Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
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Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
Cette lettre du duc de Fitz-James, outre que sa transcription est de la main de la Reine, est intéressante à double titre:
- La Reine retranscrit une profession de foi royaliste qu'un seigneur (et non des moindres), écrit à son Roi, un an après le début des événements révolutionnaires, et ceci sans doute lors du séjour à St-Cloud.
- Le document lui paraît tellement important qu'elle le confie à Fersen en février 1792, pour qu'il soit mis à l'abri, ainsi que sa correspondance avec Barnave. Aussi sera-t-il retrouvé dans les papiers de Lofstadt.
Rappelons-nous qu'elle évoquait dans sa correspondance avec l'Ami ces papiers à conserver pour les temps meilleurs et moins troublés...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
Vicq d Azir a écrit:
Rappelons-nous qu'elle évoquait dans sa correspondance avec l'Ami ces papiers à conserver pour les temps meilleurs et moins troublés...
L'Ami, qu'elle n'avait même pas besoin de nommer, ni avec Estherazy, Jarjayes and Co ... était Fersen .
Mme de Sabran- Messages : 55403
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Papiers à mon ami ... marie-Antoinette, Fersen
... ceux-là même, en effet . Et comme nous nous éloignons du duc de Fitz-James pour nous rapprocher de Fersen, permettez que je scinde ( à nouveau ! Je suis la maniaque-scindeuse du forum ... : )
Mme de Sabran- Messages : 55403
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
L'homme de confiance chargé de ce précieux dépôt est sans doute Jarjayes .
Mais alors, ces papiers que Marie-Antoinette confie à Fersen quand il vient la voir pour la dernière fois en février 92 ?
Qu'en pensez-vous ?
Mme de Sabran- Messages : 55403
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
Je pense à Jarjayes à cause de Mme Campan :
La crainte d'une nouvelle invasion des Tuileries fit faire les recherches les plus exactes dans les papiers du roi : je brûlai presque tous ceux de la reine. Elle mit dans un portefeuille qu'elle confia à M. de J... ses lettres de famille, plusieurs correspondances qu'elle jugeait nécessaire de conserver pour l'histoire du temps de la Révolution et particulièrement les lettres de Barnave et ses réponses, dont elle avait fait des copies. M. de J... n'a pu conserver ce dépôt, il a été brûlé. La reine laissa quelques papiers dans son secrétaire. De ce nombre était une instruction pour Mme de Tourzel sur le caractère de ses enfants et sur l'es-prit et les moyens des sous-gouvernantes que cette dame avait sous ses ordres. Cet écrit que la reine avait fait à l'époque de la nomination de Mme de Tourzel, ainsi que plusieurs lettres de Marie-Thérèse remplies des meilleurs conseils et des instructions les plus louables, ont été imprimés après le 10 août par ordre de l'Assemblée dans le recueil de toutes les pièces trouvées dans les secrétaires du roi et de la reine ...
Mme de Sabran- Messages : 55403
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
Mme de Sabran a écrit:
Mais alors, ces papiers que Marie-Antoinette confie à Fersen quand il vient la voir pour la dernière fois en février 92 ?
C'est bien cette enveloppe-ci, mais que Marie-Antoinette pensait confier à un messager.
Car aurait-elle écrit papiers à un ami si elle avait su qu'elle allait les lui remettre en mains propres ?
Mme de Sabran- Messages : 55403
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
Elle ignorait justement que Fersen prendrait le risque de revenir en France...jusqu'aux Tuileries, même !
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
;
Oui, voilà !
Mais l'enveloppe était déjà écrite, prête à être portée à Fersen .
Oui, voilà !
Mais l'enveloppe était déjà écrite, prête à être portée à Fersen .
Mme de Sabran- Messages : 55403
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
Deux acceptions possibles à cette phrase. Je vous les livre:
-"a" dans le sens: "à confier à mon ami": ces papiers lui sont destinés.
-"a" dans le sens: "papiers appartenant à mon ami", comme on dirait:" la voiture à ma femme": pas très francais, certes, mais très usité, sans doute aussi au XVIIIe...
Dans le premier cas, la Reine joint ce mot aux papiers qu'elle confie à Fersen en février 92 (il s'agit principalement de la correspondance avec Barnave).
