Grands romans classiques de la Révolution et de la chouannerie

Bon, retour au "bien aimé" j'ai cité Alexandre Dumas qui vaut largement le dernier classique cité ( mais snobisme intello oblige = faire étudier du Dumas ? impensable disent les inspecteurs )

Alors un grand succès ( peut-être aussi déjà inclus dans l'oeuvre citée par la nuit la neige ?)

Les Compagnons de Jehu A. Dumas

Ou un épisode de la Terreur Blanche, peu connue et pourtant c'est si passionnant......




Et, peu connu ( je ne l'ai pas lu) et ré-édité il y a peu

Merci Louise Adélaïde !
Je ne connaissais pas "Le député d'Arcis" de Balzac...

De toutes les manières, que l'on visite des petites ou grandes librairies (du type Fnac), je suis toujours très surpris de voir les mêmes trois ou quatre grands romans les plus connus de ces auteurs (dans l'édition machin et l'édition truc...quel intérêt ? boudoi29)...et rien d'autre !

J'avais cité le "Quatre-vingt treize" de Victor Hugo, oui...

Louise-Adélaïde a écrit:
Mais c'est lourd, mal agencé, poussif ennuyeux exagéré caricatural.......Bon à vot' bon coeur  !

Ah ? Bon...boudoi32
Lu il y a longtemps, mais je l'avais préféré à Les Chouans de Balzac, qui lui aussi appuie dans la caricature et qui n'est pas son plus grand roman (dans le style).
A mon avis. Mais je recommande tout de même.

Merci aussi pour les Dumas, que je n'ai pas lus.

Louise-Adélaïde a écrit:( mais snobisme intello oblige = faire étudier du Dumas ? impensable disent les inspecteurs )

Ah bon ?!
Par quel caprice ?  
Au contraire, je trouve que c'est tellement "romanesque" à lire, pour des jeunes...

J'ajoute sur ma liste ce roman-ci, autour d'un épisode justement très romanesque de l'histoire italienne.

La San Felice
De Alexandre Dumas



Présentation :
La San Felice relate l'un des épisodes les plus étonnants des guerres de la Révolution française portant le «flambeau de la liberté» à travers l'Europe.
En 1798, le général Championnet s'empare du royaume de Naples. Brève conquête qui se solde l'année suivante par la restauration du roi Ferdinand et de la reine Marie-Caroline au terme d'épisodes dont l'exactitude hsitorique n'enlève rien au rocambolesque.

Dumas, qui connaissait fort bien l'Italie et sa langue, entretenait avec Naples des relations passionnelles.
En effet, son propre père, le général Dumas, avait été mêlé de très près aux événements : arrêté dans la baie de Naples sur le chemin du retour de la campagne d'Égypte, il y subit une détention si terrible qu'il ne survécut que peu de temps. Dumas, qui perdit à l'âge de quatre ans ce père adoré, est animé ici du souffle qui fait les grands chefs-d'œuvre.

Ah, oui, j'avais vu le dernier de Dumas......Pardon pour la redite de V. Hugo,( et mon jugement sans nuance !! mais peut-être bien mon souvenir en est-il ancien ? pas relu depuis le "bicentenaire" ......c'est dire ! ) Je suis d'accord pour Les chouans de Balzac, qui est long et parfois (un peu ) fumeux; mais Balzac c'est Balzac, et on aime s'enfoncer dans ses descriptions ses ressentis.......

En fait, je suis à la recherche, vraiment de livres d'enfants de jeunesse, qui témoignent mieux que tous les autres du "mythe" de la légende révolutionnaire quel que soit l'opinion qui est la notre méchant/gentil......Il faut dire que bien de ces romans sont des "digest" de romans plus importants, mais......Il y en a d'autres......Je furète.......

La nuit la neige a écrit:Par quel caprice ?

 Un caprice pédagogique

Voici un peu de lecture sur ce même sujet " les romans qui évoquent la Révolution" en cette période de l'année pluvieuse et peu attrayante......

