Les coiffures au XVIIIe siècle
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Les coiffures au XVIIIe siècle
Un des éléments les plus caractéristiques de la coiffure des femmes sous Louis XV est le tapé .
On désignait sous ce nom une coiffure dégageant le front : on relevait les cheveux et on les crêpait menu de façon à former une sorte d'auréole ou de diadème autour du visage, tandis que les cheveux de derrière restaient lisses. Pour faire tenir les mèches droites autour du front, on fixait en dessous des mèches une sorte de petit coussin de taffetas noir rempli de crin ou de coton qui était destiné à soutenir les mèches d'une part et d'autre part à permettre d'y attacher des fleurettes ou des faux cheveux ou des aigrettes.
Le tapé ne commence guère avant 1750 : sous la Régence et dans la première moitié du XVIIIème siècle , la coiffure féminine est excessivement basse et couverte d'un bonnet de petites dimensions.
Le tapé s'élève de plus en plus à partir de 1750 et au crêpé succèdent les boucles qui flottent sur le cou. Les boucles sur le cou ne sont admises qu'à la Cour : cette mode sera courante sous Louis XVI. Au milieu du XVIIIème siècle les cheveux de derrière sont souvent reployés pour former une façon de natte assez épaisse qu'on attache au sommet de la tête avec un ruban dont l'extrémité reste flottante. Il n'est pas rare qu'un bouquet de fleurettes décore le sommet de la tête ou encore une grosse boucle horizontale.
On appelait favoris les deux boucles posées sur le front et dragonnes les boucles en tire-bouchons sur les épaules.
Quand la coiffure comportait une masse de cheveux relevée, sans bonnet d'aucune sorte, on appelée cette partie de la coiffure "la physionomie relevée".
Bien à vous.
On désignait sous ce nom une coiffure dégageant le front : on relevait les cheveux et on les crêpait menu de façon à former une sorte d'auréole ou de diadème autour du visage, tandis que les cheveux de derrière restaient lisses. Pour faire tenir les mèches droites autour du front, on fixait en dessous des mèches une sorte de petit coussin de taffetas noir rempli de crin ou de coton qui était destiné à soutenir les mèches d'une part et d'autre part à permettre d'y attacher des fleurettes ou des faux cheveux ou des aigrettes.
Le tapé ne commence guère avant 1750 : sous la Régence et dans la première moitié du XVIIIème siècle , la coiffure féminine est excessivement basse et couverte d'un bonnet de petites dimensions.
Le tapé s'élève de plus en plus à partir de 1750 et au crêpé succèdent les boucles qui flottent sur le cou. Les boucles sur le cou ne sont admises qu'à la Cour : cette mode sera courante sous Louis XVI. Au milieu du XVIIIème siècle les cheveux de derrière sont souvent reployés pour former une façon de natte assez épaisse qu'on attache au sommet de la tête avec un ruban dont l'extrémité reste flottante. Il n'est pas rare qu'un bouquet de fleurettes décore le sommet de la tête ou encore une grosse boucle horizontale.
On appelait favoris les deux boucles posées sur le front et dragonnes les boucles en tire-bouchons sur les épaules.
Quand la coiffure comportait une masse de cheveux relevée, sans bonnet d'aucune sorte, on appelée cette partie de la coiffure "la physionomie relevée".
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Les bonnets sont beaucoup de coiffures les plus employés sous Louis XV, aussi bien pour sortir que pour l'intérieur. Sous la Régence et au début du règne de Louis XVI , les bonnets sont minuscules et ne couvrent que le haut de la tête . Parfois ce n'est qu'un large noeud plat.
Le bonnet appelé cornette ne couvre le haut de la tête que partiellement : en outre il comporte deux longues brides ou barbes flottant généralement sur les épaules.On appelait cornette à la jardinière une cornette posée en arrière . Tous les bonnets sont confectionnés de gaze ou de batiste, ou encore avec un fond de linon garni de dentelles.
Le bonnet dit en battant l'oeil était un fichu de soie de dentelle et qu'on nouait sous le menton.
Quand le tapé atteignit une grande hauteur, on continua contre toute logique à porter une cornette.
