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Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?

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Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Empty De la pauvreté à la Révolution ...

Message par Mme de Sabran Jeu 09 Avr 2015, 16:31


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Les nobles qui deviennent pauvres, aujourd'hui , sont en révolte contre leur pauvreté, et dans un état d'irritation haineuse contre les grands seigneurs ; ce qui fait, par un mouvement équitable et d'instinct naturel , que les riches sont dans un état permanent de
contrainte, de défiance et de répulsion contre les pauvres , à moins qu'ils ne soient des mendiants résignés à leur malheureux sort.
C'est un écueil de l'orgueil philosophique, et de l'irréligion qui nous submergent et qui finiront par nous abîmer dans un océan
d'amertume. On nous dit à cela; — < Tant pis pour les pauvres! — Hélas! tant pis pour les riches, et surtout pour les plus riches et les plus nobles, ainsi qu'il est aisé de le prévoir ! A tout prendre, c'est aussi la faute des grands seigneurs qui protègent le philosophisme, qui s'isolent du reste de la noblesse , et qui se contractent dans leurs intérêts personnels.
On n'aurait jamais pu trouver jadis un pauvre gentilhomme ou une seule fille de condition, que les princes et la haute noblesse eussent eu la barbarie, l'impolitique ou la négligence d'abandonner à l'humiliation , aux souffrances et aux tentations de la
pauvreté !


( Marquise de Créquy )

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Parole d'homme riche :
les pauvres, on a beau ne rien leur donner, ils n'arrêtent pas de demander !


( Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort )



Les pauvres sont les nègres de l'Europe.

( toujours Chamfort )


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Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Empty Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?

Message par La nuit, la neige Dim 27 Nov 2016, 11:47

Il s'agit ici d'un article sous forme d'entretien.
André Burguière, spécialiste de l’histoire de la famille au XVIIIe siècle, répond aux questions de Fériel Bourdjelal pour le site VNI l'e-mag de l'éduction.

Arrow Je cite quelques extraits :

Quelles étaient les conditions de vie au XVIIIe siècle, siècle des Lumières ?

Le siècle des Lumières tire son nom de la volonté d’un nouveau courant philosophique européen de combattre l’ignorance, les préjugés, l’intolérance par la diffusion du savoir. Ce mouvement était porté par une dynamique à la fois technique, économique et sociale : l’ascension de la bourgeoisie, progrès des sciences et des techniques, le développement de l’éducation. Un nouvel état d’esprit s’impose qui n’hésite pas à critiquer le pouvoir politique, l’état de la société et se trouve en rupture avec les idées traditionnelles.

Concrètement, à cette époque, les conditions de vie n’étaient pas les mêmes pour tout le monde.
Un écart gigantesque séparait la façon de vivre des classes supérieures, l’aristocratie et la grande bourgeoisie, vivant dans les villes, qui représentaient moins de 3% de la population, de la masse populaire : le petit peuple urbain des domestiques ou artisans et le monde paysan qui représentait à lui seul plus de 80% de la population.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Captur40
La place des Halles. Gravure d'après Etienne Jeaurat, 1772

Les élites nobles et bourgeoises ainsi que l’Eglise possédaient la terre que travaillait une paysannerie largement illettrée et misérable.


Au XVIIIe siècle on assiste à de nombreux changements qui se caractérisent par exemple par une nouvelle manière de faire cuire les aliments (avec l’apparition du réchaud, la cheminée, le trépied).
Que mangeait-on ?


Les  paysans avaient des conditions de vie particulièrement précaires. Il suffisait simplement qu’une récolte s’annonce médiocre pour que le prix des grains qui constituaient la base de l’alimentation populaire s’envole et que les « manouvriers », c’est-à-dire ceux qui ne possédaient rien et louaient leur travail, soient au bord de la famine.

Le régime alimentaire des paysans était monotone et précaire.  
Ils mangeaient des  bouillies de céréales  et des soupes de légumes, du pain surtout, très peu de viande et quasi exclusivement du porc.

