Hameau du Petit Trianon : Restauration de la maison de la Reine

Le site Facebook du Château de Versailles a publié, il y a quelques semaines (30 septembre), de très belles photos de la Maison de la Reine "en l'état" avant que ne débute cette grande campagne de restauration.

Le rez de chaussée :

© EPV / Christian Milet - Didier Saulnier


© EPV / Christian Milet - Didier Saulnier

Le salon du premier étage

© EPV / Christian Milet - Didier Saulnier


© EPV / Christian Milet - Didier Saulnier


© EPV / Christian Milet - Didier Saulnier


© EPV / Christian Milet - Didier Saulnier


© EPV / Christian Milet - Didier Saulnier


© EPV / Christian Milet - Didier Saulnier


© EPV / Christian Milet - Didier Saulnier

* Source : https://www.facebook.com/chateauversailles/

A lire, l'interview et les commentaires éclairés de Jérémie Benoît, conservateur en chef au Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sujet de cette campagne de restauration menée au Hameau :  

http://www.lexpress.fr/styles/familles-royales/le-hameau-de-la-reine-une-renaissance-annoncee_1693640.html

Extraits :

Les révolutionnaires ont songé à la diviser en lots et à la vendre aux enchères, elle a ensuite été livrée pendant plusieurs années aux outrages du temps, partiellement remise en état par Napoléon Ier à l'intention de sa seconde épouse, Marie-Louise, puis sauvée du désastre par le milliardaire américain John Davidson Rockefeller au début du XXe siècle.
Depuis plusieurs décennies, elle était rongée par une petite mort silencieuse, prisonnière d'une gangue de poussière, de dalles descellées et de bois émiettés. Elle est entrée, il y a peu, dans une phase de restauration sans précédent.  

Grâce au mécénat de Dior, soutien indéfectible de Versailles, la Maison de la reine, deux corps de bâtiment reliés par une galerie de bois, ainsi que le Réchauffoir attenant retrouveront en effet à l'été 2016 leur caractère et leur apparence d'antan.
Le chantier -cinq millions d'euros- s'annonce d'ores et déjà comme le plus important de l'histoire du Hameau.  

"Nous ne disposons malheureusement pas de suffisamment de meubles de l'époque Louis XVI en raison des ventes révolutionnaires, voilà pourquoi nous reconstituerons l'intérieur de l'impératrice Marie-Louise, dont le mobilier a, quant à lui, été en grande partie conservé. Les inventaires de 1810 nous donnent des informations très précises sur les couleurs et les étoffes, sur lesquelles travaillent déjà les manufactures Prelle et Tassinari & Chatel, ou encore les passementiers Declercq.
Avant cela, il nous faudra évacuer l'humidité -dont le taux atteint 90 % dans certaines pièces. Nous allons donc extraire l'air ambiant, puis pulser de l'air sec par les cheminées."

Eh ! ma parole, Facebook a du bon !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:

Merci, pour ces angles inattendus du passage couvert sur le jardin !
L'intérieur paraît plus vaste que l'on s'y attendrait ... je m'étais déjà fait cette réflexion .

Il y a eu pendant les fêtes un documentaire sur Versailles et notamment sur la maison de la Reine qui était très intéressant. Malheureusement je ne me souviens pas sur quelle chaine pour le revoir en replay. On voyait l’intérieur du château  et surtout la galerie des glaces qui fait frémir d'horreur. heureusement que M Van der Kemp est intervenu.

On en parle ICI, mon cher François


Bien à toi

Attention FRANÇOIS il reste 3/4 jours pour revoir ce documentaire sur FRANCE 5 REPLAY !!!!
Un ami aurait-il la possibilité de le capturer sur un DVD et ensuite le diffuser contre paiement aux amateurs !!!!!   MERCI

Alors qu'il n'avait pas été question de remeubler les lieux pour des raisons de sécurité, un mobilier créé pour MARIE LOUISE sera placé, c'est comme pour le BOUDOIR TURC à FONTAINEBLEAU !!!!

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Mr de Talaru a écrit:Il y a eu pendant les fêtes un documentaire sur Versailles et notamment sur la maison de la Reine qui était très intéressant. Malheureusement je ne me souviens pas sur quelle chaine pour le revoir en replay. On voyait l’intérieur du château  et surtout la galerie des glaces qui fait frémir d'horreur. heureusement que M Van der Kemp est intervenu.

J'ai inséré le lien vers le replay trois ou quatre messages en arrière, ainsi que quelques captures d'écran...

Je cite Wikipédia qui présente ce bâtiment :  

La maison de la Reine est située au centre du hameau.




