La famille de Polastron
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La nuit, la neige
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Mme de Sabran
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: La famille Polignac - Axel de Fersen - La princesse de Lamballe :: Les Polignac et leur entourage
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La famille de Polastron
Fleurdelys a écrit :
le Lun 25 Juin 2007 - 15:57 , à la Conciergerie
Bonjour ! Je demande à tous, savez-vous qui est-elle ? cette Dame qui a été dame du palais de la Reine, cette femme est Louise d`Esparbes de Lussan Comtesse de Polastron 1764-1804 est-ce qu`elle aurait un lien de parenté avec la Duchesse de Polignac vu qu`elle se nomme Comtesse de Polastron serait-elle une ses belles soeurs ? http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/PAINT/product/kucharski-alexandre/portrait-de-louise-d-esparbes-de-lussan-comtesse-de-polastron-dame-du-palais-de,419897.aspx
Fleurdelys
Monsieur de Talaru :
Marie Louise d'Esparès de Lussan, vicomtesse puis comtesse de Polastron devint Dame du Palais de la Reine en l'année 1782. Elle a alors 18 ans, un bouton de rose parmi les fleurs de la Reine.
Mr de Talaru, passionné par la Maison de la Reine.
Polastron :
La commune de Polastron, forte de 1 520 hectares, résulte de la réunion de 3 communautés ou paroisses ; avant la Révolution regroupement des paroisses de Polastron-de-Haut et de Polastron-de-Bas ; pour sceller l'union, il est décidé de construire une église unique, l'actuelle, vouée à la Nativité (en 1823-1824) et d'abandonner les anciennes.
Population : 188 (1999) 191 (1990)
La village tient son nom des seigneurs du lieu, les Polastron qui jouèrent un grand rôle dan la région et à la cour : la duchesse de Polignac, favorite de Marie-Antoinette était née Yolande de Polastron.
Fête de Polastron : le 8 septembre (pour la nativité) célébrée le dimanche après.
Par une coïncidence tout à fait inopinée, le 8 septembre est aussi la date de naissance de Mme de Polignac !!!
Cela ne s'invente pas !
le Lun 25 Juin 2007 - 15:57 , à la Conciergerie
Bonjour ! Je demande à tous, savez-vous qui est-elle ? cette Dame qui a été dame du palais de la Reine, cette femme est Louise d`Esparbes de Lussan Comtesse de Polastron 1764-1804 est-ce qu`elle aurait un lien de parenté avec la Duchesse de Polignac vu qu`elle se nomme Comtesse de Polastron serait-elle une ses belles soeurs ? http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/PAINT/product/kucharski-alexandre/portrait-de-louise-d-esparbes-de-lussan-comtesse-de-polastron-dame-du-palais-de,419897.aspx
Fleurdelys
Monsieur de Talaru :
Marie Louise d'Esparès de Lussan, vicomtesse puis comtesse de Polastron devint Dame du Palais de la Reine en l'année 1782. Elle a alors 18 ans, un bouton de rose parmi les fleurs de la Reine.
Mr de Talaru, passionné par la Maison de la Reine.
Polastron :
La commune de Polastron, forte de 1 520 hectares, résulte de la réunion de 3 communautés ou paroisses ; avant la Révolution regroupement des paroisses de Polastron-de-Haut et de Polastron-de-Bas ; pour sceller l'union, il est décidé de construire une église unique, l'actuelle, vouée à la Nativité (en 1823-1824) et d'abandonner les anciennes.
Population : 188 (1999) 191 (1990)
La village tient son nom des seigneurs du lieu, les Polastron qui jouèrent un grand rôle dan la région et à la cour : la duchesse de Polignac, favorite de Marie-Antoinette était née Yolande de Polastron.
Fête de Polastron : le 8 septembre (pour la nativité) célébrée le dimanche après.
Par une coïncidence tout à fait inopinée, le 8 septembre est aussi la date de naissance de Mme de Polignac !!!
Cela ne s'invente pas !
Dernière édition par Mme de Sabran le Mar 10 Mar 2015, 11:46, édité 1 fois
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La famille de Polastron
J'ai écrit:
Lun 12 Aoû 2013 - 11:34
Je viens de dénicher une Histoire de la famille de Polastron, publiée en 2005 par Maurice Vuillier. :n,,;::::!!!: Je suis ravie !
Voici l'histoire des seigneurs de Polastron. Leur origine tout en étant très ancienne est assez modeste . Elle devient plus importante à travers le temps et quelques uns de leurs personnages jusqu'à toucher la Maison de France à travers la duchesse de Polignac et Madame d'Esparbès .
Ils tirent leur nom du village de Polastron à côté de Lombez au canton de Samatan .
D'une seule famille au départ se détache au XIVème siècle la branche des Polastron du Haut et celle des Polastron Caubiac Seguenville qui donnera par la suite les Polastron de la Hillière .
La famille de Polastron est une famille noble française qui possédait le château de Noueilles. Terminé en 1668, ce château fut celui des comtes de Polastron La Hillière, nobles et seigneurs de Grépiac, de Venerque et de Noueilles. Le château est un grand ensemble de plain-pied, de parc dessiné par Le Nôtre, d'allées de buis et de cyprès qui s'alliaient contre le vent d'Autan, permettant à ses occupants des promenades paisibles et ombragées ou des cueillettes de fruits mûris au soleil du Midi. La bâtisse principale - obligation d'autonomie, à cette époque où les chemins sont trop souvent impraticables - se double de pigeonnier, celliers, four à pain, remises et écuries, d'un chai et d'une énorme cave pour la production locale du vin.
Le Marquis de Polastron, seigneur de Noueilles, Venerque et Grépiac, à l'origine du château que l'on connaît aujourd'hui, eut deux enfants, Marie Henriette (vers 1716 1792 - Paris), sous-gouvernante des Enfants de France (1735-1739), « dame pour accompagner » « Mesdames les Ainées » (Henriette et Adélaïde) de 1739 à 1746, mariée à François Eléonor (11 mars 1710 24 juin 1763 - Paris), comte d'Andlau, marquis de Verderonne, lieutenant général des armées du roi, et Jean François Gabriel1 ( guillotiné le 9 messidor an II (27 juin 1794), inhumé au cimetière de Picpus - Paris), comte de Polastron, gouverneur de Castillon, colonel du régiment de la Couronne, victime de la Révolution française). Ce dernier eut lui-même deux enfants, mais de deux noces différentes.
L'aînée, Yolande de son premier mariage avec Jeanne Charlotte Hérault (1726 - 1756), naquit le 8 septembre 1749 à Paris et devint l'un des membres les plus célèbres de cette famille en devenant par son mariage, comtesse de Polignac en 1767, puis duchesse de Polignac. Eminent personnage de la cour de Versailles, elle fut remarquée par la reine Marie-Antoinette qui la nomma Gouvernante des Enfants de France en 1782. Succédant à la princesse de Lamballe, elle devint la brillante amie et confidente de la reine et la talentueuse organisatrice de ses fêtes et plaisirs. « Fraîche et insolente », elle était l'une des étoiles et l'un des personnages les plus emblématiques de la cour royale française du château de Versailles sous le règne de Louis XVI.
Denis Gabriel Adhémar fut né en avril 1762, de sa deuxième noce avec Anne Charlotte de Noé (1729 - 1821). Il embrassa la carrière militaire, combattit lors de la Guerre d'indépendance des États-Unis et fut nommé Colonel dans le régiment, de La Fayette. Demi-frère de Yolande, il épousa Louise d'Esparbès de Lussan (1764 - 1804) qui devint la maîtresse du comte d'Artois futur roi Charles X.
