La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
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La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Edmond-Charles Genêt , frère de Madame Campan, selon wikipédia :
Edmond-Charles Genêt (8 janvier 1763–14 juillet 1834), appelé aussi « citoyen Genêt », est le premier ambassadeur de France aux États-Unis durant la Révolution française, envoyé par les Girondins en 1793. Il est à l'origine du développement aux États-Unis d'une mouvance appelée parti français à Washington et de l'affaire Genêt qui a entraîné des tensions diplomatiques entre les deux pays. Rappelé en France par les Jacobins, il reste aux États-Unis où il se marie et acquiert la nationalité américaine.
Il est le frère de Jeanne Louise Henriette Campan.
Genêt est né à Versailles en 1763. Il était le neuvième enfant et unique garçon d'Edme-Jacques Genet, premier commis au ministère des Affaires étrangères. Genet père analysa la puissance navale britannique durant la guerre de Sept Ans et suivit les progrès de la guerre d'indépendance américaine. Son fils savait lire le français, l'anglais, l'italien, le latin, le suédois et l'allemand dès l'âge de 12 ans.
À 18 ans, il est nommé traducteur à la cour et fut envoyé à l'ambassade française à Saint-Pétersbourg. Avec le temps, Genet fut désenchanté par l'Ancien régime, pas seulement par la monarchie française mais également par tous les systèmes monarchiques, dont la Russie tsariste de Catherine la Grande. En 1792, celle-ci déclara Genêt persona non grata, nommant sa présence « non seulement superflue mais même intolérable. » La même année, les Girondins arrivèrent au pouvoir en France et nommèrent Genêt au poste d'ambassadeur aux États-Unis.
Affaire Genêt:
Il y fut envoyé pour rechercher le soutien de la jeune république dans les guerres que livraient alors la France contre l'Espagne et la Grande-Bretagne.
Il arriva le 8 avril 1793 à Charleston en Caroline du Sud sur le navire de guerre Embuscade. Au lieu de se rendre à Philadelphie comme prévu, alors capitale provisoire des États-Unis, pour présenter ses lettres de crédit au président américain George Washington, Genêt resta en Caroline du Sud. Il y avait été accueilli avec enthousiasme par la population de Charleston, qui organisa une série de réceptions en son honneur. Il n'arrive dans la capitale américaine que le 18 mai soit un mois et demi plus tard, après avoir remonté toute la côte à la recherche de corsaires et acquis une grande popularité, en créant des "sociétés de citoyens".
Le but de Genêt en Caroline du Sud était de recruter des corsaires américains qui rejoindraient les expéditions françaises contre les Britanniques. Il mandata ainsi quatre navires, La Républicaine, L'Anti-George, le Sans-Culotte et le Citizen Genêt. Travaillant avec le consul français Michel-Ange Mangourit, Genêt organisa aussi des volontaires américains pour combattre les alliés espagnols des Anglais en Floride. Après avoir levé une milice, Genêt navigua vers Philadelphie, s'arrêtant en chemin pour mobiliser le soutien à la cause française et n'arrivant que le 18 mai dans la capitale américaine. Il encouragea les sociétés démocrates-républicaines mais le président Washington les dénonça et elles s'étiolèrent rapidement.
Les actions de Genêt mettaient en péril la neutralité américaine dans la guerre entre la France et la Grande-Bretagne que Washington avait ostensiblement déclarée dans sa Déclaration de Neutralité du 22 avril. Quand Genêt rencontra George Washington, il demanda ce qui s'opposait à une levée de la neutralité américaine. Quand il fut contré par le secrétaire d'État Thomas Jefferson et informé que ses actions étaient inacceptables, Genêt protesta. Cependant, les corsaires de Genêts capturèrent des navires britanniques et sa milice se préparait à aller combattre les Espagnols.
Genêt continua de défier la volonté du gouvernement américain, capturant des navires britanniques et les réarmant en navire corsaire. Washington envoya à Genêt une lettre longue de 8 000 mots pour se plaindre, sur les conseils de Jefferson et d'Hamilton – l'une des rares fois où le fédéraliste Alexander Hamilton et le démocrate-républicain Jefferson furent d'accord. Genêt répondit en s'obstinant.
Chargé d'entraîner les Américains dans la guerre que la France venait de déclarer à l'Angleterre, il est allé trop loin dans cette voie, selon son biographe Claude Moisy et se heurta à la « relation spéciale » entre les Anglo-saxons .
Genet « croyait pouvoir entraîner l'Amérique dans la guerre au secours de sa patrie » et « s'était mis aussitôt en devoir de distribuer à grand bruit des lettres de marque, d'armer des corsaires, d'ordonner des recrutements, de condamner des prises, de préparer des conquêtes » a raconté en 1862 l'historien et député centriste Cornélis Henri de Witt, avant d'ajouter, que « dans ses efforts pour réchauffer la haine des masses contre l'Angleterre », il « fit tout ce qu'il fallait pour les détacher complètement de la France et du parti français ». En décembre 1793, son accréditation de diplomate lui est retirée.
L'un de ses collègues, F. Moissoniez, diplomate à Baltimore, écrit une lettre très ferme aussi à l'administration américaine, pour réclamer la mise en activité des forts de la Chesapeake, et indique qu'il va rassembler des forces maritimes pour lutter contre les « ennemis communs ».
F. Moissoniez écrit le 7 avril 1794 une lettre à Paris, accompagnée de 90 noms de contre-révolutionnaires de Saint-Domingue en estimant qu'il faut les arrêter et les empêcher de revenir dans la colonie , dès qu'ils auront démasqué leurs sentiments de « haine », lettre qui fut à l'origine de la création d'une « commission des colonies » chargée d'enquêter sur le sujet.
Les Jacobins qui avaient pris le pouvoir en France en janvier 1794, envoyèrent un avis d'arrestation demandant à Genêt de revenir en France. Celui-ci, sachant qu'il serait probablement envoyé à la guillotine, demanda l'asile politique à Washington. Ce fut Alexander Hamilton – l'un des de ses plus farouches opposant au sein du Cabinet – qui convainquit George Washington de le lui accorder.
Dernières années:
Genêt s'installa dans l'État de New York et se maria à Cornelia Clinton en 1794, la fille du gouverneur de New York George Clinton. Elle mourut en 1810 et en 1818 Genêt épousa Martha Brandon Osgood, la fille de Samuel Osgood, le premier Postmaster General des États-Unis.
Genêt habitait dans une ferme appelée Prospect Hill située à East Greenbush et dominant l'Hudson River. Vivant la vie d'un gentleman farmer, il écrivit un livre sur les inventions.
Il mourut le 14 juillet 1834 à 71 ans et est enterré derrière l'église réformée de Greenbush, à environ 3 km de sa ferme.
Bien à vous.
Edmond-Charles Genêt (8 janvier 1763–14 juillet 1834), appelé aussi « citoyen Genêt », est le premier ambassadeur de France aux États-Unis durant la Révolution française, envoyé par les Girondins en 1793. Il est à l'origine du développement aux États-Unis d'une mouvance appelée parti français à Washington et de l'affaire Genêt qui a entraîné des tensions diplomatiques entre les deux pays. Rappelé en France par les Jacobins, il reste aux États-Unis où il se marie et acquiert la nationalité américaine.
Il est le frère de Jeanne Louise Henriette Campan.
Genêt est né à Versailles en 1763. Il était le neuvième enfant et unique garçon d'Edme-Jacques Genet, premier commis au ministère des Affaires étrangères. Genet père analysa la puissance navale britannique durant la guerre de Sept Ans et suivit les progrès de la guerre d'indépendance américaine. Son fils savait lire le français, l'anglais, l'italien, le latin, le suédois et l'allemand dès l'âge de 12 ans.
À 18 ans, il est nommé traducteur à la cour et fut envoyé à l'ambassade française à Saint-Pétersbourg. Avec le temps, Genet fut désenchanté par l'Ancien régime, pas seulement par la monarchie française mais également par tous les systèmes monarchiques, dont la Russie tsariste de Catherine la Grande. En 1792, celle-ci déclara Genêt persona non grata, nommant sa présence « non seulement superflue mais même intolérable. » La même année, les Girondins arrivèrent au pouvoir en France et nommèrent Genêt au poste d'ambassadeur aux États-Unis.
Affaire Genêt:
Il y fut envoyé pour rechercher le soutien de la jeune république dans les guerres que livraient alors la France contre l'Espagne et la Grande-Bretagne.
Il arriva le 8 avril 1793 à Charleston en Caroline du Sud sur le navire de guerre Embuscade. Au lieu de se rendre à Philadelphie comme prévu, alors capitale provisoire des États-Unis, pour présenter ses lettres de crédit au président américain George Washington, Genêt resta en Caroline du Sud. Il y avait été accueilli avec enthousiasme par la population de Charleston, qui organisa une série de réceptions en son honneur. Il n'arrive dans la capitale américaine que le 18 mai soit un mois et demi plus tard, après avoir remonté toute la côte à la recherche de corsaires et acquis une grande popularité, en créant des "sociétés de citoyens".
Le but de Genêt en Caroline du Sud était de recruter des corsaires américains qui rejoindraient les expéditions françaises contre les Britanniques. Il mandata ainsi quatre navires, La Républicaine, L'Anti-George, le Sans-Culotte et le Citizen Genêt. Travaillant avec le consul français Michel-Ange Mangourit, Genêt organisa aussi des volontaires américains pour combattre les alliés espagnols des Anglais en Floride. Après avoir levé une milice, Genêt navigua vers Philadelphie, s'arrêtant en chemin pour mobiliser le soutien à la cause française et n'arrivant que le 18 mai dans la capitale américaine. Il encouragea les sociétés démocrates-républicaines mais le président Washington les dénonça et elles s'étiolèrent rapidement.