Son allure pittoresque est renforcée par l'originalité de sa structure : un double corps de bâtiments non alignés et simplement reliés par une passerelle couverte, une tour ronde, des escaliers extérieurs soutenus par des poteaux de bois et des toitures d'inclinaisons diverses.
Elle est la seule, avec la laiterie de propreté, à être couverte de tuiles.



Composée de deux étages, elle comprend :

- Au niveau supérieur une antichambre en forme de « cabinet chinois », le petit salon, dit aussi « salle des nobles », et le grand salon aux lambris tendus de tapisseries de style suisse brodées en laine et vannerie.
Des six croisées de la pièce, la reine peut aisément contrôler les travaux des champs et l'activité du hameau. Au centre de la pièce est installé un clavecin sur lequel Marie-Antoinette aime à jouer.

L'accès à l'étage se fait soit par un ample escalier intérieur, soit par celui de la tour ronde, s'arrêtant à mi-hauteur et suivi d'une passerelle puis d'une volée de dix marches atteignant la galerie extérieure.

- Au rez-de-chaussée, le bâtiment comprend un salon de trictrac décoré d'un parquet en échiquier et une salle à manger à simple dallage de pierre blanche, les coins abattus faisant place à de petits carrés noirs.
Les chaises, au dossier-lyre en acajou massif et garnies de maroquin vert, ont été créées par Georges Jacob.


Photo des plans de notre amie MARIE ANTOINETTE


À gauche, un autre bâtiment est relié à la maison de la Reine par une galerie de bois vert-olive agrémentée de treilles et de centaines de pots de fleurs en faïence de Saint-Clément, marqués en bleu du chiffre de la Reine, dans un médaillon suspendu à un ruban environné de rose, qui rappelle à la Reine son ascendance Habsbourg-Lorraine.
Une jardinière de quatre-vingt-huit pieds posée le long de la galerie permet de cultiver des fleurs et de laisser pousser jusqu'au toit des plantes grimpantes.


Photo des plans de notre amie MARIE ANTOINETTE


Un escalier hélicoïdal y accédant par la gauche s'enroule à l'origine autour d'un peuplier présent avant la construction de l'édifice.

À l'étage, au-dessus de la grande salle de billard, flanquée de deux garde-robe, se trouve un petit appartement, qui semble avoir été habité par l'architecte des lieux Richard Mique et qui comprend cinq pièces dont une bibliothèque.


Photo des plans de notre amie MARIE ANTOINETTE

Malgré l'apparence rustique des façades, l'ameublement et l'aménagement intérieurs sont luxueux et ont été créés par les ébénistes Georges Jacob et Jean-Henri Riesener.


La maison de la reine et le billard sont renommés sous le Premier Empire : maison seigneuriale et bailliage.
En mauvais état général, le double édifice est restauré dès 1810.



Pierre-Joseph Wallaert - Maison de la reine en 1803

La maçonnerie est refaite de fond en comble, de même que les charpentes et les boiseries.
La peinture extérieure en trompe-l'œil est restaurée.


Salle à manger du hameau du Petit Trianon sous l'Empire (1807), gravure d'après John-Claude Nattes (1765-1822)

Les intérieurs, au contraire, sont remis au goût de l'époque.
Le cabinet de tric trac du rez-de-chaussée est repeint en couleur abricot, puis en vert.
Le salon principal est tendu de soie jaune peinte en arabesque (les tentures de 1811 sont remplacées en 1957 à la suite d'actes de vandalisme) et des rideaux jaunes bordés de violet sont accrochés aux croisées
Tout le mobilier est assorti, en soie à fond jaune paille avec une bordure violette.




Visite de la reine Victoria au Hameau du Petit Trianon, le 21 août 1855, illustrée par Karl Girardet (1813-1871) :



Au tout début du XXè siècle, en 1901 :






A la suite d'une campagne de presse menée par l'hebdomadaire L'Illustration en février 1923, dénonçant la "misère de Versailles", John D. Rockefeller Jr. écrit l'année suivante au Président du Conseil, Raymond Poincaré, pour lui annoncer une vaste opération de mécénat en faveur du patrimoine français.

Les travaux à Versailles commencent en janvier 1925, sous la direction de l'architecte Patrick Bonnet, et concernent la restauration des façades et toitures du château et des ailes des Ministres, mais aussi la restauration de l’Orangerie, des Trianon et du Théâtre de la Reine ainsi que la remise en état des jardins.



Parmi les nombreux autres dons que Rockefeller continue ensuite à accorder à Versailles, celui de 1953 permet la restauration du Petit Trianon et sauve le Hameau de Marie-Antoinette et ses fabriques qui menaçaient ruine.

Je laisse aux spécialistes et amateurs de Versailles le soin de compléter mon message... àè-è\':

Je reviens sur le projet de restauration actuellement en cours qui, comme déjà précisé, sera axé sur une décoration intérieure du temps de l'impératrice Marie-Louise, et non de Marie-Antoinette.
Faute de pouvoir réunir un ensemble cohérent et suffisant.