Le patrimoine immobilier des Polastron et le château de Noueilles fut vendu comme bien d'émigrés. Seul souvenir de leurs anciens biens fonciers, une petite rue de Venerque porte leur nom : impasse Polastron de la Hillière .
Merci WIKI !
Eh bien, je consignerai dans ce sujet les éventuelles anecdotes que je glanerai ici et là sous la plume de M. Vuillier ou ailleurs .
.
Dernière édition par Mme de Sabran le Mar 10 Mar 2015, 11:39, édité 1 fois
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Re: La famille de Polastron
Tenez, voici le château de Noueilles, mentionné ci-dessus par WIKI .
Brève histoire du château de Noueilles, par Gérard Polack en mai-juin 2002.
L'âme d'une maison naît par ceux qui l'ont créée, fait vivre et perdurer. Avant d'être le château Marty, le château de Noueilles, terminé en 1668, fut celui des comtes Polastron La Hillière, nobles et seigneurs de Grépiac, de Venerque et de Noueilles.
Grand ensemble de plain-pied, au parc dessiné par Le Nôtre... Allées de buis et de cyprès qui s'alliaient contre le vent d'Autan, permettant à ses occupants des promenades paisibles et ombragées ou des cueillettes de fruits mûris au soleil du midi.
La bâtisse principale - obligation d'autonomie, à cette époque où les chemins sont trop souvent impraticables - se double de pigeonnier, celliers, four à pain, remises et écuries, d'un chai bien sûr et, en plus d'une énorme cave pour la production locale de vin, d'un souterrain : prémisse sans doute des abris atomiques ! Enfin sur son aile droite, une maison de gardien qui servit plus tard à Jean Pierre Marty pour l'exercice de la perception des impôts.
Au 17ème siècle, Pierre Marty et son fils Philippe géraient les biens des dames religieuses du couvent de Prouilles, près de Castelnaudary. La lutte était rude entre frères et cousins pour obtenir, à la chandelle, les marchés annuels du couvent : récoltes, fourniture de pain, de vin et même d'hosties.
La famille, appréciée dans le milieu religieux, fut contactée par le curé de Salles-sur-Hers en vue de marier une jeune fille de sa paroisse au fils de Pierre, le jeune Barthélemy, né vers 1750. Son mariage avec Marie Jeanne Lombart fut célébré le 5 février 1778 à Noueilles, où il était installé et gérait le domaine agricole du comte de Polastron.
Plus imposant, voici le château de Verderonne de la comtesse d'Andlau, née de Polastron, qui éleva sa nièce, la future duchesse de Polignac après qu'elle eût perdu sa mère .
La comtesse d'Andlau, tante paternelle de Yolande, nous nous en souvenons, fut chassée de la Cour avec armes et bagages par la volonté de Louis XV pour avoir laissé traîner à portée de main de Madame Adélaïde Le Portier des Chartreux .
Voici donc Verderonne, dont Jacob Nicolas Moreau vante les charmes dans ses Souvenirs :
... aujourd'hui :
Madame de Théus :
Je n'aime pas ce "fraiche et insolente " à propos de la comtesse..... l'était-elle à ton avis ?
Majesté :
Fraîche, assurément, oui !
Ce qui la rendait insolente aux yeux de certains c'est sans doute leur jalousie... :
Bien à vous.
Moi :
Elle était certainement fraîche, spontanée, sincère et sans malice . Insolente, non !
Mais sa façon de tenir tête à Marie-Antoinette en plusieurs occasions a pu peut-être, parfois, passer pour de l'insolence .
.
Brève histoire du château de Noueilles, par Gérard Polack en mai-juin 2002.
L'âme d'une maison naît par ceux qui l'ont créée, fait vivre et perdurer. Avant d'être le château Marty, le château de Noueilles, terminé en 1668, fut celui des comtes Polastron La Hillière, nobles et seigneurs de Grépiac, de Venerque et de Noueilles.
Grand ensemble de plain-pied, au parc dessiné par Le Nôtre... Allées de buis et de cyprès qui s'alliaient contre le vent d'Autan, permettant à ses occupants des promenades paisibles et ombragées ou des cueillettes de fruits mûris au soleil du midi.
La bâtisse principale - obligation d'autonomie, à cette époque où les chemins sont trop souvent impraticables - se double de pigeonnier, celliers, four à pain, remises et écuries, d'un chai bien sûr et, en plus d'une énorme cave pour la production locale de vin, d'un souterrain : prémisse sans doute des abris atomiques ! Enfin sur son aile droite, une maison de gardien qui servit plus tard à Jean Pierre Marty pour l'exercice de la perception des impôts.
Au 17ème siècle, Pierre Marty et son fils Philippe géraient les biens des dames religieuses du couvent de Prouilles, près de Castelnaudary. La lutte était rude entre frères et cousins pour obtenir, à la chandelle, les marchés annuels du couvent : récoltes, fourniture de pain, de vin et même d'hosties.
La famille, appréciée dans le milieu religieux, fut contactée par le curé de Salles-sur-Hers en vue de marier une jeune fille de sa paroisse au fils de Pierre, le jeune Barthélemy, né vers 1750. Son mariage avec Marie Jeanne Lombart fut célébré le 5 février 1778 à Noueilles, où il était installé et gérait le domaine agricole du comte de Polastron.
Plus imposant, voici le château de Verderonne de la comtesse d'Andlau, née de Polastron, qui éleva sa nièce, la future duchesse de Polignac après qu'elle eût perdu sa mère .
La comtesse d'Andlau, tante paternelle de Yolande, nous nous en souvenons, fut chassée de la Cour avec armes et bagages par la volonté de Louis XV pour avoir laissé traîner à portée de main de Madame Adélaïde Le Portier des Chartreux .
Voici donc Verderonne, dont Jacob Nicolas Moreau vante les charmes dans ses Souvenirs :
... aujourd'hui :
Madame de Théus :
Je n'aime pas ce "fraiche et insolente " à propos de la comtesse..... l'était-elle à ton avis ?
Majesté :
Fraîche, assurément, oui !
Ce qui la rendait insolente aux yeux de certains c'est sans doute leur jalousie... :
Bien à vous.
Moi :
Elle était certainement fraîche, spontanée, sincère et sans malice . Insolente, non !
Mais sa façon de tenir tête à Marie-Antoinette en plusieurs occasions a pu peut-être, parfois, passer pour de l'insolence .
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Dernière édition par Mme de Sabran le Mar 10 Mar 2015, 11:43, édité 1 fois
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Re: La famille de Polastron
Marie-Henriette de Polastron, née en 1713 ( d'aprés Vuillier ), avait épousé en septembre 1736 Eléonor-François d'Andlau, lieutenant général des armées du roi .
Aïe, aïe, aïe !!! ça fait désordre !!! àè-è\':
La comtesse d'Andlau se fit carmélite au couvent Saint-Roch à Paris après la mort de son époux survenue en 1763 et avoir élevé ses deux enfants et Yolande de Polastron, sa nièce .
Comme dit le proverbe, un bienfait n'est jamais perdu !
Lorsqu'elle bénéficiera de la faveur royale, Mme de Polignac sollicitera une pension pour Mme d'Andlau .
