Nos chers disparus

Je connaissais très mal Michel Rocard mais, il me semble que c'était un homme intègre et honnête, passionné par la politique.
Elie Wiesel me parle un peu plus, car il y a une vingtaine d'années il relatait souvent la période tragique qu'il avait vécue durant la second guerre mondiale.
Enfin Michael Cimino, je ne connais pas du tout.
C'est une hétacombe en 2016.

C'est une hécatombe si vous voulez !... C'était tous des vieux oui !

Comtesse Diane a écrit:C'est une hécatombe si vous voulez !... C'était tous des vieux oui !

Oui, vous avez raison, c'est l'ordre des choses. Mais une disparition est toujours triste, surtout quand ce sont des personnalités qui laissent une trace de leur passage sur terre.
La mort fait intimement partie de la vie. Chaque jour est un jour important, c'est la philosphie de la vie que je me fais.

Marni Nixon  
vient de nous quitter.
Elle avait prêté sa voix délicieuse à Audrey Hepburn pour les chansons de My Fair Lady mais aussi à  Marilyn Monroe dans le film Les Hommes préfèrent les blondes ou à Natalie Wood dans WEST SIDE STORY     ( tous films que j'adore ), et tant d'autres ...


La plus connue des chanteuses fantômes

Elle a longtemps travaillé dans l'ombre, sans la moindre reconnaissance. Son nom ne figurait ni aux génériques des films ni sur les albums de leur bande sonore. Les réalisateurs hollywoodiens l'auraient menacée de devoir quitter la ville si elle révélait ce sombre accord. Jusqu'au jour où l'actrice Deborah Kerr divulgue le secret en révélant son travail réalisé pour The King and I.

«Pour chaque film, je devais signer un contrat pour qu'aucune information concernant mon travail ne soit dévoilée», a avoué Marni Nixon à la chaîne ABC News en 2007. En effet, les studios hollywoodiens imposaient à l'époque que les actrices non chanteuses soient doublées pour le chant mais sans que leur doublure soit créditées au générique. Marni Nixon fût surnommée «la plus connue des chanteuses fantômes».

http://www.lefigaro.fr/cinema/2016/07/27/03002-20160727ARTFIG00109-marni-nixon-mort-d-une-tres-celebre-inconnue.php

C'est incroyable !  Cela me rappelle irrésistiblement, dans le film mythique Singing in the rain,  le sort de Kathy Selden (interprétée par Debbie Reynolds) qui double la voix de Lina Lamont (Jean Hagen).

La couturière Sonia Rykiel est morte à 86 ans

Sonia Rykiel, fondatrice de la maison de couture du même nom et surnommée la Reine du tricot, est morte aujourd'hui à Paris des suites de la maladie de Parkinson, a annoncé à l'AFP sa fille Nathalie.

"Ma mère est décédée cette nuit à Paris, chez elle, à 5 heures du matin, des suites de la maladie de Parkinson", maladie qu'elle avait évoquée dans un livre en 2012, a déclaré Nathalie Rykiel, elle aussi femme de mode.

L'inventrice de la "démode", née Sonia Flis à Paris le 25 mai 1930, d'un père français et d'une mère roumaine, avait commencé sa carrière comme étalagiste en 1948. Elle avait fondé en mai 1968 la griffe Sonia Rykiel.

Elle avait joué son propre rôle dans le film de Robert Altman, Prêt à porter, tourné durant la semaine de la mode à Paris au printemps 1994.


Bien à elle !

J'apprends à l'instant le décès d'Anne Germain
Si ce nom ne vous dit pas grand-chose , vous connaissez sûrement sa voix :
elle fut en effet entre autre l’interprète du générique de L'ile aux enfants , mais surtout la "voix chantée" de Catherine Deneuve dans les demoiselles de Rochefort et Peau d'âne (en effet ce n'est pas l'actrice qui chantait...):

Oh! Je connais surtout sa voix par les chansons de Peau d'Âne... boudoi30
Merci de nous avoir fait part de son départ...


Bien à elle !

Ah ? ! boudoi29   J'ai honte de dire que j'ignorais jusqu'à son existence ... 

