Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
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Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Pastel réalisé par Kucharski à la prison du Temple, où il réussit à s'introduire entre le 26 janvier 1793 et le 1er avril 1793, pour voir la reine et dessiner son portrait.
A quelle date fut-il réalisé ? Après le 26 janvier, puisque la reine est en habit de deuil à cette date (le 26 janvier, la reine reçoit ses habits de deuil), mais avant le 1er avril 1793 (Marguerite Jallut, "Marie-Antoinette et ses peintres"). En effet, le 1er avril 1793, sur le réquisitoire du procureur de la commune, le Conseil Général arrête : "Qu'aucune personne de garde au Temple ou autrement ne pourra y dessiner quoi que ce soit et que si quelqu'un est surpris en contravention au présent arrêté, il sera sur le champ mis en état d'arrestation et amené au Conseil général faisant en cette partie les fonctions de Gouvernement" (Archives Nationales, Police Générale F. 7. 4391). Il est à présumer que ces mesures furent prises, parce-qu'on avait eu connaissance d'une visite du peintre.
Comment avait-il pu oser cette tentative dangereuse? Par qui avait-il été aidé? La légende raconte que Kucharsky était garde national et que de service au Temple il avait vu la Reine. Rentré chez lui, il en avait esquissé les traits ; après une seconde visite, il avait achevé le portrait. Malheureusement pour la légende, le nom de Kucharsky ne se retrouve pas dans les listes des gardes nationaux ni dans le service du Temple. Il faut donc chercher une complicité ayant favorisé son dessein. Peut-être pour l'introduire plus facilement l'avait-on en effet revêtu d'un costume de garde national. Selon Marguerite Jallut, il est probable que ce fut Michonis qui le seconda.
Dans un des interrogatoires de la reine, le président lui demanda si les administrateurs Michonis, Jobert, Marino, et Michel, lorsqu'ils se rendaient près d'elle, n'amenaient pas d'autres personnes avec eux. Ils ne venaient jamais seuls, répondit-elle, et amenaient trois ou quatre personnes. Comme on lui demandait si c'était des administrateurs, elle répondit "je l'ignore".
S'il est très difficile de savoir comment Kucharsky pénétra au Temple, il est certain qu'il y pénétra ; la reine elle-même l'explique ainsi lors de l'un de ses interrogatoires : "Depuis votre détention au Temple, ne vous-êtes vous pas fait peindre? Oui, au pastel. Ne vous êtes-vous pas servie de ce prétexte pour recevoir des nouvelles de ce qui se passait dans les Assemblées législatives et conventionnelles ? Non. - Comment nommez-vous ce peintre? C'est Coestier, peintre polonais, établi depuis plus de vingt ans à Paris. - Où demeure-t-il? Rue du Coq-Saint-Honoré."
La prononciation polonaise modifiait déjà le nom, on retrouve dans la correspondance du peintre : Kouaski, Kouarski. La reine a-t-elle prononcé à la tchèque Koaské ou bien le greffier a-t-il mal entendu et transcrit le nom à sa manière? Cette dernière hypothèse est très vraisemblable, car le greffier appelle, Mme Auguié, la femme de chambre de la reine : Anguel.
Dès 1793, le tableau fut connu des émigrés. Fersen le fit chercher avec tous les objets qui avaient pu appartenir à Marie-Antoinette : "Tout ce qui vient d'elle me sera précieux."
Dernière édition par Cosmo le Dim 06 Avr 2014, 22:06, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Merci Cosmo de nous faire part de cette passionnante enquête de la grande Marguerite Jallut dont j'attends de lire ces écrits depuis très longtemps !!!!
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Les trois versions dites "originales" du portrait de Kucharsky:
1/ Premier pastel de la collection de la princesse de Tarente (dame du Palais de reine)
Publié pour la première fois dans un ouvrage du comte Walsh de Serrant.
Annoté par le duc d’Uzès :
"Ce portrait de la reine Marie-Antoinette a été dessiné au Temple après la mort du roi.
Il a été fait pour ma tante, la princesse de Tarente (Mlle de Chastillon)."
Ce pastel était destiné à la plus dévouée des dames du Palais, la princesse de Tarente, née du Plessis-Châtillon, rescapée des massacres de Septembre et réfugiée à Londres grâce à son beau-frère le valeureux abbé de La Trémoille (Olivier Blanc, "Portraits de femmes"). princesse de Tarente étant décédée en Russie sans héritiers, le pastel est demeuré dans la famille de sa soeur, Mme de Crussol d’Uzès, et les descendants de cette dame l’ont apparemment conservé jusqu’à sa publication par le comte de Sarrent en 1901.
Ce portrait reste aujourd’hui non localisé.