A la Révolution, la comtesse d'Andlau s'exilera au Portugal auprès de sa fille et de son gendre, notre ambassadeur à Lisbonne .
Elle y mourra en 1792 .
Louis XVI écrit alors à Mme de CHALONS, fille de la comtesse d'Andlau .
( Nous nous souvenons que c'est cette dame que Mercy avait soupçonnée de plaire au roi . ( )
Il n'en était rien . Le duc de Coigny était déjà dans la place . )
Paris 24 février 1792, à l'Ambassade de France à Lisbonne .
La lettre est adressée à la femme de l'ambassadeur de France au Portugal, Jacques Hardouin, comte de CHALON (1738-1794) ; il avait été ambassadeur à Venise avant d'être nommé en mars 1789 à Lisbonne, où il arriva en septembre ; révoqué le 5 décembre 1792, il resta à Lisbonne, où il mourut le 19 juillet 1794. Sa femme Jeanne-Françoise-Aglaé d'ANDLAU (1746-1825) venait de perdre sa mère la comtesse Marie-Henriette d'Andlau, née de Polastron (1716-1792), qui avait été sous-gouvernante des Enfants de France. La belle comtesse de Châlon, cousine de Yolande de Polastron, faisait partie du cercle des intimes de Marie-Antoinette à Trianon ; des rumeurs couraient même sur une liaison de la comtesse avec Louis XVI ; la comtesse se remaria en 1795 avec François-Henri de Franquetot, duc de Coigny (1737-1821), le futur maréchal et gouverneur des Invalides :
J'espere bien, Madame que vous ne douttez pas de toute la part que je prends a votre juste douleur, et que dans quelque situation ou je me trouve je m'occuperai toujours avec bien de l'interest de ce qui vous regarde, et que la prolongation de nostre separation n'apportera aucun changement dans mes sentiments pour vous. J'avois appris la maladie de madame vostre Mere et on m'avoit dit en mesme temps qu'elle etoit beaucoup mieux, je comptois sur sa bonne constitution et j'esperois vous faire mon compliment lorsque j'ai appris la perte que vous avez faitte. On m'a dit que sa maladie avoit esté bien longue et bien penible, je desirerois bien scavoir que malgré toutes vos douleurs vostre santé n'en ait pas souffert et que vous continuiez à vous porter aussi bien que vostre etat vous le permet. Vous me reprocheriez peut etre de ne pas vous dire qu'à quelques rhumes pres, malgré toutes nos peines nos santés se soutiennent assez bien, ces separations dont il est bien difficile de prevoir le terme n'en sont pas une des plus petites, et on succomberoit si l'esperance ne venoit pas. Vous avez appris Madame les changements presque total dans le corps diplomatique, je dois croire que le Roy au moins a eu de la satisfaction de n'avoir pas la main forcée sur le changement de la mission de Portugal. Mais depuis quelques jours on dit que la Reine tourmente beaucoup les François, ce qui seroit le plus à desirer fut qu'on oubliat totalement ce coin de terre la …
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Aïe, aïe, aïe !!! ça fait désordre !!! àè-è\':
La comtesse d'Andlau se fit carmélite au couvent Saint-Roch à Paris après la mort de son époux survenue en 1763 et avoir élevé ses deux enfants et Yolande de Polastron, sa nièce .
Comme dit le proverbe, un bienfait n'est jamais perdu !
Lorsqu'elle bénéficiera de la faveur royale, Mme de Polignac sollicitera une pension pour Mme d'Andlau .
A la Révolution, la comtesse d'Andlau s'exilera au Portugal auprès de sa fille et de son gendre, notre ambassadeur à Lisbonne .
Elle y mourra en 1792 .
Louis XVI écrit alors à Mme de CHALONS, fille de la comtesse d'Andlau .
( Nous nous souvenons que c'est cette dame que Mercy avait soupçonnée de plaire au roi . ( )
Il n'en était rien . Le duc de Coigny était déjà dans la place . )
Paris 24 février 1792, à l'Ambassade de France à Lisbonne .
La lettre est adressée à la femme de l'ambassadeur de France au Portugal, Jacques Hardouin, comte de CHALON (1738-1794) ; il avait été ambassadeur à Venise avant d'être nommé en mars 1789 à Lisbonne, où il arriva en septembre ; révoqué le 5 décembre 1792, il resta à Lisbonne, où il mourut le 19 juillet 1794. Sa femme Jeanne-Françoise-Aglaé d'ANDLAU (1746-1825) venait de perdre sa mère la comtesse Marie-Henriette d'Andlau, née de Polastron (1716-1792), qui avait été sous-gouvernante des Enfants de France. La belle comtesse de Châlon, cousine de Yolande de Polastron, faisait partie du cercle des intimes de Marie-Antoinette à Trianon ; des rumeurs couraient même sur une liaison de la comtesse avec Louis XVI ; la comtesse se remaria en 1795 avec François-Henri de Franquetot, duc de Coigny (1737-1821), le futur maréchal et gouverneur des Invalides :
J'espere bien, Madame que vous ne douttez pas de toute la part que je prends a votre juste douleur, et que dans quelque situation ou je me trouve je m'occuperai toujours avec bien de l'interest de ce qui vous regarde, et que la prolongation de nostre separation n'apportera aucun changement dans mes sentiments pour vous. J'avois appris la maladie de madame vostre Mere et on m'avoit dit en mesme temps qu'elle etoit beaucoup mieux, je comptois sur sa bonne constitution et j'esperois vous faire mon compliment lorsque j'ai appris la perte que vous avez faitte. On m'a dit que sa maladie avoit esté bien longue et bien penible, je desirerois bien scavoir que malgré toutes vos douleurs vostre santé n'en ait pas souffert et que vous continuiez à vous porter aussi bien que vostre etat vous le permet. Vous me reprocheriez peut etre de ne pas vous dire qu'à quelques rhumes pres, malgré toutes nos peines nos santés se soutiennent assez bien, ces separations dont il est bien difficile de prevoir le terme n'en sont pas une des plus petites, et on succomberoit si l'esperance ne venoit pas. Vous avez appris Madame les changements presque total dans le corps diplomatique, je dois croire que le Roy au moins a eu de la satisfaction de n'avoir pas la main forcée sur le changement de la mission de Portugal. Mais depuis quelques jours on dit que la Reine tourmente beaucoup les François, ce qui seroit le plus à desirer fut qu'on oubliat totalement ce coin de terre la …
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Dernière édition par Mme de Sabran le Mar 10 Mar 2015, 11:52, édité 2 fois
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Madame de Théus :
Ok, nous somme bien d'accord. fraiche certes, à rendre jaloux plus d'une belle de l'époque, comme la reine.
Insolente dans sa façon de tenir tête je vois bien, que ce soit à la reine ou à d'autres.
J'ai détesté le personnage de la comtesse dans les adieux à la reine....cette robe verte, quelle idée, cette robe verte me sort par les yeux.
Je ne me fais plus beaucoup d'illusion sur la nature humaine et sur le fait que le "pouvoir" change toujours les gens, quel que soit le pouvoir et quels que soient les gens.
Même aussi insolente, hautaine, fière qu'elle ait pu être, je ne l'imagine absolument pas comme V.Ledoyen dans ce film....
Moi :
Et moi donc ! Je partage entièrement ton sentiment, ma doulce Pauline ... Cette duchesse était odieuse, à claquer !!! et à mille mille de la vraie Yolande . :::!!!ùùù^^^^:
C'est mon dernier mot, Jean-Pierre ! Bon dious de bon dious !!!
