Georges Washington, par Liliane Kerjan
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Georges Washington, par Liliane Kerjan
C’est une collection que j’aime bien, et qui propose de nombreuses biographies en format poche.
L’une des dernières parutions concerne :
Georges Washington
De Liliane Kerjan
Chez Gallimard / Folio biographies (Février 2015)
Présentation :
« Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur.»
Riche planteur, militaire brillant, administrateur habile, George Washington (1732-1799) ne cesse d’avancer, sa vie durant, avec l’œil du chasseur et la prudence de l’arpenteur, ne rejetant jamais la pompe du geste symbolique. Premier président des États-Unis, il est considéré comme l’un des Pères fondateurs de la nation américaine. C’est aussi un excellent danseur qui adore ouvrir les bals, un formidable cavalier traversant au galop ses terres bordant le Potomac…
Ce franc-maçon, qui fait carrière partout où il passe, n’hésite pourtant pas à écrire : « Un nuage sombre s’est toujours étendu sur mon esprit toutes les fois que j’ai été amené à supposer que je pourrais et que je devrais peut-être être bientôt appelé à prendre une décision.»
L’une des dernières parutions concerne :
Georges Washington
De Liliane Kerjan
Chez Gallimard / Folio biographies (Février 2015)
Présentation :
« Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur.»
Riche planteur, militaire brillant, administrateur habile, George Washington (1732-1799) ne cesse d’avancer, sa vie durant, avec l’œil du chasseur et la prudence de l’arpenteur, ne rejetant jamais la pompe du geste symbolique. Premier président des États-Unis, il est considéré comme l’un des Pères fondateurs de la nation américaine. C’est aussi un excellent danseur qui adore ouvrir les bals, un formidable cavalier traversant au galop ses terres bordant le Potomac…
Ce franc-maçon, qui fait carrière partout où il passe, n’hésite pourtant pas à écrire : « Un nuage sombre s’est toujours étendu sur mon esprit toutes les fois que j’ai été amené à supposer que je pourrais et que je devrais peut-être être bientôt appelé à prendre une décision.»
La nuit, la neige- Messages : 18097
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Georges Washington, par Liliane Kerjan
Quand je vois le portrait de Washington, je ne peux pas m'empêcher de lui voir son si fameux dentier :
L’anecdote est sans doute la plus connue des aficionados de la dentisterie. Lorsqu'il devint le premier président des Etats-Unis d'Amérique, en 1789, George Washington, 56 ans, n'avait plus qu'une seule dent d'origine, une canine inférieure que cet ancien planteur avait réussi à garder de l'époque où il se nourrissait un peu trop de canne à sucre.
La bouche remplie de caries, comme chez beaucoup d'aristocrates de l'époque, George Washington aurait commencé à perdre ses dents vers 22 ans, en tentant de casser une noix brésilienne, selon la légende. Mais la cause probable de ses problèmes dentaires pourrait trouver son origine dans la prise abusive d'un médicament, le calomel, un purgatif puissant utilisé pour traiter la malaria et qui contient du mercure.
Pour la petite histoire, c'est ce même calomel qui aurait causé la mort d'Agnès Sorel, favorite de Charles VII, en 1450, mais aussi précipité celle de Napoléon, en 1821.
George Washington souffrait des dents, donc. De fait, il disposait de plusieurs dentiers – aucun d'eux n'étant en bois, malgré la croyance populaire – qui lui déformaient la mâchoire et lui causaient d'atroces douleurs. Certains sont encore exposés au Muséum national de la dentisterie Dr. Samuel D. Harris, à Baltimore, dans le Maryland, d'autres sont visibles au Mount Vernon, où vécut George Washington, sans jamais sourire ou presque.
L'un d'eux, sculpté en ivoire d’hippopotame ( ) , est particulièrement célèbre. Fabriqué par le Dr. John Greenwood, et fait de fils d'or et de vis de laiton, il était semé de dents animales, vache, âne, ou cheval ( ) , mais aussi de dents humaines, notamment d'esclaves. Selon ses livres de comptes, cités par l'historien Michael Beschloss dans le New York Times, George Washington avait acheté en 1784 neuf dents d'esclaves anonymes pour le prix de 122 shillings.
Le président américain porta ce dispositif, qui s'ouvrait et se fermait grâce à des ressorts très bruyants, pendant les neuf dernières années de sa vie. Le Dr. Greenwood avait prévu un trou pour laisser passer sa dernière dent. Quand celle-ci finit par tomber, le dentiste la reçut en cadeau.
L'une des prothèses dentaires de George Washington, exposé au Muséum national de la dentisterie de Baltimore.
Bien à vous. :
L’anecdote est sans doute la plus connue des aficionados de la dentisterie. Lorsqu'il devint le premier président des Etats-Unis d'Amérique, en 1789, George Washington, 56 ans, n'avait plus qu'une seule dent d'origine, une canine inférieure que cet ancien planteur avait réussi à garder de l'époque où il se nourrissait un peu trop de canne à sucre.
La bouche remplie de caries, comme chez beaucoup d'aristocrates de l'époque, George Washington aurait commencé à perdre ses dents vers 22 ans, en tentant de casser une noix brésilienne, selon la légende. Mais la cause probable de ses problèmes dentaires pourrait trouver son origine dans la prise abusive d'un médicament, le calomel, un purgatif puissant utilisé pour traiter la malaria et qui contient du mercure.
Pour la petite histoire, c'est ce même calomel qui aurait causé la mort d'Agnès Sorel, favorite de Charles VII, en 1450, mais aussi précipité celle de Napoléon, en 1821.
George Washington souffrait des dents, donc. De fait, il disposait de plusieurs dentiers – aucun d'eux n'étant en bois, malgré la croyance populaire – qui lui déformaient la mâchoire et lui causaient d'atroces douleurs. Certains sont encore exposés au Muséum national de la dentisterie Dr. Samuel D. Harris, à Baltimore, dans le Maryland, d'autres sont visibles au Mount Vernon, où vécut George Washington, sans jamais sourire ou presque.
L'un d'eux, sculpté en ivoire d’hippopotame ( ) , est particulièrement célèbre. Fabriqué par le Dr. John Greenwood, et fait de fils d'or et de vis de laiton, il était semé de dents animales, vache, âne, ou cheval ( ) , mais aussi de dents humaines, notamment d'esclaves. Selon ses livres de comptes, cités par l'historien Michael Beschloss dans le New York Times, George Washington avait acheté en 1784 neuf dents d'esclaves anonymes pour le prix de 122 shillings.
Le président américain porta ce dispositif, qui s'ouvrait et se fermait grâce à des ressorts très bruyants, pendant les neuf dernières années de sa vie. Le Dr. Greenwood avait prévu un trou pour laisser passer sa dernière dent. Quand celle-ci finit par tomber, le dentiste la reçut en cadeau.
L'une des prothèses dentaires de George Washington, exposé au Muséum national de la dentisterie de Baltimore.
Bien à vous. :
Invité- Invité
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