Les bonnets étaient portés de préférence à la maison: pour sortir, on mettait la bagnolette ou la mantille.
La bagnolette, sorte de capeline sans bavolet , ajustée et froncée par derrière , n'était en réalité qu'un fichu de coupe particulière , mais pas un capuchon puisqu'elle ne couvrait pas la nuque.
La mantille fut d'un usage habituel : en hiver, on la portait chez soi ; en été, on la mettait dehors.
Comme pour la bagnolette , elle formait une pointe au-dessus du front et on la nouait sur la poitrine. Elle recouvrait le plus souvent un bonnet plat en dentelle.
A partir de 1750 , les bonnets semblent être d'un usage moins courant à cause de la hauteur des coiffures.
Les chapeaux, d'une façon générale, n'ont été portés que par les veuves et les femmes âgées; il y eut cependant quelques exceptions, telles que le gracieux béret Régence, le grand chapeau Pompadour , la curieuse toque relevée par-devant à la façon d'un peigne , enfin les chapeau de paille à la Bastienne, qui parurent en 1765; puis enfin le tricorne, réservé à la chasse ou à l'équitation .
grand chapeau Pompadour
Ajoutons que les femmes se poudraient entièrement les cheveux et se fardaient .
Bien à vous.
Le bonnet appelé cornette ne couvre le haut de la tête que partiellement : en outre il comporte deux longues brides ou barbes flottant généralement sur les épaules.On appelait cornette à la jardinière une cornette posée en arrière . Tous les bonnets sont confectionnés de gaze ou de batiste, ou encore avec un fond de linon garni de dentelles.
Le bonnet dit en battant l'oeil était un fichu de soie de dentelle et qu'on nouait sous le menton.
Quand le tapé atteignit une grande hauteur, on continua contre toute logique à porter une cornette.
Les bonnets étaient portés de préférence à la maison: pour sortir, on mettait la bagnolette ou la mantille.
La bagnolette, sorte de capeline sans bavolet , ajustée et froncée par derrière , n'était en réalité qu'un fichu de coupe particulière , mais pas un capuchon puisqu'elle ne couvrait pas la nuque.
La mantille fut d'un usage habituel : en hiver, on la portait chez soi ; en été, on la mettait dehors.
Comme pour la bagnolette , elle formait une pointe au-dessus du front et on la nouait sur la poitrine. Elle recouvrait le plus souvent un bonnet plat en dentelle.
A partir de 1750 , les bonnets semblent être d'un usage moins courant à cause de la hauteur des coiffures.
Les chapeaux, d'une façon générale, n'ont été portés que par les veuves et les femmes âgées; il y eut cependant quelques exceptions, telles que le gracieux béret Régence, le grand chapeau Pompadour , la curieuse toque relevée par-devant à la façon d'un peigne , enfin les chapeau de paille à la Bastienne, qui parurent en 1765; puis enfin le tricorne, réservé à la chasse ou à l'équitation .
grand chapeau Pompadour
Ajoutons que les femmes se poudraient entièrement les cheveux et se fardaient .
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
La coiffure masculine sous le règne de Louis XVI voit le déclin puis la disparition des perruques.
La Galerie des modes écrivait en 1779 : "Les perruques ou les chevelures postiches passent de mode et bientôt elles ne seront plus portées que par quelques professions." A vrai dire, ce changement fut assez lent et on rencontre encore dans la plus grande partie du règne de Louis XVI les mêmes perruques que sous Louis XV, notamment le catogan et la perruque à bourse.
Cependant , en 1785, la vogue se répand des coiffures relevées par-devant avec des cheveux frisés à la pointe et s'étageant à l'arrière. On trouve un exemple dans la coiffure dite à la hérisson:
Les boucles au-dessus des oreilles de chaque côté de la tête ne sont plus morcelées comme sous Louis XV, mais elles sont continues et il n'est pas rare qu'elles fassent entièrement le tour de la tête. Ce sont les boucles en rouleaux.
Bien à vous.