Et je découvre que :

Elle prête sa voix chantée à de nombreux films et dessins animés dont Les Demoiselles de Rochefort, Peau d'âne, Le gendarme de Saint-Tropez (Douliou Douliou Saint-Tropez), Les Aristochats (Duchesse), Mary Poppins, Robin des Bois, La Blonde ou la Rousse, Un violon sur le toit, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, etc. Elle interprète également les génériques de la série télévisée française L'Île aux enfants (1974) et de l'émission pour la jeunesse Les Visiteurs du mercredi (1975).


Voici son très joli minois :





Et ça ? Génial !  :\\\\\\\\: Une adaptation de BACH par le groupe SWINGLE SINGERS auquel elle appartenait également  dirigé par Christiane LEGRAND, soeur de Michel ::

Comtesse Diane a écrit:Ah ? ! boudoi29   J'ai honte de dire que j'ignorais jusqu'à son existence ... 

Eh pourtant vous la connaissiez mieux que vous ne pensiez


Bien à vous.

Ah oui Majesté ! Je l'entends, je l'entends, je l'entends !!!

Merci comtesse Diane pour ce récapitulatif
J'avoue que moi non plus je ne la connaissais pas avant d'apprendre la nouvelle de sa disparition et pourtant tout le monde connait sa voix par ces chansons qui font partie de notre patrimoine .
La chanson du cake d'amour de Peau d'âne reste ma préférée

hastur a écrit:La chanson du cake d'amour de Peau d'âne reste ma préférée

Et pour moi donc !
Je crois que notre Pauline de Théus ne serait pas d'un avis différent !


Bien à vous.

Décès il y a trois jours du grand politique Israélien Shimon Peres, Nobel de la Paix;
Une grande figure, l'un des fondateurs d’Israël disparaît;

Mireille Darc s'en sort de justesse après deux AVC qui ont fait craindre le pire;

Bon ... Ben ... En voiture Shimon ! 

Pour Mireille Darc ça me fait vraiment une grande peine. 

Notre Mireille Darc est sortie d'affaire, chère Comtesse ! et elle va bien; très chic et jolie fille, que j'aime beaucoup aussi; 78 ans, je crois ? ça ne me rajeunit guère......

Quant à Shimon Peres, et bien voilà;

Comtesse Diane a écrit:
Bon ... Ben ... En voiture Shimon ! 

Pardon, j'ai honte ... mais aussi, c'est de votre faute, Comtesse ! :

 Ma chère Éléonore, je pense que là où il est désormais, le brave homme doit en sourire aussi ! que voulez-vous, les disparus, sont peut-être gais ? nous n'en savons rien, et en tous cas, je l'espère de tout cœur !

 Nous parlions cinéma........

Disparition à 88 ans de Pierre Tchernia, que l'on ne présente plus;
Un grand monsieur de la télévision nous a quittés .........

Effectivement c'était un grand Monsieur par la taille et le talent  - j'ai eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois car c'était un amateur de collections et j'ai surtout été charmée par sa simplicité et sa grande gentillesse.

C'était, je le crois, le dernier de la "bande" qui créa la télévision comme nous l'aimions , il a rejoint PIERRE SABBAG, LÉON ZITRONE et surtout deux messieurs que j'ai bien connu lorsqu'ils habitaient l'ÎLE SAINT-LOUIS : GEORGE DE CAUNES et CLAUDE DARGET pareils à PIERRE TCHERNIA dans les contacts.

MARIE ANTOINETTE :;;::,:!!!ùùù:

Ces producteurs/animateurs/inventeurs d'émissions avaient de vraies bonnes idées ( c'est vrai que tout était à inventer, aussi, mais quand même...) ; avec de tous petits moyens, ils faisaient des choses passionnantes, cultivées intelligentes, populaires;
Quel fossé avec aujourd'hui.......

Qui aura l'intelligence, le bon sens de reprendre une de leurs idées et de créer à nouveau de belles émissions toutes simples, sur l'histoire ( ou même la politique ? pourquoi pas ?) le cinéma, la géopolitique, la littérature, l'architecture, la peinture.......
Quelle pauvreté de concepts aujourd'hui, englués dans des ricanements racoleurs, des clins d'yeux des clivages et antagonismes perçus par le plus naïf d'entre nous.......Les rares fois où je prends une émission en cours, je "zappe" au bout d'un quart d'heure, découragée.....Non, je ne donnerai pas de titres;

Louise-Adélaïde a écrit:Ces producteurs/animateurs/inventeurs d'émissions avaient de vraies bonnes idées 
Quel fossé avec aujourd'hui.......