Majesté :
Je me demande si on n'a pas plutôt voulu écrire indolente... le "s" et le "d" se trouvant l'un à côté de l'autre sur nos claviers l'erreur serait facile et l'adjectif "insolente" existant il n'aura pas été repéré par les correcteur... Wink
Bien à vous.
Moi :
:\\\\\\\\: indolente, oui-da . N'était pas d'un tempérament à se faire violence, cette petite ! mais bien plutôt à se la couler douce, sans se poser trop de problèmes métaphysiques .
Son père, Jean Baptiste François Gabriel de Polastron est né à Montpellier, en 1722 .
colonel lieutenant du régiment de la couronne en 1745
gouverneur de Castillon et Castillonais
gouverneur de Neuf-Brissack
grand sénéchal d'Armagnac
chevalier de Saint-Louis .
Il est arrêté comme chevalier du Poignard et guillotiné, à Paris, le 23 messidor de l'an II.
Il avait 73 ans .
Le père de Jean Baptiste François Gabriel de Polastron, lieutenant général des armées du roi avait été sous-gouverneur du Dauphin .
Il épousa Françoise Jeanne Yolande Mirmand de Peissan .
Notons que Mme de Polignac portait un des prénoms de chacun de ses grands parents !
La nuit, la neige :
Merci Elie, pour cette visite chez les Polastron...
Moi:
... mais je t'en prie, c'est un plaisir !
Eh bien, poursuivons la .
Je vous emmène à présent non loin de Toulouse ville rose ( une pensée émue pour Nougaro boudoi30 ), au château de Brax plus précisément .
Brax entra dans la famille de Polastron par l'entremise de Henri IV ( en quelque sorte ) , et y resta jusqu'à la Révolution .
En 1551 très précisément, Marie Ducos, propriétaire de Brax " démembre " les terres de Brax pour le compte de la famille de Monfort(questions d'héritage, probablement ? …) et quelques années après, vend son château à Françoise de Seysses, suivant acte enregistré au Parlement de Toulouse le 18 Juin 1581 (Archives Départementales).
Ces puissantes Dames Ducos et de Seysses avaient une nièce, Jeanne ou Anne, suivant les sources, une beauté éblouissante. Cette héritière n'avait pas laissé indifférent l'écuyer en chef du Roi Henri IV, dont les séjours en notre Château ( c'est Georges Bastien, Ancien Maire de Brax qui raconte ) sont authentifiés par une correspondance secrètement gardée par la famille de la veuve de Gabriel d'Hérisson et qui n'a jamais été publiée (à nous révélée par un article de la revue l'AUTA de 1924).
Trois ans après l'assassinat du bon Roi Henri, le preux Jean de Polastron, sans vraie patrie et un peu abandonné par la régente Marie de Médicis, se souvint de la belle braxéenne, la retrouva, puis l'épousa.
,,,,,,,,,,,,,,,,,,
C'était en 1613.
.
BRAX aujourd'hui :
Reinette :
Joli !
J'ai habité tout près des années mais je n'en avais jamais entendu parler.
Moi :
J'ai bien pensé que tu le connaissais peut-être .
Nous y sommes passés Jean-Stanislas et moi, tu t'en doutes . Nous ne l'avons vu que par-dessus les hauts murs . Petite frustration .
C'est aujourd'hui un centre d'accueil pour enfants handicapés . Il fut acheté en 1967 par l'Association des enfants invalides qui l'a aménagé en « Centre de rééducation de l'ouie et de la parole ».
On y éduque environ 90 sourds-muets ou malentendants .
( Merci WIKI )
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Ok, nous somme bien d'accord. fraiche certes, à rendre jaloux plus d'une belle de l'époque, comme la reine.
Insolente dans sa façon de tenir tête je vois bien, que ce soit à la reine ou à d'autres.
J'ai détesté le personnage de la comtesse dans les adieux à la reine....cette robe verte, quelle idée, cette robe verte me sort par les yeux.
Je ne me fais plus beaucoup d'illusion sur la nature humaine et sur le fait que le "pouvoir" change toujours les gens, quel que soit le pouvoir et quels que soient les gens.
Même aussi insolente, hautaine, fière qu'elle ait pu être, je ne l'imagine absolument pas comme V.Ledoyen dans ce film....
Moi :
Et moi donc ! Je partage entièrement ton sentiment, ma doulce Pauline ... Cette duchesse était odieuse, à claquer !!! et à mille mille de la vraie Yolande . :::!!!ùùù^^^^:
C'est mon dernier mot, Jean-Pierre ! Bon dious de bon dious !!!
Majesté :
Je me demande si on n'a pas plutôt voulu écrire indolente... le "s" et le "d" se trouvant l'un à côté de l'autre sur nos claviers l'erreur serait facile et l'adjectif "insolente" existant il n'aura pas été repéré par les correcteur... Wink
Bien à vous.
Moi :
:\\\\\\\\: indolente, oui-da . N'était pas d'un tempérament à se faire violence, cette petite ! mais bien plutôt à se la couler douce, sans se poser trop de problèmes métaphysiques .
Son père, Jean Baptiste François Gabriel de Polastron est né à Montpellier, en 1722 .
colonel lieutenant du régiment de la couronne en 1745
gouverneur de Castillon et Castillonais
gouverneur de Neuf-Brissack
grand sénéchal d'Armagnac
chevalier de Saint-Louis .
Il est arrêté comme chevalier du Poignard et guillotiné, à Paris, le 23 messidor de l'an II.
Il avait 73 ans .
Le père de Jean Baptiste François Gabriel de Polastron, lieutenant général des armées du roi avait été sous-gouverneur du Dauphin .
Il épousa Françoise Jeanne Yolande Mirmand de Peissan .
Notons que Mme de Polignac portait un des prénoms de chacun de ses grands parents !
La nuit, la neige :
Merci Elie, pour cette visite chez les Polastron...
Moi:
... mais je t'en prie, c'est un plaisir !
Eh bien, poursuivons la .
Je vous emmène à présent non loin de Toulouse ville rose ( une pensée émue pour Nougaro boudoi30 ), au château de Brax plus précisément .
Brax entra dans la famille de Polastron par l'entremise de Henri IV ( en quelque sorte ) , et y resta jusqu'à la Révolution .
En 1551 très précisément, Marie Ducos, propriétaire de Brax " démembre " les terres de Brax pour le compte de la famille de Monfort(questions d'héritage, probablement ? …) et quelques années après, vend son château à Françoise de Seysses, suivant acte enregistré au Parlement de Toulouse le 18 Juin 1581 (Archives Départementales).
Ces puissantes Dames Ducos et de Seysses avaient une nièce, Jeanne ou Anne, suivant les sources, une beauté éblouissante. Cette héritière n'avait pas laissé indifférent l'écuyer en chef du Roi Henri IV, dont les séjours en notre Château ( c'est Georges Bastien, Ancien Maire de Brax qui raconte ) sont authentifiés par une correspondance secrètement gardée par la famille de la veuve de Gabriel d'Hérisson et qui n'a jamais été publiée (à nous révélée par un article de la revue l'AUTA de 1924).
Trois ans après l'assassinat du bon Roi Henri, le preux Jean de Polastron, sans vraie patrie et un peu abandonné par la régente Marie de Médicis, se souvint de la belle braxéenne, la retrouva, puis l'épousa.
