Malles et coffres de voyage de Marie-Antoinette

Ce n'est pas une nouveauté, puisque nous avions déjà présenté cet objet en 2018, mais enfin, les collectionneurs se lassent, que voulez-vous !

A nouveau annoncé en vente aux enchères ce...

ROYAL LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED GILT-TOOLED RED LEATHER COFFER
BY ANTOINE LANSON, SUPPLIED TO MARIE-ANTOINETTE, CIRCA 1775
The domed lid stamped with the coat-of-arms of Marie-Antoinette as Queen within a gilt stamped border, the rectangular case with a cartouche form escutcheon and further hooks within entwined foliate borders and with carrying handles to the sides, the underside with golden embossed 'L L' centered by cockerel
7 in. (18 cm) high, 35 in. (89 cm.) wide, 14 3/4 in. (37.5 cm.) deep


Lot Essay

This royal coffer was made for the personal use of Marie-Antoinette and is particularly rare as it displays her coat-of-arms as Queen. These scarlet leather and gilt-tooled coffers were supplied by the royal book-binders each year to the members of the royal family; when they were considered to be too worn, they were sometimes given to members of their court. This practice ensured the coffer’s remarkable survival; it is quite possibly the largest of the scant few supplied to Marie-Antoinette that are known to exist.



The coffer was delivered by Les Menus plaisirs du Roi who were responsible for the image and perception of the monarchy and orchestrated every event that involved the monarchy or the court, including diplomatic receptions, coronations, balls, masques, ballets and plays. Every last detail, from the settings of events to costume design and diplomatic gifts were all under their control. The binding and stamping of royal books also came under their auspices which is the connection to the gilt-tooled leather royal coffers.


Although the names of some of the royal binders are known, only a few coffers have marks or names that identify their makers. The cockerel mark and initials JJ on this coffer are presumably those of the maker and intriguingly, these marks are shared by the three other coffers supplied to Marie-Antoinette. They also have very similar mounts and gilt-tooled decoration and comprise:

- One, 23 1/4 in. long, formerly in the Gontaut Biron collection exhibited at Versailles (Marie-Antoinette, Archduchesse, Dauphine, et Reine, Versailles, May-November, 1955, no.578).
- One, 24 in. long, at the Palais de Compiègne (Inv. Number OAR 300) exhibited in 2013 (see H. Delalex, A. Maral and N. Milovanovic, Marie-Antoinette, Paris, 2013, p. 51).
- One, 17 in. long, from the Earls of Rosebery-Rothschild collection; Sotheby’s, London, 10 July 1981, lot 95.


The mark of the cockerel appears on a work by the maker, Antoine Lanson, where it appears beside his initials. Despite their differing initials, this could be a link between the elusive maker of the known Marie-Antoinette caskets as Antoine Lanson is recorded as being binder to Marie-Antoinette. One such casket with the initials AL appears on a coffer for the Comtesse de Provence sold from the collection of Akram Ojjeh; Sotheby’s, Monaco 25 June 1979, lot 131. It is possible that the Lansons may have been a dynasty of binders as an earlier coffer for Louis, Dauphin of France (1729-1765) and the Infanta Maria Teresa Rafaela of Spain (1726-1746), as dauphine from circa 1745 also has the cockerel mark which is flanked by the letter 'L’. It was sold anonymously at Christie’s, London, 6 July 2016, lot 8.

A much greater number of coffers exist for other members of the royal family, and in particular those made by or attributed to Pierre Vente. He was made ‘relieur des Menus Plaisirs du Roi’ in 1753 and of Mesdames, aunts of Louis XVI. They include one from the collection of Jean-Louis Remilleux and formerly in the collection of the Comte and Comtesse Niel sold at Christie’s, Paris, 28-29 September 2015, lot 400 and another formerly in the collection of Arturo Lopez-Wilshaw and sold anonymously at Christie’s, London, 4 July 2017, lot 3. A third example was sold anonymously at Christie’s, New York, 22 November, lot 249.



* Source et infos complémentaires : Christie's New York - Vente du 27 janvier 2023

Bientôt les vacances ! Il faut penser à vous équiper...

Prochainement présentée en vente aux enchères, cette...

