il est intéressant de noter la graphie du temps, puisque Coffinhal est devenu par évolution phonétique Couffignal;
Regrettable que l'on ait guillotiné ces innocents astronomes;
Regrettable que l'on ait guillotiné ces innocents astronomes;
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
... et tous ces milliers d'autres, astronomes ou pas ! àè-è\':
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Mme de Sabran- Messages : 54617
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Eh bien, je ne brille pas par la régularité......
J'aurais dû achever cette modeste chronique cet été, et ma foi, je me suis reposée au lieu de "travailler" ( travail bien agréable, malgré tout) à ces quelques illustrations du XVIIIème siècle à Toulouse......
J'avais annoncé de "sombres mystères" et en fait je les ai cités ailleurs, pour l'un d'entre eux, au moins, le plus "pertinent" à ce fil, j'ai donc un peu flâné, au lieu d'achever ici.......
Hum, ni très honnête ni très sérieux........
En fait, Toulouse, qui connaît bien sûr la tourmente révolutionnaire, ne s'y illustrera pas par des faits saillants; des bouleversements, économiques, sociaux, politiques suivent les événements parisiens, et puis, voilà;
C'est à l'époque de la Restauration que se situe la première affaire étrange, elle ne sera d'ailleurs jamais élucidée =
L’Affaire Fualdès est une affaire judiciaire qui défraye la chronique de 1817 à 1818 dans la France de la Restauration et n’a cessé par la suite de susciter les passions.
L’ancien procureur impérial Fualdès est égorgé dans la nuit du 19 au 20 mars 1817 à Rodez, puis son corps jeté dans les eaux de l’Aveyron. C’est la France tout entière, puis l’Europe et même l’Amérique qui bientôt se passionnent pour cette énigme de province appelée à devenir une des plus célèbres affaires judiciaires du xixe siècle.
Il s’y mêle des considérations politiques puisque l’assassiné est accusé d’être bonapartiste, que ses agresseurs sont au contraire dans la mouvance royaliste et que le premier procès les condamnant à mort est cassé à la fin de l’année 1817. Victor Hugo en parle au chapitre 169 des Misérables et Balzac y fait également allusion.
Des mobiles d'ordre privé ont été avancés, s'appuyant sur certaines des personnes mises en cause, et imaginant par exemple une rixe provoquée par des libertinages, ce qui correspond mal à ce qu'on peut connaître de la personnalité de la victime.
Lors du premier procès sur cette affaire, Didier Fualdès, son fils, partie civile, dépose le 7 février 1818 entre les mains d’un magistrat une correspondance non-signée. Il y est écrit que Fualdès avait été tué à cause de l’évasion et de la survivance de Louis XVII. Son père, ancien révolutionnaire et ancien membre du tribunal révolutionnaire, ne faisait pas mystère, il est vrai, de ses relations avec Barras et prétendait être très bien renseigné sur bien des choses, principalement sur l’évasion de Louis XVII de la prison du Temple. Ces informations ainsi détenues, qui pouvaient remettre en cause la légitimité du roi Louis XVIII lui aurait valu d'être assassiné. Cette hypothèse, assez significative du foisonnement de rumeurs auquel a donné lieu ce fait divers, a été reprises plusieurs fois mais paraît peu probable6.
En 2003, Paul Astruc, Jean-Michel Cosson et Jean-Philippe Savignoni, publient un livre sur Les grandes affaires criminelles de l'Aveyron, où il proposent l'hypothèse que l'assassinat aurait été commandité par la société secrète des Chevaliers de la Foi. Ils reprennent et actualisent les mobiles suggérés sous le Premier Empire par le baron de Trémont, ancien préfet de l'Aveyron et bon connaisseur de la société ruthénoise, qui soupçonnait l'association de différents mobiles, une question d'argent et de dette pour deux personnes, et le besoin de réaction de mouvements royalistes locaux, dont cette société des Chevaliers de la Foi, s'en prenant symboliquement à un ancien révolutionnaire et bonapartiste.
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui encore, cette affaire est non résolue;
La seconde affaire, postérieure est l' affaire Lafarge;
Marie Fortunée Capelle, connue sous le nom de Marie Lafarge (15 janvier 1816 - 7 novembre 1852), est une Française soupçonnée et reconnue coupable par la justice de l'époque d'avoir empoisonné son époux, Charles Lafarge. Elle est condamnée en 1840 aux travaux forcés à perpétuité et à l'exposition sur la place publique de Tulle. Certaines sources font d'elle l'arrière-petite-fille de Philippe Égalité, et de Félicité de Genlis., naissance dont il se chuchotera qu'elle lui vaudra d'être "grâciée" , officiellement elle sera remise en liberté en raison de sa mauvaise santé;
Le hasard veut que je sois née à quelques kilomètres du lieu où elle est enterrée, et où elle vécut ses derniers jours;
Voilà, j'ai cette fois-ci achevé d'évoquer ces quelques anecdotes de la Région Toulousaine;
J'aurais dû achever cette modeste chronique cet été, et ma foi, je me suis reposée au lieu de "travailler" ( travail bien agréable, malgré tout) à ces quelques illustrations du XVIIIème siècle à Toulouse......