,,,,,,,,,,,,,,,,,,
C'était en 1613.
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BRAX aujourd'hui :
Reinette :
Joli !
J'ai habité tout près des années mais je n'en avais jamais entendu parler.
Moi :
J'ai bien pensé que tu le connaissais peut-être .
Nous y sommes passés Jean-Stanislas et moi, tu t'en doutes . Nous ne l'avons vu que par-dessus les hauts murs . Petite frustration .
C'est aujourd'hui un centre d'accueil pour enfants handicapés . Il fut acheté en 1967 par l'Association des enfants invalides qui l'a aménagé en « Centre de rééducation de l'ouie et de la parole ».
On y éduque environ 90 sourds-muets ou malentendants .
( Merci WIKI )
.
Dernière édition par Mme de Sabran le Mar 10 Mar 2015, 15:14, édité 3 fois
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Folâtrant à Paris hier, je me suis offert mon petit pèlerinage Polastron . :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
Le contrat de mariage de Yolande, rédigé et signé par Jacob-Nicolas Moreau, stipule que mademoiselle de Polastron possède :
quatre maisons se joignant, faisant l'encoignure du Quai de l'Horloge du Palais et de la place Dauphine, vis à vis la statue d'Henri IV et encore une autre maison size à Paris, rue Payenne au Marais .
Voici les quatre maisons de l'île de la Cité.
Elles se joignent en effet deux à deux, et formerait la proue si l'ïle de la Cité était un vaisseau ! Superbe !!!
Il n'y a pas à dire, il y a des endroits plus vilains à Paris !
Ensuite, je suis retournée rue Payenne déguster un thé à l'Institut Suédois . Photos à suivre !
Mme de Polignac ne garda pas ces maisons . Celle de la rue Payenne, par exemple, fut vendue sitôt après son mariage .
Que devinrent les quatre maisons de la place Dauphine ?
En tous cas, à la Révolution, celle de droite était habitée par Madame Roland, comme l'indique cette carte postale :
JAG :
Mme Roland n'a pas vécu près du palais du Luxembourg?? si je ne m'éveille mal, je crois que j'ai vu une plaque sur une maison dans ce quartier, mais je ne rappelle pas exactement la rue...
Moi :
Elle a même habité carrément au château de Versailles !
Près du Luxembourg, je ne sais pas, mais oui, c'est bien possible .
Apparemment, les gens avaient la bougeotte et transportaient volontiers leurs pénates d'un endroit à l'autre .
A l'époque :
Cosmo :
Intéressant ! Merci, Eléonore. La maison du barreau de Paris est juste derrière, 2 rue de Harlay.
Elle était bien lotie la comtesse.
Je me baladais sur les quais hier après-midi, je suis passé à côté. Mme Polignac n'habitait pas très loin de l'hôtel du marquis de Villette, situé sur les quais, où Voltaire a vécu à Paris.
Moi :
Yep, chez Belle et Bonne , où le maréchal de Richelieu était assidu, que dis-je ! avait ses quartiers !
Mme de Polignac s'y rendit, porteuse d'une commission pour le philosophe de la part de Marie-Antoinette :
Certes, il était persona non grata à Versailles, mais ne serait ni poursuivi ni inquiété par la police royale dans Paris .
JAG:
Non, sorry, j'ai confondu avec Olympe de Gouges, à la rue Servandoni... on peut le voir sur Google maps... Sorry sorry !
Moi :
: ... il n'y a pas de quoi !
Voici pourquoi Harlay a sa rue !
En l'an 1607, après le début des travaux de la place Royale (actuelle place des Vosges) et l’inauguration du Pont Neuf (le plus vieux pont de Paris), le roi Henri IV décida de faire aménager la pointe ouest de l’île de la Cité entre le Palais et le Pont Neuf.
Par un bail à cens et à rentes du 10 mars 1607, le roi fit don à son fidèle et vieux serviteur Achille Ier de Harlay, premier président à mortier du parlement de Paris, des terrains formant l'extrémité occidentale de l'île, en récompense de ses loyaux services pendant la Ligue. Il reçoit l'autorisation de créer une place triangulaire, la seconde place royale de Paris aménagée au XVIIe siècle. À charge pour lui de construire ces nouveaux bâtiments dans l'esprit de la Place Royale et conformes au plan imposé par le roi et le Grand Voyer Sully : un « promenoir » entouré de maisons « d’un même ordre », comprenant deux étages, dont les trumeaux seraient décorés de tables de pierre se détachant sur la brique, et dont les arcades du rez-de-chaussée abriteraient les boutiques.
Harlay, après s'être acquitté d'une modique redevance, fit commencer les travaux (ainsi que celles des constructions attenantes) en mai 1607, sur une superficie de 3120 toises, ainsi que le portent ses lettres-patentes. La deuxième place royale de Paris fut baptisée ainsi par le roi lui-même, en l'honneur du dauphin né en 1601, le futur Louis XIII. Comme convenu, Achille de Harlay fit ainsi bâtir originellement trente-deux maisons identiques en chainage de pierre blanche, briques et combles en ardoise, de deux étages, avec un rez-de-chaussée à arcades pleines (comportant un rez-de-chaussée à galerie, deux étages carrés et un étage de comble), autour d'une place triangulaire fermée. Il distribua des lots privés, mais fixa des règles de construction communes, ce qui fut un bel exemple d'urbanisme concerté. À charge pour lui de les vendre selon les conditions suivantes : "Les acheteurs s'engagent à construire sur les lots bordant « une place de change ou de Bourse» - notre place Dauphine". Proche du Louvre, la place Dauphine devint en effet une place de change et de bourse, attirant orfèvres, lunetiers ou graveurs.
Merci WIKI !
.
Le contrat de mariage de Yolande, rédigé et signé par Jacob-Nicolas Moreau, stipule que mademoiselle de Polastron possède :
quatre maisons se joignant, faisant l'encoignure du Quai de l'Horloge du Palais et de la place Dauphine, vis à vis la statue d'Henri IV et encore une autre maison size à Paris, rue Payenne au Marais .
Voici les quatre maisons de l'île de la Cité.
Elles se joignent en effet deux à deux, et formerait la proue si l'ïle de la Cité était un vaisseau ! Superbe !!!
Il n'y a pas à dire, il y a des endroits plus vilains à Paris !
Ensuite, je suis retournée rue Payenne déguster un thé à l'Institut Suédois . Photos à suivre !
Mme de Polignac ne garda pas ces maisons . Celle de la rue Payenne, par exemple, fut vendue sitôt après son mariage .
Que devinrent les quatre maisons de la place Dauphine ?
En tous cas, à la Révolution, celle de droite était habitée par Madame Roland, comme l'indique cette carte postale :
JAG :
Mme Roland n'a pas vécu près du palais du Luxembourg?? si je ne m'éveille mal, je crois que j'ai vu une plaque sur une maison dans ce quartier, mais je ne rappelle pas exactement la rue...
Moi :
Elle a même habité carrément au château de Versailles !
Près du Luxembourg, je ne sais pas, mais oui, c'est bien possible .
Apparemment, les gens avaient la bougeotte et transportaient volontiers leurs pénates d'un endroit à l'autre .
A l'époque :
Cosmo :
Intéressant ! Merci, Eléonore. La maison du barreau de Paris est juste derrière, 2 rue de Harlay.