Les actions de Genêt mettaient en péril la neutralité américaine dans la guerre entre la France et la Grande-Bretagne que Washington avait ostensiblement déclarée dans sa Déclaration de Neutralité du 22 avril. Quand Genêt rencontra George Washington, il demanda ce qui s'opposait à une levée de la neutralité américaine. Quand il fut contré par le secrétaire d'État Thomas Jefferson et informé que ses actions étaient inacceptables, Genêt protesta. Cependant, les corsaires de Genêts capturèrent des navires britanniques et sa milice se préparait à aller combattre les Espagnols.
Genêt continua de défier la volonté du gouvernement américain, capturant des navires britanniques et les réarmant en navire corsaire. Washington envoya à Genêt une lettre longue de 8 000 mots pour se plaindre, sur les conseils de Jefferson et d'Hamilton – l'une des rares fois où le fédéraliste Alexander Hamilton et le démocrate-républicain Jefferson furent d'accord. Genêt répondit en s'obstinant.
Chargé d'entraîner les Américains dans la guerre que la France venait de déclarer à l'Angleterre, il est allé trop loin dans cette voie, selon son biographe Claude Moisy et se heurta à la « relation spéciale » entre les Anglo-saxons .
Genet « croyait pouvoir entraîner l'Amérique dans la guerre au secours de sa patrie » et « s'était mis aussitôt en devoir de distribuer à grand bruit des lettres de marque, d'armer des corsaires, d'ordonner des recrutements, de condamner des prises, de préparer des conquêtes » a raconté en 1862 l'historien et député centriste Cornélis Henri de Witt, avant d'ajouter, que « dans ses efforts pour réchauffer la haine des masses contre l'Angleterre », il « fit tout ce qu'il fallait pour les détacher complètement de la France et du parti français ». En décembre 1793, son accréditation de diplomate lui est retirée.
L'un de ses collègues, F. Moissoniez, diplomate à Baltimore, écrit une lettre très ferme aussi à l'administration américaine, pour réclamer la mise en activité des forts de la Chesapeake, et indique qu'il va rassembler des forces maritimes pour lutter contre les « ennemis communs ».
F. Moissoniez écrit le 7 avril 1794 une lettre à Paris, accompagnée de 90 noms de contre-révolutionnaires de Saint-Domingue en estimant qu'il faut les arrêter et les empêcher de revenir dans la colonie , dès qu'ils auront démasqué leurs sentiments de « haine », lettre qui fut à l'origine de la création d'une « commission des colonies » chargée d'enquêter sur le sujet.
Les Jacobins qui avaient pris le pouvoir en France en janvier 1794, envoyèrent un avis d'arrestation demandant à Genêt de revenir en France. Celui-ci, sachant qu'il serait probablement envoyé à la guillotine, demanda l'asile politique à Washington. Ce fut Alexander Hamilton – l'un des de ses plus farouches opposant au sein du Cabinet – qui convainquit George Washington de le lui accorder.
Dernières années:
Genêt s'installa dans l'État de New York et se maria à Cornelia Clinton en 1794, la fille du gouverneur de New York George Clinton. Elle mourut en 1810 et en 1818 Genêt épousa Martha Brandon Osgood, la fille de Samuel Osgood, le premier Postmaster General des États-Unis.
Genêt habitait dans une ferme appelée Prospect Hill située à East Greenbush et dominant l'Hudson River. Vivant la vie d'un gentleman farmer, il écrivit un livre sur les inventions.
Il mourut le 14 juillet 1834 à 71 ans et est enterré derrière l'église réformée de Greenbush, à environ 3 km de sa ferme.
Bien à vous.
Invité- Invité
Adelaïde-Henriette Genet, épouse Auguié
La fin d'Adélaïde Augié (ou Auguier), sœur de Madame Campan, femme de chambre de la Reine.
c'est grâce à elle et à sa vigilance que Marie-Antoinette échappa aux émeutiers venus pour la tuer au matin du 6 octobre 1789.
Madame Auguié était recherchée par la police pour avoir glissé vingt-cinq louis dans la poche de la Reine, quand celle-ci quitta les Tuileries. Son mari, devenu entre temps administrateur général de la Loterie Nationale, considéré comme son complice, fut arrêté et incarcéré à la prison du Mont-Blanc, tandis que le beau-frère Augustin Rousseau était lui aussi appréhendé : il devait être guillotiné le 13 juillet 1794. Prise de panique et ayant confié ses trois filles à sa soeur Campan, elle se sauva du château de Coubertin pour échapper aux recherches, et vint se cacher à Paris à l'hôtel de Bordeaux au 273 de la rue de la Loi, actuelle rue de Richelieu, au coin de la rue Menars. Là, dans une crise de folie soudaine, elle se jeta par une fenêtre du sixième étage et expira le 26 juillet 1794, vingt-quatre heures avant la chute de Robespierre.
