Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
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Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Nous avons l'habitude de présenter les nouvelles parutions, mais je me suis dit que c'était dommage de passer à côté de ces grands romans classiques, qui ne sont plus guère lus aujourd'hui.
Et c'est fort regrettable !!
Je déborde un poil de la période révolutionnaire, mais tout dépend jusqu'à quel terme on l'évalue ?
Mémoires d'un médecin
De Alexandre Dumas, comprenant :
Joseph Balsamo
Présentation :
Joseph Balsamo s'ouvre le 6 mai 1770. Le Grand Cophte, Joseph Balasmo, trace le dessein de la société des Illuminés : abattre la monarchie en commençant par la plus fragile, la monarchie française.
On participe, avec Althotas, à des scènes de magie des sacrifices humains ; on comptait à l'amour d'un jeune philosophe en herbe pour la belle et inaccessible Andrée de Taverney ; on suit les intrigues de la Du Barry et du duc de Richelieu, toujours prêt à satisfaire les appétits de luxure de Louis XV ; on assiste à l'accession au trône de Louis XVI et à l'ascension de Marie-Antoinette qui n'a pas la retenue d'une reine quand un coeur enflammé se jette à ses pieds.
Le collier de la reine et Ange Pitou
Présentations :
La machiavélique comtesse de La Motte trame de ténébreuses intrigues et tend un piège qui révèle que la reine est une femme exposée aux atteintes du monde et aux violences de la passion. La prémonition d'une fin terrible plane sur toute l'intrigue et l'inscrit dans l'Histoire.
Un roman d'aventures sous-tend la réalité historique et rend sa description palpitante.
La figure mythique de Cagliostro, l'homme aux mille vies, incarne le thème du vengeur masqué, du héros satanique comme le sera Monte-Cristo. Jeanne de La Motte rappelle Milady, la femme maléfique.
On ne manque ni de demeures mystérieuses, ni de secrets, ni de passages dérobés, ni de figures masquées, ni de fausses reines.
De cette histoire, et de l'Histoire, personne ne sortira indemne : point de happy end.
Gilbert, l’élève de Jean-Jacques Rousseau et l’ami de Balsamo, que l’on croyait mort revient en France après un séjour en Amérique où il a mis au service de la liberté ses talents de philosophe et de médecin.
A peine arrivé au Havre,il se fait arrêter alors que dans le même temps, on vole un coffret lui appartenant et qu’il avait confié au fermier Billot de Villers-Cotterêts.
Celui-ci part alors pour Paris afin de le prévenir de ce vol. Il est accompagné d’Ange Pitou, un jeune garçon de 18 ans, amoureux de Catherine, la fille du fermier, qui elle-même aime Isidore de Charny, un jeune noble...
La comtesse de Charny et Le chevalier de Maison-Rouge
Présentations :
La Comtesse de Charny succède immédiatement à Ange Pitou : il débute le 6 octobre 1789 pour s'achever, le 21 janvier 1793, avec l'exécution du roi. L'aventure collective relègue à l'arrière-plan les destins individuels et les personnages ne subsistent plus que comme symboles d'une idée ou d'un groupe social. Billot incarne le peuple, Charny, l'aristocrate loyal, Gilbert, le constitutionnel, Pitou, la générosité.
Au cours des événements qui ponctuent la chute de la royauté (fuite à Varennes, retour aux Tuileries, 10-Août, procès du roi), les héros ne réapparaissent que pour terminer leur carrière romanesque par la mort ou l'exil.
Après les excès des passions antagonistes, Le Chevalier de Maison-Rouge incarne la tentative de réconciliation.
Un républicain convaincu, Maurice Lindey, s'éprend d'une royaliste, Geneviève Dixmer, dont le mari et le frère (celui-ci est en réalité le chevalier de Maison-Rouge qui se cache sous un faux nom) ont entrepris de délivrer la reine du Temple.
Maurice, révolutionnaire mais humain, Geneviève, royaliste mais amoureuse, vivent un amour impossible : la cruauté de Dixmer et de celle de son double républicain, Simon, les conduira à la mort sur l'échafaud, après que la reine elle-même aura eu la tête tranchée.
Les dieux ont soif
De Anatole France
Présentation :
Les dieux ont soif : quand il choisit pour titre ce mot de Camille Desmoulins, Anatole France ne veut nullement rejeter sur une fatalité tragique les atrocités de la Terreur.
Ce texte admirable décrit l'horreur du fanatisme, l'obscurantisme gagnant les Lumières elles-mêmes, la barbarie prenant le masque du progrès.
En 1912, ce livre du patriarche de la Gauche française qui dénonçait les excès de la Révolution fut accueilli comme un paradoxe. Aujourd'hui, cette représentation alarmée de l'histoire se lit comme une lucide préface a l'horrible XXe siècle, un avertissement contre l'ignorance et la peur qui engendrent la bêtise, la grande tueuse.
Quatre-vingt treize
De Victor Hugo
Présentation :
Dans la Vendée de 1793, trois personnages s'affrontent : l'aristocrate Lantenac, fidèle à son passé, son petit-neveu Gauvain, tourné vers l'avenir généreux de la République, et le conventionnel Cimourdain, plus durement soucieux des exigences présentes de la Révolution et de la Terreur.
Dans cette épopée où le romancier mêle la fiction de l'intrigue et la réalité de l'Histoire - Danton, Robespierre et Marat sont au centre du livre -, chacun des trois héros se trouve ainsi guidé par une certaine idée du devoir et de l'honneur. Et chacun sera conduit à une forme d'héroïsme qui n'écarte pas la mort.
L'écrivain se refuse donc à trancher, et Quatre-vingt-Treize n'est pas un roman à thèse : «Je ne veux ni du crime rouge ni du crime blanc.»
Mais la violence où s'achevait l'Ancien Régime était certainement un mal nécessaire, et ce qui s'affirme dans ce livre qui paraît en 1874 et sera le dernier roman de Hugo, c'est une vision de l'Histoire qui garde trace, sans doute, de la Commune récente où une même violence fit retour, mais ne s'interdit pas l'espérance.
