Musée Dufresne au Québec
2 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Et le XVIIIe siècle aujourd'hui ? :: Musées, conférences, expositions
Page 1 sur 1
Musée Dufresne au Québec
Musée Dufresne
Napoléon en sol québécois
Photo: Photo avec l'aimable autorisation des collectionneurs La seule robe existante ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette est présentée au complexe Dufresne-Nincheri.
Le salon Oscar du Château Dufresne, décoré au style Louis XVI, avec ses murs pâles ornés de fleurs, semble avoir été bâti et peint pour l’accueillir. Depuis la mi-août, la seule robe existante ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette est présentée au Musée Dufresne-Nincheri, rue Sherbrooke, à Montréal. L’objet, qui est présenté pour la première fois en public, fait partie des 547 objets prêtés au musée par le comte Alexandre de Bothuri et son épouse, l’ancien mannequin Élaine Bédard, dans le cadre de l’exposition L’envol et la chute d’un aigle impérial, Napoléon Bonaparte. On y trouve aussi un sucrier ayant appartenu à Napoléon, ainsi que deux aigles d’argent que l’empereur déchu a conservés à Sainte-Hélène. Rien de moins.
Ces deux aigles, symboles de son empire, ont échappé à la fonte de l’argenterie de Napoléon qui a été ordonnée par son geôlier anglais, sir Hudson Lowe, gouverneur de Sainte-Hélène.
La collection, qui a pour centre le règne de Napoléon Bonaparte, mais qui s’attarde aussi à celui de Louis XVI et de Marie-Antoinette, ainsi qu’à l’univers des épouses de Bonaparte, Joséphine et Marie-Louise, n’est pas des moindres. Au centre de l’une des pièces, un objet majeur : le sucrier de Napoléon, sur lequel ont été peintes deux vues de l’Égypte.
« Napoléon avait dix-neuf chapeaux. L’un d’eux vient d’être acheté pour un million neuf cent mille euros. Il avait quatre sucriers. Imaginez combien vaut ce sucrier », dit Paul Labonne. Dans la bibliothèque d’une autre pièce, où se trouve une partie de la collection de livres de Marie-Louise, seconde femme de Napoléon, on peut précisément voir la gravure illustrant Louqsor en Égypte, qui a été reproduite sur le sucrier.
Plus loin, on trouve une cassette laquée de noir ayant appartenu à Marie-Antoinette, qui y aurait caché ses bijoux peu avant d’être guillotinée. À ses côtés repose une croix qui avait appartenu à nulle autre que Jeanne d’Arc avant de se trouver entre les mains de l’impératrice Joséphine. C’est du moins ce qu’affirme Alexandre de Bothuri, qui disait plus tôt cette année au Devoir avoir trouvé cette croix sur eBay ! Passionné de Napoléon et de son époque, le comte Bothuri n’a pas ménagé les efforts pour monter sa collection, qui compte des exemplaires rares de porcelaine d’époque. Déjà, son père, qui a été ambassadeur de France au Canada sous de Gaulle, avait amassé certains objets. Le comte et la comtesse ont acheté la robe de Marie-Antoinette au Metropolitan Museum de New York.
Sur les murs du Château Dufresne, on peut voir aussi le tableau original, en couleurs, du Massacre des Mamelouks en 1811 au Caire, par Alexandre Bida. Cette toile d’importance n’a jamais été exhibée en public, dit le directeur du musée, Paul Labonne. Le Louvre en exhibe le dessin, en noir et blanc, dans sa section dédiée aux arts graphiques. Dans une autre salle, un Sérusier, peintre du mouvement Nabi et ami de Paul Gauguin, illustre la Nativité.
Le musée du Château Dufresne est d’autant plus content d’accueillir cette exposition que les Dufresne eux-mêmes avaient un faible pour Napoléon. En 2013, le politicien Serge Joyal signait un livre sur le napoléonisme au Québec, Le mythe de Napoléon au Canada français, paru chez Del Busso.
Les Québécois, évoque-t-il, ont associé la figure de Napoléon à leur propre résistance contre les Anglais. L’exposition offre une occasion de le voir de plus proche.
.
Napoléon en sol québécois
Photo: Photo avec l'aimable autorisation des collectionneurs La seule robe existante ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette est présentée au complexe Dufresne-Nincheri.
Le salon Oscar du Château Dufresne, décoré au style Louis XVI, avec ses murs pâles ornés de fleurs, semble avoir été bâti et peint pour l’accueillir. Depuis la mi-août, la seule robe existante ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette est présentée au Musée Dufresne-Nincheri, rue Sherbrooke, à Montréal. L’objet, qui est présenté pour la première fois en public, fait partie des 547 objets prêtés au musée par le comte Alexandre de Bothuri et son épouse, l’ancien mannequin Élaine Bédard, dans le cadre de l’exposition L’envol et la chute d’un aigle impérial, Napoléon Bonaparte. On y trouve aussi un sucrier ayant appartenu à Napoléon, ainsi que deux aigles d’argent que l’empereur déchu a conservés à Sainte-Hélène. Rien de moins.