Bien à vous.
c'est grâce à elle et à sa vigilance que Marie-Antoinette échappa aux émeutiers venus pour la tuer au matin du 6 octobre 1789.
Madame Auguié était recherchée par la police pour avoir glissé vingt-cinq louis dans la poche de la Reine, quand celle-ci quitta les Tuileries. Son mari, devenu entre temps administrateur général de la Loterie Nationale, considéré comme son complice, fut arrêté et incarcéré à la prison du Mont-Blanc, tandis que le beau-frère Augustin Rousseau était lui aussi appréhendé : il devait être guillotiné le 13 juillet 1794. Prise de panique et ayant confié ses trois filles à sa soeur Campan, elle se sauva du château de Coubertin pour échapper aux recherches, et vint se cacher à Paris à l'hôtel de Bordeaux au 273 de la rue de la Loi, actuelle rue de Richelieu, au coin de la rue Menars. Là, dans une crise de folie soudaine, elle se jeta par une fenêtre du sixième étage et expira le 26 juillet 1794, vingt-quatre heures avant la chute de Robespierre.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
La famille Genêt était composée de quatre filles et un fils. Jeanne ( Henriette ) Campan fait admettre sa sœur Adélaïde dans le personnel attaché à la Maison de la Reine et Marie-Antoinette éprouve également un vif attachement pour Adelaïde qui a le même âge qu’elle. Adélaïde épouse Pierre-César Auguié que la reine fait nommer receveur général des finances de Lorraine.
Madame Vigée-Lebrun la décrit ainsi dans ses mémoires :
J’ai peu connu de femmes aussi belles et aussi aimables que Mme Auguié. Elle était grande et bien faite ; son visage était d’une fraîcheur remarquable, son teint blanc et rose et ses jolis yeux exprimaient sa douceur et sa bonté .
Adélaïde Auguié donne le jour à trois filles : en 1780, Antoinette, dont le roi et la reine seront les parrain et marraine, en 1782 Aglaé, que l’on appellera Eglé, et Adèle en 1786.
Eglé deviendra princesse de la Moskowa !
( Voir le sujet qui lui est consacré :n,,;::::!!!: )
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Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
La famille Campan
Lucius a écrit:
Que savons nous précisément de la famille de M. Campan ? On trouve partout des indications dans le service versaillais "parente de M. Campan par son mari" ... "cousin de M. de Campa" ...... mais y a-t-il des précisions sur leur généalogie ?
Je suis inscrit sur une base généalogique (Roglo) et les indications à ce sujet sont réduites au minimum ; son second mariage avec Mlle Genet, ses parents et grands parents, et c'est tout !!!
Je vais consulter leur acte de mariage.
J'ouvre ce sujet afin qu'affluent les réponses à mon petit Lulu !
Wiki nous dit ce que nous savions déjà dans les grandes lignes :
Henriette Genet se marie le 11 mai 1774 — tiens ! juste le lendemain de la mort de Louis XV — avec Pierre Dominique François Berthollet, dit Campan, maître de la garde-robe de la comtesse d'Artois et officier de la chambre de la dauphine, fils lui-même de Pierre-Dominique Berthollet (ou Bertholet), régisseur du petit théâtre de la Reine.
D'où un fils, Henri Campan, le 31 octobre 1784.
Le mariage n'est cependant pas heureux, car le conseil du Châtelet prononce la séparation des biens du couple Campan le 4 juin 1790. Elle soigne cependant son mari jusqu'à sa mort en 1797.
;
Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Saviez-vous par exemple qu'il y eut une première Mme Campan ?
Amable Gentil, femme de chambre de la dauphine.
Amable Gentil, femme de chambre de la dauphine.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Non, non, dis-nous tout !!!
Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Chère AMIE - vous qui êtes la reine du bouturage, il vous faut vous rendre sur le gros dossier HENRIETTE CAMPAN pour compléter votre dossier sur la FAMILLE !!!!!!
j'y ai mis le 29 Juin la grosse médaille de cette Dame qui a été éditée en 1825 en souvenir par ses élèves.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
j'y ai mis le 29 Juin la grosse médaille de cette Dame qui a été éditée en 1825 en souvenir par ses élèves.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3718
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Mme de Sabran a écrit:Non, non, dis-nous tout !!!
Il n'y a pas grand chose à ajouter. Elle était femme de chambre de la dauphine (Marie Josèphe). Elle mourut jeune, laissant la place à Henriette Genet (j'ignore la date de sa mort).
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Il est intéressant de remarquer que la famille maternelle de M. Campan est très implantée dans le milieu curial versaillais.
Sa mère et sa tante seront femmes de chambre des deux dernières reines. L'époux de cette tante était contrôleur de la maison de la dauphine Marie Josèphe
Cette famille Gonet vient aussi du sud est de la France, d'Avignon. Je pense que le mariage de leur propre tante avec le Contrôleur général de la maison de la dauphine doit avoir aidé la famille à s'installer à Versailles. Elle même sera la nourrice du fils de Louis XV.