La Galerie des modes écrivait en 1779 : "Les perruques ou les chevelures postiches passent de mode et bientôt elles ne seront plus portées que par quelques professions." A vrai dire, ce changement fut assez lent et on rencontre encore dans la plus grande partie du règne de Louis XVI les mêmes perruques que sous Louis XV, notamment le catogan et la perruque à bourse.
Cependant , en 1785, la vogue se répand des coiffures relevées par-devant avec des cheveux frisés à la pointe et s'étageant à l'arrière. On trouve un exemple dans la coiffure dite à la hérisson:
Les boucles au-dessus des oreilles de chaque côté de la tête ne sont plus morcelées comme sous Louis XV, mais elles sont continues et il n'est pas rare qu'elles fassent entièrement le tour de la tête. Ce sont les boucles en rouleaux.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Avant de devenir compliquées, monumentales, excentriques, les coiffures féminines sous Louis XVI restèrent dans une note calme.
Les coiffures en diadème ne diffèrent guère des tapés de la fin du règne précédent.
Ce sont les mêmes coiffures d'une suprême élégance, dégageant la nuque, allongeant la nuque, allongeant la tête , tandis que de multiples boucles en tire-bouchons s'étagent sur les côtés. Quand ces dernières tombent sur les épaules, on les appelle toujours des dragonnes.
Quand les cheveux étaient relevés, crêpés et frisés à la pointe, on baptisait cette coiffure à la hérisson, comme pour la mode capillaire masculine. Sous Louis XVI on contrebalançait souvent la masse des boucles par un bouquet de fleurs qui en était séparé par un rang de perles. Une natte pendait derrière l'oreille et remontait en torsade , elle partait d'un noeud de ruban attachant le bouquet. Le chignon était relevé droit et le peigne à chignon le fixait au sommet de la tête ; ce peigne était dissimulé par des les boucles formées de l'extrémité des cheveux frisés et roulés au-dessus du lien. La natte et la grande torsade provenaient des cheveux du chignon que le peigne arrêtait.
Cette coiffure semble avoir été réservée à la Noblesse : elle fut adoptée par Marie-Antoinette jusqu'à la mode des poufs et des panaches de plumes.
Bien à vous.
Les coiffures en diadème ne diffèrent guère des tapés de la fin du règne précédent.
Ce sont les mêmes coiffures d'une suprême élégance, dégageant la nuque, allongeant la nuque, allongeant la tête , tandis que de multiples boucles en tire-bouchons s'étagent sur les côtés. Quand ces dernières tombent sur les épaules, on les appelle toujours des dragonnes.
Quand les cheveux étaient relevés, crêpés et frisés à la pointe, on baptisait cette coiffure à la hérisson, comme pour la mode capillaire masculine. Sous Louis XVI on contrebalançait souvent la masse des boucles par un bouquet de fleurs qui en était séparé par un rang de perles. Une natte pendait derrière l'oreille et remontait en torsade , elle partait d'un noeud de ruban attachant le bouquet. Le chignon était relevé droit et le peigne à chignon le fixait au sommet de la tête ; ce peigne était dissimulé par des les boucles formées de l'extrémité des cheveux frisés et roulés au-dessus du lien. La natte et la grande torsade provenaient des cheveux du chignon que le peigne arrêtait.
Cette coiffure semble avoir été réservée à la Noblesse : elle fut adoptée par Marie-Antoinette jusqu'à la mode des poufs et des panaches de plumes.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Vers 1781, on constate une tendance à adopter des coiffures basses et larges donnant parfois à la tête une forme presque carrée. Ces coiffures basses étaient parfois frisées et avaient une longue mèche flottante dans le dos, mais le plus souvent la tête était entièrement bouclée. Cette dernière coiffure mérite l'attention : les boucles étaient savamment disposées dans des sens différents , ce qui contribuait à donner à l'ensemble un aspect à la fois négligé et élégant .
La coiffure à la capricieuse se rattachait aux coiffures en diadème , mais avec plus de fantaisie;elle était de mode vers 1779. En serrant par un ruban une partie de la chevelure au sommet de la tête, on obtenait une masse de cheveux bouclés du plus heureux effets :
Bien à vous.