Elle était bien lotie la comtesse.
Je me baladais sur les quais hier après-midi, je suis passé à côté. Mme Polignac n'habitait pas très loin de l'hôtel du marquis de Villette, situé sur les quais, où Voltaire a vécu à Paris.
Moi :
Yep, chez Belle et Bonne , où le maréchal de Richelieu était assidu, que dis-je ! avait ses quartiers !
Mme de Polignac s'y rendit, porteuse d'une commission pour le philosophe de la part de Marie-Antoinette :
Certes, il était persona non grata à Versailles, mais ne serait ni poursuivi ni inquiété par la police royale dans Paris .
JAG:
Non, sorry, j'ai confondu avec Olympe de Gouges, à la rue Servandoni... on peut le voir sur Google maps... Sorry sorry !
Moi :
: ... il n'y a pas de quoi !
cosmo a écrit:
Intéressant ! Merci, Eléonore. La maison du barreau de Paris est juste derrière, 2 rue de Harlay.
Voici pourquoi Harlay a sa rue !
En l'an 1607, après le début des travaux de la place Royale (actuelle place des Vosges) et l’inauguration du Pont Neuf (le plus vieux pont de Paris), le roi Henri IV décida de faire aménager la pointe ouest de l’île de la Cité entre le Palais et le Pont Neuf.
Par un bail à cens et à rentes du 10 mars 1607, le roi fit don à son fidèle et vieux serviteur Achille Ier de Harlay, premier président à mortier du parlement de Paris, des terrains formant l'extrémité occidentale de l'île, en récompense de ses loyaux services pendant la Ligue. Il reçoit l'autorisation de créer une place triangulaire, la seconde place royale de Paris aménagée au XVIIe siècle. À charge pour lui de construire ces nouveaux bâtiments dans l'esprit de la Place Royale et conformes au plan imposé par le roi et le Grand Voyer Sully : un « promenoir » entouré de maisons « d’un même ordre », comprenant deux étages, dont les trumeaux seraient décorés de tables de pierre se détachant sur la brique, et dont les arcades du rez-de-chaussée abriteraient les boutiques.
Harlay, après s'être acquitté d'une modique redevance, fit commencer les travaux (ainsi que celles des constructions attenantes) en mai 1607, sur une superficie de 3120 toises, ainsi que le portent ses lettres-patentes. La deuxième place royale de Paris fut baptisée ainsi par le roi lui-même, en l'honneur du dauphin né en 1601, le futur Louis XIII. Comme convenu, Achille de Harlay fit ainsi bâtir originellement trente-deux maisons identiques en chainage de pierre blanche, briques et combles en ardoise, de deux étages, avec un rez-de-chaussée à arcades pleines (comportant un rez-de-chaussée à galerie, deux étages carrés et un étage de comble), autour d'une place triangulaire fermée. Il distribua des lots privés, mais fixa des règles de construction communes, ce qui fut un bel exemple d'urbanisme concerté. À charge pour lui de les vendre selon les conditions suivantes : "Les acheteurs s'engagent à construire sur les lots bordant « une place de change ou de Bourse» - notre place Dauphine". Proche du Louvre, la place Dauphine devint en effet une place de change et de bourse, attirant orfèvres, lunetiers ou graveurs.
Merci WIKI !
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Dernière édition par Mme de Sabran le Mar 10 Mar 2015, 12:04, édité 1 fois
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Merci Eléonore pour ces informations !!!
Petite mention aux juristes qui se poseraient la question : la place Dauphine, au contraire de la place des Vosges, n'a hélas jamais fait l'objet de servitudes architecturales lors de sa construction... Ce qui explique l'état actuel
Petite mention aux juristes qui se poseraient la question : la place Dauphine, au contraire de la place des Vosges, n'a hélas jamais fait l'objet de servitudes architecturales lors de sa construction... Ce qui explique l'état actuel
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille de Polastron
... de rien, mon cher Maurice ! Le bouturage est ma passion ( I am joking, of course ! : )
Eh bien donc, je continue sur la place Dauphine ! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
Avant la Révolution, sur la place Dauphine, le jour de la Fête-Dieu, se tenait l'exposition de peinture des peintres non inscrits à l'Académie sous le nom de Salon de la jeunesse.
Aujourd'hui, des trente-deux maisons uniformes d'origine, il ne reste intacts que les deux pavillons d'angle sur le Pont Neuf qui relie les deux rives de seine en traversant l'île de la Cité. Les autres bâtiments furent, soit modifiés, démolis, reconstruits, ou rehaussés, à partir du XVIIIe siècle.
C'est ce que l'on voit très bien sur cette autre photo .
Elle penche tant qu'elle peut, excusez-moi !
En face de ces deux pavillons originels ( ex-Polastron ), se trouve une statue de bronze du roi Henri IV ( inaugurée le 25 août 1818, la première ayant été fondue pendant la Révolution)
et le square du Vert Galant ....
.... ce qui ne manque pas de sel, vous verrez, quand je vous raconterai incessamment-sous-peu comment et pourquoi la place Dauphine était, pour le Pape du Surréalisme André Breton, l'endroit le plus érotique, voire le Point G., de Paris !
Ah, je sens que vous grillez d'impatience !!! : : :
Majesté :
Monsieur de Coco ne tient plus !!! :
Bien à vous.
Moi :
Un peu de culture ! du soft pour commencer :
La place Dauphine est citée en littérature dans La Main enchantée de Gérard de Nerval ( brrrrrr ... ), puis par Anatole France dans Les dieux ont soif. Il y a aussi une petite référence à elle dans le célèbre Kaputt de Curzio Malaparte.
Et, n'est-ce pas, nous nous souvenons tous du Paris s'éveille de notre Dutronc national : Je suis le dauphin de la place Dauphine ...
Or donc, et Breton dans tout cela ?
André Breton, en raison essentiellement de sa forme triangulaire évoquant un pubis féminin, la considérait de manière surréaliste comme le sexe de Paris. La place Dauphine joue en effet un rôle magique et puissamment attractif dans le récit " Nadja " (1927). Ce n'est que plus tard, dans " la Clé des champs ", que Breton la comparera de manière explicite et détaillée à un sexe féminin : il y évoque sa configuration triangulaire, d'ailleurs légèrement curviligne, et (...) la fente qui la bissexte en deux espaces boisés . Dans l'imaginaire de Breton, ce sont alors les deux bras de la Seine longeant la place qui dessinent les jambes de Paris.
Eh ho !!! Ce n'est pas moi qui le dit, c'est WIKI .
Est-il gâté, cet Henri IV !!! ...
On se calme, Henri, on se calme ... :
Pour la petite histoire ( contemporaine ) Simone Signoret et Yves Montand ont habité dans ce coin-là, eux aussi .
Aucun rapport, à ma connaissance, avec les Polastron !
.
Eh bien donc, je continue sur la place Dauphine ! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
Avant la Révolution, sur la place Dauphine, le jour de la Fête-Dieu, se tenait l'exposition de peinture des peintres non inscrits à l'Académie sous le nom de Salon de la jeunesse.
Aujourd'hui, des trente-deux maisons uniformes d'origine, il ne reste intacts que les deux pavillons d'angle sur le Pont Neuf qui relie les deux rives de seine en traversant l'île de la Cité. Les autres bâtiments furent, soit modifiés, démolis, reconstruits, ou rehaussés, à partir du XVIIIe siècle.