Quelqu'un pourrait il me dire ce que sont ces charges de contrôleur ? Je ne les ai pas trouvé dans l'Almanach Royal.
Sa mère et sa tante seront femmes de chambre des deux dernières reines. L'époux de cette tante était contrôleur de la maison de la dauphine Marie Josèphe
Cette famille Gonet vient aussi du sud est de la France, d'Avignon. Je pense que le mariage de leur propre tante avec le Contrôleur général de la maison de la dauphine doit avoir aidé la famille à s'installer à Versailles. Elle même sera la nourrice du fils de Louis XV.
Quelqu'un pourrait il me dire ce que sont ces charges de contrôleur ? Je ne les ai pas trouvé dans l'Almanach Royal.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Je cherche dans le conseil, celui de la reine, car je n'ai rien sur la dauphine, et je ne trouve pas trace de contrôleurs :
- Le « Conseil de la Reine »
1 chef du conseil surintendant, 1 chancelier, 3 secrétaires des commandements, 1 secrétaire ordinaire, 3 intendants de la maison général des finances, 4 maitres de requêtes, 1 trésorier général, 2 secrétaires du conseil, 1 garde des livres, 1 chauffe cire, 1 solliciteur des affaires, 1 huissier du conseil
Pas de contrôleurs...
Par contre, il y a une Chambre des Deniers, j'imagine plus spécialement chargé de la comptabilité de la maison. Et là, oui nous avons des contrôleurs.
- La « Chambre des Deniers »
Le chevalier d’honneur ( déjà cité ), 1 écuyer ordinaire, 5 écuyers de quartiers, 1 porte manteau ordinaire, 1 maitre d’hôtel ordinaire, 4 maitre d’hôtel de quartier, 4 gentilshommes servant de quartier, 2 contrôleurs généraux, 1 contrôleur ordinaire, 1 contrôleur clerc d’office, 4 maréchaux des logis, 4 fourriers du corps, 2 fourriers ordinaires, 4 portiers
Peut-être que pour des maisons moindres comme pour une dauphine, ces deux services étaient fusionnés.
Preuve en est : la charge de surintendant des finances n'existe qu'à l'avènement de 1774 (Henri de Giac). Donc avant, l'organigramme de la maison de la dauphine (Marie-Antoinette) est forcément différent.
J'imagine que cela devait être assez semblable pour Marie-Josèphe.
Il faudrait voir du côté de la comtesse de Provence qui grosso modo récupérera les charges et leurs officiers de sa belle-mère.
Il faut également prendre en compte que toutes les charges ne devaient pas apparaître. Histoire de réduire des dépenses, des personnes à loger et à nourrir... Des sous-traitants si l'on veut.
Ainsi si l'on regarde une "petite" maison, celle de madame Elisabeth par exemple. Il y avait obligatoirement des gratte-papiers, des comptables, etc, chargés de régler les finances de la maison. Or ceux-ci n'apparaîtront jamais dans les almanachs. Ce n'étaient certainement pas les secrétaires de commandement qui allaient se charger des comptes...
- Le « Conseil de la Reine »
1 chef du conseil surintendant, 1 chancelier, 3 secrétaires des commandements, 1 secrétaire ordinaire, 3 intendants de la maison général des finances, 4 maitres de requêtes, 1 trésorier général, 2 secrétaires du conseil, 1 garde des livres, 1 chauffe cire, 1 solliciteur des affaires, 1 huissier du conseil
Pas de contrôleurs...
Par contre, il y a une Chambre des Deniers, j'imagine plus spécialement chargé de la comptabilité de la maison. Et là, oui nous avons des contrôleurs.
- La « Chambre des Deniers »
Le chevalier d’honneur ( déjà cité ), 1 écuyer ordinaire, 5 écuyers de quartiers, 1 porte manteau ordinaire, 1 maitre d’hôtel ordinaire, 4 maitre d’hôtel de quartier, 4 gentilshommes servant de quartier, 2 contrôleurs généraux, 1 contrôleur ordinaire, 1 contrôleur clerc d’office, 4 maréchaux des logis, 4 fourriers du corps, 2 fourriers ordinaires, 4 portiers
Peut-être que pour des maisons moindres comme pour une dauphine, ces deux services étaient fusionnés.
Preuve en est : la charge de surintendant des finances n'existe qu'à l'avènement de 1774 (Henri de Giac). Donc avant, l'organigramme de la maison de la dauphine (Marie-Antoinette) est forcément différent.
J'imagine que cela devait être assez semblable pour Marie-Josèphe.
Il faudrait voir du côté de la comtesse de Provence qui grosso modo récupérera les charges et leurs officiers de sa belle-mère.