La coiffure à la capricieuse se rattachait aux coiffures en diadème , mais avec plus de fantaisie;elle était de mode vers 1779. En serrant par un ruban une partie de la chevelure au sommet de la tête, on obtenait une masse de cheveux bouclés du plus heureux effets :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Pour obtenir une coiffure en hauteur suivant la mode, les coiffeurs eurent recours d'abord à un coussin de crin assujetti sur le crâne, puis aux poufs.
On désignait de ce nom des pièces de gaze et de faux cheveux qu'on introduisait entre les mèches et qu'on chargeait d'accessoires les plus variés.
Il y avait le pouf au sentiment avec une multitudes de bibelots , d'oiseaux, de fleurs, de poupées, de légumes ; ces accessoires devaient exprimer le goût de la personne.
Le pouf à la Belle-Poule était ornée d'une frégate :
Le pouf à la Victoire était orné d'une branche de laurier.
Il y en eut d'autres plus extravagants encore. Un autre élément essentiel à la coiffure féminine à cette époque était le panache de plumes :
On commença par trois plumes plantées derrière le chignon, c'était la coiffure en qu'es aco ?
Bientôt on en augmenta le nombre et la grandeur. Il n'était pas rare de voir mélanger aux plumes des fleurs de toute sorte ( qui pour rester fraîches trempaient dans des flacons d'eau dissimulés dans les cheveux tout en épousant la forme du crâne ), des aigrettes de diamants ou des rubans.On appelait rosette posée en position le grand de ruban derrière la tête et papillon la partie du bonnet qui s'étalait comme deux ailes au sommet de la chevelure.
Bien à vous.
On désignait de ce nom des pièces de gaze et de faux cheveux qu'on introduisait entre les mèches et qu'on chargeait d'accessoires les plus variés.
Il y avait le pouf au sentiment avec une multitudes de bibelots , d'oiseaux, de fleurs, de poupées, de légumes ; ces accessoires devaient exprimer le goût de la personne.
Le pouf à la Belle-Poule était ornée d'une frégate :
Le pouf à la Victoire était orné d'une branche de laurier.
Il y en eut d'autres plus extravagants encore. Un autre élément essentiel à la coiffure féminine à cette époque était le panache de plumes :
On commença par trois plumes plantées derrière le chignon, c'était la coiffure en qu'es aco ?
Bientôt on en augmenta le nombre et la grandeur. Il n'était pas rare de voir mélanger aux plumes des fleurs de toute sorte ( qui pour rester fraîches trempaient dans des flacons d'eau dissimulés dans les cheveux tout en épousant la forme du crâne ), des aigrettes de diamants ou des rubans.On appelait rosette posée en position le grand de ruban derrière la tête et papillon la partie du bonnet qui s'étalait comme deux ailes au sommet de la chevelure.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
L'époque Louis XVI a imaginé un nombre considérable de bonnets.
Le type le plus répandu est sans doute le bonnet dit dormeuse , ainsi nommé parce qu'on le portait la nuit:
Sa passe ruchée encadre étroitement la tête et il est serré par un ruban se terminant au sommet de la tête par un noeud.
Dans le jour, les femmes portaient chez elles un bonnet dormeuse un peu différent et dont la passe , au lieu de descendre jusqu'aux oreilles, se relevait au-dessus de la nuque : il était muni de barbes.
Le bonnet dit baigneuse consiste en deux ailes volumineuses et des franges pendantes :
Les bonnettes et chapeaux-bonnettes, avec leur passe immense cachant tout le haut du visage, étaient importés d'Angleterre.
Bien à vous.
Le type le plus répandu est sans doute le bonnet dit dormeuse , ainsi nommé parce qu'on le portait la nuit:
Sa passe ruchée encadre étroitement la tête et il est serré par un ruban se terminant au sommet de la tête par un noeud.
Dans le jour, les femmes portaient chez elles un bonnet dormeuse un peu différent et dont la passe , au lieu de descendre jusqu'aux oreilles, se relevait au-dessus de la nuque : il était muni de barbes.