C'est ce que l'on voit très bien sur cette autre photo .
Elle penche tant qu'elle peut, excusez-moi !
En face de ces deux pavillons originels ( ex-Polastron ), se trouve une statue de bronze du roi Henri IV ( inaugurée le 25 août 1818, la première ayant été fondue pendant la Révolution)
et le square du Vert Galant ....
.... ce qui ne manque pas de sel, vous verrez, quand je vous raconterai incessamment-sous-peu comment et pourquoi la place Dauphine était, pour le Pape du Surréalisme André Breton, l'endroit le plus érotique, voire le Point G., de Paris !
Ah, je sens que vous grillez d'impatience !!! : : :
Majesté :
Monsieur de Coco ne tient plus !!! :
Bien à vous.
Moi :
Un peu de culture ! du soft pour commencer :
La place Dauphine est citée en littérature dans La Main enchantée de Gérard de Nerval ( brrrrrr ... ), puis par Anatole France dans Les dieux ont soif. Il y a aussi une petite référence à elle dans le célèbre Kaputt de Curzio Malaparte.
Et, n'est-ce pas, nous nous souvenons tous du Paris s'éveille de notre Dutronc national : Je suis le dauphin de la place Dauphine ...
Or donc, et Breton dans tout cela ?
André Breton, en raison essentiellement de sa forme triangulaire évoquant un pubis féminin, la considérait de manière surréaliste comme le sexe de Paris. La place Dauphine joue en effet un rôle magique et puissamment attractif dans le récit " Nadja " (1927). Ce n'est que plus tard, dans " la Clé des champs ", que Breton la comparera de manière explicite et détaillée à un sexe féminin : il y évoque sa configuration triangulaire, d'ailleurs légèrement curviligne, et (...) la fente qui la bissexte en deux espaces boisés . Dans l'imaginaire de Breton, ce sont alors les deux bras de la Seine longeant la place qui dessinent les jambes de Paris.
Eh ho !!! Ce n'est pas moi qui le dit, c'est WIKI .
Est-il gâté, cet Henri IV !!! ...
On se calme, Henri, on se calme ... :
Pour la petite histoire ( contemporaine ) Simone Signoret et Yves Montand ont habité dans ce coin-là, eux aussi .
Aucun rapport, à ma connaissance, avec les Polastron !
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Dernière édition par Mme de Sabran le Mar 10 Mar 2015, 12:08, édité 1 fois
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Né le 25/9/1839 à Paris, Maurice d'Hérisson s'engage à 18 ans au 6e Hussards pour participer à la campagne d'Italie, mais il ne peut pas rejoindre son régiment avant la fin de la campagne. Ses connaissance mondaines lui servent cependant à être affecté à l'état major du général Cousin de Montauban pour participer comme interprète à l'expédition de Chine. Acceptant avec enthousiasme cette aventure, il est muté au 2e régiment de Spahis, affectation purement administrative, puisqu'il ne rejoindra jamais son régiment.
Il participe au débarquement en Chine, à la prise des forts du Pe Tang, à la marche sur Pekin, la bataille de Palikao et la prise de Pekin, puis au sac du palais d'été par les armées franco anglaises. Présent aux premières loges de toute la campagne et doté d'une plume alerte, bien que parfois excessive, il a raconté ses souvenirs imagés dans "un journal d'un interprète en Chine".
Il reçoit la médaille militaire le 25/8/1861, ainsi que la médaille de Chine qu'il porte ici à son retour de la campagne.
Quittant l'armée active peu de temps après, il est nommé Capitaine de la Garde mobile, au 7e bataillon de la Seine en 1868. Devenu comte d'Hérisson , il sert durant la guerre de 70, à l'état major du général Trochu, Gouverneur militaire de Paris durant le siège de la capitale. Il a écrit ses souvenirs de la période dans son "journal d'un officier d'ordonnance". Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 15/10/1870.
Maurice d’Irisson, comte d’Hérisson (1839 – 1893)
;;;;;;;;;;;;;;
Œuvres
Étude sur la chine contemporaine, 1866
Relation d’une mission archéologique en Tunisie, 1881
Journal d’un interprète en Chine, 1886
Le Cabinet noir, 1887
Autour d’une révolution (1788-1799), 1888
La Légende de Metz, 1888 Texte complet non-formaté
Nouveau Journal d’un officier d’ordonnance, 1889
Le Prince impérial : Napoléon IV, 1890
Les Responsabilités de l’année terrible, 1891
La Chasse à l’homme : guerres d’Algérie, 1891
Comme éditeur
Description générale du Bourbonnais, par Nicolas de Nicolay, 1875
L’Expédition de Chine, 1883
... les ruines du château d'Hérisson .
Et pourquoi, me demanderas-tu, est-ce que je te propulse le comte d'Hérisson dans le sujet Polastron ?!!
Eh bien, parce que le comte Maurice d'Hérisson est un petit neveu par alliance de Mme de Polignac dont la cousine, Suzanne de Polastron, avait épousé le président de la Cour des Comptes de Bourgogne, Jean-François-Luc d'Hérisson .
Devise : Qui s'y frotte s'y pique . :
La duchesse Jules fut la marraine de leur premier enfant, Henri .
Et voici une copie du contrat de mariage de Suzanne de Polastron et Jean-François-Luc d'Hérisson !
... contrat de mariage passé de l'agrément du roi Louis XVI
... en huit articles réglant les stipulations et conditions du contrat de mariage, lesquels ont été rédigés en présence de ... tous les parents proches de la duchesse de Polignac !
Voyez plutôt :
- Anne-Elisabeth de Noë, seconde épouse du père de Yolande ( et soeur du comte de Noë qui affranchit son ancien esclave Toussaint Louverture )
- Adhémar de Polastron, frère de Yolande
- Louise de Lussan d'Esparbes, sa femme ( la Bichette Polastron )
- Jules de Polignac
- Madame de Polastron duchesse de Polignac
- Henriette de la Tour Landhorte, soeur de Yolande
- le duc de Guiche
- Guichette
- Lucile de la Tour Landhorte, nièce de Yolande
et puis trois parfaits inconnus pour moi :
- le marquis de Timburne
- le comte de Mauléon
- le baron de Luppé
Que du beau linge ! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:
.
Dernière édition par Mme de Sabran le Mar 10 Mar 2015, 15:43, édité 3 fois
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Merci pour cette petite bio... :\\\\\\\\:
Que pense notre ami Lulu de ce titre ?
Second Empire, qui plus est !!
Montauban sera d'ailleurs promu comte de Palikao. C’est d’un exotique ! :Mme de Sabran a écrit:Ses connaissance mondaines lui servent cependant à être affecté à l'état major du général Cousin de Montauban pour participer comme interprète à l'expédition de Chine.
Il participe au débarquement en Chine, à la prise des forts du Pe Tang, à la marche sur Pekin, la bataille de Palikao et la prise de Pekin, puis au sac du palais d'été par les armées franco anglaises.
Que pense notre ami Lulu de ce titre ?
Second Empire, qui plus est !!
Le bouquin que j’ai proposé est une version « allégée » de ce journal.Mme de Sabran a écrit:Présent aux premières loges de toute la campagne et doté d'une plume alerte, bien que parfois excessive, il a raconté ses souvenirs imagés dans "un journal d'un interprète en Chine".
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille de Polastron
La nuit, la neige a écrit:Merci pour cette petite bio... :\\\\\\\\:
心甘情愿 .......... Lis : " xīn gān qíng yuàn " : , ce sera plus facile !