Les Chouans
Honoré de Balzac
Présentation :
Nous sommes à la veille du 18 Brumaire. Bientôt va sortir des limbes cette société nouvelle que Balzac a pour ambition de peindre. Mais, aux confins de la Bretagne et de la Normandie, c'est encore l'affrontement sans merci des " manants du roi " et des soldats de la République.
Sous la conduite d'un chef intrépide et juvénile, le marquis de Montauran, les Chouans pillent, rançonnent et terrorisent les patriotes.
Cinq ans après l'insurrection de la Vendée, cette nouvelle guerre des partisans est une affaire d’État.
Comment abattre Montauran et disperser ses hordes de pillards insaisissables, vite engloutis par la brume ou les chemins creux du bocage normand, après chaque coup de main ?
Le génie ténébreux du meilleur espion de Fouché y suffirait-il s'il n'avait su placer dans son jeu la sublime figure de Marie de Verneuil ?
Des douves sanglantes de la Vivetière à la redoute du Nid-aux-Crocs, nous suivons Montauran et ses terribles lieutenants - Marche-à-terre, Pille-miche, Galope-chopine - jusqu'à l'ultime assaut où se jouera leur destin.
L'ensorcelée
De Jules Barbey d'Aurevilly
Présentation :
Les lendemains de la Chouannerie. Dans une atmosphère de campagne barbare où interviennent des pâtres jeteurs de sorts et des vieilles femmes hantées par le souvenir de leurs débauches, Jeanne Le Hardouey, une aristocrate claudélienne mésalliée d'âme et de corps à un acquéreur de biens nationaux, est " ensorcelée " par un prêtre, l'abbé de La Croix-Jugan qui a tenté de se suicider par désespoir de la cause perdue et dont le visage monstrueux porte la trace des tortures que lui ont fait subir les Bleus.
J'ai tâché, disait Barbey, de faire du Shakespeare dans un fossé du Cotentin.
On trouvera Jeanne noyée dans un lavoir et Jéhoël de La Croix-Jugan sera tué d'une balle inconnue au moment où, relevé d'interdit, il célèbre sa première messe dans l'église de Blanchelande. Au lecteur de découvrir le meurtrier.
Le chevalier des Touches
De Jules Barbey d'Aurevilly
Présentation :
Un jour de décembre, quelques années avant la révolution de 1830, dans une petite ville du Cotentin, plusieurs amis se réunissent pour leur causerie du soir et, très vite, l’un d’entre eux évoque la rencontre qu’il vient de faire : celle du chevalier Des Touches, un héros de la chouannerie.
Mais le chevalier n’est-il pas mort ?
Ce soir-là, on remonte le passé et, devant ses amis, mademoiselle de Percy, qui y participait, raconte l’expédition des Douze : l’enlèvement de Des Touches, prisonnier à Coutances, par ses compagnons d’armes.
De cette soirée de décembre, un enfant silencieux avait été témoin, et c’est l’auteur lui-même, qui en fait la matière de ce roman de 1864.
Peu importe que Des Touches y devienne un héros plus glorieux qu’il ne le fut en réalité.
L’essentiel est ailleurs : c’est que si les chouans, vers 1799, au moment de ce récit, mènent encore la guerre, ils l’ont déjà perdue.
Un royalisme désenchanté teinte ainsi tout le roman sans en atténuer la vigueur et, bien plus tard, Anatole France évoquera l’« impression très forte » que lui auront laissée ces « figures à la fois héroïques et brutales » : « Ce livre, dira-t-il, me donna le frisson. »
Et c'est fort regrettable !!
Je déborde un poil de la période révolutionnaire, mais tout dépend jusqu'à quel terme on l'évalue ?
Mémoires d'un médecin
De Alexandre Dumas, comprenant :
Joseph Balsamo
Présentation :
Joseph Balsamo s'ouvre le 6 mai 1770. Le Grand Cophte, Joseph Balasmo, trace le dessein de la société des Illuminés : abattre la monarchie en commençant par la plus fragile, la monarchie française.
On participe, avec Althotas, à des scènes de magie des sacrifices humains ; on comptait à l'amour d'un jeune philosophe en herbe pour la belle et inaccessible Andrée de Taverney ; on suit les intrigues de la Du Barry et du duc de Richelieu, toujours prêt à satisfaire les appétits de luxure de Louis XV ; on assiste à l'accession au trône de Louis XVI et à l'ascension de Marie-Antoinette qui n'a pas la retenue d'une reine quand un coeur enflammé se jette à ses pieds.
Le collier de la reine et Ange Pitou
Présentations :
La machiavélique comtesse de La Motte trame de ténébreuses intrigues et tend un piège qui révèle que la reine est une femme exposée aux atteintes du monde et aux violences de la passion. La prémonition d'une fin terrible plane sur toute l'intrigue et l'inscrit dans l'Histoire.
Un roman d'aventures sous-tend la réalité historique et rend sa description palpitante.
La figure mythique de Cagliostro, l'homme aux mille vies, incarne le thème du vengeur masqué, du héros satanique comme le sera Monte-Cristo. Jeanne de La Motte rappelle Milady, la femme maléfique.
On ne manque ni de demeures mystérieuses, ni de secrets, ni de passages dérobés, ni de figures masquées, ni de fausses reines.
De cette histoire, et de l'Histoire, personne ne sortira indemne : point de happy end.
Gilbert, l’élève de Jean-Jacques Rousseau et l’ami de Balsamo, que l’on croyait mort revient en France après un séjour en Amérique où il a mis au service de la liberté ses talents de philosophe et de médecin.
A peine arrivé au Havre,il se fait arrêter alors que dans le même temps, on vole un coffret lui appartenant et qu’il avait confié au fermier Billot de Villers-Cotterêts.
Celui-ci part alors pour Paris afin de le prévenir de ce vol. Il est accompagné d’Ange Pitou, un jeune garçon de 18 ans, amoureux de Catherine, la fille du fermier, qui elle-même aime Isidore de Charny, un jeune noble...