Tout d'abord, puisque nous sommes à "l'heure anglaise" un roman de la célèbre Anne Perry reine du polar victorien ( dont je conseille chaleureusement d'ailleurs la lecture) et qui délaisse les années Victoria pour la Terreur;




Le 17 janvier 1793, à Paris, la Convention s'apprête à rendre son verdict quant au sort qui sera réservé au roi.
Célie Laurent, une jeune blanchisseuse, assiste aux débats. Dans la soirée, la sentence de mort est prononcée. Dès lors commence pour un petit groupe de républicains, dont fait partie la jeune femme, une haletante course contre la montre : ils ont quatre jours pour sauver Louis XVI de la guillotine et lui faire quitter le pays afin d'éviter les conséquences dramatiques qu'aurait son exécution sur une France au bord du chaos.
En ces temps troublés, Célie ne devra bientôt compter que sur elle-même pour mener l'évasion royale jusqu'à son terme...
Anne Perry, célèbre pour ses "mystères victoriens," nous entraîne dans l'atmosphère tumultueuse de la Révolution française pour suivre les aventures d'une héroïne dont le destin croise la trajectoire de l'Histoire.


Plus proche du réel



Jules Verne célèbre pour ses aventures se rapproche ici du fait vécu, quoique ré-écrit de façon romanesque;

Le Comte de Chanteleine est un roman historique de Jules Verne publié en 1864 dans la revue Musée des familles. Jules Verne a tenté de le faire rééditer en 1879 mais s’est heurté au refus de l’éditeur Hetzel. C’est le seul roman de Jules Verne situé dans sa Bretagne natale. L’action se déroule entre Nantes et Douarnenez du 14 mars 1793 au 9 Thermidor (27 juillet 1794). L’auteur se montre clairement favorable aux insurgés royalistes (le premier chapitre est intitulé Dix mois d’une guerre héroïque) et multiplie les notations hostiles à la répression républicaine (« Depuis ce jour, Quimper fut livré à l'arbitraire des républicains et de la Municipalité »).

Ce livre serait librement inspiré d’un personnage réel, Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, l’un des lieutenants de Charette pendant les guerres de Vendée2. Le fait est que Jules Verne a souvent rencontré les enfants de Lucas-Championnière chez son oncle Prudent, à Brains près de Nantes, et qu’il a pu lire le manuscrit de ses Mémoires sur la guerre de Vendée bien avant leur publication en 1904

Les résumés sont en italique pour ces deux romans, le premier dû à Babelio, le second à Wikipedia, car je ne les ai pas encore lus...... ( dévorés ! )

Voici enfin du talentueux romancier contemporain Daniel Picouly, et qui lui a obtenu le Prix Renaudot en 1999,





16 octobre 1793. Dans sa cellule de la Conciergerie, Marie-Antoinette se prépare à mourir. Au-dehors, un ultime complot s'est formé. Il ne reste que douze heures pour sauver la reine. Pendant ce temps, dans ce Paris tumultueux de la Révolution, on traque un mystérieux enfant léopard. Certains pour le protéger. D'autres pour le tuer. Mais qui est cet enfant léopard si convoité ? Est-il vrai qu'il est le fils caché d'une grande dame du royaume, voire de la reine elle-même ? Difficile à croire. Et pourtant... C'est à une folle cavalcade romanesque derrière ce mystère que nous invite Daniel Picouly. Les intrigues s'entremêlent, les péripéties se bousculent comme chez Alexandre Dumas. Les deux inspecteurs noirs qui recherchent l'enfant, dans un étrange Harlem derrière le Luxembourg, sont tout droit sortis de l'univers de Chester Himes. L'occasion de se souvenir que Dumas lui-même était métis. Ce roman joyeux, aussi fantaisiste qu'érudit, et qui trace un émouvant portrait de Marie-Antoinette, mère assassinée, étrangère devenue bouc émissaire, a valu à son auteur le prix Renaudot 1999.