Le bonnet dit baigneuse consiste en deux ailes volumineuses et des franges pendantes :
Les bonnettes et chapeaux-bonnettes, avec leur passe immense cachant tout le haut du visage, étaient importés d'Angleterre.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Voici un site très intéressant pour illustrer les aussi très intéressantes explications de Majesté:
http://www.coiffure-ducher.fr/index.html
http://www.coiffure-ducher.fr/index.html
Invité- Invité
Coiffures à la Belle Poule ou à l'Indépendance
L'histoire du pouf à la Belle poule :
Le 15 juin 1778, Chadeau de La Clocheterie quittait Brest sur l’ordre du lieutenant-général d’Orvilliers, commandant l’armée navale de l’Atlantique. Chargée d’une mission de surveillance maritime, il disposait d’un groupe occasionnel composé de sa Belle Poule, de la frégate Licorne, légèrement moins puissante (26 canons de 8, 6 et 4), de l’Hirondelle, corvette de 16 canons de 6, et du lougre de 8 canons le Coureur. Pendant deux jours, la petite division sillonna sans incident l’entrée de la Manche, supportant stoïquement les fastidieuses longueurs de cette croisière de routine.
Mais le matin du mercredi 17 apporta quelque chose de neuf, d’insolite : de hautes mâtures pointant au dessus de l’horizon. Bientôt on en compta une vingtaine. C’était la puissante flotte anglaise de la Manche qui, sous le commandement de l’amiral Keppel, avait quitté ses bases quelques jours plus tôt.
L’Hirondelle, indemne, avait pu se réfugier à l’île de Batz. Moins heureux, le Coureur, resté fidèle auprès de la Belle Poule, avait dû amener son pavillon après deux heures de combat meurtrier contre le sloop l’Alert, plus puissant et mieux protégé. Quant à la Licorne, elle avait été rejointe et arraisonnée par la frégate Milford. Moins énergique ou plus confiant que son chef de division, le lieutenant de vaisseau Gouzillon de Belizal accepta de se rendre auprès de l’amiral Keppel ; lorsqu’il prit conscience du traquenard dans lequel l’avait attiré la perfidie britannique il était trop tard : entouré par quatre vaisseaux de ligne, il n’eut que le temps de tirer une bordée pour l’honneur avant de capituler.
Mais la capture de ces deux bâtiments passa inaperçue au milieu de l’enthousiasme prodigieux que souleva dans tout le royaume le combat de la Belle Poule.
Vaines furent les appréhensions de M. de La Clocheterie quant au sort de sa frégate : dès la réception de son rapport, le comte d’Orvilliers lui envoya en toute hâte les meilleurs pilotes de son escadre et cent matelots d’élite, qui aidèrent les survivants de la Belle Poule à ramener celle-ci à Brest au nez et à la barbe des vaisseaux anglais qui la guettaient. A peine avait-elle accosté que le duc de Chartres, cousin du Roi et inspecteur général de la Marine, montait à bord pour féliciter l’état-major et l ‘équipage du glorieux bâtiment. Louis XVI, de son côté, ne resta pas en reste de générosité : une semaine plus tard, M. de La Clocheterie était promu capitaine de vaisseau. L’équipage de la frégate reçu également du Roi des promotions, pensions pour les blessés et primes.
Énorme fut le retentissement suscité dans l’opinion publique par cette lutte infernale de cinq heures qui avait vu les blessés refuser de se laisser évacuer, les canonniers rester accrochés à leurs pièces jusqu’à leur dernier souffle, un soldat de marine ancien garde-chasse abattre 29 anglais de 29 coups de fusil avant d’être lui-même atteint mortellement, et les batteries de l’enseigne de Capellis cracher la bagatelle de 850 projectiles.
Pendant une saison entière, toutes les modes évoquèrent ce fait d’armes ; les dames de la Cour lancèrent ainsi la coiffure "à la Belle Poule" : Une minuscule frégate, toutes voiles déployées, était fixée sur leurs ondulations, couronnant ainsi d’une manière patriotique "des cheveux le moderne édifice".
C’est Rose Bertin qui inventa de nouveaux atours et des coiffures extravagantes pour la Reine, qui furent suivies par les Dames de la Cour. Ainsi, grâce à elle, on vit apparaître la fameuse Coiffure à « la Belle Poule », en l’honneur de la frégate qui s’était illustrée lors d’un combat naval en 1778.