Dans le deuxième cas, c'est une "étiquette" qui permet d'identifier les papiers ayant à voir avec Fersen (et donc avec leur correspondance) dans les archives dont dispose la Reine...
Je vais voir ce que dit Alma S. de ce document dans son ouvrage...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Les archives de Lofstadt...
Fersen rapporte de sa dernière entrevue avec la Reine, en février 92, un certain nombre de papiers, dont la correspondance Barnave (ci-dessus) fait l'essentiel, mais aussi par exemple la copie de la lettre de Fitz James reproduite plus haut.
Ces documents, jusqu'il y a peu de temps, ont été conservés au château de Lofstadt (branche Piper de la famille). Vous n'ignorez pas que leur authenticité a été longtemps contestée, au motif qu'on ne pouvait identifier l'écriture de Barnave, jusqu'à ce qu'un érudit (francais) trouve la clef de l'énigme: Barnave n'écrivait jamais de sa propre main les lettres qu'il adressait à la Reine, mais les dictait à Jarjayes, qui tenait lieu de fidèle secrétaire... L'écriture est en effet bien de lui. Quant aux autres lettres en réponse, elles sont bien de la main de la Reine (meme si elle recopiait peut être elle-même son propre courrier).
Ce trésor, parvenu intact jusqu'à nous, puisque non altéré ou en partie détruit comme le courrier Marie- Antoinette-Fersen échu à l'autre branche de la famille (les K...), a permis la publication dans les années 30 de l'ouvrage d'Alma Solderjhelm sur la correspondance Marie-Antoinette-Barnave.
Grâce à notre Marie-Antoinette et C.C. vice-présidente de l'AMA, qui sont allées sur place, nous pouvons désormais travailler sur toutes les photocopies de ces archives: qu'elles en soient remerciées, et c'est ce que nous allons faire...
Dernière édition par Vicq d Azir le Mar 29 Mai 2018, 15:30, édité 1 fois
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
;
Marie-Antoinette elle-même s'en explique .
Après la visite aux Tuileries d'un des fidèles amis de la famille royale, l'évêque de Pamiers, elle écrit à Fersen le 7 décembre 1791 :
Il vous dira bien des choses de ma part, et surtout sur mes nouvelles connaissances et liaisons . Je l'ai trouvé bien sévère; j'avais cru avoir déjà fait beaucoup et qu'il m'admirerait : point du tout. C'est qu'il m'a dit tout net que je ne pouvais en trop faire. Mais, plaisanterie à part, je vous garde, pour le temps heureux où nous nous reverrons, un volume de correspondance très curieuse, et d'autant plus curieuse qu'il faut rendre justice à ceux qui y ont part; personne au monde ne s'en doute, et si on en a parlé, c'est si vaguement que cela est rentré dans les mille et une bêtises qu'on dit chaque jour .
( Marie-Antoinette et Barnave, Correspondance secrète, par Alma Söderhjelm )
.
Marie-Antoinette elle-même s'en explique .
Après la visite aux Tuileries d'un des fidèles amis de la famille royale, l'évêque de Pamiers, elle écrit à Fersen le 7 décembre 1791 :
Il vous dira bien des choses de ma part, et surtout sur mes nouvelles connaissances et liaisons . Je l'ai trouvé bien sévère; j'avais cru avoir déjà fait beaucoup et qu'il m'admirerait : point du tout. C'est qu'il m'a dit tout net que je ne pouvais en trop faire. Mais, plaisanterie à part, je vous garde, pour le temps heureux où nous nous reverrons, un volume de correspondance très curieuse, et d'autant plus curieuse qu'il faut rendre justice à ceux qui y ont part; personne au monde ne s'en doute, et si on en a parlé, c'est si vaguement que cela est rentré dans les mille et une bêtises qu'on dit chaque jour .
( Marie-Antoinette et Barnave, Correspondance secrète, par Alma Söderhjelm )
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Mme de Sabran- Messages : 55403
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
Vicq d Azir a écrit:
Fersen rapporte de sa dernière entrevue avec la Reine, en février 92, un certain nombre de papiers, dont la correspondance Barnave (ci-dessus) fait l'essentiel, mais aussi par exemple la copie de la lettre de Fitz James reproduite plus haut.
Ces documents, jusqu'il y a peu de temps, ont été conservés au château de Lofstadt (branche Piper de la famille). Vous n'ignorez pas que leur authenticité a été longtemps contestée, au motif qu'on ne pouvait identifier l'écriture de Barnave, jusqu'à ce qu'un érudit (francais) trouve la clef de l'énigme: Barnave n'écrivait jamais de sa propre main les lettres qu'il adressait à la Reine, mais les dictait à Jarjayes, qui tenait lieu de fidèle secrétaire... L'écriture est en effet bien de lui. Quant aux autres lettres en réponse, elles sont bien de la main de la Reine (meme si elle recopiait peut être elle-même son propre courrier).
Ce trésor, parvenu intact jusqu'à nous, puisque non altéré ou en partie détruit comme le courrier Marie- Antoinette-Fersen échu à l'autre branche de la famille (les K...), a permis la publication dans les années 30 de l'ouvrage d'Alma Solderjhelm sur la correspondance Marie-Antoinette-Barnave.
Grâce à notre Marie-Antoinette et C.C. vice-présidente de l'AMA, qui sont allées sur place, nous pouvons désormais travailler sur toutes les photocopies de ces archives: qu'elles en soient remerciées, et c'est ce que nous allons faire...
C'est fabuleux !!! :n,,;::::!!!:
Invité- Invité
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
;
Au sujet des Papiers à mon ami, Mme Alma Söderhjelm:
Aucun document ne nous dit à qui Marie-Antoinette a remis cette correspondance, si c'est à Fersen ou quelqu'un de ses amis, ni à quelle époque elle s'en est séparée. Mais quelques indications suggèrent deux hypothèses hautement vraisemblables. Par une coïcidence, qui paraît ne pas être le fait du hasard, la correspondance s'arrête au moment même où Marie-Antoinette attendait l'arrivée de Fersen à Paris ou plutôt au moment où il annonçait que ce voyage clandestin, remis plusieurs fois aurait lieu le 11 février 1792.
La fin de la correspondance coïncide également, il est vrai, avec le départ de Barnave . La dernière lettre est du 5 janvier ( Heidenstam l'a placée au 3 janvier ) 1792. C'est une lettre personnelle de Barnave. La reine écrit en bas du dernier feuillet cette note explicative : " Fin de ma correspondance avec 2 ( Barnave ) : 1 qui est parti ce même jour. Je continuerai la correspondance avec 4 : 15 ", c'est à dire avec Duport
Si elle n'a pas joint cette dernière à la précédente, c'est peut-être qu'elle avait dessein de remettre la correspondance terminée à Fersen, lors de sa prochaine visite . Il se peut donc que Fersen les ait reçues, lors de sa visite aux Tuileries, en février 1792.
Mais il se peut aussi que la reine ait confié ce paquet de lettres à un ami de Fersen, à Simolin , ministre de Russie, dont l'arrivée à Bruxelles coïncida avec le départ de Fersen pour Paris, ou bien à l'Anglais Craufurd, lequel vivait à Paris depuis le mois de novembre avec sa compagne, Mme Sullivan, qui était aussi l'amie de Fersen; il était entièrement dévoué à la famille royale et, en cette qualité, fréquemment reçu aux Tuileries .
En tous cas, Fersen était en possession de papiers provenant de la reine, le 9 novembre 1792, jour où il dut quitter précipitamment Bruxelles, sous la menace de l'arrivée imminente des troupes françaises. Fersen note le 9 novembre dans son Journal intime :
" Il fut décidé qu'on monterait en voiture. On voulut m'engager à brûler le porte-feuilles qui contenait les papiers de la reine, mais je n'en fis rien; je le plaçai avec les miens dans la voiture de Simolin. J'avai résolu la veille de les remettre à Lord Elgin pour être envoyés en Angleterre, mais l'insurrection d'Anvers me fit changer d'avis, ou plutôt Mme Sullivan ne les lui fit pas donner dans la nuit, lorsqu'il envoya les chercher par son courrier ."
Il est permis de supposer que Marie-Antoinette avait remis ces papiers à Craufurd et que Mme Sullivan en avait eu la garde, puisqu'elle portait un si vif intérêt à tout ce qui touchait la reine .
Nous pensons que, parmi les papiers de la reine, qui furent ainsi sauvés, se trouvait la correspondance avec les chefs Feuillants. Dans la collection des autographes de Marie-Antoinette, au château de Stasfsund, figure un bout de papier sur lequel Marie-Antoinette a écrit de sa main : " Papiers à mon ami ".
Ce morceau de papier, visiblement découpé dans un plus grand, est peut-être tout ce qui reste de l'enveloppe qui renfermait la précieuse correspondance qu'on lira plus loin ...
( Marie-Antoinette et Barnave, correspondance secrète ( 17 juillet 1791-janvier 1792 ), Alma Söderhjelm )
Au sujet des Papiers à mon ami, Mme Alma Söderhjelm:
Aucun document ne nous dit à qui Marie-Antoinette a remis cette correspondance, si c'est à Fersen ou quelqu'un de ses amis, ni à quelle époque elle s'en est séparée. Mais quelques indications suggèrent deux hypothèses hautement vraisemblables. Par une coïcidence, qui paraît ne pas être le fait du hasard, la correspondance s'arrête au moment même où Marie-Antoinette attendait l'arrivée de Fersen à Paris ou plutôt au moment où il annonçait que ce voyage clandestin, remis plusieurs fois aurait lieu le 11 février 1792.
La fin de la correspondance coïncide également, il est vrai, avec le départ de Barnave . La dernière lettre est du 5 janvier ( Heidenstam l'a placée au 3 janvier ) 1792. C'est une lettre personnelle de Barnave. La reine écrit en bas du dernier feuillet cette note explicative : " Fin de ma correspondance avec 2 ( Barnave ) : 1 qui est parti ce même jour. Je continuerai la correspondance avec 4 : 15 ", c'est à dire avec Duport
Si elle n'a pas joint cette dernière à la précédente, c'est peut-être qu'elle avait dessein de remettre la correspondance terminée à Fersen, lors de sa prochaine visite . Il se peut donc que Fersen les ait reçues, lors de sa visite aux Tuileries, en février 1792.
Mais il se peut aussi que la reine ait confié ce paquet de lettres à un ami de Fersen, à Simolin , ministre de Russie, dont l'arrivée à Bruxelles coïncida avec le départ de Fersen pour Paris, ou bien à l'Anglais Craufurd, lequel vivait à Paris depuis le mois de novembre avec sa compagne, Mme Sullivan, qui était aussi l'amie de Fersen; il était entièrement dévoué à la famille royale et, en cette qualité, fréquemment reçu aux Tuileries .
En tous cas, Fersen était en possession de papiers provenant de la reine, le 9 novembre 1792, jour où il dut quitter précipitamment Bruxelles, sous la menace de l'arrivée imminente des troupes françaises. Fersen note le 9 novembre dans son Journal intime :
" Il fut décidé qu'on monterait en voiture. On voulut m'engager à brûler le porte-feuilles qui contenait les papiers de la reine, mais je n'en fis rien; je le plaçai avec les miens dans la voiture de Simolin. J'avai résolu la veille de les remettre à Lord Elgin pour être envoyés en Angleterre, mais l'insurrection d'Anvers me fit changer d'avis, ou plutôt Mme Sullivan ne les lui fit pas donner dans la nuit, lorsqu'il envoya les chercher par son courrier ."
Il est permis de supposer que Marie-Antoinette avait remis ces papiers à Craufurd et que Mme Sullivan en avait eu la garde, puisqu'elle portait un si vif intérêt à tout ce qui touchait la reine .
Nous pensons que, parmi les papiers de la reine, qui furent ainsi sauvés, se trouvait la correspondance avec les chefs Feuillants. Dans la collection des autographes de Marie-Antoinette, au château de Stasfsund, figure un bout de papier sur lequel Marie-Antoinette a écrit de sa main : " Papiers à mon ami ".
Ce morceau de papier, visiblement découpé dans un plus grand, est peut-être tout ce qui reste de l'enveloppe qui renfermait la précieuse correspondance qu'on lira plus loin ...