La comtesse de Charny et Le chevalier de Maison-Rouge
Présentations :
La Comtesse de Charny succède immédiatement à Ange Pitou : il débute le 6 octobre 1789 pour s'achever, le 21 janvier 1793, avec l'exécution du roi. L'aventure collective relègue à l'arrière-plan les destins individuels et les personnages ne subsistent plus que comme symboles d'une idée ou d'un groupe social. Billot incarne le peuple, Charny, l'aristocrate loyal, Gilbert, le constitutionnel, Pitou, la générosité.
Au cours des événements qui ponctuent la chute de la royauté (fuite à Varennes, retour aux Tuileries, 10-Août, procès du roi), les héros ne réapparaissent que pour terminer leur carrière romanesque par la mort ou l'exil.
Après les excès des passions antagonistes, Le Chevalier de Maison-Rouge incarne la tentative de réconciliation.
Un républicain convaincu, Maurice Lindey, s'éprend d'une royaliste, Geneviève Dixmer, dont le mari et le frère (celui-ci est en réalité le chevalier de Maison-Rouge qui se cache sous un faux nom) ont entrepris de délivrer la reine du Temple.
Maurice, révolutionnaire mais humain, Geneviève, royaliste mais amoureuse, vivent un amour impossible : la cruauté de Dixmer et de celle de son double républicain, Simon, les conduira à la mort sur l'échafaud, après que la reine elle-même aura eu la tête tranchée.
Les dieux ont soif
De Anatole France
Présentation :
Les dieux ont soif : quand il choisit pour titre ce mot de Camille Desmoulins, Anatole France ne veut nullement rejeter sur une fatalité tragique les atrocités de la Terreur.
Ce texte admirable décrit l'horreur du fanatisme, l'obscurantisme gagnant les Lumières elles-mêmes, la barbarie prenant le masque du progrès.
En 1912, ce livre du patriarche de la Gauche française qui dénonçait les excès de la Révolution fut accueilli comme un paradoxe. Aujourd'hui, cette représentation alarmée de l'histoire se lit comme une lucide préface a l'horrible XXe siècle, un avertissement contre l'ignorance et la peur qui engendrent la bêtise, la grande tueuse.
Quatre-vingt treize
De Victor Hugo
Présentation :
Dans la Vendée de 1793, trois personnages s'affrontent : l'aristocrate Lantenac, fidèle à son passé, son petit-neveu Gauvain, tourné vers l'avenir généreux de la République, et le conventionnel Cimourdain, plus durement soucieux des exigences présentes de la Révolution et de la Terreur.
Dans cette épopée où le romancier mêle la fiction de l'intrigue et la réalité de l'Histoire - Danton, Robespierre et Marat sont au centre du livre -, chacun des trois héros se trouve ainsi guidé par une certaine idée du devoir et de l'honneur. Et chacun sera conduit à une forme d'héroïsme qui n'écarte pas la mort.
L'écrivain se refuse donc à trancher, et Quatre-vingt-Treize n'est pas un roman à thèse : «Je ne veux ni du crime rouge ni du crime blanc.»
Mais la violence où s'achevait l'Ancien Régime était certainement un mal nécessaire, et ce qui s'affirme dans ce livre qui paraît en 1874 et sera le dernier roman de Hugo, c'est une vision de l'Histoire qui garde trace, sans doute, de la Commune récente où une même violence fit retour, mais ne s'interdit pas l'espérance.
Les Chouans
Honoré de Balzac
Présentation :
Nous sommes à la veille du 18 Brumaire. Bientôt va sortir des limbes cette société nouvelle que Balzac a pour ambition de peindre. Mais, aux confins de la Bretagne et de la Normandie, c'est encore l'affrontement sans merci des " manants du roi " et des soldats de la République.
Sous la conduite d'un chef intrépide et juvénile, le marquis de Montauran, les Chouans pillent, rançonnent et terrorisent les patriotes.
Cinq ans après l'insurrection de la Vendée, cette nouvelle guerre des partisans est une affaire d’État.
Comment abattre Montauran et disperser ses hordes de pillards insaisissables, vite engloutis par la brume ou les chemins creux du bocage normand, après chaque coup de main ?
Le génie ténébreux du meilleur espion de Fouché y suffirait-il s'il n'avait su placer dans son jeu la sublime figure de Marie de Verneuil ?
Des douves sanglantes de la Vivetière à la redoute du Nid-aux-Crocs, nous suivons Montauran et ses terribles lieutenants - Marche-à-terre, Pille-miche, Galope-chopine - jusqu'à l'ultime assaut où se jouera leur destin.
L'ensorcelée
De Jules Barbey d'Aurevilly
Présentation :
Les lendemains de la Chouannerie. Dans une atmosphère de campagne barbare où interviennent des pâtres jeteurs de sorts et des vieilles femmes hantées par le souvenir de leurs débauches, Jeanne Le Hardouey, une aristocrate claudélienne mésalliée d'âme et de corps à un acquéreur de biens nationaux, est " ensorcelée " par un prêtre, l'abbé de La Croix-Jugan qui a tenté de se suicider par désespoir de la cause perdue et dont le visage monstrueux porte la trace des tortures que lui ont fait subir les Bleus.
J'ai tâché, disait Barbey, de faire du Shakespeare dans un fossé du Cotentin.
On trouvera Jeanne noyée dans un lavoir et Jéhoël de La Croix-Jugan sera tué d'une balle inconnue au moment où, relevé d'interdit, il célèbre sa première messe dans l'église de Blanchelande. Au lecteur de découvrir le meurtrier.
Le chevalier des Touches
De Jules Barbey d'Aurevilly
Présentation :
Un jour de décembre, quelques années avant la révolution de 1830, dans une petite ville du Cotentin, plusieurs amis se réunissent pour leur causerie du soir et, très vite, l’un d’entre eux évoque la rencontre qu’il vient de faire : celle du chevalier Des Touches, un héros de la chouannerie.
Mais le chevalier n’est-il pas mort ?
Ce soir-là, on remonte le passé et, devant ses amis, mademoiselle de Percy, qui y participait, raconte l’expédition des Douze : l’enlèvement de Des Touches, prisonnier à Coutances, par ses compagnons d’armes.