En ville, les pauvres se nourrissaient essentiellement de pain. Il suffisait donc que le prix du pain augmente soudain pour que des révoltes éclatent et qu’on pille les boulangeries.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Jean_b10
Les oeufs cassés. Jean-Baptiste Greuze, 1756
Metropolitan Museum of Art, New York


L’alimentation des classes supérieures était bien différente.
Elles avaient des exigences culinaires, des cuisiniers souvent réputés (qu’on appelait « officiers de bouche ») qui leur servaient une nourriture sophistiquée et variée.
Les tables de la haute noblesse ou des grands financiers découvrent alors quelque chose d’analogue à ce qu’on appelle aujourd’hui la « nouvelle cuisine » : c’est à dire le goût du produit authentique.
Alors que traditionnellement on proposait dans les banquets des plats compliqués et spectaculaires où les ingrédients étaient travestis et difficilement reconnaissables, le XVIIIe siècle découvre le goût du produit naturel.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Souper10
Souper du prince Louis François de Conti, palais du Temple, 1766
Olivier Michel Barthélemy


Paris devient sous la Révolution une capitale gastronomique avec l’ouverture des premiers « grands restaurants » (dans le quartier du Palais Royal) tenus par les « officiers de bouche » de la grande noblesse que l’émigration de leurs maîtres avaient mis au chômage.

Idea Voir aussi notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t905-la-salle-a-manger-et-l-art-a-table


Pouvez-vous nous parler des logements ?

Si l’on s’intéresse aux paysans, leur habitat a peu changé depuis le XVIIe siècle. Le logement est constitué souvent d’une seule pièce convertie la nuit en couchage pour toute la famille.
Et très souvent, par manque de place, tous les enfants dorment dans le même lit. Une seconde pièce est également aménagée pour les bêtes.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Paysan10
Une famille d'artisans ou de paysans "aisés" (L'Épiphanie - Jean-Baptiste Greuze, 1774)

Dans l’aristocratie, qui vit souvent en ville dans des hôtels particuliers, l’agencement des appartements témoigne d’une recherche de l’autonomie individuelle et d’un sens nouveau de l’intimité.  

La grande nouveauté depuis le XVIIIe siècle est l’apparition du couloir.
Il représente  le développement du confort et de l’individualisme. Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, que ce soit dans les châteaux ou dans les grandes demeures, si les aristocrates souhaitaient se déplacer d’un bout à l’autre de l’étage, il fallait traverser les pièces.
Cette commodité, typiquement aristocratique, ne gagnera les classes moyennes qu’au XXe siècle.


Qu’en était-il de l’hygiène à cette époque ?

Les grands progrès d’hygiène ont plutôt eu lieu au XIXe siècle.
Une des nouveautés du XVIIIe siècle est la baisse de la mortalité infantile. Avant, ¼ des enfants mourraient à moins d’un an et la moitié avant 20 ans.
Cette mortalité était due aux conditions d’hygiène précaires, aux risques d’infections à la naissance ou dans les premiers mois du nouveau-né.…
Parfois aussi, la mère ne survivait pas à l’accouchement. Au XVIIIe siècle, les principes d’hygiène ont un peu évolué : les sages-femmes ont commencé à se laver les mains avant d’intervenir. Ce petit détail a provoqué une légère baisse de la mortalité infantile.
Cette baisse est d’ailleurs la seule nouveauté importante de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Il faut aussi savoir que l’espérance de vie n’atteignait que 35-38 ans au XVIIIe siècle. Elle est aujourd’hui plus du double.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  La_dam10
La Dame de charité (1773)
De Jean-Baptiste Greuze
Lyon, Musée des beaux-arts de Lyon.


La grande révolution, c’est après, puisqu’il va y avoir les progrès de la médecine, dont tout récemment après la deuxième guerre mondiale, l’arrivée des antibiotiques, le développement de l’hygiène, et l’eau courante dans les appartements…
Ces changements ont bien évidemment provoqué une Révolution démographique puisque l’espérance de vie a plus que doublé.

Idea Voir aussi notre sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t320-les-ages-de-la-vie


La population du XVIIIe siècle prenait-elle des bains ou des douches ?

Absolument pas. Prendre un bain ou une douche était quasiment impossible, les systèmes de tuyauterie n’existaient pas. A la campagne, selon les saisons, les paysans pouvaient utiliser l’eau des ruisseaux pour se laver.
En ville, même dans les classes supérieures, on se frottait le corps avec des onguents et on utilisait du parfum pour dissimuler l’odeur. Mais ni les douches ni les bains n’existaient.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Img-1311

Le bain s’est répandu dans la bourgeoisie à partir du  XIXe siècle.  Les premières femmes qui ont lancé la mode d’une hygiène plus rigoureuse, et se sont mis à prendre des bains régulièrement, étaient les « demi-mondaines ». Et peu à peu, cela s’est développé dans les classes supérieures.

Idea Voir aussi notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3016-baignoires-mobilier-et-objets-de-toilette-au-xviiie-siecle?highlight=baignoires


Qu’en était-il de la médecine au XVIIIe siècle ?