Louise-Adé ! Nous avons eu la chance de grandir avec ces gens-là.

Aujourd'hui les gens de télé ratissent le caniveau; forcément ... ils ne trouvent que la merde ! 

Chère Comtesse, accord TOTAL !!!! :\\\\\\\\:

Et vous réveillez des souvenirs, nous ne manquions jamais Monsieur Cinéma, c'était une fête, et aussi, l'ami public n° 1, en poussant de grands gémissements lorsque s'arrêtait toujours trop vite l'extrait de dessin animé de Walt Disney........

Que j'ai été triste d'apprendre cette nouvelle
Tout le monde est unanime : Pierre Tchernia est une personne qu'on AIMAIT BIEN !!!
Qu'il repose en paix....


Bien à lui !

Comtesse Diane a écrit:Ces producteurs/animateurs/inventeurs d'émissions avaient de vraies bonnes idées 
Quel fossé avec aujourd'hui.......

N'est- ce pas ? Rien à rajouter.

Louise-Adé ! Nous avons eu la chance de grandir avec ces gens-là.

Vous m'oubliez chère Comtesse, j'ai tant de souvenirs de jeunesse. A cette époque il y avaient de si belles émissions que toutes les tranches d'âge les regardaient.

Aujourd'hui les gens de télé ratissent le caniveau; forcément ... ils ne trouvent que la merde ! 

Je ne serais pas aussi tranchante et aussi directe que vous, mais vous n'avez pas tout-à-fait tort, bien au contraire.

Disparition d'une autre grande figure du cinéma, que je signale avec retard, ayant manqué de temps pour le faire,

Andrzej Wajda



Andrzej Wajda était un réalisateur et scénariste de cinéma, metteur en scène de théâtre polonais, né le 6 mars 1926 à Suwałki (Pologne) et mort le 9 octobre 2016 à Varsovie
Andrzej Wajda naît d'une mère institutrice et d'un père officier. Ce dernier est tué en 1940, lors du massacre de Katyń, commis par les Soviétiques et camouflé en crime de guerre allemand. Le jeune Andrzej s'engage deux ans plus tard, à 16 ans, dans la résistance contre l'occupant nazi, au sein de l'armée de l'intérieur polonaise, Armia Krajowa.

À la fin de la guerre, il fait des études de cinéma à l'Académie des beaux-arts de Cracovie, puis à Łódź, dont il fréquente l'école de cinéma.

Il passe à la réalisation avec Une fille a parlé, en 1955, où il rompt déjà avec le ton partisan des productions de l'époque. En plus de ce film, Wajda se fait remarquer à cette époque par deux autres films qui mettent en avant la destinée de la génération des Colombs : Ils aimaient la vie (1957) et Cendres et Diamant (1958).

En 1972, il est appelé à présider l'Union des cinéastes polonais.

Il est aussi metteur en scène de théâtre.

Proche des idées libérales de Solidarność, il se lie d'amitié avec Lech Wałęsa qui le nomme au comité des citoyens auprès du syndicat en 1988. Il a souvent été ennuyé par la censure pour sa critique virulente des méthodes utilisées sous le stalinisme et pour l'évocation d'une Pologne en crise, aspirant à la liberté et à la démocratie ; sujets qu'il traite notamment dans son diptyque, L'Homme de marbre et L'Homme de fer, tourné durant les premiers événements provoqués par le syndicat Solidarność. Wajda n'en est pas moins resté une sommité artistique et une instance morale pour son pays, avant comme après l'ère communiste.

Il a siégé au premier sénat élu librement en 1989.

Son œuvre cinématographique a été récompensée au plus haut niveau : Andrzej Wajda a notamment reçu un Prix spécial du jury et une Palme d'or à Cannes, deux Ours d'argent à Berlin, deux Césars et un prix Louis-Delluc à Paris, trois BAFTA au Royaume-Uni et un Oscar d'honneur à Hollywood.