.
Voici un pouf à la Belle Poule, au musée du chapeau .
Pour le plaisir :
.
... une version moderne, pour le fun ( : ) :
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Ah, taisez-vous, c'est trop répugnant !!!
Je ne sais plus si c'est Clio ou bien Mme de Périgny qui dénonçait là de la pure médisance .
Ceci dit, j'ai encore quelques poufs sous le coude. :
Ce ne sont plus de ceux à la Belle Poule comme je postais juste en amont, mais cela vaut tout de même son pesant de caramels mous .
Voyez plutôt et attention les yeux !
Alors là, pour Madame de Coco : :
Et enfin, un bidouillage à n'en pas douter, le pouf au bonsaï :
Je ne sais plus si c'est Clio ou bien Mme de Périgny qui dénonçait là de la pure médisance .
Ceci dit, j'ai encore quelques poufs sous le coude. :
Ce ne sont plus de ceux à la Belle Poule comme je postais juste en amont, mais cela vaut tout de même son pesant de caramels mous .
Voyez plutôt et attention les yeux !
Alors là, pour Madame de Coco : :
Et enfin, un bidouillage à n'en pas douter, le pouf au bonsaï :
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Merci pour les photos, Majesté - je comprends la fabrication de ces coiffures beaucoup mieux!
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Tes photos sont extraordinaires, Majesté ! :\\\\\\\\:
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
... paniers, corsets, coiffures : l'enfer à tous les étages ! Pauvres femmes !!!
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
À la femme, la mode, ne l'incommode
(et non plus aux hommes : )
(et non plus aux hommes : )
Invité- Invité
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:
... paniers, corsets, coiffures : l'enfer à tous les étages ! Pauvres femmes !!!
Soupirs de soulagement quand on ôte le tout .... :
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
De ... : Frère Antoine ESTIENNE : : " Remontrance charitable aux dames et damoyselles de France sur leurs ornements disssolus " 1570 - : :
- "Or, dites-moi, je vous prie, y a t-il au monde chose plus sale et qui ressente moins sa femme chrétienne que d'orner sa tête de cheveux étrangers, quelquefois de cheveux étrangers, quelquefois d'un trépassé, possible teigneux ou teigneuse, quelquefois pourrait être ladre ou ladresse, vilain ou vilaine, luxurieux ou luxurieuse, damné ou damnée ? "
Alors ... : chapeau les emperruqués !
- "Or, dites-moi, je vous prie, y a t-il au monde chose plus sale et qui ressente moins sa femme chrétienne que d'orner sa tête de cheveux étrangers, quelquefois de cheveux étrangers, quelquefois d'un trépassé, possible teigneux ou teigneuse, quelquefois pourrait être ladre ou ladresse, vilain ou vilaine, luxurieux ou luxurieuse, damné ou damnée ? "
Alors ... : chapeau les emperruqués !
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Comment faisaient-elles donc pour que tout ne se casse pas la gueule à la moindre révérence ? C'est hallucinant ce délire, surtout quand on songe aux petites têtes bouclées et poudrées toutes simples du style Pompadour.
Il y a aussi cette coiffure de la femme de Paul Ier en visite à Versailles, souvent citée, avec un oiseau en pierreries fiché dans la perruque et qui s'incline et bat des ailes pour becqueter une rose en diamant...
Il y a aussi cette coiffure de la femme de Paul Ier en visite à Versailles, souvent citée, avec un oiseau en pierreries fiché dans la perruque et qui s'incline et bat des ailes pour becqueter une rose en diamant...
Calonne- Messages : 1130
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
... souvenir émerveillé de la baronne d'Oberkirch, dont l'épouse de Paul était d'ailleurs une amie d'enfance .
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Calonne a écrit:Comment faisaient-elles donc pour que tout ne se casse pas la gueule à la moindre révérence ? C'est hallucinant ce délire, surtout quand on songe aux petites têtes bouclées et poudrées toutes simples du style Pompadour.