En effet, je n'ai pas trouvé grand chose concernant l'ameublement et la décoration de la Maison de la reine du temps de Marie-Antoinette.
Et sauf erreur de ma part...

Table à écrire de Jean-Henri Riesener
Vers 1785-88, pour le salon de la Maison de la Reine au Petit Trianon

Photo (C) RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot


Photo (C) RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot


Photo (C) RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot


Photo (C) RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot


Table à écrire de Jean-Henri Riesener
Livrée vers 1784, cette table à écrire figura ensuite dans la maison de la reine au hameau du petit Trianon.

Photo (C) RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux

Fauteuil (d’une série de 6) et chaise (d’une paire) "en cabriolet", de Adrien-Pierre Dupain
Paris, vers 1780-1785. Probablement livré pour Marie-Antoinette à Saint-Cloud ou pour le salon de la reine dans sa maison du Hameau de Trianon



D'un ensemble de vingt chaises à l'origine (Versailles en possède 7), livrées pour la Salle à manger de Marie-Antoinette au Hameau du Petit Trianon, par Georges Jacob, vers 1785




(C) RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot


Enfin, cette console-desserte de Riesener

Ces meubles sont d'une sobriété presque sévère .
Sans doute faudrait-il les voir dans le contexte gracieux d'une pièce joliment décorée .

Ainsi donc, ce à quoi pourrait ressembler l'ameublement et la décoration du temps de l'impératrice Marie-Louise ...

Promenade de Napoléon et Marie-Louise au Hameau, de Louis Gadbois, vers 1811



Dans le reportage diffusé sur France 5, étaient présentés les panneaux de soies peints qui ont décoré le grand salon du premier étage.
Retirés dans les années 50 suite à des actes de vandalisme, ils sont depuis déposés en réserve.







Ils ont été refaits à l'identique pour une future installation :








Egalement présenté dans le reportage :

D'un mobilier comprenant deux bergères gondoles et quatre fauteuils gondoles, livré en 1811 par le tapissier Darrac pour le salon de la maison du Bailli au hameau du Petit Trianon, par François-Honoré-Georges Jacob


© Château de Versailles, Dist. RMN / © Jean-Marc Manaï



Placage d'amarante, en partie doré, cuivre doré (accotoirs), damas blanc, galon cerise et blanc (tissage moderne)
restaurés en 1992 (tissus retissés par la maison Prelle).

Fragment du tissu d'origine du temps de Marie-Louise :



D'une série de six chaises, livrées par le tapissier Darrac en 1811 pour le hameau de Trianon, chambre de suite de la Maison du Seigneur ( ancienne maison de la Reine ) ; encore couvertes de leur garniture d'origine, par François-Honoré-Georges Jacob (dit Jacob Desmalter)


© Château de Versailles, Dist. RMN / © Jean-Marc Manaï

D'une série de huit chaises livrées en 1811 par le tapissier DARRAC pour les deux cabinets de la fabrique dite maison du Seigneur au hameau du Petit Trianon et placées dans l'antichambre de cette maison, par Jacob Desmalter :


© Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin

Les derniers meubles présentés ( deux fauteuils "en gondole" , chaises) ainsi que les panneaux de soie peints sont très "lourds" typés "empire" de façon très caractéristique, et vraiment, vraiment, d'un anachronisme total avec l'esthétique de cette Maison; une faute de goût incompréhensible ! c'est désolant, et je suis très critique; n'y a -t-il vraiment pas dans les réserves, voire en lançant un appel auprès des particuliers ? quelques meubles qui restitueraient ce que l'intérieur a pu être du temps de Marie-Antoinette ?
Je suis surprise par ce que ce projet d'ameublement a d’inapproprié !

Oui, l'ameublement "empire" est expliqué dans l'émission qui était diffusée sur France 5.

Je ne suis pas du tout spécialiste, d'autres membres ici vous répondront certainement mieux que moi concernant les réserves en mobilier et objets décoratifs du château de Versailles.
Disons que la Maison de la reine a été meublée tardivement (vers 1785 si j'ai bien compris) et, finalement, l'époque "Marie Louise" est aussi un état "historique" (qui a perduré plus longtemps que celui de Marie-Antoinette).

Enfin, je ne sais pas...

Merci, cher La Nuit, la neige, pour votre réponse;
Ce n'était que mon avis......et bon......