La médecine se développe mais je ne pense pas qu’elle ait joué un rôle très important dans la diminution de la mortalité infantile en France. En fait, le grand changement à cette époque est l’apparition des sages-femmes.
Elles recevaient une formation approfondie, essentiellement pratique, leur activité était reconnue comme un métier à part entière et rémunérée à la différence des vieilles « matrones » choisies par le curé qui savaient surtout faire des prières et pouvaient ondoyer l’enfant à la naissance lorsque celui-ci risquait de mourir.
L’arrivée des sages-femmes a profondément changé la médecine de l’époque : plus d’hygiène, baisse de la mortalité infantile, accouchement moins douloureux…

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Apothi10
Le médecin, le chirurgien et l'apothicaire, d'après les Costumes français de Dupin

Toutefois, les chirurgiens-accoucheurs, qui officiaient pour les classes aisées car ils réclamaient des honoraires élevés, ne reconnaissaient pas le droit des sages-femmes à exercer leur métier. D’ailleurs, dans les régions proches d’une école de médecine, là où l’on trouvait les médecins-accoucheurs, ils arrivaient à empêcher l’activité des sages-femmes. Résultat : dans ces régions, la mortalité infantile restait forte.

En revanche, là où les sages-femmes pouvaient exercer, loin des écoles de médecine, le constat est clair : il y a une nette baisse de la mortalité infantile. Les sages-femmes ont donc joué un rôle primordial dans la médecine du XVIIIe siècle.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  La-mac10
La « machine » inventée par Mme du Coudray, un bassin de femme et des poupées de chiffon comme bébés.
Musée Flaubert et d’histoire de la Médecine, Rouen

Site source : http://www.la-croix.com/Sciences/Sciences/Madame-Coudray-pionniere-simulation-2016-01-04-1200728516


Idea Voir aussi notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2333-la-medecine-des-lumieres


Concrètement, était-il difficile de donner naissance à cette époque et comment s’occupait-on des bébés ?

Donner naissance était bien plus compliqué et risqué au XVIIIe siècle. Il y avait beaucoup de naissances : entre 4 et 6 par couple en moyenne. Mais peu d’enfants survivaient. Lorsqu’il en restait 2 à l’âge adulte, c’était déjà bien.
L’accouchement était toujours un risque. C’est pourquoi, et notamment dans les classes populaires, on ne s’attachait pas trop aux bébés parce qu’il y avait de fortes chances de les perdre.
Pour l’élevage des enfants, dans les classes populaires, la mère nourrissait le bébé au sein. En revanche, dans les classes aristocratiques, on considérait que s’occuper d’un nouveau-né n’était pas une tâche digne d’une personne de qualité. Le bébé était alors remis à une nourrice.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Portra12
Portrait de femme allaitant son enfant
Par Jean-Laurent Mosnier
Musée des Ursulines de Mâcon


Mais par la suite on a vu apparaître un débat intellectuel entre philosophes et femmes lettrées concernant l’allaitement au sein.
Pour les philosophes, comme Rousseau par exemple, c’est à la mère de prendre soin du nouveau-né et de l’allaiter. L’allaitement maternel est ainsi revenu dans les familles des classes supérieures et de la bourgeoisie parisienne. C’est sans doute aussi l’un des aspects qui a contribué à la baisse de la mortalité infantile.

Idea Voir aussi notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1314-lallaitement-et-les-bureaux-de-placement-des-nourrices-au-xviiie-siecle?highlight=allaitement

________

Arrow Article source, ici : http://www.vousnousils.fr/2016/11/18/comment-vivait-on-au-xviiie-siecle-596029
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Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Empty Re: Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?

Message par Mr de Talaru Lun 28 Nov 2016, 09:59

Très bon résumé. Je ne connaissais pas ces poupées de chiffon pour enseigner aux sage-femmes.

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Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Empty Re: Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?

Message par La nuit, la neige Lun 28 Nov 2016, 13:06

Mr de Talaru a écrit:Très bon résumé. Je ne connaissais pas ces poupées de chiffon pour enseigner aux sage-femmes.

Idea Nous l'évoquions ce sujet-ci : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2333-la-medecine-des-lumieres

Idea Et plus brièvement encore ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1804-madame-du-coudray-la-premiere-professeur-des-sage-femmes?highlight=coudray

.... Wink
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Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Empty Re: Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?

Message par Mr de Talaru Lun 28 Nov 2016, 13:12

Je sais je suis un mauvais  élève 40544810 :129fs916747: pas trouvé de smiley avec un bonnet d’âne.

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Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Empty Re: Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?