De cette soirée de décembre, un enfant silencieux avait été témoin, et c’est l’auteur lui-même, qui en fait la matière de ce roman de 1864.
Peu importe que Des Touches y devienne un héros plus glorieux qu’il ne le fut en réalité.
L’essentiel est ailleurs : c’est que si les chouans, vers 1799, au moment de ce récit, mènent encore la guerre, ils l’ont déjà perdue.
Un royalisme désenchanté teinte ainsi tout le roman sans en atténuer la vigueur et, bien plus tard, Anatole France évoquera l’« impression très forte » que lui auront laissée ces « figures à la fois héroïques et brutales » : « Ce livre, dira-t-il, me donna le frisson. »
Dernière édition par La nuit, la neige le Dim 04 Oct 2015, 20:13, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Oufti ! Merci !
Tu débordes à peine... de toute façon c'est tout en rapport avec nos propos alors
Bien à vous.
Tu débordes à peine... de toute façon c'est tout en rapport avec nos propos alors
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Ce sont de grands romans sur le sujet !
Je range peut-être Les dieux ont soif dans la catégorie en dessous.
Bon...c'est un livre généralement encensé, mais personnellement, disons que je ne suis pas tombé à la renverse.
Balzac et Hugo...c'est tout de même autre chose, même si ce ne sont peut-être pas leurs meilleurs romans.
Mais enfin : aventures et belle littérature garanties !
Je tenais à lister ces romans car, même si je n'ai rien contre lire des auteurs modernes, ce genre de littérature ne s'écrit plus guère aujourd'hui.
Désolé de le constater...
Je range peut-être Les dieux ont soif dans la catégorie en dessous.
Bon...c'est un livre généralement encensé, mais personnellement, disons que je ne suis pas tombé à la renverse.
Balzac et Hugo...c'est tout de même autre chose, même si ce ne sont peut-être pas leurs meilleurs romans.
Mais enfin : aventures et belle littérature garanties !
Je tenais à lister ces romans car, même si je n'ai rien contre lire des auteurs modernes, ce genre de littérature ne s'écrit plus guère aujourd'hui.
Désolé de le constater...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
GÉNIAL :\\\\\\\\: :;\':;\':; :;\':;\':;
Je n'avais pas osé ouvrir un sujet sur ces livres, craignant d'être ......Hors sujet ! bin, oui, hein ? vous êtes si savants avec des documents authentiques, moi pauvre littéraire ne suis qu'humble scribouillarde à côté ? "fiction ? roman ? fffff !! nous nous lisons de VRAIS écrits" !
Voici, pêle-mêle quelques titres moins connus ( quoique.....) à suivre.......
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Alors à ta guise, Louise-Adélaïde ! :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Louise-Adélaïde a écrit:vous êtes si savants avec des documents authentiques, moi pauvre littéraire ne suis qu'humble scribouillarde à côté ? "fiction ? roman ? fffff !! nous nous lisons de VRAIS écrits" !
....vous vous trompez, chère Louise-Adélaïde !
Il nous arrive parfois d'évoquer des romans, y compris même au fil de nos discussions supposées sérieuses. boudoi29
Nous sommes nombreux à aimer lire les romans ici !
Dans la section Bibliographie, et selon les rubriques (Marie-Antoinette, Révolution etc.), vous retrouverez des sous-rubriques dédiées aux Romans.
Et vous pouvez aussi poster dans Nos conseils et découvertes ce que bon vous semble, hors section Bibliographie.
C'est vrai que nous avons plutôt l'habitude de parler des nouveautés, mais rien ne nous empêche d'évoquer les romans que nous avons déjà lus, et surtout si nous les recommandons ! :\\\\\\\\:
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Merci chers tous les deux ! :\\\\\\\\:
Allez, j'en ai déjà parlé ici, mais c'est un "roman" dont le fond est historiquement authentique, et plein d'intérêt, car en se remémorant les choses dites de générations en générations, la célèbre Daphné du Maurier nous offre un regard historiquement vrai sur la Révolution telle que l'ont vécue les français dont ses ancêtres qui étaient souffleurs de verre ; qui l'eut cru ?
Artisans chevronnés les Du Maurier, vivent dans leur province au rythme des alarmes, rumeurs, fausses nouvelles et aussi paniques, pillages brigandages......Nombreux sont les brigands qui profitent des troubles pour dévaster, tromper les autorités encore en place en se prétendant "révolutionnaires" et ........C'est neuf et passionnant !
Une nouvelle façon de connaître l'auteur de Rebecca qui ne fut pas et loin de là, uniquement l'inspiratrice du film d'Hitchcock;
Allez, j'en ai déjà parlé ici, mais c'est un "roman" dont le fond est historiquement authentique, et plein d'intérêt, car en se remémorant les choses dites de générations en générations, la célèbre Daphné du Maurier nous offre un regard historiquement vrai sur la Révolution telle que l'ont vécue les français dont ses ancêtres qui étaient souffleurs de verre ; qui l'eut cru ?
Artisans chevronnés les Du Maurier, vivent dans leur province au rythme des alarmes, rumeurs, fausses nouvelles et aussi paniques, pillages brigandages......Nombreux sont les brigands qui profitent des troubles pour dévaster, tromper les autorités encore en place en se prétendant "révolutionnaires" et ........C'est neuf et passionnant !
Une nouvelle façon de connaître l'auteur de Rebecca qui ne fut pas et loin de là, uniquement l'inspiratrice du film d'Hitchcock;
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Toujours en "roman" le très célèbre et délicieux roman de la Baronne hongroise Emmuska Orczy Le mouron rouge qui enchanta ma jeunesse = "est-il ici ? serait-il là ? Satan lui-même le créa, l'insaisissable Mouron rouge"
J'ai toujours chez moi les vieux livres de la ré-édition des années 60......
Lord Blakeney, chevaleresque gentilhomme anglais s'émeut du sort des aristocrates français persécutés; fondant avec quelques amis une ligue pour les sauver il dissimule ses actions sous une façade de fat paresseux frivole et ridicule; jusqu'au jour où en France, il croise la route de la blonde Marguerite Saint Just, comédienne célèbre dont le frère sera livré aux révolutionnaires.......