Il faut également prendre en compte que toutes les charges ne devaient pas apparaître. Histoire de réduire des dépenses, des personnes à loger et à nourrir... Des sous-traitants si l'on veut.
Ainsi si l'on regarde une "petite" maison, celle de madame Elisabeth par exemple. Il y avait obligatoirement des gratte-papiers, des comptables, etc, chargés de régler les finances de la maison. Or ceux-ci n'apparaîtront jamais dans les almanachs. Ce n'étaient certainement pas les secrétaires de commandement qui allaient se charger des comptes...
Invité- Invité
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Dans la famille Campan, nous demandons le père !
No problem, le voici :
Edme Jacques Genet .
Ce bracelet orné d'une miniature, qu'il offre à son épouse, est accompagné d'un quatrain :
C'est votre époux qui vous adresse
Ce portrait d'un amour vivement ressenti
Il n'aura point blessé votre délicatesse
Si vous dites " c'est mon mari" .
Ce portrait d'un amour vivement ressenti
Il n'aura point blessé votre délicatesse
Si vous dites " c'est mon mari" .
Comme quoi les couples unis existent ... même au XVIIIème siècle !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Ce n'est pas faux !
Alors, je rectifie : dans la famille Campan, nous demandions le beau-père du mari d'Henriette ...
Alors, je rectifie : dans la famille Campan, nous demandions le beau-père du mari d'Henriette ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
je possède deux brevets l'un pour la maison de la dauphine, l'autre pour la maison de la Reine, gros velin - au dos du document apparait la signature du contrôleur général de la chambre des deniers accompagnant la signature du chevalier d'honneur.
il s'agit donc de la prise en comptabilité du personnage achetant la charge avec sa date de nomination, et de sa présentation à la dauphine et/ou à la Reine.
effectivement on ne le retrouve pas dans les almanachs annuels, idem pour les Comtesse de Provence et d'Artois-
j'ai le détail pour la Reine et Madame, signé par le Roi en 1774 à LA MUETTE.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE
il s'agit donc de la prise en comptabilité du personnage achetant la charge avec sa date de nomination, et de sa présentation à la dauphine et/ou à la Reine.
effectivement on ne le retrouve pas dans les almanachs annuels, idem pour les Comtesse de Provence et d'Artois-
j'ai le détail pour la Reine et Madame, signé par le Roi en 1774 à LA MUETTE.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3718
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Dans la famille Genet, je demande la mère, et son portrait prochainement présenté en vente aux enchères...
Je cite le descriptif qui nous intéresse dans ce sujet, que j'illustre librement de quelques autres portraits.
Portrait de Lise Cardon, mère de madame Campan
Adolf-Ulrich Wertmüller (Stockholm 1751-Wilmington, USA 1811)
Toile ovale, signée à gauche : " Wertmüller . S / à Paris 1785."
(Accidents, soulèvements et manques.)
Cadre en bois et stuc doré d'époque Louis XVI
Haut. : 65 cm ; Larg. : 54 cm
Note au catalogue :
Fille du receveur des domaines du prince de Chimay et d'une irlandaise, Marie-Anne-Louise dite Lise Cardon épousa en 1752 Edme Genet qui allait devenir quelques mois plus tard secrétaire interprète aux Affaires Etrangères.
Edme Jacques Genet (1721-1796) Marie Anne Louise Cardon (1726-1781)
Framed enameled porcelain
Late 18th century
Images : Albany Institute of History & Art
Henriette Genet (Madame Campan), leur fille aînée, sera lectrice des filles de Louis XV, femme de chambre de Marie-Antoinette puis directrice de la maison d'éducation de la Légion d'honneur. Elle laissa à la postérité des Mémoires dépeignant une fresque passionnante de la vie de la Cour à la fin de l'Ancien régime.
Jeanne-Louise-Henriette Genest, Mme Campan
Joseph Boze
Huile sur toile, 1786
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Jean-Marc Manaï
Edmé Genet et Lise Cardon furent également les parents d'Edmond Genet (1763-1834) qui devait marquer l'histoire en devenant le premier ambassadeur de France aux États-Unis durant la Révolution française (1793).
Edmond-Charles Genet (1763-1834)
Adolf Ulrich Wertmüller
Oil on canvas, 1784
Image : Albany Institute of History & Art
La famille de Lise Cardon commanda à Wertmüller d'autres portraits, notamment ceux de la seconde fille du couple, Adélaide-Henriette Auguiè en laitière (1787) et de leur petit-fils Henri Bertholet-Campan avec son chien (1786).
Adélaide-Henriette Genet, madame Auguiè
Adolf Ulrich Wertmüller
Oil on canvas, 1787
Image :Erik Cornelius / Nationalmuseum SE
Wertmüller depicts Adélaïde Auguié as a dairymaid in the royal pleasure dairy at Petit Trianon-Le Hameau. Model farming, including sheep-breeding, was part of the fashion for English gardens that the French royals followed.
