Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
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Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Louise Guillaume de Fontaine, née à Paris en 1706, se marie à seize ans avec Claude Dupin, riche fermier général. Ce dernier apporte dans la corbeille de la mariée un cadeau non négligeable, le magnifique château de Chenonceau qu'il vient d'acquérir :
Très belle, cultivée, Louise Dupin tombe sous le charme du domaine qui restera désormais cher à son coeur. Elle y séjourne volontiers, y donne des fêtes somptueuses et inscrit ses pas dans ceux de Diane de Poitiers et Catherine de Médicis. La belle Louise joue également les mécènes, n'hésitant pas à dépenser 70 000 livres pour un vaste programme de restauration et d'embellissement. C'est elle qui fait enlever le décor funèbre voulu par Louise de Lorraine, veuve d'Henri III et qui s'était retirée à Chenonceau pour y pleurer son royal époux. Un mobilier plus récent vient compléter celui du passé, on refait la toiture, on débroussaille et ordonne le parc laissé à l'abandon, les douves et les digues sont nettoyées et consolidées.
Mais la belle Louise doit faire face à de cruelles épreuves : elle perd successivement son mari, son fils et son petit-fils. Chenonceau devient alors plus que jamais un refuge. Elle décide même de s'y installer définitivement avec une amie chère et quelques familiers en une année plus que troublée, 1792... Adorée des villageois, Louise Dupin va sauver (En partie) le château du pillage révolutionnaire, la Chapelle surtout, en en faisant une resserre à bois... Elle évite même la démolition du bâtiment, un moment envisagée. Mais la Révolution ne lâche pas sa proie et lui intente un procès pour confisquer et mettre sous séquestre le domaine, en 1794. Bien que très âgée, la belle Louise ne désarme pas et obtient gain de cause en 1795 : Chenonceau est reconnu comme sa propriété légitime.
Apaisée, la vieille dame peut quitter ce monde agité en paix, le 20 novembre 1799, à l'âge exceptionnel pour l'époque de 93 ans. Elle meurt au château, dans sa chambre, et repose selon ses dernières volontés dans un bois sur la rive gauche du fleuve :
Calonne- Messages : 1132
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Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Jolie et sacrée personne!
Je suis heureux de la découvrir grâce à toi
Bien à vous.
Je suis heureux de la découvrir grâce à toi
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Peinture de Jean-Marc Nattier, avec la collaboration de sa fille. Ce portrait décorait au XVIIIe siècle, la chambre de Mme Dupin au château de Chenonceau. Une seconde version de ce tableau existe, mais non signée, avec une variante. Madame Dupin est en effet représentée avec une Foulque d'Amérique (collection privée).
( oiseau aquatique de la famille des Rallidae, famille des foulques, des râles et des marouettes. )
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Claude Dupin, né à Châteauroux le 8 mai 1686, riche fermier général, est propriétaire du prestigieux Hôtel Lambert à Paris depuis 1732.
En se rendant acquéreur de Chenonceau, il accède à une situation plus que confortable et privilégiée. C'est aussi le protégé du puissant banquier, Samuel Bernard. Claude Dupin épouse en secondes noces une de ses filles naturelles, célèbre pour son esprit et sa beauté : Louise Guillaume de Fontaine.
Louise de Fontaine, est née à Paris le 28 octobre 1706 et elle n'avait que seize ans lors de son mariage, le 1er décembre 1722. Louise Dupin tient un salon et reçoit notamment Voltaire, Fontenelle, Marivaux, Montesquieu, Buffon et Rousseau. Jean-Jacques Rousseau, secrétaire particulier de Monsieur et Madame Dupin, raconte dans ses Confessions :
En 1747, nous allâmes passer l'automne en Touraine, au château de Chenonceau, maison royale sur le Cher. L'on s'amusa beaucoup en ce lieu, on y faisait bonne chère ; j'y devins gras comme un moine. On y faisait beaucoup de musique. J'y composai plusieurs trios à chanter. on y jouait la comédie. j'y composai une pièce en vers intitulée l'Allée de Sylvie du nom d'une allée du parc qui bordait le Cher.
Merci, cher Calonne, pour l'ouverture de cet intéressant sujet !