J'ai toujours chez moi les vieux livres de la ré-édition des années 60......
Lord Blakeney, chevaleresque gentilhomme anglais s'émeut du sort des aristocrates français persécutés; fondant avec quelques amis une ligue pour les sauver il dissimule ses actions sous une façade de fat paresseux frivole et ridicule; jusqu'au jour où en France, il croise la route de la blonde Marguerite Saint Just, comédienne célèbre dont le frère sera livré aux révolutionnaires.......
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Plus sérieux et moins connu que les célèbres Chouans de Balzac, voici, non vraiment la suite, mais ( suivant la construction de la Comédie Humaine) un roman un peu négligé de Balzac Une ténébreuse affaire qui évoque les lendemains de la révolution et la restauration, la Terreur blanche, les multiples intrigues provinciales sombres et sanglantes, vengeances, fidélités.....
On s'accroche ! car l'intrigue est très compliquée ! j'ai dû lire deux fois et ai renoncé à le faire étudier en classe .......
On s'accroche ! car l'intrigue est très compliquée ! j'ai dû lire deux fois et ai renoncé à le faire étudier en classe .......
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
...qui a inspiré Francis Poulenc à l'opéra ...Louise-Adélaïde a écrit:
Avec le très émouvant Dialogues des Carmélites de Georges Bernanos; poignant;
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Oui ! bravo, mélomane.......
Bon, j'ai gardé quelques menues miettes très célèbres ( car j'en ai d'autres environ 600 romans contemporains plus ou moins) sur cette période !
Encore du théâtre, avec "notre bien cher" Claudel ( des familles )
L'Otage
je vous laisse le lire, je ne le lirai pas sauf nécessité.......
Et puis une nouvelle exquise d'Alphonse Daudet extraite des Contes du Lundi qui "réveille" avec des fantômes du XVIIIème siècle un vieil hôtel particulier l'espace d'une nuit......C'est charmant et nostalgique.......
Bon, j'ai gardé quelques menues miettes très célèbres ( car j'en ai d'autres environ 600 romans contemporains plus ou moins) sur cette période !
Encore du théâtre, avec "notre bien cher" Claudel ( des familles )
L'Otage
je vous laisse le lire, je ne le lirai pas sauf nécessité.......
Et puis une nouvelle exquise d'Alphonse Daudet extraite des Contes du Lundi qui "réveille" avec des fantômes du XVIIIème siècle un vieil hôtel particulier l'espace d'une nuit......C'est charmant et nostalgique.......
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Ce forum très aimé qui commence à me connaître par coeur, moi 'tit prof de province me pardonnera quelques lignes sur le succès de ce thème d'écriture = "la Révolution Française"
Les années révolutionnaires ne sont guère ( dans la littérature bien connue, car on commence à re-découvrir) riches en romans, théâtre poésie; le "dernier" poète connu, André Chénier, est guillotiné;
C'est avec Chateaubriand que la littérature renaît en France, accompagné de Mme de Staël, Benjamin Constant, Vigny, Lamartine, et les débuts de Victor Hugo; "romantiques" direz-vous ? oui ! la tourmente révolutionnaire a créé une période de stress traumatique dans les mentalités; puis, le règne de Napoléon a dérouté et à la fois "figé" dans d'autres valeurs, projets, enjeux les esprits des écrivains; au dehors, en Europe, nombre d'écrivains sont publiés Jane Austen, Goethe, Byron, Ann Radcliff, c'est un espace dédié à "ce qui aurait dû exister chez nous" = pré-romantisme et début du romantisme, goût pour la nature, la rêverie, l'introspection et la littérature du "moi" et aussi......Le fantastique ! on pense à Mary Shelley et à son Frankenstein.......Nous rejoindrons ces thèmes européens dès le retour d'émigration de Chateaubriand, à ceci près qu'il se jette à corps perdu dans la défense du christianisme avec René , Atala et le Génie du christianisme ;
Mais ce qui nous intéresse ici n'est pas la littérature de cette époque mais qui parle de cette époque et ce n'est pas pareil du tout !
Dès la chute de l'Empire car les royalistes demeurant en France se sont aliénés tout accord avec Bonaparte, le retour des émigrés puis la "vacance" politique permet le retour de la monarchie;
C'est peu après environ une dizaine d'années, que va se créer dans les mentalités une "nostalgie royaliste" fondée sur une double thématique = le début du XIXème siècle affairiste, bourgeois, matérialiste, fait resurgir le regret "d'autre chose" et cet "autre chose" sera la période révolutionnaire fondée sur un double thème réversible = le "gentil royaliste martyr du cruel révolutionnaire" opposé au " pur idéaliste révolutionnaire luttant contre le ci devant infâme et fourbe";
Les deux faces du thème ont autant de succès l'une que l'autre et les images d'Epinal signalent ni plus ni moins la construction d'un Mythe de cette période;
Les années révolutionnaires ne sont guère ( dans la littérature bien connue, car on commence à re-découvrir) riches en romans, théâtre poésie; le "dernier" poète connu, André Chénier, est guillotiné;
C'est avec Chateaubriand que la littérature renaît en France, accompagné de Mme de Staël, Benjamin Constant, Vigny, Lamartine, et les débuts de Victor Hugo; "romantiques" direz-vous ? oui ! la tourmente révolutionnaire a créé une période de stress traumatique dans les mentalités; puis, le règne de Napoléon a dérouté et à la fois "figé" dans d'autres valeurs, projets, enjeux les esprits des écrivains; au dehors, en Europe, nombre d'écrivains sont publiés Jane Austen, Goethe, Byron, Ann Radcliff, c'est un espace dédié à "ce qui aurait dû exister chez nous" = pré-romantisme et début du romantisme, goût pour la nature, la rêverie, l'introspection et la littérature du "moi" et aussi......Le fantastique ! on pense à Mary Shelley et à son Frankenstein.......Nous rejoindrons ces thèmes européens dès le retour d'émigration de Chateaubriand, à ceci près qu'il se jette à corps perdu dans la défense du christianisme avec René , Atala et le Génie du christianisme ;
Mais ce qui nous intéresse ici n'est pas la littérature de cette époque mais qui parle de cette époque et ce n'est pas pareil du tout !