Adélaïde Auguié was lady-in-waiting to Queen Marie-Antoinette and stayed in her service until the monarchy was overthrown. She killed herself on 26 July 1794, the day before the Reign of Terror ended.
Henri Bertholet-Campan (1784-1821) with the dog Aline
Adolf Ulrich Wertmüller
Oil on canvas, 1786
Image : Linn Ahlgren / Nationalmuseum SE
The little boy in Wertmüller’s portrait was the son of Henriette Genet-Campan, lady-in-waiting to Marie-Antoinette. He is shown here with the dog Aline in the English garden at the family’s summer house in Croissy, near Paris. The painting was shown at the 1787 Salon, but with the anonymous title Child playing with a dog. The artist painted the two-year-old Henri to thank Mme Campan for her help with the great portrait of the queen.
Adolf-Ulrich Wertmüller
Lise Cardon est ici portraiturée par Adolf-Ulrich Wertmüller, peintre de la bourgeoisie d'affaires bordelaise appartenant au groupe prometteur des artistes suédois en France, aux côtés de son oncle Alexandre Roslin, plus spécialement actif à Paris, et de Pehr-Eberhard Cogell, installé à Lyon.
Peintre de la cour de Suède et membre de l'Académie des Beaux-Arts suédoise, Adolf Ulrich Wertmüller est le fils du pharmacien et médecin de la Cour Alexandre Wertmüller.
Il compte parmi ses plus prestigieux modèles la reine Marie-Antoinette dont il a réalisé un portrait en pied accompagnée de ses enfants dans le parc de Trianon (Salon de 1785) et le président George Washington (1795).
Voir notre sujet : Portrait de Marie-Antoinette avec ses enfants à Trianon, par Wertmüller
* Source et infos complémentaires : Audap et Associés - Vente du 8 juin 2021
Je cite le descriptif qui nous intéresse dans ce sujet, que j'illustre librement de quelques autres portraits.
Portrait de Lise Cardon, mère de madame Campan
Adolf-Ulrich Wertmüller (Stockholm 1751-Wilmington, USA 1811)
Toile ovale, signée à gauche : " Wertmüller . S / à Paris 1785."
(Accidents, soulèvements et manques.)
Cadre en bois et stuc doré d'époque Louis XVI
Haut. : 65 cm ; Larg. : 54 cm
Note au catalogue :
Fille du receveur des domaines du prince de Chimay et d'une irlandaise, Marie-Anne-Louise dite Lise Cardon épousa en 1752 Edme Genet qui allait devenir quelques mois plus tard secrétaire interprète aux Affaires Etrangères.
Edme Jacques Genet (1721-1796) Marie Anne Louise Cardon (1726-1781)
Framed enameled porcelain
Late 18th century
Images : Albany Institute of History & Art
Henriette Genet (Madame Campan), leur fille aînée, sera lectrice des filles de Louis XV, femme de chambre de Marie-Antoinette puis directrice de la maison d'éducation de la Légion d'honneur. Elle laissa à la postérité des Mémoires dépeignant une fresque passionnante de la vie de la Cour à la fin de l'Ancien régime.
Jeanne-Louise-Henriette Genest, Mme Campan
Joseph Boze
Huile sur toile, 1786
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Jean-Marc Manaï
Edmé Genet et Lise Cardon furent également les parents d'Edmond Genet (1763-1834) qui devait marquer l'histoire en devenant le premier ambassadeur de France aux États-Unis durant la Révolution française (1793).
Edmond-Charles Genet (1763-1834)
Adolf Ulrich Wertmüller
Oil on canvas, 1784
Image : Albany Institute of History & Art
La famille de Lise Cardon commanda à Wertmüller d'autres portraits, notamment ceux de la seconde fille du couple, Adélaide-Henriette Auguiè en laitière (1787) et de leur petit-fils Henri Bertholet-Campan avec son chien (1786).
Adélaide-Henriette Genet, madame Auguiè
Adolf Ulrich Wertmüller
Oil on canvas, 1787
Image :Erik Cornelius / Nationalmuseum SE
Wertmüller depicts Adélaïde Auguié as a dairymaid in the royal pleasure dairy at Petit Trianon-Le Hameau. Model farming, including sheep-breeding, was part of the fashion for English gardens that the French royals followed.
Adélaïde Auguié was lady-in-waiting to Queen Marie-Antoinette and stayed in her service until the monarchy was overthrown. She killed herself on 26 July 1794, the day before the Reign of Terror ended.
Henri Bertholet-Campan (1784-1821) with the dog Aline
Adolf Ulrich Wertmüller
Oil on canvas, 1786
Image : Linn Ahlgren / Nationalmuseum SE
The little boy in Wertmüller’s portrait was the son of Henriette Genet-Campan, lady-in-waiting to Marie-Antoinette. He is shown here with the dog Aline in the English garden at the family’s summer house in Croissy, near Paris. The painting was shown at the 1787 Salon, but with the anonymous title Child playing with a dog. The artist painted the two-year-old Henri to thank Mme Campan for her help with the great portrait of the queen.