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Ce serait la belle Louise qui aurait changé l'orthographe de Chenonceaux (La ville, avec un "x") pour la différencier du château.
Femme de lettres (Elle était l'arrière grand-mère par alliance de Georges Sand), c'était également une féministe engagée qui prônait un contrat de mariage limité dans le temps, l'égalité entre hommes et femmes et même... le mariage des prêtres !
Jean-Jacques Rousseau fût son secrétaire personnel, de 1745 à 1751 et précepteur de son fils. Tombé sous son charme, il lui aurait écrit une lettre enflammée qu'elle aurait rejeté avec mépris, sans toutefois lui en tenir rancune.
En 1794, elle a l'ultime douleur de perdre son neveu sur lequel elle avait reporté toute son affection : arrêté, il se suicide pour échapper à l'échafaud... Elle recueille ses fils qui hériteront du domaine à sa mort.
Femme de lettres (Elle était l'arrière grand-mère par alliance de Georges Sand), c'était également une féministe engagée qui prônait un contrat de mariage limité dans le temps, l'égalité entre hommes et femmes et même... le mariage des prêtres !
Jean-Jacques Rousseau fût son secrétaire personnel, de 1745 à 1751 et précepteur de son fils. Tombé sous son charme, il lui aurait écrit une lettre enflammée qu'elle aurait rejeté avec mépris, sans toutefois lui en tenir rancune.
En 1794, elle a l'ultime douleur de perdre son neveu sur lequel elle avait reporté toute son affection : arrêté, il se suicide pour échapper à l'échafaud... Elle recueille ses fils qui hériteront du domaine à sa mort.
Calonne- Messages : 1132
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Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Claude Dupin, est l'auteur d'un ouvrage « Réflexions sur l'esprit des lois » en 1749 qui réfute les arguments développés par Montesquieu dans son livre « De l'esprit des lois », publié en 1748. Claude Dupin, avec l'aide de son épouse Louise Dupin, défend les financiers attaqués par Montesquieu, tout en prenant soin de ne pas nommer le philosophe et observant pour lui-même, l'anonymat en homme prudent et avisé. En effet, Montesquieu bénéficie d'une haute protection, celle de Madame de Pompadour.
La réaction de Montesquieu ne s'est pas fait attendre et celui-ci, lui demande d'intervenir en sa faveur. Grâce à son aide, Montesquieu obtient la suppression de l'édition de Claude Dupin. Madame de Pompadour, ne s'est-elle pas fait représenter dans le tableau de Maurice Quentin de La Tour avec, placé sur une table, l'ouvrage « De l'esprit des lois » ? Mais le livre de Montesquieu est mis à l'index en 1751 et le pape en interdit la lecture.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Les travaux effectués à Chenonceau à la demande de Louise Dupin (Wikipédia) :
"À l'intérieur du château, les appartements de la reine Louise de Lorraine qui donnent sur la façade Est, sont refaits et perdent leur décoration funèbre. De même, le couvent des Capucines est réaménagé et le pont-levis qui sépare le monastère de l'habitation, disparaît. La galerie du premier étage est distribuée en chambres desservies par un long couloir qui mène à son extrémité, à une petite salle de théâtre. La chapelle conserve sa décoration. L'achat d'un nouveau mobilier vient compléter celui appartenant à l'ancien locataire, le chevalier d'Aulnay. Le fermier général s'était rendu acquéreur de cette précieuse collection, lors de son accession à la propriété de Chenonceau. La bibliothèque s'accroît par de nombreux ouvrages dont certains fort rares. À l'extérieur, le bâtiment des Dômes perd sa toiture d'origine, en très mauvais état, au profit d'une couverture ordinaire. Les canalisations qui alimentent les bassins ont été détruites sous les Vendôme, ce qui amène Claude Dupin à supprimer la fontaine du Rocher ainsi que celles du parterre de Diane et du jardin vert. Les jardins laissés en friche sont débroussaillés, des ormeaux sont plantés le long de la grande avenue et les vignobles sont reconstitués. Enfin, les digues sont consolidées et les douves nettoyées. Claude Dupin, propriétaire avisé, augmente son foncier par de récentes acquisitions : l'ensemble de la paroisse de Civray et des seigneuries à l'orée de la forêt d'Amboise. Chenonceau laissé à l'abandon pendant cent ans retrouve ainsi, grâce à Monsieur et Madame Dupin, sa splendeur d'antan. C'est à Louise Dupin que l'on attribue la différence d'orthographe entre le nom de la ville (Chenonceaux) et celui du château (Chenonceau), bien qu'aucune pièce d'archive confirme ce fait".