Je me régale de le découvrir ! ( résumé Babelio)

.

... àè-è\':

Je l'ai lu... j'ai détesté !
Cet enfant maure "de Marie-Antoinette" est une transposition de la Mauresse de Moret dont on a reparlé à propos de la série Versailles...
Il y a sans doute aussi du Zamor ... que notre ami Ludovic Miserole a sorti de l'oubli...
Mais c'est surtout, je crains, un portrait nombriliste, car ce fils de Marie-Antoinette ce serait Daniel Picouly lui-même...
Si encore c'était bien écrit, mais je ne me souviens même pas d'une telle consolation pour expliquer le prix que ce livre a reçu ... àè-è\':


Bien à vous.

Eh bien, voilà un livre vite exécuté !

Il n'en demeure pas moins que nombre d'écrivains s'intéressent à ce sujet encore aujourd'hui......positivons;

Madame de Sabran a écrit: àè-è\':

Cher Majesté, il ne vous reste plus qu'à voler au secours de Madame de Sabran........ :àç_èè--è:



boudoi26

Louise-Adélaïde a écrit:
    Cher Majesté, il ne vous reste plus qu'à voler au secours de Madame de Sabran........ 

Encore eut-il fallu que je ne conclusse mon message différemment d'elle :


Bien à vous.

:   SI FAIT !! j'avais bien compris

Je voulais juste signifier que vous eussiez pu proposer à la pauvrette toute chose et tourneboulée un flacon de sels !
Mais j'ai craqué pour l’émoticône.....trop chou le duel !
On va dire que vous eussiez pu pourfendre cet escrivaillon malséant pour lui apprendre le VRAI ROMANESQUE  !!!!


si, je suis drôle, quoi !  


Bon, allez, je vais prêcher le romanesque ailleurs........

Louise-Adélaïde a écrit::   SI FAIT !! j'avais bien compris

Je voulais juste signifier que vous eussiez pu proposer à la pauvrette toute chose et tourneboulée un flacon de sels !

...   plaît-il ?


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Il me semble d'ailleurs qu'on avait déjà parlé de ce livre ... mais où?  


Bien à vous.

Chère Eléonore, vous avez les nerfs solides ! je plaisantais ! ( ah, les émoticônes )

Cher Majesté je ne sais pas du tout ! j'ai été alléchée par la proximité de ce livre que je ne connaissais pas du tout; de Daniel Picouly, je n'ai lu que son premier roman ( dont j'ai oublié le titre !) et ce n'est pas un écrivain que j'apprécie particulièrement, disons que je ne suis pas ses livres et ne les achète pas; sans plus;

Bon, mais je me promets mille délices des deux autres titres; vous n'avez réagi qu'au dernier; il n'augure en rien des deux autres;

Je ne connais pas le Comte de Chanteleine...mais je ne saurais que vanter Jules Verne de par ce que je connais de lui 

Quant au premier ouvrage que tu as présenté je ne le connais que de nom...


Bien à toi

Résumé :
Le Collier de la reine est l'un des romans les plus romanesques d'Alexandre Dumas. Il se consacre à un épisode authentique du règne de Marie-Antoinette. La machiavélique comtesse de La Motte trame de ténébreuses intrigues et tend un piège qui révèle que la reine est une femme exposée aux atteintes du monde et aux violences de la passion. La prémonition d'une fin terrible plane sur toute la fiction et l'inscrit dans l'Histoire. Un roman d'aventures sous-tend la réalité historique et rend sa description palpitante. La figure mythique de Cagliostro, l'homme aux mille vies, incarne le thème du vengeur masqué, du héros satanique comme le sera Monte-Cristo. Jeanne de La Motte rappelle Milady, la femme maléfique. On ne manque ni de demeures mystérieuses, ni de secrets, ni de passages dérobés, ni de figures masquées, ni de fausses reines. De cette histoire, et de l'Histoire, personne ne sortira indemne : point de happy end.