Adolf-Ulrich Wertmüller
Lise Cardon est ici portraiturée par Adolf-Ulrich Wertmüller, peintre de la bourgeoisie d'affaires bordelaise appartenant au groupe prometteur des artistes suédois en France, aux côtés de son oncle Alexandre Roslin, plus spécialement actif à Paris, et de Pehr-Eberhard Cogell, installé à Lyon.
Peintre de la cour de Suède et membre de l'Académie des Beaux-Arts suédoise, Adolf Ulrich Wertmüller est le fils du pharmacien et médecin de la Cour Alexandre Wertmüller.
Il compte parmi ses plus prestigieux modèles la reine Marie-Antoinette dont il a réalisé un portrait en pied accompagnée de ses enfants dans le parc de Trianon (Salon de 1785) et le président George Washington (1795).
Voir notre sujet : Portrait de Marie-Antoinette avec ses enfants à Trianon, par Wertmüller
* Source et infos complémentaires : Audap et Associés - Vente du 8 juin 2021
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille de Madame Campan : Les Genet et Auguié
Eh bien, décidément, toute la famille a le droit à son petit portrait !
Nous demandons cette fois-ci...
L'enfant au polichinelle
Clémence Gamot, enfant, petite nièce de Madame Campan
Louis-Léopold Boilly
Pierre noire, estompe, sanguine, rehauts de blanc et pastel sur papier brun clair.
Signé en bas à gauche Boilly pinxt.
H. 21 - L. 16 cm
Au revers une étiquette : Mademoiselle Gamot (Madame J B Partiot 1803)
Note au catalogue
Historique : Resté dans la famille jusqu'à ce jour.
Exposition : Musée national du Château de la Malmaison, Madame CAMPAN ; 20 juin - 30 octobre 1972 ; n° 77 du catalogue, accompagné de la notice suivante.
" Clémence Gamot était la fille d'Antoinette-Louise Auguié, filleule de Louis XVI et de Marie-Antoinette, que Madame Campan avait élevé à Saint-Germain, avec ses soeurs Eglé (La Maréchale Ney) et Adèle (Madame de Broc).
Son père Charles-Etienne Gamot, Administrateur Général des Droits réunis en 1804, devint Préfet de la Lozère en 1813 (Correspondance d'A.de Mackau, p.109, note 1).
Mademoiselle Gamot, devenue de par la volonté de sa grand-tante, sa légataire universelle (Cf. n° 154), épousa Jean-Baptiste Partiot en 1824 ".
Bibliographie : Etienne Bréton et Pascal Zuber, Boilly. Le peintre de la société parisienne de Louis XVI à Louis - Philippe. Vol. II. Catalogue, n° 567 D, p. 618 ; 619 (Arthena 2019).
* Source et infos complémentaires : Laurent Bernard SVV, Dreux - Vente du 7 avril 2022
Sauf erreur de ma part, c'est elle qui fait publier les fameux Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette en 1822, peu après la mort de sa célèbre (grande) tante.
Nous demandons cette fois-ci...
L'enfant au polichinelle
Clémence Gamot, enfant, petite nièce de Madame Campan
Louis-Léopold Boilly
Pierre noire, estompe, sanguine, rehauts de blanc et pastel sur papier brun clair.
Signé en bas à gauche Boilly pinxt.
H. 21 - L. 16 cm
Au revers une étiquette : Mademoiselle Gamot (Madame J B Partiot 1803)
Note au catalogue
Historique : Resté dans la famille jusqu'à ce jour.
Exposition : Musée national du Château de la Malmaison, Madame CAMPAN ; 20 juin - 30 octobre 1972 ; n° 77 du catalogue, accompagné de la notice suivante.
" Clémence Gamot était la fille d'Antoinette-Louise Auguié, filleule de Louis XVI et de Marie-Antoinette, que Madame Campan avait élevé à Saint-Germain, avec ses soeurs Eglé (La Maréchale Ney) et Adèle (Madame de Broc).
Son père Charles-Etienne Gamot, Administrateur Général des Droits réunis en 1804, devint Préfet de la Lozère en 1813 (Correspondance d'A.de Mackau, p.109, note 1).
Mademoiselle Gamot, devenue de par la volonté de sa grand-tante, sa légataire universelle (Cf. n° 154), épousa Jean-Baptiste Partiot en 1824 ".
Bibliographie : Etienne Bréton et Pascal Zuber, Boilly. Le peintre de la société parisienne de Louis XVI à Louis - Philippe. Vol. II. Catalogue, n° 567 D, p. 618 ; 619 (Arthena 2019).
* Source et infos complémentaires : Laurent Bernard SVV, Dreux - Vente du 7 avril 2022
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Sauf erreur de ma part, c'est elle qui fait publier les fameux Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette en 1822, peu après la mort de sa célèbre (grande) tante.
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
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