"À l'intérieur du château, les appartements de la reine Louise de Lorraine qui donnent sur la façade Est, sont refaits et perdent leur décoration funèbre. De même, le couvent des Capucines est réaménagé et le pont-levis qui sépare le monastère de l'habitation, disparaît. La galerie du premier étage est distribuée en chambres desservies par un long couloir qui mène à son extrémité, à une petite salle de théâtre. La chapelle conserve sa décoration. L'achat d'un nouveau mobilier vient compléter celui appartenant à l'ancien locataire, le chevalier d'Aulnay. Le fermier général s'était rendu acquéreur de cette précieuse collection, lors de son accession à la propriété de Chenonceau. La bibliothèque s'accroît par de nombreux ouvrages dont certains fort rares. À l'extérieur, le bâtiment des Dômes perd sa toiture d'origine, en très mauvais état, au profit d'une couverture ordinaire. Les canalisations qui alimentent les bassins ont été détruites sous les Vendôme, ce qui amène Claude Dupin à supprimer la fontaine du Rocher ainsi que celles du parterre de Diane et du jardin vert. Les jardins laissés en friche sont débroussaillés, des ormeaux sont plantés le long de la grande avenue et les vignobles sont reconstitués. Enfin, les digues sont consolidées et les douves nettoyées. Claude Dupin, propriétaire avisé, augmente son foncier par de récentes acquisitions : l'ensemble de la paroisse de Civray et des seigneuries à l'orée de la forêt d'Amboise. Chenonceau laissé à l'abandon pendant cent ans retrouve ainsi, grâce à Monsieur et Madame Dupin, sa splendeur d'antan. C'est à Louise Dupin que l'on attribue la différence d'orthographe entre le nom de la ville (Chenonceaux) et celui du château (Chenonceau), bien qu'aucune pièce d'archive confirme ce fait".
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1132
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Calonne a écrit: Chenonceau laissé à l'abandon pendant cent ans retrouve ainsi, grâce à Monsieur et Madame Dupin, sa splendeur d'antan.
Bravo les Dupin !!! :\\\\\\\\
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Calonne a écrit:
Jean-Jacques Rousseau fût son secrétaire personnel, de 1745 à 1751 et précepteur de son fils.
Son fils unique, Jacques-Armand Dupin de Chenonceaux cause bien des soucis à la famille Dupin et son précepteur, Jean-Jacques Rousseau. Après avoir accumulé beaucoup de dettes entre le jeu et les spéculations hasardeuses, Jacques-Armand met la situation financière de son père en difficulté.
Claude Dupin est obligé de faire appel à la justice. Jacques-Armand est envoyé dans la Maison des religieuses de Charenton où il s'échappe en 1762.
Il gagne la Hollande et poursuit sa mauvaise vie à Amsterdam. Placé sous la tutelle de son père, Jacques-Armand est extradé de Hollande. Arrêté, il est enfermé à la forteresse de Pierre Encise près de Lyon, par une lettre de cachet.
Par crainte d'une nouvelle évasion ou d'un suicide, ses parents le font sortir et décident de l'exiler le 26 octobre 1765 à l'Île-de-France, où il meurt de la fièvre jaune le 3 mai 1767.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Si son mari a participé aux travaux, c'est bien elle, bien que très âgée, qui a sauvé le château de la folie révolutionnaire. Elle a réussi à préserver des pillages une partie du mobilier, des toiles de maître et ses bijoux. Sans doute avec l'aide des villageois desquels elle était très aimée.
La Révolution voulait mettre Chenonceau sous séquestre, y voyant un bien royal. Il faudra donc à la vieille dame une longue procédure, endeuillée par le suicide de son neveu, pour prouver que Chenonceau lui appartient en bien propre.
La Révolution voulait mettre Chenonceau sous séquestre, y voyant un bien royal. Il faudra donc à la vieille dame une longue procédure, endeuillée par le suicide de son neveu, pour prouver que Chenonceau lui appartient en bien propre.
Calonne- Messages : 1132
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Mme Dupin consent à laisser détruire plusieurs dizaines de portraits royaux et seigneuriaux du château mais réussit à préserver ses bijoux.
François Lecomte soustrait de la fureur révolutionnaire, les plus importantes archives de Chenonceau en les mettant sous la protection des scellés de la commune.
Son action est tout aussi déterminante lorsque la demeure est menacée de démolition et il parvient à sauver Chenonceau par un trait d'esprit :
« Eh quoi citoyens ! Ne savez-vous pas que Chenonceau est un pont ? Vous n'avez qu'un seul pont entre Montrichard et Bléré et vous parlez de le démolir ! Vous êtes les ennemis du bien public ! »
( même source que toi )
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Merci pour ce beau sujet.
Invité- Invité
La Comtesse de Horn. Mme Dupin, grd-mère de G. Sand et le maréchal de Richelieu
SAXE MARIE-AURORE DE (1748-1821) COMTESSE DE HORN PUIS MME DUPIN DE FRANCUEIL, GRAND-MÈRE DE GEORGE SAND.
https://www.gazette-drouot.com/lots/21004151-richelieu-louis-armand-du-plessis-de-vignerot-duc-de-fronsac-puis-duc-de--1696-1788---marechal-de-f
Jeudi 06 avril 2023 - 14:00 - Live ———————————vous pouvez acheter !
Salle 11 - Hôtel Drouot - 75009
Giquello & Associés
L.A.S. à Madame la comtesse de Horn. S.l.n.d. (1767). Demi-page sur bifeuillet in-8, adresse au verso. Très belle lettre d'hommage adressée à la grand-mère de George Sand, Marie-Aurore de Saxe, fille naturelle du maréchal, qui venait d'épouser le comte de Horn. «C'est moy, Madame, qui est malheureux et je voudrais que vous eusiés autant d'enuie que vous aves de facilité à réparer ce qui me la rendu, mais je ne le sere plus si je puis vous estre utile et assurement j'y faire bien touts mes eforts et pour vous comvaincre de touts mes sentiments datachement et de respect avec lesquells j'ai l'honeur d'estre, Madame, votre très humble et très obéissant serviteur [...]».
Or, dans le livre
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62280155/f531.item.r=richelieu
Gaston de Villeneuve-Guibert nous dit aussi que cette lettre de 1767 (mise aux enchères maintenant) est dans le porte-feuille de Mme Dupin et il la cite.
(Du même pas lisez la partie Rulhiere qui est lié avec Richelieu, la comtesse d ’Egmont et l’italien que Mme de Horn goute autant que la gloire de Mahon.
P. 520. Richelieu et l’abbé de Lataignant
Il me semble que pour apprécier le bon niveau de relation de Richelieu. avec la grand-mère de George Sand, il faut voir qu’il l’appelle que Comtesse de Horn, point de Dupin.
Suivant G. Sand, la qualité du comte et de la comtesse de Horn parait sous un double sceau royal d’estime et de protection de Louis XV et le couple de son fils dont la femme est de Saxe. Le Gentil-homme de la Chambre ne l’ignore pas semble-il.
Le livre : Les enfants naturels de Louis XV
https://www.google.fr/books/edition/Les_enfants_naturels_de_Louis_XV/_4UpEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=comte+de+horne+batard&pg=PT30&printsec=frontcover
http://pastel.ovh/sand.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Aurore_de_Saxe
Il faudrait le discernement de Madame de Sabran pour y comprendre quelque chose, a minima ...
—————————
Je viens de correspondre avec
je ne sais pas si nos lumières vont être si éclairantes que cela.
Le Comte Antoine de Horn (1722, né à Mussy-la-Ville, actuelle Belgique - 1767, mort en duel à Sélestat) que la grand-mère de George Sand épousa en 1766 alors qu'il était lieutenant pour le roi de la ville de Sélestat, et dont elle fut veuve très vite, n'était pas le bâtard de Louis XV. En effet, le roi est né en 1710...
George Sand présente la chose ainsi dans Histoire de ma vie, mais elle se trompe : elle ne connaissait peut-être pas l'année de naissance du premier mari de sa grand-mère, car elle ne devait pas ignorer celle du roi !
Louis XV a t-il eu un bâtard homonyme ? Je ne saurais vous le dire.
Bien à vous.
Vinciane ESSLINGER, webmaster
https://www.amisdegeorgesand.info/
————————————————————————————————————————
Plus on cherche , plus la question reste entière !
Qui pourra nous aider ?!
https://penelope.uchicago.edu/crequy/chap203.html
https://www.gazette-drouot.com/lots/21004151-richelieu-louis-armand-du-plessis-de-vignerot-duc-de-fronsac-puis-duc-de--1696-1788---marechal-de-f
Jeudi 06 avril 2023 - 14:00 - Live ———————————vous pouvez acheter !
Salle 11 - Hôtel Drouot - 75009
Giquello & Associés
L.A.S. à Madame la comtesse de Horn. S.l.n.d. (1767). Demi-page sur bifeuillet in-8, adresse au verso. Très belle lettre d'hommage adressée à la grand-mère de George Sand, Marie-Aurore de Saxe, fille naturelle du maréchal, qui venait d'épouser le comte de Horn. «C'est moy, Madame, qui est malheureux et je voudrais que vous eusiés autant d'enuie que vous aves de facilité à réparer ce qui me la rendu, mais je ne le sere plus si je puis vous estre utile et assurement j'y faire bien touts mes eforts et pour vous comvaincre de touts mes sentiments datachement et de respect avec lesquells j'ai l'honeur d'estre, Madame, votre très humble et très obéissant serviteur [...]».
Or, dans le livre
Le portefeuille de Madame Dupin. Chapitre sur Richelieu. Gaston de Villeneuve-Guilbert. Gallica
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62280155/f531.item.r=richelieuGaston de Villeneuve-Guibert nous dit aussi que cette lettre de 1767 (mise aux enchères maintenant) est dans le porte-feuille de Mme Dupin et il la cite.
(Du même pas lisez la partie Rulhiere qui est lié avec Richelieu, la comtesse d ’Egmont et l’italien que Mme de Horn goute autant que la gloire de Mahon.
P. 520. Richelieu et l’abbé de Lataignant
Il me semble que pour apprécier le bon niveau de relation de Richelieu. avec la grand-mère de George Sand, il faut voir qu’il l’appelle que Comtesse de Horn, point de Dupin.
Suivant G. Sand, la qualité du comte et de la comtesse de Horn parait sous un double sceau royal d’estime et de protection de Louis XV et le couple de son fils dont la femme est de Saxe. Le Gentil-homme de la Chambre ne l’ignore pas semble-il.
1- Qui est le comte de Horn : un fils batard de Louis XV.
Le livre : Les enfants naturels de Louis XVhttps://www.google.fr/books/edition/Les_enfants_naturels_de_Louis_XV/_4UpEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=comte+de+horne+batard&pg=PT30&printsec=frontcover
2- Qui est la comtesse de Horn : une enfant naturelle du Comte de Saxe.
Aurore de Koenigsmark est la mère de Maurice de Saxe (pas vrai Pierre Benoit ?!)http://pastel.ovh/sand.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Aurore_de_Saxe
Il faudrait le discernement de Madame de Sabran pour y comprendre quelque chose, a minima ...
—————————
Je viens de correspondre avec
les Amis de George Sand pour savoir :
Bonjour Monsieur,je ne sais pas si nos lumières vont être si éclairantes que cela.
Le Comte Antoine de Horn (1722, né à Mussy-la-Ville, actuelle Belgique - 1767, mort en duel à Sélestat) que la grand-mère de George Sand épousa en 1766 alors qu'il était lieutenant pour le roi de la ville de Sélestat, et dont elle fut veuve très vite, n'était pas le bâtard de Louis XV. En effet, le roi est né en 1710...
George Sand présente la chose ainsi dans Histoire de ma vie, mais elle se trompe : elle ne connaissait peut-être pas l'année de naissance du premier mari de sa grand-mère, car elle ne devait pas ignorer celle du roi !
Louis XV a t-il eu un bâtard homonyme ? Je ne saurais vous le dire.
Bien à vous.
Vinciane ESSLINGER, webmaster
https://www.amisdegeorgesand.info/
————————————————————————————————————————
Plus on cherche , plus la question reste entière !
Qui pourra nous aider ?!
Peut-être sans lien mais le Régent coupe la tête d’un de Horn pour ne pas gater les spéculations de Law :
https://penelope.uchicago.edu/crequy/chap203.html
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Tablons plutôt sur les lumières de Lucius.charenton a écrit:
Il faudrait le discernement de Madame de Sabran pour y comprendre quelque chose, a minima ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
tiens, voilà
[url=https://bluemountain.princeton.edu/bluemtn/cgi-bin/bluemtn?a=d&d=bmtnabc18750615-01.1.15&e=-------en-20--1--txt-txIN-SAND------
Adolphe Jullien semble ajouter des connaissances en plus, en 1875 .... savoirs ignorés de nos historiens et nos diplomé(e)s producteurs de thèmes à la mode suivant la circulaire du ministre....!!!!.)
Bref, reste à faire l'histoire d'Aurore de Saxe, comtesse de Horn.
On parlera de Louis XV, de son fils et sa femme de Saxe, de la Dubarry, de la maison de Saint-Cyr, du maréchal de Saxe, de Richelieu, etc.
Une histoire plus du Roi & de la Cour avec ses qualités et ses défauts que de la bourgeoisie de finances.
le théatre des demoiselles Verrieres par Adolphe Jullien
Chronique Musicale, La, Volume 8, 15 June 1875 IIIF issue link[url=https://bluemountain.princeton.edu/bluemtn/cgi-bin/bluemtn?a=d&d=bmtnabc18750615-01.1.15&e=-------en-20--1--txt-txIN-SAND------
Adolphe Jullien semble ajouter des connaissances en plus, en 1875 .... savoirs ignorés de nos historiens et nos diplomé(e)s producteurs de thèmes à la mode suivant la circulaire du ministre....!!!!.)
Bref, reste à faire l'histoire d'Aurore de Saxe, comtesse de Horn.
On parlera de Louis XV, de son fils et sa femme de Saxe, de la Dubarry, de la maison de Saint-Cyr, du maréchal de Saxe, de Richelieu, etc.
Une histoire plus du Roi & de la Cour avec ses qualités et ses défauts que de la bourgeoisie de finances.
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Re: Louise Guillaume de Fontaine, Madame Dupin, la dame de Chenonceau
Edmond Plauchut (1824-1909),
d’abord rédacteur au journal "La Constitution" à Angoulême en 1848, s’expatrie ensuite et bourlingue autour du monde, en particulier en Asie d’où il ramène plusieurs récits. Puis, après dix années parisiennes, il se retire au château de son amie George Sand ("Tu es la crème des naufragés", écrira-t-elle au joyeux convive, en référence commune à un naufrage de cet épicurien au Cap-Vert) où il rassemblera des souvenirs intitulés"Autour de Nohant", publiés en 1897 par Calmann-Lévy.
https://books.googleusercontent.com/books/content?req=AKW5Qad8EMCE3Qcob9fyi_nio9NtYR334fBtJUGzfqVc7BygAMyyAJNGHsL7QqfcSbj4EJS51Uv0RiyNbodmUF6_Yjmcx4WalyDgmJApbYMPB4MEhPo2q9ib9zpYSTXL_MPJmPd-No7xY_dPrciBZqa-4b2iNfDEf_mtbY1jc_M789TI3V3IpGzGcBGnHwNkvavQjSm7E-ZkHyxPSO63Ewpu8BQgDyFsgFEWbTG4GQ1t4MAaxZjZSyRQEKSlnclvLLDhSwbQTV-2
Il faut lire le chapitre I.
Là E. Plauchot nous fait vivre à Nohant, acheté par Aurore de Saxe (la grd-mère).et qui restera assez estampillé de l’esprit aristocratique à la campagne.
Voilà la note concernant le comte de Horn
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
L’hôtel Dupin. Paris
Hotel Dupin
Adresse : 68 rue Jean-Jacques Rousseau
Métro : Etienne Marcel
Arrondissement : 1er
https://paris-promeneurs.com/l-hotel-dupin/
Adresse : 68 rue Jean-Jacques Rousseau
Métro : Etienne Marcel
Arrondissement : 1er
https://paris-promeneurs.com/l-hotel-dupin/
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
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