2/Second pastel de la collection de la princesse de Tarente, décrit par Marguerite Jallut dans “Marie-Antoinette et ses peintres" (1955).
Ce portrait, que Marguerite Jallut a elle-même examiné et qu'elle considère comme l'original, a disparu pendant la seconde guerre mondiale.
Le tableau était accompagné de deux inscriptions manuscrites, la première presque effacée, la seconde en était une copie :
"Ce portrait de Marie-Antoinette, reine de France, a été peint par Koharski qui, se trouvant de service comme garde national au Temple après la mort de Louis XVI, parvint chaque fois à voir la reine. Il avait déjà peint cette princesse en 1780. Il traça ce dessin et jusqu'au moindre détail de ses vêtements de deuil."
Olivier Blanc considère, quant à lui, que ce portrait n'est qu'une copie ultérieure de l'original.
3/ L’huile sur toile marouflée sur panneau de bois. Collection d’Arenberg, Bruxelles.
Dimensions : 25 X 20cm
Au dos, une inscription presque identique à celle figurant sur le second pastel ayant appartenu à la princesse de Tarente :
"Portrait de la reine Marie-Antoinette lorsqu’elle se trouvait au temple, et très exactement jusqu’à l’épingle même qui ferme son fichu, telle qu’elle était habillée peu de temps avant qu’elle fut transférée à la Conciergerie. Ce tableau est peint par Koharski (sic) qui avait fait le portrait de cette malheureuse princesse en 1780 ; il se trouva comme garde nationale de service au Temple, y vit la reine, la considéra avec grande attention, et, rentré chez lui, il s’occupa de la dessiner de mémoire ; il fut encore une seconde fois de service au Temple, examina de nouveau la reine, et de retour chez lui, il acheva le portrait. Je le tiens de Koharski lui même, je l’avais connus autrefois pour avoir été peint par lui, et il savait combien j’étais attaché à la reine. Ce tableau est l’original, il en a été fait ensuite par Koharski plusieurs copies et aussi par d’autres."
Signé : Auguste Arenberg.
Gravure par Delooze.
Au centre, la mention : tiré du cabinet de SAS le prince Auguste d'Arenberg.
1/ Premier pastel de la collection de la princesse de Tarente (dame du Palais de reine)
Publié pour la première fois dans un ouvrage du comte Walsh de Serrant.
Annoté par le duc d’Uzès :
"Ce portrait de la reine Marie-Antoinette a été dessiné au Temple après la mort du roi.
Il a été fait pour ma tante, la princesse de Tarente (Mlle de Chastillon)."
Ce pastel était destiné à la plus dévouée des dames du Palais, la princesse de Tarente, née du Plessis-Châtillon, rescapée des massacres de Septembre et réfugiée à Londres grâce à son beau-frère le valeureux abbé de La Trémoille (Olivier Blanc, "Portraits de femmes"). princesse de Tarente étant décédée en Russie sans héritiers, le pastel est demeuré dans la famille de sa soeur, Mme de Crussol d’Uzès, et les descendants de cette dame l’ont apparemment conservé jusqu’à sa publication par le comte de Sarrent en 1901.
Ce portrait reste aujourd’hui non localisé.
2/Second pastel de la collection de la princesse de Tarente, décrit par Marguerite Jallut dans “Marie-Antoinette et ses peintres" (1955).
Ce portrait, que Marguerite Jallut a elle-même examiné et qu'elle considère comme l'original, a disparu pendant la seconde guerre mondiale.
Le tableau était accompagné de deux inscriptions manuscrites, la première presque effacée, la seconde en était une copie :
"Ce portrait de Marie-Antoinette, reine de France, a été peint par Koharski qui, se trouvant de service comme garde national au Temple après la mort de Louis XVI, parvint chaque fois à voir la reine. Il avait déjà peint cette princesse en 1780. Il traça ce dessin et jusqu'au moindre détail de ses vêtements de deuil."
Olivier Blanc considère, quant à lui, que ce portrait n'est qu'une copie ultérieure de l'original.
3/ L’huile sur toile marouflée sur panneau de bois. Collection d’Arenberg, Bruxelles.
Dimensions : 25 X 20cm
Au dos, une inscription presque identique à celle figurant sur le second pastel ayant appartenu à la princesse de Tarente :
"Portrait de la reine Marie-Antoinette lorsqu’elle se trouvait au temple, et très exactement jusqu’à l’épingle même qui ferme son fichu, telle qu’elle était habillée peu de temps avant qu’elle fut transférée à la Conciergerie. Ce tableau est peint par Koharski (sic) qui avait fait le portrait de cette malheureuse princesse en 1780 ; il se trouva comme garde nationale de service au Temple, y vit la reine, la considéra avec grande attention, et, rentré chez lui, il s’occupa de la dessiner de mémoire ; il fut encore une seconde fois de service au Temple, examina de nouveau la reine, et de retour chez lui, il acheva le portrait. Je le tiens de Koharski lui même, je l’avais connus autrefois pour avoir été peint par lui, et il savait combien j’étais attaché à la reine. Ce tableau est l’original, il en a été fait ensuite par Koharski plusieurs copies et aussi par d’autres."