Il y a aussi cette coiffure de la femme de Paul Ier en visite à Versailles, souvent citée, avec un oiseau en pierreries fiché dans la perruque et qui s'incline et bat des ailes pour becqueter une rose en diamant...
Pas de réponses car jamais essayé de porter de telles mochetés ! :c^ùù!!: les petites têtes Louis XV !
Le corps reste très droit pour les révérences et le corps à baleines vous empêche toute gesticulation :
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Après, je crois que tout était amidonné et aspergée d'eau sucrée ou un truc du genre pour "fixer" l'ensemble. Mais bon... A table ou au spectacle, ce devait être sympa : au moindre mouvement de tête de sa voisine, on se prenait un panache de plumes dans la figure...
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1130
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
cher CALONNE votre réflexion me rappelle un souvenir du temps où j'habitais EUGENE NAPOLEON, la maison de jeune filles fondée par l'IMPERATRICE EUGENIE
c'était la mode des chignons, style BRGITTE BARDOT très hauts et très crépés !!!
une amie qui ne sortait pas, c'était un internat, se faisait apporter par une externe "de la biere" et à chaque instant de la journée, nous entendions le bruit de son vaporisateur mettant du liquide sur la montagne de cheveux !!!!!!
un jour, elle est sortie et lors de son retour le Lundi matin elle portait un bonnet jusque sur les sourcils !!!!
sa famille voyant ce monstrueux chignon l'avait montré à un coiffeur afin de lui rendre une allure de jeune fille sage ...........impossible.... le chignon n'était plus qu'une grosse croûte avec du vide en dessous, comme un nid d'oiseau -
résultat l'artiste avait coupé en totalité, évitant le crane rasé , sauvant un reste de chevelure, plus modeste qu'une coiffure à la jeanne d'arc !!!!!
mon amie rasait les mur et ne quittait plus son bonnet pendant toute la fin de l'année scolaire.
les dames au XVIII° avaient les mêmes soucis, sans oublier le montage d'accessoires et de cheveux complémentaires ......
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
"COIFFURE A LA REINE"
c'était la mode des chignons, style BRGITTE BARDOT très hauts et très crépés !!!
une amie qui ne sortait pas, c'était un internat, se faisait apporter par une externe "de la biere" et à chaque instant de la journée, nous entendions le bruit de son vaporisateur mettant du liquide sur la montagne de cheveux !!!!!!
un jour, elle est sortie et lors de son retour le Lundi matin elle portait un bonnet jusque sur les sourcils !!!!
sa famille voyant ce monstrueux chignon l'avait montré à un coiffeur afin de lui rendre une allure de jeune fille sage ...........impossible.... le chignon n'était plus qu'une grosse croûte avec du vide en dessous, comme un nid d'oiseau -
résultat l'artiste avait coupé en totalité, évitant le crane rasé , sauvant un reste de chevelure, plus modeste qu'une coiffure à la jeanne d'arc !!!!!
mon amie rasait les mur et ne quittait plus son bonnet pendant toute la fin de l'année scolaire.
les dames au XVIII° avaient les mêmes soucis, sans oublier le montage d'accessoires et de cheveux complémentaires ......
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
"COIFFURE A LA REINE"
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
La coiffure impossible comme vous l'appelez n'est qu'un caprice de mode qui s'essouffle en quelques années. Dès les années 1780, on retourne à des cheveux bouffants, certes, mais sans colifichets (sauf quelques rubans, ou gazes), et avec beaucoup de cheveux naturels.
Pensez que les têtes coupées et trimballées sur des piques ne sont ni des postiches ni des perruques. Sinon on se serait empressé de rapporter le détail de perruques tombant des têtes décollées si cela avait été le cas, or non, toutes les images, même les souvenirs (cf la princesse de Lamballe) nous décrivent des coiffures de cheveux naturels.
Pensez que les têtes coupées et trimballées sur des piques ne sont ni des postiches ni des perruques. Sinon on se serait empressé de rapporter le détail de perruques tombant des têtes décollées si cela avait été le cas, or non, toutes les images, même les souvenirs (cf la princesse de Lamballe) nous décrivent des coiffures de cheveux naturels.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
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