Dès la chute de l'Empire car les royalistes demeurant en France se sont aliénés tout accord avec Bonaparte, le retour des émigrés puis la "vacance" politique permet le retour de la monarchie;
C'est peu après environ une dizaine d'années, que va se créer dans les mentalités une "nostalgie royaliste" fondée sur une double thématique = le début du XIXème siècle affairiste, bourgeois, matérialiste, fait resurgir le regret "d'autre chose" et cet "autre chose" sera la période révolutionnaire fondée sur un double thème réversible = le "gentil royaliste martyr du cruel révolutionnaire" opposé au " pur idéaliste révolutionnaire luttant contre le ci devant infâme et fourbe";
Les deux faces du thème ont autant de succès l'une que l'autre et les images d'Epinal signalent ni plus ni moins la construction d'un Mythe de cette période;
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Ces livres ont été la base de ma petite culture lorsque j'étais très jeune et cela me semble indispensable lorsqu'on commence à s'intéresser à cette grande période de notre histoire.
Il faut dévorer les aventures du MOURON ROUGE , ne pas confondre avec MAISON ROUGE, surtout que vous avez l'intégrale de la collection en un seul gros BOUQUIN - ils sont rares mais je possède deux, voir trois petits livres complémentaires, dont un , se situant pendant la seconde guerre en France et se terminant par la mort du dernier MOURON ROUGE.
Le dialogue des Carmélites un régal, après lecture on se plonge dans les autres ouvrages sérieux sur les dames de Compiègne et leur destin !!!!
surtout pour les oreilles pendant la lecture ne pas écouter l'opéra de Francis POULENC.... pour les miennes imbuvable !!!!!!
Ces lectures m'ont permis de me lancer dans l'étude du personnage de la Reine avec des ouvrages historiques de qualité , la quittant de temps en temps pour me perdre dans les romans historiques des grands auteurs.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Il faut dévorer les aventures du MOURON ROUGE , ne pas confondre avec MAISON ROUGE, surtout que vous avez l'intégrale de la collection en un seul gros BOUQUIN - ils sont rares mais je possède deux, voir trois petits livres complémentaires, dont un , se situant pendant la seconde guerre en France et se terminant par la mort du dernier MOURON ROUGE.
Le dialogue des Carmélites un régal, après lecture on se plonge dans les autres ouvrages sérieux sur les dames de Compiègne et leur destin !!!!
surtout pour les oreilles pendant la lecture ne pas écouter l'opéra de Francis POULENC.... pour les miennes imbuvable !!!!!!
Ces lectures m'ont permis de me lancer dans l'étude du personnage de la Reine avec des ouvrages historiques de qualité , la quittant de temps en temps pour me perdre dans les romans historiques des grands auteurs.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Absolument.Louise-Adélaïde a écrit:
Mais ce qui nous intéresse ici n'est pas la littérature de cette époque mais qui parle de cette époque et ce n'est pas pareil du tout !
Vos connaissances nous serons précieuses. Aussi, faîtes à votre guise ici...
Soit en continuant de poster des livres dans ce sujet-ci, soit en les isolant, ici ou là selon les thèmes, en créant spécialement des sujets dédiés si vous souhaitez faire des commentaires plus poussés.
Oui, sans compter que les écrivains d'alors étaient eux-mêmes pris dans des remous politiques du temps qui faisaient écho à ce qui s'était passé pendant la Révolution.Louise-Adélaïde a écrit:C'est peu après environ une dizaine d'années, que va se créer dans les mentalités une "nostalgie royaliste" fondée sur une double thématique = le début du XIXème siècle affairiste, bourgeois, matérialiste, fait resurgir le regret "d'autre chose" et cet "autre chose" sera la période révolutionnaire fondée sur un double thème réversible = le "gentil royaliste martyr du cruel révolutionnaire" opposé au " pur idéaliste révolutionnaire luttant contre le ci devant infâme et fourbe";
Les deux faces du thème ont autant de succès l'une que l'autre et les images d'Epinal signalent ni plus ni moins la construction d'un Mythe de cette période;
Et nous savons que les régimes se sont succédés en France : royalistes, empires, républiques ; avec une succession de coups d'états, crises ou (autres) révolutions.
C'est très net chez Balzac ou Hugo.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Idem pour moi ! Mais pas tant pour Marie-Antoinette seulement...MARIE ANTOINETTE a écrit:
Ces lectures m'ont permis de me lancer dans l'étude du personnage de la Reine avec des ouvrages historiques de qualité , la quittant de temps en temps pour me perdre dans les romans historiques des grands auteurs.
Je recherche aussi cette évasion nécessaire.
Notons d'ailleurs que les romanciers font aussi des recherches poussées sur leurs sujets.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
La nuit la neige a écrit:cette évasion nécessaire.
Merveilleux pays que la lecture !!!! peu explorée ( pour autant que je le sache) par les psys et consorts.....On lit, et hop fiction, imaginaire, implications personnelles, bon, et tout est dit !
Or, la lecture est merveilleuse au sens latin étymologique mirabilia prodige, phénomène, etc;
Dans l'écrit, nous nous évadons vers un pays bien peu connu ( ou trop connu mais mal) qui est la construction de notre moi profond affronté au monde total, celui du savoir concret et abstrait de l'autre ( l'écrivain) de son monde réel et inventé et moral et de là surgissent des prodiges !!!
Je ne compte plus le nombre d'élèves crétins opaques, sans espoir de salut, révélés à eux -mêmes et à l'intelligence toute simple par la découverte d'un livre, un seul, bien modeste mais.......Il faut défendre le livre y compris le livre papier ce formidable objet qui se survit des siècles sans s'abîmer ou si peu et qui contient l'essence de l'humain
c'était le quart d'heure de Sainte-Louise-Adélaïde et son homélie du jour......Prions mes frères LOL
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Tu prêches des convertis, ma chère ! :n,,;::::!!!:
Bien à toi.
Bien à toi.