( Marie-Antoinette et Barnave, correspondance secrète ( 17 juillet 1791-janvier 1792 ), Alma Söderhjelm )
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55403
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers à mon ami ... Marie-Antoinette, Fersen
Émission sur France Culture :
Marie-Antoinette a rencontré Axel de Fersen en 1877. J’exagère à peine. 1877 est la date où un des descendants de Fersen a publié sa correspondance avec la reine, et c’est cette correspondance qui a permis de découvrir son importance, et en particulier son rôle pendant la fuite à Varennes. Fersen dont les dates sont 1755-1810, la reine étant de la même année, la rencontre incognito au bal de l’opéra en 1774 alors qu’elle est encore dauphine, ils ont dix-huit ans. Il devient son familier en 1779. Ayant participé à la guerre d’indépendance américaine où il obtient une place de colonel grâce au soutien de Marie-Antoinette devenue reine, il revient en 1783 à Versailles où il obtient le commandement du Royal-Suédois. Reparti, il revient en juin 89, participe donc aux préparatifs de la fuite à Varennes, puis entre en correspondance secrète avec elle en 1792. Après la mort de Marie-Antoinette, en Suède, se mêlant de politique, il est lapidé et piétiné par la foule à la suite d’une querelle dynastique. Sa correspondance avec Marie-Antoinette, caviardée et en partie illisible, vient en partie d’être révélée grâce à des travaux tout récents. Quel est le secret professionnel de la correspondance de Marie-Antoinette et d’Axel de Fersen, je reçois pour en parler Florian Kergourlay, ingénieur, chercheur attaché à la National Gallery de Londres.
C'est grâce aux équipes du Centre de recherche sur la conservation des collections (CRCC) que les lettres ont pu être analysées et décryptées à l’aide de techniques récentes d’imagerie
Avec le soutien à [la recherche de la Fondation des Sciences du Patrimoine (FSP)](http://soutien à la recherche de la Fondation des Sciences du Patrimoine (FSP)
Lire la correspondance secrète de la reine Marie-Antoinette et du comte Hans Axel von Fersen sur le site des Archives Nationales
Intervenants :
Kergourlay Florian : ingénieur, chercheur attaché à la National Gallery de Londres
http://www.franceculture.fr/emissions/secret-professionnel/le-secret-professionnel-des-lettres-censurees-de-marie-antoinette
Bien à vous.
Marie-Antoinette a rencontré Axel de Fersen en 1877. J’exagère à peine. 1877 est la date où un des descendants de Fersen a publié sa correspondance avec la reine, et c’est cette correspondance qui a permis de découvrir son importance, et en particulier son rôle pendant la fuite à Varennes. Fersen dont les dates sont 1755-1810, la reine étant de la même année, la rencontre incognito au bal de l’opéra en 1774 alors qu’elle est encore dauphine, ils ont dix-huit ans. Il devient son familier en 1779. Ayant participé à la guerre d’indépendance américaine où il obtient une place de colonel grâce au soutien de Marie-Antoinette devenue reine, il revient en 1783 à Versailles où il obtient le commandement du Royal-Suédois. Reparti, il revient en juin 89, participe donc aux préparatifs de la fuite à Varennes, puis entre en correspondance secrète avec elle en 1792. Après la mort de Marie-Antoinette, en Suède, se mêlant de politique, il est lapidé et piétiné par la foule à la suite d’une querelle dynastique. Sa correspondance avec Marie-Antoinette, caviardée et en partie illisible, vient en partie d’être révélée grâce à des travaux tout récents. Quel est le secret professionnel de la correspondance de Marie-Antoinette et d’Axel de Fersen, je reçois pour en parler Florian Kergourlay, ingénieur, chercheur attaché à la National Gallery de Londres.
C'est grâce aux équipes du Centre de recherche sur la conservation des collections (CRCC) que les lettres ont pu être analysées et décryptées à l’aide de techniques récentes d’imagerie
Avec le soutien à [la recherche de la Fondation des Sciences du Patrimoine (FSP)](http://soutien à la recherche de la Fondation des Sciences du Patrimoine (FSP)
Lire la correspondance secrète de la reine Marie-Antoinette et du comte Hans Axel von Fersen sur le site des Archives Nationales
Intervenants :
Kergourlay Florian : ingénieur, chercheur attaché à la National Gallery de Londres
http://www.franceculture.fr/emissions/secret-professionnel/le-secret-professionnel-des-lettres-censurees-de-marie-antoinette
Bien à vous.
Invité- Invité
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