La nuit, la neige a écrit:
Montauban sera d'ailleurs promu comte de Palikao. C’est d’un exotique ! :
Que pense notre ami Lulu de ce titre ?
Second Empire, qui plus est !!
;;;;;;;; ;;;;;;;; !!!
.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Les armoiries des Polastron sont avec un lion noir, et non pas rouge comme présenté au début de ce sujet.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La famille de Polastron
Lucius a écrit:Les armoiries des Polastron sont avec un lion noir, et non pas rouge comme présenté au début de ce sujet.
Sur l'armorial du siège d'Orléans en 1429, le lion est noir, en effet !
Merci, Lulu !!!
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Le comte de Palikao porte sur ses armoiries une pagode !!
Il est très habituel sous les deux empires de donner à un général que l'on anoblie le nom d'un de ses champs de bataille victorieux.
Il est très habituel sous les deux empires de donner à un général que l'on anoblie le nom d'un de ses champs de bataille victorieux.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Dans la prochaine lettre que je posterai du correspondant mystère à Georgiana de Devonshire, nous apprendrons le mariage de la demi-soeur de Mme de Polignac, Adélaïde de Polastron, avec Philippe Guillaume de Deux-Ponts, au château de Choisy .
Guillaume de Deux-Ponts était le second fils de Christian IV de Deux-Ponts-Birkenfeld et Marianne Camasse, comtesse de Forbach. Le titre ducal de son père Christian ne pouvait être transmis de manière dynastique en raison du caractère morganatique de son union matrimoniale, néanmoins Philippe Guillaume recevra de son père en 1792 en même temps que son frère Christian le titre de chevalier.
En suite d'un arrangement passé entre le roi de France Louis XV et le duc Christian en mars 1751 qui garantissait au roi la levée de bataillons de fantassins allemands pour le compte de la France à sa requête, le duc avait fait constituer le régiment royal Deux-Ponts, composé de deux bataillons, au service de la couronne de France, levé le 17 février 1757, en raison de la guerre de Sept Ans, ou il fut déployé pour la première fois à la bataille de Rossbach. Guillaume, comme son frère Christian avant lui, entrait au régiment à l'âge de seize ans avec le titre de sous-lieutenant. En 1777 alors que Christian von Zweybrücken prenait le commandement du régiment avec le grade de lieutenant-colonel, Guillaume devenait colonel en second.
En 1780 le régiment était joint au corps expéditionnaire réuni par le maréchal Rochambeau à destination de l'Amérique. Guillaume, dont le titre exact était « comte de Forbach » à cette époque, mais communément appelé « Guillaume de Deux-Ponts » par les Français du corps expéditionnaire, participa à la bataille de Yorktown.
Merci WIKI.
.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Nous nous souvenons que le mariage de Christian IV de Deux-Ponts-Birkenfeld avec Marianne Camasse avait défrayé le chronique : un duc épousait une danseuse !
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Voilà une question qui me touche de près, Forbach c'est mon enfance !!!
En effet, une partie de ma famille y a résidé !!!
Voici ce que la ville de Forbach dit à ce sujet :
En effet, une partie de ma famille y a résidé !!!
Voici ce que la ville de Forbach dit à ce sujet :
Ville de Forbach a écrit:La maison de Deux-Pont-Forbach (1756-1793)
En 1756, le comté de Forbach est aux mains de plusieurs seigneurs, notamment des héritiers de la famille des Linange. En l'achetant pour son épouse Marianne Camasse, Christian IV duc de Deux-Ponts rétablit l'unité du comté de Forbach.
Toutefois Marianne n'entre véritablement en possession de l'ensemble du comté que le 13 mars 1770, par un jugement du Tribunal de Sarreguemines.
Marie, Jeanne, Françoise, dite Marianne Camasse, ou Gamache, a vu le jour le 2 septembre 1734 à Strasbourg. Elle y serait née lors d'un voyage d'affaires de ses parents, Eléonore Roux et l'acteur Jean-Baptiste Camasse. Ils seraient ensuite retournés à Mayence où Marianne aurait grandi et appris à danser le ballet.
Il semblerait justement que ce soit à l'occasion d'un ballet que Marianne, jolie danseuse de seize ans, ait rencontré Christian IV, de douze ans son aîné. Il est riche, cultivé, sportif, excellent cavalier, il possède d'ailleurs un élevage de chevaux à Deux-Ponts. Malgré l'infériorité de rang de Marianne il va s'éprendre d'elle, parfaire son instruction et l'épouser en secret. De cette union naîtront plusieurs enfants, dont Christian et Guillaume. Choiseul les placera dans des écoles militaires et ils mèneront de brillantes carrières : tandis que Christian deviendra colonel du Royal-Deux-Ponts, Guillaume se distinguera lors de la bataille décisive de Yorktown, qui permettra aux U.S.A. d'accéder à l'indépendance.
Plus tard Marianne sera anoblie par le duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski, et par la Marquise de Pompadour. Quant à Christian IV, duc de Deux-Ponts et comte de Forbach, il partage sa vie entre Deux-Ponts et Paris. A sa mort en 1775, Forbach devient la résidence principale de Marianne. Elle y entretient une véritable cour et le château est régulièrement le cadre de bals, fêtes, représentations théâtrales et chasses. La qualité de la table de la comtesse était également réputée : sa cuisine accueillit pendant neuf ans «l'Officier de Bouche» Nicolas Appert, inventeur d‘un procédé de conservation de produits alimentaires connu sous le nom d'appertisation.
Dernière édition par Österreich le Jeu 18 Sep 2014, 17:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La famille de Polastron
Merci, mon cher Osterreich ! :n,,;::::!!!:
Un mariage d'amour au XVIIIème siécle, entre un duc et une danseuse, n'est-ce pas joli ?
Voilà les beaux-parents d'Adélaïde de Polastron !
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Mme de Sabran a écrit:
Merci, mon cher Osterreich ! :n,,;::::!!!:
Un mariage d'amour au XVIIIème siécle, entre un duc et une danseuse, n'est-ce pas joli ?
Voilà les beaux-parents d'Adélaïde de Polastron !
Une histoire à l'eau de rose et réelle en plus !!! :;\':;\':; :;\':;\':; :;\':;\':;
Invité- Invité
Re: La famille de Polastron
On en trouve pas mal en Allemagne ; le margrave d'Ansbach lègue sa principauté souveraine pour s'installer en Angleterre avec son épouse morganatique, Elisabeth Craven !!!
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La famille de Polastron
En France, ce gros lapin de duc d'Orléans devient M. de Montesson ! :
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polastron
Oui, mais ça reste un mariage secret.
Lucius- Messages : 11656
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Re: La famille de Polastron
Un tel mariage est possible car l'homme en question est émancipé, et a les moyens d'une telle alliance.
Son frère épousera une Wittelsbach d'une autre branche que celle des Deux-Ponts (mariage égal cette fois ci), et sera l'ancêtres de tous les Wittelsbach actuels ; de Louis II à Elisabeth d'Autriche, la duchesse d'Alençon ....
Son frère épousera une Wittelsbach d'une autre branche que celle des Deux-Ponts (mariage égal cette fois ci), et sera l'ancêtres de tous les Wittelsbach actuels ; de Louis II à Elisabeth d'Autriche, la duchesse d'Alençon ....
Lucius- Messages : 11656
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