Les coiffures au XVIIIe siècle
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Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Pas mal dut tout ! Merci
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Merci pour la vidéo, c'est vraiment génial. Si seulement ce coiffeur pouvait être embauché pour les films en costume...
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Quelle patience, fallait-il !! Et dire que tout était défait le soir même !
La nuit, la neige- Messages : 18153
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Les jours de fêtes, les coiffeurs avaient un emploi du temps tellement chargé que certaines femmes devaient se faire coiffer la veille et dormir ainsi coiffées...
La vidéo omet de montrer que les cheveux étaient "graissés" avant de recevoir la poudre.
La vidéo omet de montrer que les cheveux étaient "graissés" avant de recevoir la poudre.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Je crois qu'au contraire, c'était un tel binz et cela prenait tellement de temps, que les dames se faisaient parfois " accommoder " ( comme on disait alors ) le soir, passaient la nuit avec un basique échafaudage pileux sur lequel, le matin, le perruquier n'avait plus qu'à disposer artistiquement plumes, fleurs, accessoires ... tout simplement parce que, n'est-ce pas, il n'y avait pas autant de coiffeurs que de dames à coiffer.La nuit, la neige a écrit:Quelle patience, fallait-il !! Et dire que tout était défait le soir même !
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Nos messages se sont croisés.
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Une petite anecdote linguistique en passant, puisque nous parlons de la poudre :
Au XVIIIe siècle, les perruquiers étaient blancs de poudre, comme les merlans de farine pour être mis à frire. Par extension, l'on appelait " merlans " les coiffeurs. Ce terme perdure toujours ... en argot.
Au XVIIIe siècle, les perruquiers étaient blancs de poudre, comme les merlans de farine pour être mis à frire. Par extension, l'on appelait " merlans " les coiffeurs. Ce terme perdure toujours ... en argot.
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:Une petite anecdote linguistique en passant, puisque nous parlons de la poudre :
Au XVIIIe siècle, les perruquiers étaient blancs de poudre, comme les merlans de farine pour être mis à frire. Par extension, l'on appelait " merlans " les coiffeurs. Ce terme perdure toujours ... en argot.
Tiens c'est marrant ça. Il faut savoir que la poudre était souvent mélangée à de l'iris et pouvait avoir un aspect un peu violacé parfois.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Mais oui, c'est drôle ! Je connaissais bien le terme " merlan " pour coiffeur, mais je n'avais cherché l'explication. Je l'ai trouvée hier dans la biographie du chevalier de Saint-George. Cela aurait pu me fournir une prochaine énigme. Trop tard !Duc d'Ostrogothie a écrit:
Tiens c'est marrant ça.
Ah bon ?! Tu crois ? Mme d'Oberkirch parle plutôt d'une nuance rousse.Duc d'Ostrogothie a écrit:Il faut savoir que la poudre était souvent mélangée à de l'iris et pouvait avoir un aspect un peu violacé parfois.
Au XXe siècle, toutes les vieilles dames avaient les cheveux violets. Aujourd'hui, affublées de jeans troués comme les ados, elles ont des crignasses ébouriffées bleues, vertes, rouges.
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:Ah bon ?! Tu crois ? Mme d'Oberkirch parle plutôt d'une nuance rousse.Duc d'Ostrogothie a écrit:Il faut savoir que la poudre était souvent mélangée à de l'iris et pouvait avoir un aspect un peu violacé parfois.
Oui, c'est ce que j'avais appris lors d'une visite conférence donnée à Versailles il y a quelques années sur le thème de la coiffure et de la toilette. Sur certains portraits exposés à Versailles, d'époque Louis XV notamment, on constate des reflets violets dans la chevelure.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Le but de se poudrer les cheveux était-il uniquement esthétique ?
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Non pas seulement. La poudre servait également à parfumer les cheveux et à les nettoyer.
On se lavait les cheveux en mettant de la poudre (qui "dégraissait" les cheveux) et en les peignant.
C'était la toilette sèche des cheveux (de l'archiduchesse) (phrase à ne pas prononcer par Darry cowl).
On se lavait les cheveux en mettant de la poudre (qui "dégraissait" les cheveux) et en les peignant.
C'était la toilette sèche des cheveux (de l'archiduchesse) (phrase à ne pas prononcer par Darry cowl).
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Mais la toilette sèche n'est efficiente que si l'on se débarrasse aussitôt de la poudre qui a emprisonné la graisse.
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Oui c'est ça. La poudre était utilisée pour les deux usages : esthétique et hygiénique.
Il faut également noter que l'utilisation de la farine pour se poudrer les cheveux n'était pas très bien vue par le peuple lorsque le prix du pain augmentait...
Il faut également noter que l'utilisation de la farine pour se poudrer les cheveux n'était pas très bien vue par le peuple lorsque le prix du pain augmentait...