Signé : Auguste Arenberg.
Gravure par Delooze.
Au centre, la mention : tiré du cabinet de SAS le prince Auguste d'Arenberg.
Dernière édition par Cosmo le Lun 30 Déc 2013, 15:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Voici ce que dit Marguerite Jallut à ce sujet : "On a coutume de nommer "Marie-Antoinette à la Conciergerie" une peinture de Prieur d'après Kucharski, en croyant qu'il s'agit de Jean-Louis Prieur, juré du Tribunal révolutionnaire, en réalité c'est l'oeuvre sous la Restauration, d'une certaine Mlle Prieur, un peintre modeste que secourut Charles X, puis Louis-Philippe." (M. Jallut in Marie-Antoinette et ses peintres).
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Cosmo a écrit:Le portrait identifié par Olivier Blanc comme étant celui de Marie-Antoinette en demi-deuil
Ah oui, nous avions eu toute une polémique sur l'identité du sujet, Marie-Antoinette ou pas Marie-Antoinette ?
C'est vrai que ce n'est pas facile à démêler . Mais je vois ci-dessus, dans tout ce que tu nous as posté là, des portraits qui me paraissent encore plus éloignés de l'image que je me fais de la reine ...
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Je ne suis pas un expert en peinture, mais en regardant ce portrait identifié par O. Blanc comme étant celui de la reine, et en le comparant avec les autres Kucharsky, il me semble avoir affaire à deux artistes complètement à l'opposé, tant pour le coup de pinceau, que pour la texture, ou pour le volume de la figure...Mme de Sabran a écrit:Cosmo a écrit:Le portrait identifié par Olivier Blanc comme étant celui de Marie-Antoinette en demi-deuil
Ah oui, nous avions eu toute une polémique sur l'identité du sujet, Marie-Antoinette ou pas Marie-Antoinette ?
C'est vrai que ce n'est pas facile à démêler . Mais je vois ci-dessus, dans tout ce que tu nous a posté là, des portraits qui me paraissent encore plus éloignés de l'image que je me fais de la reine ...
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Voilà ce pour quoi on rencontre / confond souvent Sophie Prieur avec Jean-Louis Prieur...Cosmo a écrit:Voici ce que dit Marguerite Jallut à ce sujet : "On a coutume de nommer "Marie-Antoinette à la Conciergerie" une peinture de Prieur d'après Kucharski, en croyant qu'il s'agit de Jean-Louis Prieur, juré du Tribunal révolutionnaire, en réalité c'est l'oeuvre sous la Restauration, d'une certaine Mlle Prieur, un peintre modeste que secourut Charles X, puis Louis-Philippe." (M. Jallut in Marie-Antoinette et ses peintres).
Pour moi c'est ce portrait (de ceux de la Reine en veuve, évidemment) qui me touche le plus tant j'y lis de choses dans le regard myope de Marie-Antoinette !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Mme de Sabran a écrit:Cosmo a écrit:Le portrait identifié par Olivier Blanc comme étant celui de Marie-Antoinette en demi-deuil
Ah oui, nous avions eu toute une polémique sur l'identité du sujet, Marie-Antoinette ou pas Marie-Antoinette ?
C'est vrai que ce n'est pas facile à démêler . Mais je vois ci-dessus, dans tout ce que tu nous as posté là, des portraits qui me paraissent encore plus éloignés de l'image que je me fais de la reine ...
Il y a eu beaucoup de copies médiocres du portrait de Kucharsky, souvent réalisées par des peintres de deuxième ou troisième catégorie.
En revanche, les copies réalisées par Kucharsky lui-même sont de très bonne qualité. Par exemple, celle-ci, qui se trouve dans une collection privée :
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Je venais de chercher la photo du livre d'OLIVIER BLANC montrant ce portrait "MARIE ANTOINETTE" car je viens de découvrir que son propriétaire est Mr GARCIA et qu'il se trouve dans le salon de compagnie du CHATEAU DU CHAMP DE BATAILLE (j'ai reçu ce matin, le monstre /papier sur ledit château).
Je continue à prétendre que ce n'est pas la Reine , surtout avec son petit NOEUD/NOEUD sur la tête !!!!!!
on peut comparer avec le tableau présenté ci- dessus dans le présent post .... on ne reconnait pas notre Reine avec cette expression sévère - les lèvres serrées et un joli petit nez droit.