Message par Mme de Sabran Lun 28 Nov 2016, 16:08

La nuit, la neige a écrit: Mais peu d’enfants survivaient. Lorsqu’il en restait deux à l’âge adulte, c’était déjà bien.
L’accouchement était toujours un risque. C’est pourquoi, et notamment dans les classes populaires, on ne s’attachait pas trop aux bébés parce qu’il y avait de fortes chances de les perdre.

En voilà une aberration !  Smileàè-è\':
Cela me rappelle cette réflexion que l'on rapporte avoir été faite à Marie-Antoinette lors de la mort de la petite Madame Sophie sur l'avantage de ne pas avoir eu le temps de s'attacher à si petit enfant !!!!!!   Shocked

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Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Empty Vivre pauvre au XVIIIe siècle

Message par La nuit, la neige Dim 23 Avr 2023, 22:24

Idea Diffusée semaine dernière, cette émission est à réécouter, si le sujet vous intéresse...

La pauvreté au temps des Lumières
Émission Concordance des Temps (France Culture)
Durée 58 mn

Si nulle nation n’a jamais banni la pauvreté, le regard jeté sur elle est marqué par bien des variations. Laurence Fontaine revient sur un temps où la pauvreté fut endémique et où les Lumières et les autorités royales firent de celle-ci un sujet d’indignation ou d’inquiétude.

Avec : Laurence Fontaine Historienne, directrice de recherche au CNRS
Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Image889
Louis XVI distribuant des secours aux pauvres durant l'hiver 1788
Louis Hersent
Huile sur toile, 1817
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot


La pauvreté, voilà bien un sujet à portée universelle, dans les couleurs sombres. À considérer les souffrances qu’elle provoque, les déséquilibres qu’elle traduit, les révoltes qu’elle suscite, les remèdes qu’elle appelle, on est conduit au cœur même de la nature des sociétés successives qui rassemblent les hommes, et tout en même temps les divisent.

Si nulle nation n’a jamais banni la pauvreté, le regard jeté sur elle, et d’abord par ceux qui y échappent, est marqué par bien des variations, d’un monde à l’autre, d’une époque à l’autre, d’une catégorie sociale à l’autre. La définition même de la pauvreté n’a pas toujours la force de l’évidence et les hésitations sont, en soi, éclairantes.

Afin de traquer les ruptures et les continuités, en quête surtout de diverses permanences, nous allons nous porter en arrière vers l’Ancien Régime, et surtout vers le XVIIIe siècle : car c’est un temps où la pauvreté fut endémique et où les Lumières d’un côté et les autorités royales de l’autre firent de celle-ci, plus qu’à d’autres moments, un sujet d’indignation ou d’inquiétude.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  23751310
La pauvre famille
Jean-Baptiste Greuze
Dessin, 18e siècle
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / René-Gabriel Ojéda


Les travaux de Laurence Fontaine, directrice de recherche au CNRS, enrichissent précieusement la réflexion sur ce thème. D’autant plus, chose requise dans cette émission, qu’elle affirme, à la base de son traitement savant du sujet, que les échos contemporains s’imposent à l’attention.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  01079810

Comme en témoigne le titre même de son dernier livre :  Vivre pauvre, quelques enseignements tirés de l’Europe des lumières. Le moindre intérêt n’en est pas de montrer la continuité et les rebonds, à côté des inflexibles égoïsmes de classe, de la dénonciation des inégalités économiques et sociales retranchant de l’humanité commune des hommes et des femmes qui ne demandent que la dignité et le plus concret de leurs droits.


Arrow Emission à écouter ici : Concordance des Temps (France Culture) - La pauvreté au temps des Lumières
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Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  Empty Re: Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?

Message par La nuit, la neige Mer 07 Juin 2023, 22:00

La nuit, la neige a écrit:
Les travaux de Laurence Fontaine, directrice de recherche au CNRS, enrichissent précieusement la réflexion sur ce thème. D’autant plus, chose requise dans cette émission, qu’elle affirme, à la base de son traitement savant du sujet, que les échos contemporains s’imposent à l’attention.

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  01079810

Comme en témoigne le titre même de son dernier livre :  Vivre pauvre, quelques enseignements tirés de l’Europe des lumières. Le moindre intérêt n’en est pas de montrer la continuité et les rebonds, à côté des inflexibles égoïsmes de classe, de la dénonciation des inégalités économiques et sociales retranchant de l’humanité commune des hommes et des femmes qui ne demandent que la dignité et le plus concret de leurs droits.

Sélectionné parmi les 5 livres du Prix château de Versailles du livre d’Histoire (édition 2023) :  Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  309649167

Comment vivait-on au XVIIIe siècle ?  23epv210

Entretien avec l'autrice (durée 37 mn) :

La nuit, la neige
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