Wajda incarne le renouveau du cinéma de son pays à partir des années 1950. Considéré comme le plus grand cinéaste polonais à son époque, il réalise plusieurs fresques aux accents épiques et au ton romantique, bien loin de l'exercice de propagande propre au réalisme socialiste.

Par la beauté onirique et la crudité des images, Une fille a parlé évoque le cinéma de Luis Buñuel. Le réalisateur cherche à s'éloigner de la promotion du mode de vie communiste sur lequel il jette un regard lucide et acéré. Sa vision baroque du cinéma et de l'art, qui ne recule pas devant la représentation de la violence, côtoie les grands thèmes de l'histoire nationale dans laquelle il puise son inspiration13. Jouant d'un certain symbolisme et traitant des mutations de la société polonaise d'après 1945, ses films sont généralement axés sur le conflit opposant aspirations individuelles et engagement politique.

Ce dilemme moral sert par ailleurs à placarder le culte nationaliste de l'héroïsme et à dénoncer la bêtise, la haine, le mépris et la compromission politique. L'abnégation et le don de soi sont promus sur un plan personnel (Ils aimaient la vie, Cendres et Diamant, Le Bois de bouleaux, La Terre de la grande promesse, L'Homme de marbre, L'Homme de fer, Korczak, Pan Tadeusz). Cosmopolite, Wajda réalise en France une œuvre historique fiévreuse sur les derniers jours du Jacobin Georges Danton : Danton (1982) avec Gérard Depardieu dans le rôle-titre.

En 1988, il adapte Les Possédés de Dostoïevski dans lequel il dirige Isabelle Huppert et Lambert Wilson. Auparavant, il met en scène un drame sur les amours malheureuses d'une Allemande et d'un Polonais durant la Seconde Guerre mondiale : Un amour en Allemagne (1983) avec Hanna Schygulla.

En 2007, il réalise Katyń qui revient sur le massacre qui a coûté la vie à son père.

En 2013, il signe L'Homme du peuple, une biographie filmée de son ami Lech Wałęsa.

L'un de ses films les plus profonds ( et moins connus) est Le chef d'orchestre avec Krystyna Janda, l'une de ses comédiennes favorites;

Le Chef d'orchestre (Dyrygent) est un film dramatique polonais réalisé par Andrzej Wajda, sorti en 1980.

Au Festival de Berlin 1980, le film vaut au comédien franco-polonais Andrzej Seweryn l'Ours d'argent du meilleur acteur. avec à ses côtés le grand acteur Anglais John Gielgud;

Marta, jeune violoniste polonaise, à l'occasion d'un voyage d'études à New York, rencontre le célèbre chef d'orchestre Jan Lasocki. Personnage quasi légendaire, Lasocki est originaire de la même ville que Marta... Il a été autrefois très amoureux de sa mère. Fascinée par le talent et la personnalité du maestro elle envoie, peu avant son retour, des lettres enthousiastes à Adam, son mari, qui dirige un orchestre de province. Lasocki décide d'annuler le concert de son jubilé à Paris pour retourner en Pologne; là où sa carrière avait commencé. Ce retour au pays, après cinquante ans d'absence, les autorités locales veulent le transformer en un événement international. Le maître interprétera la 5e symphonie de Beethoven à la tête de l'orchestre d'Adam. Ce concert sera retransmis en " Eurovision". Fasciné par Lasocki, Adam ne tarde pas à être en opposition avec lui; le style du maestro, son amour de la musique, son contact avec les musiciens, contrastent avec son propre comportement, autoritaire. D'autre part, Adam accepte très mal l'amitié entre Lasocki et Marta. De nouvelles difficultés naissent lorsque Adam cède devant les autorités qui ont décidé de renforcer son orchestre par les meilleurs musiciens de Varsovie. Furieux de cette décision, Lasocki quitte la dernière répétition. Marchant seul dans la ville - filmé à son insu par la télé-vision - il se joint à la longue queue de ceux qui tentent d'acheter des billets pour son concert. Fatigué, il s'assoupit. Quand Marta et Adam le retrouvent, il a cessé de vivre... Marta reste fidèle à Adam mais l'incite à chercher un métier plus en rapport avec sa haine et son besoin de dominer...