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
... et scandalisait Jean-Jacques . ( à juste tire )
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Retour sur les couleurs des cheveux et des perruques .
Il s'avère bien que les nuances variaient.
Dès 1770, l’usage des perruques s’est aussi étendu aux femmes. Et à mesure que les années passaient, les perruques sont devenues plus hautes et plus élaborées, spécialement en France. Les perruques masculines étaient en général blanches, mais celles des femmes étaient de couleur pastel, comme rose, violet clair ou gris bleuâtre. Les perruques indiquaient, par la richesse de leur ornementation, la position sociale plus ou moins importante de celle ou celui qui les utilisait.
Détail charmant et qui rappelle les mouches, les mèches des femmes recevaient des noms très divers selon la disposition des boucles :
– La passagère : une touffe bouclée près des tempes,
– La favorite : des touffes pendant sur les joues,
– Les cruches : de petites boucles sur le front,
– Les confidentes : petites boucles près des oreilles,
– Les crève-cœur : les mêmes plaquées sur la nuque. ( Ils me rappellent les accroche-coeur, petites boucles plaquées sur le front et les joues ).
Les perruquiers mélangent cheveux naturels et crin de cheval pour une meilleure tenue de la coiffure.
Les cheveux de couleur claire se vendent plus cher que les cheveux foncés, les cheveux sont donc blanchis le plus possible au soleil avant d’être vendu. Les perruquiers déterminent plusieurs couleurs de cheveux, (il y a les cheveux blancs à fond jaune, le blanc d’Agathe, le blanc perlé, le blanc de lait, le châtain pur, le châtain clair, le châtain brun, le noir plein, le petit noir, le noir jais). La perruque de couleur blond cendré est la plus chère, elle valait 10 fois plus qu’une perruque de couleur châtain. 500 grammes de cheveux châtain valait 150 livres.
Article entier de Cécile Larue, perruquière de son métier :
https://www.costumes-et-chateaux.com/index.php/fabrication-perruque/
Il s'avère bien que les nuances variaient.
Marie-Jeanne a écrit:Il y avait bien différentes couleurs de poudres à coiffer, blanc, gris, café au lait, noisette, jonquille, etc Je pense que dans l'ensemble les coloris étaient très nuancées. Chaque parfumeur ayant des secrets de fabrication inventait des noms pour promotionner son savoir-faire et ses nouveaux produits. Il y avait sans doute autant de nuances de coloris que d'artisans.
Dès 1770, l’usage des perruques s’est aussi étendu aux femmes. Et à mesure que les années passaient, les perruques sont devenues plus hautes et plus élaborées, spécialement en France. Les perruques masculines étaient en général blanches, mais celles des femmes étaient de couleur pastel, comme rose, violet clair ou gris bleuâtre. Les perruques indiquaient, par la richesse de leur ornementation, la position sociale plus ou moins importante de celle ou celui qui les utilisait.
Détail charmant et qui rappelle les mouches, les mèches des femmes recevaient des noms très divers selon la disposition des boucles :
– La passagère : une touffe bouclée près des tempes,
– La favorite : des touffes pendant sur les joues,
– Les cruches : de petites boucles sur le front,
– Les confidentes : petites boucles près des oreilles,
– Les crève-cœur : les mêmes plaquées sur la nuque. ( Ils me rappellent les accroche-coeur, petites boucles plaquées sur le front et les joues ).
Les perruquiers mélangent cheveux naturels et crin de cheval pour une meilleure tenue de la coiffure.
Les cheveux de couleur claire se vendent plus cher que les cheveux foncés, les cheveux sont donc blanchis le plus possible au soleil avant d’être vendu. Les perruquiers déterminent plusieurs couleurs de cheveux, (il y a les cheveux blancs à fond jaune, le blanc d’Agathe, le blanc perlé, le blanc de lait, le châtain pur, le châtain clair, le châtain brun, le noir plein, le petit noir, le noir jais). La perruque de couleur blond cendré est la plus chère, elle valait 10 fois plus qu’une perruque de couleur châtain. 500 grammes de cheveux châtain valait 150 livres.
Article entier de Cécile Larue, perruquière de son métier :
https://www.costumes-et-chateaux.com/index.php/fabrication-perruque/
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Chère Éléonore,
Cette dame est peut-être une bonne perruquière de spectacle, mais du point de vue historique c'est vraiment du grand n'importe quoi !
Cette dame est peut-être une bonne perruquière de spectacle, mais du point de vue historique c'est vraiment du grand n'importe quoi !
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Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Joli portrait, merci !
Tout de même, cette coiffure devait être très encombrante et inconfortable.
Tout de même, cette coiffure devait être très encombrante et inconfortable.
La nuit, la neige- Messages : 18153
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:Joli portrait, merci !
Tout de même, cette coiffure devait être très encombrante et inconfortable.
Oui je me demande toujours comment les dames faisaient pour supporter un tel édifice sur la tête 🤭🧐
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
La " Dormeuse " protégeait la coiffure du lendemain déjà prête et sur laquelle le coiffeur n'aurait plus qu'à disposer plumes, fleurs, rubans, que sais-je ? quantité de petits ornements ...
La dame était ainsi " accommodée " la veille pour le lendemain parce qu'il y avait à Versailles beaucoup plus de dames à coiffer que de coiffeurs disponibles, lesquels ne savaient où donner de la tête ! Ainsi gagnaient-ils un temps précieux.
L’homme et la femme pour dormir ont la tête couverte, c’est le bonnet de nuit pour l’homme et le bonnet Dormeuse pour la femme, la tête couverte aide a combattre le peu de chaleur dans la pièce, et en plus pour la femme, à conserver sa coiffure.
Pour conserver au maximum une forme à sa chevelure la femme se fait faire par sa femme de chambre des papillotes nouées avec du ruban avant de mettre son bonnet dormeuse.
Récit de l’époque : Pour dormir et conserver sa coiffure pendant la nuit, la femme se couvre la tête d’un bonnet de nuit dit Dormeuse, en soie ou en taffetas, grâce à cela la coiffure et le fond de poudre se conservent facilement.
La veille d’une cérémonie certaines femmes dorment dans de gros fauteuils à oreilles, pour ne pas défaire leur coiffure, fauteuils dont les cotés remontent très haut et sont très larges du haut.
Texte de l’époque : ….pour éviter de refaire chaque jour sa coiffure, durant la nuit Madame protège ses cheveux et se couche avec une coiffe de taffetas impressionnante, un bonnet de nuit dit dormeuse, sa passe ruchée encadre étroitement le visage, il est serré par un ruban se terminant au sommet de la tête par un noeud, ou un bonnet dormeuse orné de barbe en dentelle dont la passe, au lieu de descendre jusqu’aux oreilles se relève au dessus de la nuque.
D’autres femmes portent une Cornette de nuit, coiffe plus petite que la dormeuse. Pour les hommes, ils portent un bonnet de nuit, dans lequel ils mettent une coiffe de toile.
https://www.coiffure-ducher.fr/accommodage-des-coiffures/#ornements
La dame était ainsi " accommodée " la veille pour le lendemain parce qu'il y avait à Versailles beaucoup plus de dames à coiffer que de coiffeurs disponibles, lesquels ne savaient où donner de la tête ! Ainsi gagnaient-ils un temps précieux.
L’homme et la femme pour dormir ont la tête couverte, c’est le bonnet de nuit pour l’homme et le bonnet Dormeuse pour la femme, la tête couverte aide a combattre le peu de chaleur dans la pièce, et en plus pour la femme, à conserver sa coiffure.
Pour conserver au maximum une forme à sa chevelure la femme se fait faire par sa femme de chambre des papillotes nouées avec du ruban avant de mettre son bonnet dormeuse.
Récit de l’époque : Pour dormir et conserver sa coiffure pendant la nuit, la femme se couvre la tête d’un bonnet de nuit dit Dormeuse, en soie ou en taffetas, grâce à cela la coiffure et le fond de poudre se conservent facilement.
La veille d’une cérémonie certaines femmes dorment dans de gros fauteuils à oreilles, pour ne pas défaire leur coiffure, fauteuils dont les cotés remontent très haut et sont très larges du haut.
Texte de l’époque : ….pour éviter de refaire chaque jour sa coiffure, durant la nuit Madame protège ses cheveux et se couche avec une coiffe de taffetas impressionnante, un bonnet de nuit dit dormeuse, sa passe ruchée encadre étroitement le visage, il est serré par un ruban se terminant au sommet de la tête par un noeud, ou un bonnet dormeuse orné de barbe en dentelle dont la passe, au lieu de descendre jusqu’aux oreilles se relève au dessus de la nuque.
D’autres femmes portent une Cornette de nuit, coiffe plus petite que la dormeuse. Pour les hommes, ils portent un bonnet de nuit, dans lequel ils mettent une coiffe de toile.
https://www.coiffure-ducher.fr/accommodage-des-coiffures/#ornements
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Mme de Sabran- Messages : 55570
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Pour le plaisir et pour le chapeau ahurissant dans lequel cette dame disparaît presque ( qui mérite bien les honneurs de notre sujet ) voici un ravissant dessin de Tiepolo .
Gian Domenico Tiepolo
La Promenade
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michèle Bellot
Musée du Louvre
http://www.louvre.fr
Gian Domenico Tiepolo
La Promenade
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michèle Bellot
Musée du Louvre
http://www.louvre.fr
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