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
boudoi30Majesté a écrit:Tu prêches des convertis,
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Alors, remue méninges dès potron minet ce matin......des romans sur la révolution, j'en ai lu PLEIN !! dans mon enfance, jeunesse, tout le temps......Seulement petits romans d'enfants, déjà anciens inretrouvables, je vais fureter dans mes caisses de livres ( partout de la cave au grenier ! j'en ai même reçu en prix d'excellence quand j'étais petite....)
En attendant, des classiques bien connus ( que je n'ai pas toujours en tête) et des classiques moins connus.......
La période révolutionnaire ( que l'on soit favorable à la révolution ou royaliste) est devenue dès le début du XIXème siècle une affaire "d'état" = sur le plan politique ( Restauration, Terreur blanche, groupes secrets) mais et c'est ce qui nous intéresse, de façon plus mystérieuse un Mythe = c'est à dire une légende qui choque l'inconscient collectif et lui inspire des écrits, pensées, propos, comportements;
Cette partie mythique va susciter de façon fictive toute une littérature, moins "agressive" que l'on pourrait penser, souvent poétique, diffuse, sentimentale et ce qui est surprenant relativement objective !!! car passés au crible de l'affect et de l'imaginaire, les monstres deviennent pathétiques et les héros voués à la naïveté et la faiblesse;
J'ai parlé de Théâtre, voici pour ceux qui aiment Jean Anouilh Pauvre Bitos ou le dîner de têtes;
Bitos est un enfant pauvre, élevé par une mère dure à la tâche; brillant étudiant, il réussit, et convié à "un dîner de têtes" avec ses anciens condisciples, il prend conscience qu'il les domine tous socialement; amer, cruel, il se venge;
Anouilh ici renoue avec l'amertume lucide de ses peintures psychologiques = Bitos ( = Robespierre) a pour lui la justice; mais que vaut la justice mêlée de cruauté et de sordide; qui a tort qui a raison, les gentils riches ou les méchants pauvres ?
En attendant, des classiques bien connus ( que je n'ai pas toujours en tête) et des classiques moins connus.......
La période révolutionnaire ( que l'on soit favorable à la révolution ou royaliste) est devenue dès le début du XIXème siècle une affaire "d'état" = sur le plan politique ( Restauration, Terreur blanche, groupes secrets) mais et c'est ce qui nous intéresse, de façon plus mystérieuse un Mythe = c'est à dire une légende qui choque l'inconscient collectif et lui inspire des écrits, pensées, propos, comportements;
Cette partie mythique va susciter de façon fictive toute une littérature, moins "agressive" que l'on pourrait penser, souvent poétique, diffuse, sentimentale et ce qui est surprenant relativement objective !!! car passés au crible de l'affect et de l'imaginaire, les monstres deviennent pathétiques et les héros voués à la naïveté et la faiblesse;
J'ai parlé de Théâtre, voici pour ceux qui aiment Jean Anouilh Pauvre Bitos ou le dîner de têtes;
Bitos est un enfant pauvre, élevé par une mère dure à la tâche; brillant étudiant, il réussit, et convié à "un dîner de têtes" avec ses anciens condisciples, il prend conscience qu'il les domine tous socialement; amer, cruel, il se venge;
Anouilh ici renoue avec l'amertume lucide de ses peintures psychologiques = Bitos ( = Robespierre) a pour lui la justice; mais que vaut la justice mêlée de cruauté et de sordide; qui a tort qui a raison, les gentils riches ou les méchants pauvres ?
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
J'ai déniché ensuite quelques titres de Balzac, peu connus en pensant à not' cher La nuit la neige; j'avoue ne pas les avoir lus ! les commentaires ne sont pas de moi........
Le réquisitionnaire Balzac
La nouvelle est initialement publiée en 1831 dans La Revue de Paris et reprise la même année en volume chez Gosselin, puis en 1832 dans les Contes philosophiques chez le même éditeur. Rééditée chez Werdet en 1835 dans la série des Études philosophiques, puis dans l’édition Furne de La Comédie humaine en 1846, elle paraît de nouveau dans Le Constitutionnel en 1847.
En 1793, dans la ville de Carentan en Basse-Normandie, les habitués du salon de la comtesse de Dey trouvent sa porte close un premier jour, puis les jours suivants. Ce comportement inhabituel d’une femme raffinée qui tient à son « assemblée quotidienne », éveille la curiosité des habitants qui se perdent en conjectures. Les véritables raisons du comportement de Madame de Dey sont données plus loin : la comtesse a reçu un message secret lui apprenant que son fils Auguste, qui a participé à l’expédition royaliste de Granville et qui a été emprisonné, va tenter de s’échapper. Il devrait arriver chez elle dans les trois prochains jours. Le dernier soir, la comtesse se décide enfin à ouvrir ses portes et à organiser sa réception normalement. On lui a assuré que son fils était en route et qu’il se présenterait chez elle le soir même. Le maire de la ville a donné à un jeune soldat (dont il pense qu’il est le fils de la comtesse) un billet de logement dans la maison de Dey.
Malheureusement lorsque le réquisitionnaire se présente, la comtesse s’aperçoit que ce n’est nullement son fils. Elle meurt, comme par un effet de télépathie, au moment-même où Auguste est fusillé dans le Morbihan.
Le Député d'Arcis Balzac
Commencé en 1839 et abandonné, repris par l’auteur en 1843, puis en 1847, il entre dans les Scènes de la vie politique de La Comédie humaine. Il ne sera finalement publié qu’après la mort de l’auteur, en 1854, grâce au concours dévoué de Charles Rabou, qui terminera d’autres romans laissés inachevés par Balzac.
La première partie du roman paraît en 1847 dans L’Union monarchique sous le titre : L'Élection. Le roman intégral complété par Charles Rabou selon les indications de Balzac et d’Ewelina Hańska, est publié en 1852 dans Le Constitutionnel en trois parties qui rassemblent : L'Élection, Le Comte de Sallenauve, et La Famille Beauvisage où la collaboration de Charles Rabou n'est pas mentionnée1. Les trois parties du Député d’Arcis ne parurent pas ensemble. La première est éditée chez Potter en 1854 avec la mention terminé par Charles Rabou1, Le Comte de Sallenauve et La Famille Beauvisage paraissent l’année suivante (1855) et plus tard chez Michel Lévy dans les Œuvres complètes d’Honoré de Balzac avec la mention : terminé par Charles Rabou. (1864)
L’action se situe dans le même cadre que celui d’Une ténébreuse affaire dont on retrouve les personnages sous les traits de leurs descendants : Giguet, Goulard, Michu, Violette, les Cinq-Cygne, Simeuse, Chargebœuf, Gondreville (dont l’enlèvement avait donné lieu à un procès et qui a maintenant quatre-vingts ans). Les luttes de pouvoir sont tout aussi féroces dans cette petite ville de province où deux partis s’affrontent, chacun des deux étant prêt à tout pour obtenir son statut de député. Cet ouvrage s’inscrit bien dans la continuité de La Comédie humaine, puisqu’on y retrouve Eugène de Rastignac, lui-même député élu pour la deuxième fois, Maxime de Trailles, le baron de Nucingen, la marquise d’Espard, et tout un cercle parisien qui a grand intérêt à régler l’affaire à son avantage. Le nouvel élu devant abandonner son siège à Maxime de Trailles, le roman devait s’achever sur le triomphe du dandy et son mariage avec Cécile Beauvisage.
Le réquisitionnaire Balzac
La nouvelle est initialement publiée en 1831 dans La Revue de Paris et reprise la même année en volume chez Gosselin, puis en 1832 dans les Contes philosophiques chez le même éditeur. Rééditée chez Werdet en 1835 dans la série des Études philosophiques, puis dans l’édition Furne de La Comédie humaine en 1846, elle paraît de nouveau dans Le Constitutionnel en 1847.
En 1793, dans la ville de Carentan en Basse-Normandie, les habitués du salon de la comtesse de Dey trouvent sa porte close un premier jour, puis les jours suivants. Ce comportement inhabituel d’une femme raffinée qui tient à son « assemblée quotidienne », éveille la curiosité des habitants qui se perdent en conjectures. Les véritables raisons du comportement de Madame de Dey sont données plus loin : la comtesse a reçu un message secret lui apprenant que son fils Auguste, qui a participé à l’expédition royaliste de Granville et qui a été emprisonné, va tenter de s’échapper. Il devrait arriver chez elle dans les trois prochains jours. Le dernier soir, la comtesse se décide enfin à ouvrir ses portes et à organiser sa réception normalement. On lui a assuré que son fils était en route et qu’il se présenterait chez elle le soir même. Le maire de la ville a donné à un jeune soldat (dont il pense qu’il est le fils de la comtesse) un billet de logement dans la maison de Dey.
Malheureusement lorsque le réquisitionnaire se présente, la comtesse s’aperçoit que ce n’est nullement son fils. Elle meurt, comme par un effet de télépathie, au moment-même où Auguste est fusillé dans le Morbihan.
Le Député d'Arcis Balzac
Commencé en 1839 et abandonné, repris par l’auteur en 1843, puis en 1847, il entre dans les Scènes de la vie politique de La Comédie humaine. Il ne sera finalement publié qu’après la mort de l’auteur, en 1854, grâce au concours dévoué de Charles Rabou, qui terminera d’autres romans laissés inachevés par Balzac.
La première partie du roman paraît en 1847 dans L’Union monarchique sous le titre : L'Élection. Le roman intégral complété par Charles Rabou selon les indications de Balzac et d’Ewelina Hańska, est publié en 1852 dans Le Constitutionnel en trois parties qui rassemblent : L'Élection, Le Comte de Sallenauve, et La Famille Beauvisage où la collaboration de Charles Rabou n'est pas mentionnée1. Les trois parties du Député d’Arcis ne parurent pas ensemble. La première est éditée chez Potter en 1854 avec la mention terminé par Charles Rabou1, Le Comte de Sallenauve et La Famille Beauvisage paraissent l’année suivante (1855) et plus tard chez Michel Lévy dans les Œuvres complètes d’Honoré de Balzac avec la mention : terminé par Charles Rabou. (1864)
L’action se situe dans le même cadre que celui d’Une ténébreuse affaire dont on retrouve les personnages sous les traits de leurs descendants : Giguet, Goulard, Michu, Violette, les Cinq-Cygne, Simeuse, Chargebœuf, Gondreville (dont l’enlèvement avait donné lieu à un procès et qui a maintenant quatre-vingts ans). Les luttes de pouvoir sont tout aussi féroces dans cette petite ville de province où deux partis s’affrontent, chacun des deux étant prêt à tout pour obtenir son statut de député. Cet ouvrage s’inscrit bien dans la continuité de La Comédie humaine, puisqu’on y retrouve Eugène de Rastignac, lui-même député élu pour la deuxième fois, Maxime de Trailles, le baron de Nucingen, la marquise d’Espard, et tout un cercle parisien qui a grand intérêt à régler l’affaire à son avantage. Le nouvel élu devant abandonner son siège à Maxime de Trailles, le roman devait s’achever sur le triomphe du dandy et son mariage avec Cécile Beauvisage.
Invité- Invité
Re: Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie
Allez, hardi les gars, souquons ferme, pare à virer et droit debout.......
UN INCONTOURNABLE VICTOR HUGO mais n'a-t-il pas été cité ? trop tard je suis dans le post je ne peux plus vérifier, PARDON si doublon
Quatre vingt treize Victor Hugo
Alors, avis perso = bien sûr, bien sûr......V Hugo !
Mais c'est lourd, mal agencé, poussif ennuyeux exagéré caricatural.......Bon à vot' bon coeur !
UN INCONTOURNABLE VICTOR HUGO mais n'a-t-il pas été cité ? trop tard je suis dans le post je ne peux plus vérifier, PARDON si doublon
Quatre vingt treize Victor Hugo
Alors, avis perso = bien sûr, bien sûr......V Hugo !
Mais c'est lourd, mal agencé, poussif ennuyeux exagéré caricatural.......Bon à vot' bon coeur !
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