MARIE ANTOINETTE :
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Localisation : P A R I S
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Et comment M. Olivier Blanc est-il arrivé à la conclusion que cette dame est la reine?
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Bonjour,
Sophie Prieur est allée peindre la Reine dans Son cachot de la Conciergerie .
La peinture ne date donc pas de la Restauration.
Je voudrais dire, que André Castelot a menti les visites de peintre Prieur à la Conciergerie.
C'était possible? Non
Leos
Sophie Prieur est allée peindre la Reine dans Son cachot de la Conciergerie .
La peinture ne date donc pas de la Restauration.
Je voudrais dire, que André Castelot a menti les visites de peintre Prieur à la Conciergerie.
C'était possible? Non
Leos
Leos- Messages : 794
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Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Je reviens sur ce fameux portrait de la reine par Kucharsky, qui se trouve actuellement au château de Champ de Bataille.
Le gros noeud blanc que l'on voit sur la tête de la reine n'a, contrairement à ce que j'ai pu lire ça et là, rien d'extraordinaire. On retrouve le même noeud blanc sur le tableau de Jean-Jacques Hauer "Les adieux de Louis XVI à sa famille le 20 janvier 1793". Manifestement, à cette date, Marie-Antoinette porte déjà le deuil (de la princesse de Lamballe sans doute, comme l'indique Olivier Blanc), avec un gros noeud blanc sur la tête.
Pour moi, le portrait que l'on voit en couverture de l'ouvrage d'Olivier Blanc représente bien Marie-Antoinette.
Le gros noeud blanc que l'on voit sur la tête de la reine n'a, contrairement à ce que j'ai pu lire ça et là, rien d'extraordinaire. On retrouve le même noeud blanc sur le tableau de Jean-Jacques Hauer "Les adieux de Louis XVI à sa famille le 20 janvier 1793". Manifestement, à cette date, Marie-Antoinette porte déjà le deuil (de la princesse de Lamballe sans doute, comme l'indique Olivier Blanc), avec un gros noeud blanc sur la tête.
Pour moi, le portrait que l'on voit en couverture de l'ouvrage d'Olivier Blanc représente bien Marie-Antoinette.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Je trouve une certaine ressemblance avec le portrait d'après Joseph Hickel.
Pourtant, sur l'un elle est jeune et jolie, sur l'autre âgée et meurtrie.
... même si, comme le dit notre Marie-Antoinette ( à nous : ), le nez n'est pas assez aquilin. Il y a un je ne sais quoi d'indéfinissable ressemblance dans les deux oeuvres .
Nous avions eu cette discussion sur ce Kucharsky, dans le C.D.B. . J'avais déjà opté pour Marie-Antoinette à l'époque .
C'est mon impression .
François et moi avons vu ce tableau, un jour que nous visitions ensemble le château de Champ de Bataille en Normandie...
Si j'ai bon souvenir, François, très ému, y voyait bien Marie-Antoinette, lui aussi ...
.
Dernière édition par Mme de Sabran le Dim 06 Avr 2014, 10:00, édité 2 fois
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Très juste ! Il y a une très forte ressemblance entre les deux portraits. :n,,;::::!!!:
Voici également une comparaison entre Marie-Antoinette à l'âge de 37 ans et sa mère, à l'âge de 45 ans (portrait de Marie-Thérèse signé daté "Hagelgans Wien 1762" - vendu aux enchères au mois de juin 2011) :
Les arcades sourcilières, le nez, les lèvres et le menton sont identiques.
Voici également une comparaison entre Marie-Antoinette à l'âge de 37 ans et sa mère, à l'âge de 45 ans (portrait de Marie-Thérèse signé daté "Hagelgans Wien 1762" - vendu aux enchères au mois de juin 2011) :
Les arcades sourcilières, le nez, les lèvres et le menton sont identiques.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
Il peut représenter Marie-Antoinette, ce portrait ne Lui ressemble pas.
Kucharsky a une patte lorsqu'il peint la Reine qu'on ne retrouve pas ici. A un point tel que je pensais encore être en présence d'un portrait d'un autre artiste...
Décidément je ne retrouve pas Marie-Antoinette dans cette femme trop âgée!
Bien à vous.
Kucharsky a une patte lorsqu'il peint la Reine qu'on ne retrouve pas ici. A un point tel que je pensais encore être en présence d'un portrait d'un autre artiste...
Décidément je ne retrouve pas Marie-Antoinette dans cette femme trop âgée!
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
C'est le visage d'une femme qui a beaucoup souffert et beaucoup pleuré .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette en deuil, à la prison du Temple, par et d'après Alexandre Kucharsky (ou Kucharski)
C'est cela : elle est atteinte dans sa chair.
Invité- Invité
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