Ces deux aigles, symboles de son empire, ont échappé à la fonte de l’argenterie de Napoléon qui a été ordonnée par son geôlier anglais, sir Hudson Lowe, gouverneur de Sainte-Hélène.
La collection, qui a pour centre le règne de Napoléon Bonaparte, mais qui s’attarde aussi à celui de Louis XVI et de Marie-Antoinette, ainsi qu’à l’univers des épouses de Bonaparte, Joséphine et Marie-Louise, n’est pas des moindres. Au centre de l’une des pièces, un objet majeur : le sucrier de Napoléon, sur lequel ont été peintes deux vues de l’Égypte.
« Napoléon avait dix-neuf chapeaux. L’un d’eux vient d’être acheté pour un million neuf cent mille euros. Il avait quatre sucriers. Imaginez combien vaut ce sucrier », dit Paul Labonne. Dans la bibliothèque d’une autre pièce, où se trouve une partie de la collection de livres de Marie-Louise, seconde femme de Napoléon, on peut précisément voir la gravure illustrant Louqsor en Égypte, qui a été reproduite sur le sucrier.
Plus loin, on trouve une cassette laquée de noir ayant appartenu à Marie-Antoinette, qui y aurait caché ses bijoux peu avant d’être guillotinée. À ses côtés repose une croix qui avait appartenu à nulle autre que Jeanne d’Arc avant de se trouver entre les mains de l’impératrice Joséphine. C’est du moins ce qu’affirme Alexandre de Bothuri, qui disait plus tôt cette année au Devoir avoir trouvé cette croix sur eBay ! Passionné de Napoléon et de son époque, le comte Bothuri n’a pas ménagé les efforts pour monter sa collection, qui compte des exemplaires rares de porcelaine d’époque. Déjà, son père, qui a été ambassadeur de France au Canada sous de Gaulle, avait amassé certains objets. Le comte et la comtesse ont acheté la robe de Marie-Antoinette au Metropolitan Museum de New York.
Sur les murs du Château Dufresne, on peut voir aussi le tableau original, en couleurs, du Massacre des Mamelouks en 1811 au Caire, par Alexandre Bida. Cette toile d’importance n’a jamais été exhibée en public, dit le directeur du musée, Paul Labonne. Le Louvre en exhibe le dessin, en noir et blanc, dans sa section dédiée aux arts graphiques. Dans une autre salle, un Sérusier, peintre du mouvement Nabi et ami de Paul Gauguin, illustre la Nativité.
Le musée du Château Dufresne est d’autant plus content d’accueillir cette exposition que les Dufresne eux-mêmes avaient un faible pour Napoléon. En 2013, le politicien Serge Joyal signait un livre sur le napoléonisme au Québec, Le mythe de Napoléon au Canada français, paru chez Del Busso.
Les Québécois, évoque-t-il, ont associé la figure de Napoléon à leur propre résistance contre les Anglais. L’exposition offre une occasion de le voir de plus proche.
.
Invité- Invité
Re: Musée Dufresne au Québec
Une robe de Marie Antoinette ?
Je la trouve bizarre, elle trop moderne.
Je la trouve bizarre, elle trop moderne.
fleurdelys- Messages : 668
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 54
Localisation : Québec
Re: Musée Dufresne au Québec
Moi aussi, je la trouve trop moderne !
A mon humble avis elle n'a rien de Marie-Antoinette ni dans l'origine, ni dans la forme... àè-è\':
Bien à vous.
A mon humble avis elle n'a rien de Marie-Antoinette ni dans l'origine, ni dans la forme... àè-è\':
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Musée Dufresne au Québec
Nous avions déjà été en contact avec ce collectionneur et j'ai même acheté son livre qui évoque le mystère de ses collections.
Je pense de même au sujet de cette robe qui ne me semble pas être très XVIII° siècle ou alors elle est tellement mal présentée.... elle ressemble à une robe empire peut-être ayant été portée par MARIE LOUISE ? dont erreur de personnage !!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Je pense de même au sujet de cette robe qui ne me semble pas être très XVIII° siècle ou alors elle est tellement mal présentée.... elle ressemble à une robe empire peut-être ayant été portée par MARIE LOUISE ? dont erreur de personnage !!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Sujets similaires
» Exposition au Musée d'Argonne
» Le Moulin à Laine Ulverton ( Québec )
» Exposition " À la mode. L'art de paraître au 18e siècle ", Musée d’arts de Nantes et Musée des Beaux-arts de Dijon
» Musée Galliera
» Le musée Jacquemart-André
» Le Moulin à Laine Ulverton ( Québec )
» Exposition " À la mode. L'art de paraître au 18e siècle ", Musée d’arts de Nantes et Musée des Beaux-arts de Dijon
» Musée Galliera
» Le musée Jacquemart-André
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Et le XVIIIe siècle aujourd'hui ? :: Musées, conférences, expositions
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum