Documentaire TV : L'art de vivre à la française au XVIIIe siècle

France 5 a diffusé dimanche matin un documentaire sur l'art de vivre à la française au XVIIIe siècle. On pouvait voir comment se sont déroulés les travaux pour l'ouverture des nouvelles salles du Musée du Louvre. C'était un documentaire très intéressant mais peut-être un peu trop pointu pour les novices.

Pour plus d'infos sur le documentaire

Pour le revoir (il ne reste malheureusement que 3 jours pour le visionner sur le site pluzz) (je chercherais pour savoir s'il est disponible sur youtube ou dailymotion)

Merci, Marie L !
J'espère que Clio ne l'a pas manqué !

Ces deux mauvaises photos prises  avec un tout nouvel petit appareil , montrant la cage en porcelaine, manufacture de l'Est de la France qui me sert de lustre sans électricité dans ma chambre  - par contre l'oiseau est dedans sur une branche.

C'est pour vous remercier de m'avoir signalé l'émission de dimanche dernier contenant le magnifique documentaire sur les nouvelles salles du LOUVRE.....
A la fin j'ai vu la salle consacrée à la Reine que j'ai trouvé trop pleine de petits meubles - on dirait la boutique d'un grand antiquaire !!!!!!! je ne refuserais pas un don pour ma modeste demeure, et/ou pour le PETIT TRIANON !!!!!

MARIE ANTOINETTE :


je n'ai pas retrouvé sur le Forum la belle collection de cages/pendules.

Ce lustre est tout à fait ravissant MARIE ANTOINETTE Moi qui cherchais des idées de déco pour mon appartement ! La grande coupole du documentaire me plairait bien également mais j'ai peur qu'elle ne loge pas dans mon studio de 38 m² :

Ils savaient faire de belles choses à cette époque, Valérie Damidot peut aller se brosser avec sa salopette et sa marouflette

Je vous signale également que Mme de Sabran vous a indiqué le chemin vers la délicieuse collection de cages et c'est ici

Intéressant documentaire. Merci

Ce matin,  Alain Finkielkraut a abordé Les derniers feux de l’Ancien Régime , dans son émissions, Répliques, sur France Culture :

Tout en reconnaissant notre dette immense à l'égard de la Révolution, je suis, depuis longtemps, intrigué et même fasciné par cette confidence de Talleyrand à Guizot " Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1789 ne sait pas ce que c'est que la douceur de vivre."

Faute d'avoir vécu dans ces années-là -à l'impossible nul n'est tenu- mes deux invités d'aujourd'hui les ont étudié avec une érudition passionnée. Ils vont pouvoir ainsi répondre à la question qui me hante : de quoi cette douceur était-elle faite ? quels en étaient les protagonistes et les bénéficiaires ?

Ses invités sont
   Benedetta Craveri : historienne, spécialiste de la civilisation française des XVIIe et XVIIIe siècles et
   Emmanuel de Waresquiel : historien, auteur et éditeur

https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/les-derniers-feux-de-lancien-regime


Bien à vous.

Majesté a écrit:Ce matin,  Alain Finkielkraut a abordé Les derniers feux de l’Ancien Régime , dans son émissions, Répliques, sur France Culture :

Tout en reconnaissant notre dette immense à l'égard de la Révolution, je suis, depuis longtemps, intrigué et même fasciné par cette confidence de Talleyrand à Guizot " Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1789 ne sait pas ce que c'est que la douceur de vivre."
(...)
Ils vont pouvoir ainsi répondre à la question qui me hante : de quoi cette douceur était-elle faite ? quels en étaient les protagonistes et les bénéficiaires ?

Merci pour l'info.
J'ai écouté cette émission, qui est intéressante : Benedetta Cravéri et Emmanuel de Waresquiel sont des intervenants de premiers choix ! :\\\\\\\\:

Bon, cependant, et à part quelques pistes de réflexions intéressantes, je n'ai pas trouvé qu'ils aient vraiment répondu à la question.
Peut-être aussi parce que, à mon avis, elle est biaisée.  
Cela veut dire quoi ? Pour qui ?
En quoi la vie d'une minorité de la population était-elle plus douce au XVIIIe qu'au XIXe ?
Et pourquoi ne retient-t-on que ce segment ultra-privilégié de la population, pour en faire une sorte de généralité ?

Mais enfin, puisque Talleyrand le dit, ou Vigée Le Brun puisque, bien évidemment, en cours d'émission, nous en sommes venus à ce fameux "règne des femmes", et à la suite de ces contemporains, nombre d'historiens ou de spécialistes le pensent...
Bref, je dois faire un petit blocage psychologique à ces sujets ! :

La nuit, la neige a écrit:

Mais enfin, puisque Talleyrand le dit ...

Il le disait pour le début de règne, sans doute, mais il met très tôt un gros bémol .
Je viens de le lire sous sa plume. La fameuse douceur de vivre avait du plomb dans l'aile .
Ce ne sont pas ses mots exacts ( : ) mais bien ce que cela signifie .

Je vais retrouver et je posterai l'extrait .

Oui, j'avais aussi déjà posté cet extrait...
Je ne sais plus à l'occasion de quelle conversation ici ? :

Je lai retrouvé . Le voici !   ...    


La société, sous Louis XV, eut toutes les faiblesses de son règne; elle ouvrit son sanctuaire; quelques hommes de lettres s'y introduisirent.  D'abord la conversation, et aussi les ouvrages de goût, y gagnèrent.  M. de Fontenelle et M. de Montesquieu, M. de Buffon, le président Hénault, M. de Mairan, M. de Voltaire, tous élevés sous l'influence du siècle de Louis XIV, conservaient dans le monde ces égards, cette liberté, cette aisance noble qui ont fait le charme et l'illustration des réunions de Paris.  Voilà les hauteurs où il fallait se tenir.
Mais sous le règne de Louis XVI tous les étages de la littérature se répandirent dans la société.  Chacun se déplaça, la confusion se mit dans les rangs, les prétentions devinrent hardies et le sanctuaire fut violé. Alors l'esprit général de la société subit des modifications de tout genre.  On voulait tout connaître, tout approfondir, tout juger.  Les sentiments furent remplacés par des idées philosophiques; les passions par l'analyse du coeur humain, l'envie de plaire par des opinions; les amusements par des plans, des projets, etc... Tout se dénatura.  Je m'arrête, car je crains de faire trop pressentir la Révolution française, dont plusieurs années et beaucoup d'événements me séparent encore .

Est-ce bien à celui-là que tu pensais ?

Nope !
Mais merci tout de même...