Malle de la garde-robe de la dauphine Marie-Antoinette, futur reine de France et épouse du roi Louis XVI.
Vers 1770-1774
En bois, garni de cuir, à couvercle arrondi, renforcé et bardé de bandes en fer forgé cloutées, et garni de larges bandes de protection en bois.
Avec inscriptions sur le couvercle en petits clous de laiton «GARDEROB. DE Me LADAUPHINE N°17».
Fermant par deux serrures à clé en fer forgé, avec caches serrures. Transportable par deux fortes poignées rabattables en fer forgé.
Haut. 50 x 112 x 52 cm (Usures d’usage, manques).








* Source et infos complémentaires : Chauviré-Courant - Cholet, vente du 31 mai 2023



Voir les nombreuses autres malles de service de Marie-Antoinette, dauphine et reine, déjà présentées page précédente de ce sujet.

La nuit, la neige a écrit:

Voir les nombreuses autres malles de service de Marie-Antoinette, dauphine et reine, déjà présentées page précédente de ce sujet.

Est-ce que cette malle n'est pas étonnante de rusticité pour un objet en rapport avec la dauphine ?

Je l'ai précisé mais ils s'agit, à mon avis, d'une malle utilisée pour son service, bref par sa domesticité lorsqu'elle se déplaçait (ou pas d'ailleurs).
J'imagine que Marie-Antoinette n'a jamais posé les mains, ni même les yeux sur ce genre de malle !  

Nous présentons dans ce sujet des coffres ou coffrets bien plus raffinés, peut-être à usage plus personnel.

Lors d’une vente aux enchères, à Cholet, mercredi 31 mai, une malle ayant appartenu à la future reine de France Marie-Antoinette a été vendue pour 4 960 €.

Lors de cette vente, la malle de la garde-robe de la dauphine Marie-Antoinette, future reine de France et épouse du roi Louis XVI, datant du XVIIIe siècle, a été adjugée 4 960 €.  Elle appartenait depuis plusieurs générations à une famille des environs de Cholet qui souhaitait s’en séparer, précise-t-on à la salle des ventes. L’heureux acquéreur habite Paris.

* Source : Ouest France - le Courrier de l'Ouest

Message déplacé, fusionné et (re)mis en page ici.

La malle est présentée ci-dessus.

Nous avons déjà présenté ici de nombreuses malles et coffres de Marie-Antoinette (voir page précédente), mais pas encore celle-ci, numéro 7 de la maison de la dauphine, prochainement présentée en vente aux enchères :

Malle de la Garde-robe de la Dauphine Marie-Antoinette, future Reine de France et épouse du Roi Louis XVI.
En bois, garni de cuir, à couvercle arrondi, renforcé et bardé de bandes en fer forgé cloutées, et garni de larges bandes de protection en bois.
Avec restes d’inscriptions sur le couvercle en petits clous de laiton « GARDE ROBE DE LA DAUPHINE N°7 » (manques).
Fermant par deux serrures à clé en fer forgé avec caches serrures (un fermoir arraché).
Transportable par deux fortes poignées rabattables en fer forgé.
Vers 1780
Ht : 50 cm. Longueur : 1m12 x 52 cm.


Œuvres en rapport :
-Malle de voyage, garde-robe de Mme la Dauphine. Conservée aux châteaux de Versailles et de Trianon, portant le n°10, cette malle possède une apparence, une marquage et des dimensions similaires à la nôtre.
- Malle de la « Chambre de la reine n° 10 ». Il s’agit là aussi d’une fabrication très proche, fait pour l’ancienne Dauphine devenue Reine en 1774. Osenat, Versailles, vente du 24 mai 2020
-Malle de voyage, garde-robe de Mme la Dauphine, n°5. Osenat, Versailles, vente du 15 novembre 2020


* Source et infos complémentaires : Osenat - Fontainebleau, vente du 7 juillet 2024

Mais pourquoi cette date vers 1780 s'agissant de la prochaine vente Osenat ?

En effet. L'expert aurait dû préciser vers 1770 puisqu'il s'agit d'une malle de la maison de la dauphine.

En tout cas ces malles me font absolument rêver, pas pour leur beauté mais parce que le passé en devient vivant.

Oui ! On imagine l'affairement des domestiques de sa maison pour la préparation de ces voyages et de tout ce qu'il fallait prévoir dans ces bagages.

La comparaison n'est sans doute pas très pertinente, mais enfin, lisez ici, au sujet de la précédente...

Visite de Charles III : Que trouve-t-on dans les valises du roi ? (Le Point)

Et notamment un habit de deuil, au cas où...

En général les objets usuels me touchent beaucoup, même anodins, moches, abimés, humbles...