La première grossesse de Marie-Antoinette

Marie-Antoinette subit les petits désagréments inhérents à son état :

Il était donc tout à fait convenu que Marie-Antoinette allaite son premier enfant s'il avait été un garçon...

Je n'aurais pas cru cela en vogue à la Cour, dans la famille royale de surcroît, puisqu'on se souvient qu'Anne d'Autriche ne l'a pas fait : plusieurs nourrices ont fui avant que la bonne daigne souffrir l'allaitement du futur Louis XIV qui avait déjà une dent.
C'est ce pour quoi, on prévoyait une réserve de trois nourrices depuis cette époque. àè-è\':

Bien à vous.

Nous sommes dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. C'était au contraire la grande mode.
Angélique de Bombelles allaite elle-même son fils à la cour et décrit dans une lettre à son mari l'attendrissement de Marie-Antoinette devant ce geste si naturel.

Louis XVI créera à la même époque des centres maternels où l'allaitement était encouragé, afin d'éviter l'envoi massif de nouveaux-nés en nourrice.

Pour Marie-Antoinette, j'avais déjà lu qu'elle le souhaitait, mais je ne savais pas si c'était une idée vraiment ancrée en elle ou pour céder à la mode ambiante.
Apparemment, c'était un réel désir de sa part mais la naissance d'une fille a tout remis en cause...

6 juillet 1778 :


Il semble que le départ forcé de Vermond n'occasionne pas trop de drames dans l'intérieur du couple royal.

Sa grossesse n'est pas de tout repos...

Je découvre ainsi que la déclaration officielle de la grossesse de la reine se fait par plusieurs étapes très ritualisées, 13 août 1778 :


Nous sommes alors au moment de la bataille d'Ouessant qui après avoir apporté la gloire au duc de Chartres le ridiculisera complètement.

Tout irait bien dans le meilleur des mondes entre Louis XVI et Marie-Antoinette s'il n'y avait pas les affaires politiques...



Les mauvaises langues commencent à jaser sur les relations proches de Marie-Antoinette et du comte d'Artois. boudoi29
L'auteur de la Correspondance secrète trouve ces bruits complètement infondés.

8 septembre 1778 :

Reinette a écrit:

Si après les offices même les pensions deviennent héréditaires .... boudoi29

Il y a une histoire comme ça d'un type tué malencontreusement à la chasse par la dauphin père de Louis XVI, dont les enfants, petits-enfants, descendants toucheront une pension jusqu'au XXème siècle !!!

Louis XV, puis Louis XVI ne pouvaient pas faire autrement, les révolutionnaires continueront pour consoler la famille d'une victime des tyrans, Napoléon se sentira obligé, Louis XVIII et Charles X évidemment, etc. Je crois jusqu'à De Gaulle... :

Je ne sais plus le nom de cet homme mais j'avais lu ça dans un Castelot il ya de nombreuses années.

10 octobre 1778 :

24 novembre 1778 :


J'espère que l'auteur affabule... Tout ce qui compte, c'est que Marie-Antoinette fut épargnée, enceinte de huit mois. àè-è\':

25 novembre 1778 :

Nous pouvons imaginer la grimace de Joseph II si nous devons commencer à faire le compte des innombrables petits-enfants de Marie-Thérèse ! :

Louis XVI dorlote sa femme enceinte, c'est le moins que nous puissions dire !

1er décembre 1778 :



C'est tout à fait charmant ! boudoi30

Effectivement l'auteur n'y croit pas lui-même ! :

Pour cette dernière anecdote, je peux comprendre Marie-Antoinette : il y a un moment en fin de grossesse où l'enfant bouge tellement, qu'on se dit qu'il ne peut pas être tout seul là-dedans ! :

Nous assisterons aux couches de Marie-Antoinette un autre jour.

Bonne nuit ! :n,,;::::!!!:

.

Merci, chère Reinette, de pallier la disparition de mes photos envolées !  
C'est  Linguet au secours de Bachaumont !

Sur le choix de l'accoucheur Vermond, frère de l'abbé :








( extraits de Eugène Welvert : L'éminence grise de Marie-Antoinette )

.