Il y a ( à mon avis, toujours) un grave contresens esthétique, à meubler ainsi cette Maison conçue comme une "folie" et qui appartient, nous le savons au "jardin secret" de Marie-Antoinette; on trahit totalement l'esprit du Hameau;
Enfin......
Il y a tant de "trahisons" autour de Marie-Antoinette......une de plus, une de moins.....(dont celle de cette nièce sans sensibilité qui occupa sereinement le Petit Trianon, quelques décennies après la fin tragique de sa tante;) mais je suis "hors sujet" , pardon;

Quoiqu'il en soit même remeublé et redécoré comme à l'époque Empire pour tout le monde cette maison restera attachée à jamais à la Reine. je préfère y contempler un décor empire à une pauvre commode,  cinq ou six chaises lyre et rien autour.

A propos de chaises je ne suis vraiment pas fan des chaise de Marie-Louise grossière, brute, sans grâce, le fauteuil gondole me plait bien quant à lui.

Merci LNLN pour le lien que je me suis empressé de revoir grâce à toi. :;\':;\':; :;\':;\':; :;\':;\':; smiley12 :c^ùù!!: 3196910

Louise-Adélaïde a écrit:
Il y a ( à mon avis, toujours) un grave contresens esthétique, à meubler ainsi cette Maison conçue comme une "folie" et qui appartient, nous le savons au "jardin secret" de Marie-Antoinette; on trahit totalement l'esprit du Hameau;
Enfin......

Je partage ton avis, Louise-Adélaïde... mais aussi celui de François en préférant cet état à celui d'abandon


Bien à vous.

Merci de vos réponses, chers Mr de Talaru et Majesté; c'est bien pourquoi l'incorrigible optimiste/perfectionniste que je suis réclamait que l'on furète dans les réserves et garde-meubles voire chez de braves gens qui auraient dans leurs possessions ? une chaise ? une petit secrétaire, une console.......que sais-je ? de la même époque ?

A-t-on mis à contribution tout le monde ?????? avant d'infliger ces mochetés à ce si joli site ?
Enfin, bon, si ( comme me le chuchote mon agenda) j'espère m'y rendre d'ici deux ou trois ans, je visiterai les yeux mi-clos et je ne dirai rien, rien, rien !! promis !

Pour compléter voici un chenet en bronze doré faisant partie d'une paire livrée par Thomire pour la salle à manger du rez-de-chaussée de la maison de la reine du Hameau en 1788 , et à présent conservée au Museum of fine arts de Boston :


©Museum of Fine Arts of Boston

Et aussi 4 encoignures de l'ébéniste Riesener livrées aussi pour le salon du 1er étage de la maison de la reine du Hameau en 1785 ( acajou et acajou flammé , bronzes dorés , marbre blanc):

2 se trouvent aujourd'ui aux États-Unis : une à L'Art Institut de Chicago et l'autre au musée des Beaux-Arts de Saint-Louis .


©The Art Intitute of Chicago

Les 2 autres encoignures de cet ensemble sont conservées en Allemagne dans la collection du Grand Duc de Mecklenburg au château de Ludwigslust , land de Mecklenburg .

Quelle finesse ! J'adore !!! Merci, cher Hastur .

J'aime beaucoup les chenets : 2 chèvres qui se régalent de raisins , c'est bien dans le thème du Hameau sous Marie-Antoinette

La nuit, la neige a écrit:
Enfin, cette console-desserte de Riesener

Une autre photo de cette console-desserte livrée par Riesener pour la salle à manger du Hameau , au rez-de-chaussée de la maison de la reine :


©Château de Versailles

Et qui était accompagnée d'encoignures dont une est aussi conservée au Petit Trianon de nos jours , comme la console :


©Château de Versailles

hastur a écrit:J'aime beaucoup les chenets : 2 chèvres qui se régalent de raisins , c'est bien dans le thème du Hameau sous Marie-Antoinette

Absolument !

Autres meubles aux lignes aussi sévères que ceux postés par Hastur ci-dessous, cette paire d'encoignures, qui pourrait avoir été livrée pour le Hameau (les motifs centraux sont des ajouts du début du XXème siècle) :



http://www.latribunedelart.com/double-preemption-de-versailles-lors-de-la-vente-fraysse

Les meubles Empire qui vont être replacés sont vraiment de la même veine, et le luxe du fauteuil de Marie-Louise n'a rien à envier non plus à la richesse du bureau de la Reine !

La nuit, la neige a écrit:
D'un ensemble de vingt chaises à l'origine (Versailles en possède 7), livrées pour la Salle à manger de Marie-Antoinette au Hameau du Petit Trianon, par Georges Jacob, vers 1785




(C) RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot

Merci cher LNLN ! Le concierge Boulard fit une description si précise du mobilier de la reine à l'administration impériale que celui qui fut éxécuté pour Marie-Louise en reprend les grandes lignes ! Ainsi des chaises de la salle à manger :


recouvertes elles aussi de maroquin vert à clous dorés. Bluffant !