J'avais annoncé de "sombres mystères" et en fait je les ai cités ailleurs, pour l'un d'entre eux, au moins, le plus "pertinent" à ce fil, j'ai donc un peu flâné, au lieu d'achever ici.......
Hum, ni très honnête ni très sérieux........
En fait, Toulouse, qui connaît bien sûr la tourmente révolutionnaire, ne s'y illustrera pas par des faits saillants; des bouleversements, économiques, sociaux, politiques suivent les événements parisiens, et puis, voilà;
C'est à l'époque de la Restauration que se situe la première affaire étrange, elle ne sera d'ailleurs jamais élucidée =
L’Affaire Fualdès est une affaire judiciaire qui défraye la chronique de 1817 à 1818 dans la France de la Restauration et n’a cessé par la suite de susciter les passions.
L’ancien procureur impérial Fualdès est égorgé dans la nuit du 19 au 20 mars 1817 à Rodez, puis son corps jeté dans les eaux de l’Aveyron. C’est la France tout entière, puis l’Europe et même l’Amérique qui bientôt se passionnent pour cette énigme de province appelée à devenir une des plus célèbres affaires judiciaires du xixe siècle.
Il s’y mêle des considérations politiques puisque l’assassiné est accusé d’être bonapartiste, que ses agresseurs sont au contraire dans la mouvance royaliste et que le premier procès les condamnant à mort est cassé à la fin de l’année 1817. Victor Hugo en parle au chapitre 169 des Misérables et Balzac y fait également allusion.
Des mobiles d'ordre privé ont été avancés, s'appuyant sur certaines des personnes mises en cause, et imaginant par exemple une rixe provoquée par des libertinages, ce qui correspond mal à ce qu'on peut connaître de la personnalité de la victime.
Lors du premier procès sur cette affaire, Didier Fualdès, son fils, partie civile, dépose le 7 février 1818 entre les mains d’un magistrat une correspondance non-signée. Il y est écrit que Fualdès avait été tué à cause de l’évasion et de la survivance de Louis XVII. Son père, ancien révolutionnaire et ancien membre du tribunal révolutionnaire, ne faisait pas mystère, il est vrai, de ses relations avec Barras et prétendait être très bien renseigné sur bien des choses, principalement sur l’évasion de Louis XVII de la prison du Temple. Ces informations ainsi détenues, qui pouvaient remettre en cause la légitimité du roi Louis XVIII lui aurait valu d'être assassiné. Cette hypothèse, assez significative du foisonnement de rumeurs auquel a donné lieu ce fait divers, a été reprises plusieurs fois mais paraît peu probable6.
En 2003, Paul Astruc, Jean-Michel Cosson et Jean-Philippe Savignoni, publient un livre sur Les grandes affaires criminelles de l'Aveyron, où il proposent l'hypothèse que l'assassinat aurait été commandité par la société secrète des Chevaliers de la Foi. Ils reprennent et actualisent les mobiles suggérés sous le Premier Empire par le baron de Trémont, ancien préfet de l'Aveyron et bon connaisseur de la société ruthénoise, qui soupçonnait l'association de différents mobiles, une question d'argent et de dette pour deux personnes, et le besoin de réaction de mouvements royalistes locaux, dont cette société des Chevaliers de la Foi, s'en prenant symboliquement à un ancien révolutionnaire et bonapartiste.
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui encore, cette affaire est non résolue;
La seconde affaire, postérieure est l' affaire Lafarge;
Marie Fortunée Capelle, connue sous le nom de Marie Lafarge (15 janvier 1816 - 7 novembre 1852), est une Française soupçonnée et reconnue coupable par la justice de l'époque d'avoir empoisonné son époux, Charles Lafarge. Elle est condamnée en 1840 aux travaux forcés à perpétuité et à l'exposition sur la place publique de Tulle. Certaines sources font d'elle l'arrière-petite-fille de Philippe Égalité, et de Félicité de Genlis., naissance dont il se chuchotera qu'elle lui vaudra d'être "grâciée" , officiellement elle sera remise en liberté en raison de sa mauvaise santé;
Le hasard veut que je sois née à quelques kilomètres du lieu où elle est enterrée, et où elle vécut ses derniers jours;
Voilà, j'ai cette fois-ci achevé d'évoquer ces quelques anecdotes de la Région Toulousaine;
Invité- Invité
Re: Petite chronique Toulousaine.....
Merci beaucoup, ma chère Louise-Adélaïde.... il s'en est passé de belles de par chez toi :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
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